Comment percevez-vous les agences photos traditionnelles?

Démarré par franue, 24 Décembre 2009, 14:41:08

« précédent - suivant »

0 Membres et 1 Invité sur ce sujet

seb613

Citation de: diaph34 le 14 Janvier 2010, 17:39:01
Bonjour,

avant de faire une proposition d'images, je jette un coup d'oeil sur ce que l'agence a déjà en stock et j'essaye d'envoyer "autre chose"

oeuf corse, je pense qu'on fait tous plus ou moins comme ça
mais ça serait tellement plus simple et plus clair que les agences soient plus communicantes là dessus :)
et comme le dit sempervirens la photothèque en ligne n'est pas forcément actualisée

(je pointe à dessein ce qui à mon sens fonctionne mal hein :), si ce topic à un intérêt c'est pas celui de dire que tout va bien dans le meilleur des mondes)


Questions à Catherine et AlexC :
- Quelle est la part dans vos ventes entre la presse magazine / l'édition / autre ? ( et qui tire les prix ?)
- Que pensez vous de l'idée de getty (si je me trompe pas) de proposer plusieurs gammes (et donc tarifs) d'images?
Par exemple je comprend tout à fait qu'on puisse proposer des photos basses résolutions pour de l'illustration web à très bas prix
"Le savoir humain sera rayé des archives du monde avant que nous ayons le dernier mot d'un moucheron" J.H. Fabre

sylvain74

Citation de: seb613 le 14 Janvier 2010, 18:58:21
Par exemple je comprend tout à fait qu'on puisse proposer des photos basses résolutions pour de l'illustration web à très bas prix


Ben moi ça me semble pas logique, même si c'est malheureusement ce qui se passe. Le prix d'une photo ne devrait pas dépendre de sa résolution, mais de son usage (même s'il peut y avoir un lien) et surtout de sa diffusion. Hors, il est très clair qu'un site web, c'est souvent une grosse diffusion, un bon site dépassant facilement les 20 ou 30 000 visites/mois. Donc pourquoi un site web devrait payer moins cher une image qu'un magazine à diffusion équivalente (qui aurai le même tirage), juste sous prétexte que c'est en basse def???
Je sais qu'en pratique, il y a déjà une grille de tarif spéciale web.. mais bon, c'est quand pas hyper logique.

Petit aparté: je trouve ce fil vraiment de plus en plus intéressant et je félicite tout ses contributeurs pour ce qui y est dit, en particulier les responsables d'agences pour prendre le risque du débat d'idée. Voilà c'est dit   ))))

-sylvain-

M@kro

Citation de: arthur040392 le 14 Janvier 2010, 18:44:04
Bonjour,
J'ai une question: y a t-il des genres, des domaines photographiques qui subissent une forte demande, ou dont le stock est inferieur a la demande, si oui, lesquels?
Merci
Bin ca doit surtout dépendre de l'actualité du moment ... voir de la saison ...
Je me souviens qu'on m'avait dit sur le stand de Bios, qu'un type avait pu entrer dans l'agence parce qu'il avait fait un reportage sur des inondations à Paris, alors que pleins d'aures photographes ne l'avaient pas fait. Comme quoi, y'a aussi la photo de nature, mais tout ce qui tourne autour de l'environnement (et pas que les bébêtes dans leur milieu) Par exemple, il y a peut être dernièrement la neige et ses conséquences pour illustrer des articles de presse ...
En matière d'écologie, on a eu le tri sélectif ... maintenant, on a le tir sélectif

Cédric Girard

Citation de: sylvain74 le 14 Janvier 2010, 19:29:20
Citation de: seb613 le 14 Janvier 2010, 18:58:21
Par exemple je comprend tout à fait qu'on puisse proposer des photos basses résolutions pour de l'illustration web à très bas prix


Ben moi ça me semble pas logique, même si c'est malheureusement ce qui se passe. Le prix d'une photo ne devrait pas dépendre de sa résolution, mais de son usage (même s'il peut y avoir un lien) et surtout de sa diffusion. Hors, il est très clair qu'un site web, c'est souvent une grosse diffusion, un bon site dépassant facilement les 20 ou 30 000 visites/mois. Donc pourquoi un site web devrait payer moins cher une image qu'un magazine à diffusion équivalente (qui aurai le même tirage), juste sous prétexte que c'est en basse def???
Je sais qu'en pratique, il y a déjà une grille de tarif spéciale web.. mais bon, c'est quand pas hyper logique.

Petit aparté: je trouve ce fil vraiment de plus en plus intéressant et je félicite tout ses contributeurs pour ce qui y est dit, en particulier les responsables d'agences pour prendre le risque du débat d'idée. Voilà c'est dit   ))))

-sylvain-

En tant que gérant d'agence web, je peux répondre à cette question... En fait le problème principal vient du prix de revient d'un site web. Si on appliquait (par exemple) les barèmes UPC pour le web sur des projets petits à moyen, cela doublerait littéralement les tarifs (ce qui est évidemment impossible face à la concurrence).

C'est pour cette raison que je ne vends JAMAIS mes photos pour le web. Car je le considère comme un marché réellement à part, où l'échelle des prix est radicalement différente du marché traditionnel de l'édition. D'ailleurs à l'origine les microstocks visaient ce marché (mais ont dérivé sur celui de l'édition et de la pub, avec les effets que l'on connait...)

Sur les projets que je gère, soit je fournis les images (et dans ce cas c'est ma propre agence qui me rémunère en droits d'auteur - je ne me paye jamais en salaires  :mrgreen: ) soit c'est le client qui fournit les visuels (et ainsi le problème est reporté sur lui) avec le risque qu'il achète en microstock (généralement ils font faire les photos par des photographes, ou à défaut ils les font eux-même)



Petite remarque sur la tarification au trafic : sauf à accéder en direct aux statistiques et dans le cas d'un site existant, on ne peut jamais prédire ni savoir ce qu'il en retourne. Quand on crée un site web, on ne peut pas savoir si dans 3 mois il fera 500 visiteurs et 2500 pages/jour, ou s'il fera 10 fois moins... ou 10 fois plus ! Ce sont des données souvent très volatiles qui de fait ne peuvent permettre de chiffrer une volumétrie d'affichages. Idem quant à la durée d'utilisation : même si le site tient ses engagements sur par exemple 1 an, les moteurs indexent les visuels et les placent en cache ; les navigateurs des internautes placent également ces images en cache local, ceci sans compter la minorité qui repompera tout ou partie des photos affichées...

En bref : c'est ingérable car dès que c'est publié, c'est "perdu" (j'exagère à peine !)
Cédric (Aube, France)
"Quand la pie pète, le geai ricane" (proverbe ornitho) - Le blog photo nature et le livre !

catherine

Chez Biosphoto, nous vendons un peu plus de 30 % en presse, idem en édition, un peu moins de 20 % en pub et le reste en expo, web, institutionnel etc... Et ils tirent tous les prix vers le bas. Presse et éditions car ils font tous ou presque partie de groupes importants (Editis regroupe 40 éditeurs) donc quand ils nous demandent de négocier des tarifs de groupe en principe on est d'accord. Et la pub car ce secteur est habitué à travailler avec du libre de droits et donc de ne plus payer en fonction de l'utilisation mais sous forme de forfait. Ceci dit il n'y a que pour le secteur pub que le libre de droit est moins cher que le droit géré.
Les prix du Web sont très bas en effet mais il correspondent à la réalité de l'utilisation. Je pense que si les agences traditionnelle avaient anticipé les débouchés de ce marché gigantesque, les microstock auraient eu plus de mal à s'imposer.
Pour rebondir sur les besoins des agences, c'est un faux débat. Pour connaitre les besoins il suffit de lire la presse, de regarder les livres qui sortent et les pubs qu'on met dans nos boites aux lettres. Vous avez toutes les réponses. Les images que nous vendons sont publiées donc visibles.
Regarder ce que nous avons "en stock" c'est simple il suffit de regarder sur nos sites. A Bios nous avons 6 semaines environ de décalage de mise en ligne. Mais ce n'est pas parce que nous avons beaucoup ou pas d'images d'un sujet que nous en avons besoin. Ce dont les agences ont besoin c'est de votre regard, de vos expériences, en bref d'être étonnées par vos images.

http://www.biosphoto.com

XavC

Citation de: catherine le 15 Janvier 2010, 12:08:11
Ce dont les agences ont besoin c'est de votre regard, de vos expériences, en bref d'être étonnées par vos images.

Et bien moi perso, je suis très rarement, pour ne pas dire jamais, étonné par les images nature que je peux voir dans la presse (autre que presse spécialiée photo nature) ou dans la pub.

Je trouve presque ton dernier post un peu passif tout de même ; style, on vend ce qu'on nous demande. Je comprends bien sûr, mais les agences n'ont-elles pas aussi un rôle dans la promotion auprès des clients de choses nouvelles ? Face à un client qui dit : "je voudrais une photo de coccinelle sur une fleur bidule", ou tout autre photo vue milles fois, une agence se "contente-t-elle" de répondre "oui bien sûr nous avons", ou bien prend-elle le risque de dire "ha vous savez, ce que vous cherchez, je me permets de vous indiquer que c'est pas très original", ou prend-elle le simple risque de proposer des images qui sortent des sentiers battus...

Bref, êtes-vous aussi acteur de la promotion de la nouveauté auprès de vos clients au risque de perdre le marché ?

Loïc

Citation de: XavC le 15 Janvier 2010, 14:50:20
Citation de: catherine le 15 Janvier 2010, 12:08:11
Ce dont les agences ont besoin c'est de votre regard, de vos expériences, en bref d'être étonnées par vos images.

Et bien moi perso, je suis très rarement, pour ne pas dire jamais, étonné par les images nature que je peux voir dans la presse (autre que presse spécialiée photo nature) ou dans la pub.

Moi si ! Surtout quand on connais la difficulté que représente parfois même une image "classique" d'espèces rares ou difficiles à photographier.

Pour le plaisir je me balade parfois dans les photothèques des agences et certaines images me font rêver. L'instant saisi par le photographe ! Et là je me dis que j'aurais aimé voir ça !

Depuis tout gosse j'étais fasciné en me demandant comment faisaient les photographes pour assister à de tels scènes, pour voir telles espèces.

Je suis loin d'être blazé...
Loïc

L'Alpe Buissonnière : http://loic-nowak-phototheque-nature.com

XavC

je ne dis pas que les photothèques des agences ne regorgent pas de superbes images.
Je dis que je trouve le plus souvent les images "typées nature" fortement banales, pour ne pas dire chiantes, dans les supports de comm' grand public (pub et presse non spécialisée nature ou photo).

Loïc

C'est vrai qu'en France la Presse Nature est un peu pauvre mis à part quelques titres qui d'ailleurs ne sont pas forcément illustrés par des photos.

Les anglais sont gâtés eux avec Wildlife Magazine de la BBC. Tu peux ouvrir n'importe quel numéro et je te garantie que tu ne t'ennuieras pas ! Malheureusement pas d'équivalent en France.
Loïc

L'Alpe Buissonnière : http://loic-nowak-phototheque-nature.com

XavC

oui, je n'en doute pas.
mais je parle de la presse et de la pub généraliste, grand public, ce qui draine bcp d'images.

M@kro

Citation de: XavC le 15 Janvier 2010, 14:50:20Face à un client qui dit : "je voudrais une photo de coccinelle sur une fleur bidule", ou tout autre photo vue milles fois, une agence se "contente-t-elle" de répondre "oui bien sûr nous avons", ou bien prend-elle le risque de dire "ha vous savez, ce que vous cherchez, je me permets de vous indiquer que c'est pas très original", ou prend-elle le simple risque de proposer des images qui sortent des sentiers battus...
Sauf que quand tu as des charges (salaire, cotisations ...) à payer à la fin du mois, et des photographes à motiver un peu, si tu veux changer le monde à chaque demande de client, forcément ils iront voir ailleurs tôt ou tard ... Après, je pense que tu peux te le permettre si tu connais bien ton client, et bcp moins si tu ne le connais pas trop ...
En matière d'écologie, on a eu le tri sélectif ... maintenant, on a le tir sélectif

Cédric Girard

Bonjour

Ne limitez pas votre interprétation du marché avec ce qui est écrit sur ce fil : en pratique, je peux vous dire que BIOS - et je pense que c'est le cas de toute agence qui se respecte - est force de proposition face à ses clients grâce à leurs supers commerciaux (coucou Yann si tu nous lis  :mrgreen: )

Et c'est cela qui fait la force des agences traditionnelles face à des discounters d'images qui se contentent de "mettre en ligne". Avec les microstocks on va vers le ratissage par le bas, l'uniformisation des visuels (un savoureux exemple ici), en clair : l'insipidité de la communication par l'image !

Pour ce qui est de savoir ce qu'il faut demander, n'est-ce pas également au photographe de poser des questions quand il en a l'occasion ? Je sais que je le fais systématiquement à chaque fois que j'ai une personne de BIOS en ligne (et "étrangement" je vends le plus justement sur ce qu'on m'a conseillé !)

Cédric (Aube, France)
"Quand la pie pète, le geai ricane" (proverbe ornitho) - Le blog photo nature et le livre !

franue

Citation de: seb613 le 14 Janvier 2010, 18:58:21
Questions à Catherine et AlexC :
- Quelle est la part dans vos ventes entre la presse magazine / l'édition / autre ? ( et qui tire les prix ?)
- Que pensez vous de l'idée de getty (si je me trompe pas) de proposer plusieurs gammes (et donc tarifs) d'images?
Par exemple je comprend tout à fait qu'on puisse proposer des photos basses résolutions pour de l'illustration web à très bas prix

Désolé pour la réponse tardive mais voici  la répartition :
40% édition
50% presse
10% reste

Au sujet des tarifs spécifiques WEB : réflexion en cours  :wink:

Franue

Sans nature pas de futur<br />http://www.photoceane.com

Cédric Girard

Je suis également intéressé concernant le marché du web, car je persiste à croire que c'est vraiment un marché à part et qu'il faut qu'il soit bien bordé.


D'un côté, on peut difficilement (pour les raisons que j'ai évoqué plus haut) tarifer les cessions selon l'utilisation sachant qu'il est impossible d'en connaître précisément les tenants et aboutissants.

D'autre part, réaliser des cessions "forfaitaires" est border line stricto sensus vis-à-vis de la loi (me semble-t-il, notamment par rapport à l'article L131-4 du CPI... mais bon je ne suis pas juriste)

Enfin, quid du danger de la réutilisation non contrôlable (et incontrôlable !) des images si elles ne sont pas intégrées dans des chartes graphiques ?



J'ai une idée "révolutionnaire" (le gros mot :mrgreen: ) concernant le futur de la diffusion web de mes images non gérées en agence, mais je ne veux pas en dire plus pour le moment car le principe pourrait faire jaser :twisted:
Cédric (Aube, France)
"Quand la pie pète, le geai ricane" (proverbe ornitho) - Le blog photo nature et le livre !

seb613

merci franue et catherine pour ces chiffres, je pensais que le marché se serait resserré plus que cela sur la branche edition


Citation de: Cédric Girard le 18 Janvier 2010, 16:15:53
Enfin, quid du danger de la réutilisation non contrôlable (et incontrôlable !) des images si elles ne sont pas intégrées dans des chartes graphiques ?

C'est pas un danger qui est propre au web, si ton client est malhonnête quelque soit le support il peut te gruger.
J'hallucine à chaque fois que je vois le nombre de photos en "D.R." dans la presse... :shock:

Mais si tu penses à un système DRM-like, je crois que ça serait une erreur d'imposer des contraintes à des acheteurs qui ont déjà l'habitude d'aller ailleurs sur un système facile d'accès.
"Le savoir humain sera rayé des archives du monde avant que nous ayons le dernier mot d'un moucheron" J.H. Fabre

svt

Bonsoir,

Je sais qu'une bonne partie des photographes qui déposent leurs images en agence se préoccupent surtout du chiffre de leur vente et moins de leurs images publiées.
Moi j'aimerais bien recevoir avec mes relevés un exemplaire de la revue ou du dépliant dans lequel une de mes images est publiée, ne serait-ce que pour connaître l'image exacte publiée (ce que ne détaille pas le relevé (chez Naturimages) au minimum sa référence. Je sais que les éditeurs n'envoient qu'un exemplaire de la publication à l'agence pour leur archive.

A Naturimages je suis toujours ennuyé d'avoir à demander à Annelaure quelques scans de ces justicatifs quand elle les a reçus. Elle le fait toujours de bonne grâce et je l'en remercie mais c'est du travail en plus.

Quand c'est un livre, l'éditeur pourrait accompagner son unique exemplaire envoyé à l'agence du fichier PDF du livre (en résolution écran bien-sûr) qui pourrait être transmis aux auteurs des images avec leur relevé.

Cet envoi d'un PDF basse résolution serait une solution économique pour tout le monde (pas de frais postaux) et  serait un moindre mal... qui conviendrait à tous les types de publications : livres, revues, dépliants, affiches, ...

Qu'en est-il dans les autres agences traditionnelles comme Biosphotos qui participe à ce fil ???

Quand je vendais directement mes images je recevais toujours un exemplaire de presse, mais c'était au siècle dernier...

Jean-François

GLaG

Citation de: svt le 18 Janvier 2010, 19:54:27
Quand c'est un livre, l'éditeur pourrait accompagner son unique exemplaire envoyé à l'agence du fichier PDF du livre (en résolution écran bien-sûr) qui pourrait être transmis aux auteurs des images avec leur relevé.
Je pense que les éditeurs estiment que cela est trop dangereux : à partir d'un pdf c'est très facile de récupérer l'ensemble du texte, les images en basse-déf, le modèle de maquette, etc...et aussi de voir le pdf circuler ce qui ferait perdre des ventes..

CitationQu'en est-il dans les autres agences traditionnelles comme Biosphotos qui participe à ce fil ???
Pareil, peu de justificatifs envoyés. Les 2 fois où je suis passé à l'agence en revanche j'ai pu en récupérer quelques uns stockés en vrac.
Mais ça ne me dérange pas outre mesure car en général les ventes en agence sont bien moins "valorisante" que les ventes en direct (plutôt des pubs, ou des 1/16eme de page dans un magazine non spécialisé)
Lumières de l'Alpe, le site : http://www.tetras.org/
...et le blog : http://guillaumelaget.wordpress.com

seb613

Et pourquoi pas soyons fous un relevé tous les mois ? (même si le paiement est plus espacé ? )  :mrgreen:
"Le savoir humain sera rayé des archives du monde avant que nous ayons le dernier mot d'un moucheron" J.H. Fabre

M@kro

D'ailleurs, je me pose cette question : ce type de question n'est pas plutôt à poser aux clients qui cherchent des images et leur demander sur ce qu'ils pensent entre l'agence trad et les microstocks, les ventes directes des photographes, etc ... ?
Car on se rend compte qu'on ne parle que d'un point de vue de photographes, mais pas du point de vue client, et ne pas parler avec du client, c'est être un peu à côté de la plaque, car c'est lui qui PAYE une image, une iconographie pour illustrer ses articles !!!
Car le point de vue du photographe peut être rapidement résumer, car si on regarde bien, on ne parle que de rentabilité (voir un peu de qualité d'images) et très peu du reste ...
En matière d'écologie, on a eu le tri sélectif ... maintenant, on a le tir sélectif

AlexC

Chaque chose a une place, et une place pour chaque chose.

Ce fil est destiné aux photographes, pas aux clients. Pas de mélange des genres.

Mais pour clarifier un fait: une démarche qui démarre avec le ressenti des photographes se terminera auprés des clients potentiels, car il y a un lien évident entre les premiers et les derniers: l'agence ! uy8
Naturimages: la photographie est notre seconde Nature :)
http://www.naturimages.com

AlexC

En attendant, aprés 108 votes, un éléments clef se détache: la communication, ou plutot la non communication est un vrai point d'amélioration.

A suivre !
Naturimages: la photographie est notre seconde Nature :)
http://www.naturimages.com

M@kro

C'est sur que la comm, on en fait jamais assez ... mais trop de comm, tue aussi la comm en elle-même.
Sinon, j'aurais dit que "rendre des comptes" revient souvent ... être clair entre les tarifs pratiqués, ce qui s'est vendu, à quel tarif (ou au tarif du photographe) etc ... un peu comme un bilan mensuel de ce qui s'est vendu, à qui, à quel tarif, où ... mais quelque part, ca pourrait aussi desservir l'agence, car le photographe pourrait aussi jouer double jeu et se dire que s'il a vendu une fois, il pourrait bien vendre en direct, moins cher sans besoin de passer par l'agence. Donc trop d'informations peut aussi être à double jeu. Bref, la concurrence n'est pas forcément que celle des microstocks non plus. D'ailleurs, dans tous ceux qui publient à droite à gauche, on voit bien que la transparence n'est pas de mise non plus, car j'ai rarement vu de photographe amateur montrant clairement ses tarifs de publication, alors pourquoi le demander à une agence (ce qui revient à dire : faite ce que je dis, mais ne faites pas ce que je fais), ce qui me fait dire que quelque part, ca nous pas franc jeu, aussi bien de part et d'autre ...

Quand au cadeau du canard, franchement, je pense que c'est un peu mesquin de quémander ...
Parce que le client (le canard en question) paye une prestation (des photos parfois assez chères comparativement à d'autres sources), je ne vois pas alors en quoi il serait obligé de distribuer (à ses frais) plusieurs exemplaires gratuitement à tous les journalistes et photographes qui y ont contribué ... sinon il casque à tous les niveaux, et c'est pas tjs dans leur intérêt non plus ... et à ce moment là, si restriction budgétaire = on coupe tous les surplus, voir on passe à d'autres plateformes pour acheter des photographies (économie quand tu nous tiens ...)
En matière d'écologie, on a eu le tri sélectif ... maintenant, on a le tir sélectif

Matys

Un petit UP pour une question qui me trotte dans la tête:

La qualité de la photo joue t-elle sur le prix de vente? Je sais que son utilisation (nombre de tirage, taille, emplacement, couverture etc...) joue mais est-ce tout?

En fait je pense à une photo que vous trouvez particulièrement réussie (en étant le photographe de cette photo), peut elle être vendue au même prix qu'une "plus banale"?

Le photographe ne peut pas exiger un "prix minimum"?

franue

Citation de: Matys le 22 Janvier 2010, 11:22:23
Un petit UP pour une question qui me trotte dans la tête:
La qualité de la photo joue t-elle sur le prix de vente? Je sais que son utilisation (nombre de tirage, taille, emplacement, couverture etc...) joue mais est-ce tout?

Non  :? malheureusement....

Franue

Sans nature pas de futur<br />http://www.photoceane.com

Matys