Matos pour bivouaquer cet été

Démarré par Borax, 08 Juillet 2012, 02:32:42

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0 Membres et 1 Invité sur ce sujet

Borax

Citation de: Marmotton le 09 Juillet 2012, 23:13:41
(dans des massifs sans problème d'eau)

Tu peux expliciter stp ? De quels problèmes d'eau parles tu: disponibilité, ou pureté de cet élément ?


Citation2 frontales
J'imagine pour la sécurité d'en avoir une de rechange ?

carvi

Je suppose qu'il pensait "au dessus des alpages"; l'eau risque moins d'être contaminée à moins d'une bestiole crevée...
A mon avis la 2ème frontale est superflue; tu ne marches pas la nuit.

Marmotton

Citation de: Borax le 10 Juillet 2012, 01:41:06
Citation de: Marmotton le 09 Juillet 2012, 23:13:41
(dans des massifs sans problème d'eau)

Tu peux expliciter stp ? De quels problèmes d'eau parles tu: disponibilité, ou pureté de cet élément ?

Citation2 frontales
J'imagine pour la sécurité d'en avoir une de rechange ?


Je parlais en terme de disponibilité (Vercors notamment) ; pour la pureté, j'évite les eaux stagnantes et celles qui se trouvent sous les troupeaux, jamais eu de soucis en la filtrant.

Pour la 2ème frontale, c'est par sécurité (je préfère quelques grammes de lumière que de bouffe). Elle est peut être superflue c'est vrai, n'étant jamais tombé en panne de frontale (petzl). Ca m'arrive de marcher la nuit pour la descente.

Marmotton

Jacques2

#28
Citation de: Borax le 08 Juillet 2012, 16:34:28... pour le tarp, j'avoue ne pas voir l'intérêt de ce dispositif (ouvert aux 4 vents, laisse passer l'eau qui ruisselle, les insectes),  ...

Je ne me sens pas volontaire pour recommencer à zéro l'exposé sur la rosée par grand beau temps, nuit claire avec plein d'étoiles.
C'est là depuis plus de deux ans et demi, et ça y reste.

carvi

Citation de: Borax le 08 Juillet 2012, 16:34:28... pour le tarp, j'avoue ne pas voir l'intérêt de ce dispositif (ouvert aux 4 vents, laisse passer l'eau qui ruisselle, les insectes),  ...[/size

+1. Mise à part la légèreté et encore...
Des tentes sans condensation existent aussi.  :)

Jacques2

Citation de: carvi le 10 Juillet 2012, 23:09:51
Citation de: Borax le 08 Juillet 2012, 16:34:28... pour le tarp, j'avoue ne pas voir l'intérêt de ce dispositif (ouvert aux 4 vents, laisse passer l'eau qui ruisselle, les insectes),  ...
+1. Mis à part la légèreté et encore...
Des tentes sans condensation existent aussi.  :)

Plus une tente est moderne, étudiée et sophistiquée, plus tu dépends de la géométrie et de la consistance du sol sur lequel tu voudrais la poser.
Oui, sur la toundra du Jästrikland, pénéplaine sauf les chicots des Syllarna et du Helags, j'ai trouvé facilement des endroits où planter ma jolie petite tente tout neuve. En Oisans, Briançonnais et Queyras, c'est une toute autre paire de manches. Essentiellement : des rebords de lacs, et ils ne sont pas nombreux, des replats alluviaux qui seront inondés s'il y a un orage en amont. Sinon près de la cabane du berger, qui justement occupe depuis des générations le replat convenable, non inondable. Quant aux anciennes tourbières évoluées en riches prairies, leur micro-relief est fort inhospitalier à un tapis de sol mince, cousu à la tente.

Nombreuses sont les photos où les randonneurs ont choisi de camper sur le névé, pour éviter les cailloux.
Une tente comme la jolie et légère que Borax nous a montré sur le VxCpr, il n'y a qu'une seule façon de la monter. Tu as l'emplacement au sol, ou pas. Tu as les ancrages au bon endroit, ou pas. Si une racine est mal placée ou une pointe rocheuse est mal placée, tu déchires ton tapis de sol dont la géométrie t'a été imposée par le concepteur.

Je suis bien d'accord que les tarps militaires (Royal Army) que l'on peut trouver à prix imbattable sont trop petits et trop lourds : 220 cm x 260 cm, c'est restreint. Mais ils sont très costauds, pleins de points d'attaches forts, et généreusement siliconés. Coudre quelques triangles supplémentaires, et voilà une tente cercueil très adaptable à toutes sortes de configurations, y compris à abriter un hamac à l'étage forestier, ou dans une haie à l'étage campagnard. Avec ça ou l'équivalent obtenu autrement, tu fais face à bien des conditions imprévues ou dégradées, et tu peux profiter des micro-particularités locales. Genre t'abriter d'une tempête dans un bouquet d'épicéas, ou profiter de quelques blocs qui cassent le vent... Prêter une attention particulière à tes moyens d'ancrage. On peut facilement trouver un récit où Thierry a été incapable de planter sa tente en Islande en hiver : aucune neige encore, mais le sol gelé était impénétrable même aux sardines en titane, et là dessus le vent en tempête. Bilan : beaucoup de pertes de matériel, et le retour honteux à la ville. Moi-même je dois la vie à une longue broche à neige ou éboulis.

Jacques2

Question pélerine de pluie et mauvais temps, montagne.

Citation de: Jacques2 le 08 Juillet 2012, 15:45:18
On t'a recommandé le poncho, et j'objecte à cette altitude : prise au vent excessive. Son avantage est que si les oeillets sont prévus, il peut servir aussi de tarp de petite taille, ce qui n'est pas négligeable. Je recommande bien davantage une cape à manches, qui recouvre tout aussi bien le sac à dos. Tu en trouves encore, mais en qualité légère (trop légère) chez D4. Voici quatre ans, ils en ont eu une en tissu bien plus résistant, mais très mal coupée, avec un cou bien trop étroit. Modifiée, elle fait merveille à présent pour la progression dans le très mauvais temps, le montage du bivouac, ou laisser passer un orage assis sur un caillou. Abrité, tu fouilles ton sac (abrité par la pélerine), peux manger un morceau, prendre ou enlever un vêtement, etc.

Celle qu'il ne faut pas prendre, trop légère pour l'usage prévu en montagne :
http://www.decathlon.fr/pelerine-forclaz-1300-s-m-id_8084712.html

D4 a eu le bon tissu, pas la bonne coupe, il n'ont plus rien de convenable qui abrite en même temps le sac à dos, et en montagne.
Le Vxcmpr a, semble-t-il, entre 70 et 110 euros. Ouffff !
http://www.auvieuxcampeur.fr/hiver/vetements/vetement-de-pluie/cape
Expe semble bien avoir, trois fois moins cher :
http://www.expe.fr/poncho-trekker-p1632.html

Il ne faut surtout pas prendre plus léger. Pas en montagne. On doit pouvoir s'asseoir dessus sur herbe. On doit pouvoir prendre un gadin modéré sans se retrouver avec deux lambeaux inutilisables.

Si elle avait des manches, la pélerine à passants de l'armée suisse serait à recommander, mais l'absence de manches en restreint vraiment l'usage.

Pour en revenir aux protections à prix doux pour le service rendu, ces cirés légers au rayon marine de D4 :
http://www.decathlon.fr/cire-navistan-h-bleu-fonce-id_8166642.html
Nous sommes nombreux à en dire du bien. Surtout que les modèles les plus récents ont un cordon de capuchon, nécessaire en montagne, pas seulement à la mer.
S'ils en livraient en taille 4XL voire 5 XL, on pourrait même abriter un sac à dos de taille modérée en dessous. Hélas c'est limité à 3XL.


personne

Pour ma part, et pour bivouac d'un soir.

Tente légère ou pas (1 ou 3kg selon que je suis seul ou pas). Matelas en mousse thermarest (le top perso, leger, confortable et increvable (au sens propre et figuré)). Duvet 0, meme en été, fait souvent frisquet la haut, et en ouvrant un peu, on a moins chaud. Pas de réchaud ni popote (trop lourd pour un seul repas) mais sandwich et gateau qui feront 4h et petit dej (sans les emballages cartons et plastique, ca évite de les laisser s'envoler).

Vetement: 2 polaires, tshirt respirant, short/pantacourt pour la journée, pantalon "rando montagne" pour le soir et la nuit (je dors habillé oui), goretex (ou autre produite du meme type) pour le haut comme pour le bas (genre vertical shelter, 200g qui m'ont sauvé en ecosse). Pas de rechange ni de quoi faire la toilette (qu'à partir de deux nuits pour moi, exception des dents pour ne pas faire fuire les autres randonneurs)). A la limite une serviette microfibe de 20cm pour se secher et le matos après une rincée. Si tu es bien habillé, tu ne pues pas de trop et tu ne transpires pas de trop non plus (les deux sont liés en fait). C'est l'inconvénient des capes de pluie et autre ciré. je m'imagine meme pas marcher avec ca en montagne. prefere prendre la pluie directement. Attention, je critique pas le produit, juste que je pense que ne n'est pas adapté à la marche en terrain pentue plus sac = grosse suée.

Eau: 2-3 litres (je bois beaucoup) dans du plastique (vache à eau ou bouteille), moins lourd que les gourdes métalliques.
Sécu: frontale, jeu de pile en rhab, couteau, trousse de soins hyper compact, carte,boussole, couverture survie.

J'avais évalué la possibilité du surcac plutot que la tente de 1kg, mais pour faire de la photo, je m'étais dit que ca serait con de laisser le sac dehors si jamais il pleut pendant la nuit malgré les conseils de météo france.

Un moteur de recherche pour sauver la forêt tropicale ? Pourquoi pas: www.ecosia.org

Jacques2

Deux histoires d'hypothermie :
http://www.davidmanise.com/forum/index.php?topic=2855.0

CitationUne fois, il n'y a pas bien longtemps, j'ai vécu une anecdote que j'ai relatée sur ce forum. Je me prélassais près d'un poêle, seul et bien au chaud dans un refuge connu du Vercors, conscient que ces quelques mètres carrés de confort étaient une bulle de plaisir au milieu d'un déluge de grêle, de neige et d'eau prête à geler, en plein dans un brouillard intense, isolé sur un plateau désert. J'appréciais d'autant plus ce confort que je venais de passer une demi-heure sous la grêle pour atteindre le refuge. Ca arrive ces choses, début juin dans le Vercors.
Et là la poignée de la porte a bougé. m*rde, j'étais bien, tout seul. La poignée a bougé et fait du bruit, et bougé encore, mais n'a pas tourné et la porte restait close. Elle n'est pourtant pas bien dure cette poignée de porte. Je suis allé ouvrir en m'attendant à trouver un truc un peu louche. Effectivement, là dehors se tenaient deux mecs secoués de spasmes, tremblants de froid au point de n'avoir pas réussis à tourner tous seuls la poignée pour entrer. Ils se sont hâtés d'entrer, se sont défroqués et assis en slip devant le feu confortable que j'avais allumé 20 minutes plus tôt.
"Ca aussi ça arrive, en juin dans le Vercors", me suis-je dit. Ce à quoi je m'attendais moins, c'est qu'une fois un peu réchauffés, c'est à dire une bonne demi-heure plus tard, les mecs ont vidés le contenu trempé de leurs sacs à dos pour le suspendre dans le refuge et le laisser sécher ; et diantre, il y avait là deux ponchos, deux vestes en gore-tex, et assez de pulls et de polaires pour équiper l'armée napoléonienne en Russie, ou presque. Et eux étaient là comme des cons à s'être laissé tremper dans leurs polaires légères. Il faut le faire, quand même !! Pire encore, les gars avaient un réchaud à gaz, de l'eau en quantité, des gamelles, bref de quoi faire une bonne boisson chaude.

Pourquoi n'avaient-ils pas passés leurs vêtements alors que la grêle les battait depuis une heure et demi ? Pourquoi n'avaient ils pas utilisé l'abri d'une falaise surplombante le temps de se faire un thé salvateur ? Par connerie, pour sûr, mais ...
...
Il a en tête une situation imaginaire : "il n'y a pas tant de brouillard que ça, il y a cinq minutes j'y voyais bien, et puis le refuge est proche" et s'accroche à une situation future désirée : "être au chaud dans le refuge". On peut tous se tromper sur la distance réelle du refuge, c'est une chose banale. Par contre, ce n'est pas une excuse pour ignorer le reste de la situation, les choses que nos sens nous crient bien ostensiblement : le brouillard est là et il commence à tomber des grêlons et de la neige. Mais le mec se dit : "pas la peine de me couvrir, dans deux minutes j'y suis, je ne vais pas perdre du temps ici dehors à ouvrir mon sac, chercher la polaire et la gore-tex... le temps que je fasse tout ça je pourrais déjà être arrivé au refuge".
...
Je n'invente rien, le type me l'a dit naïvement après sa mésaventure : "on était convaincus que le refuge était tout près, c'est pour ça qu'on n'a pas mis nos ponchos". Moralité ils ont tourné dans le brouillard pendant une heure et demi, sous la grêle et la neige, en petite tenue, comme des cons, au point de se laisser bien entamer par l'hypothermie.

http://www.davidmanise.com/forum/index.php/topic,25392.0.html
CitationBonsoir, je suis parti en montagne plusieurs jours observer les bouquetins à l'entrée de l'hiver ; je suis une harde depuis trois jours quand il se met à vraiment pleuvoir puis le vent du nord se lève (très violent), la pluie se transforme en grèle et ça tient au sol. Sous mon poncho, dans mon snowshoe j'ai froid, je décide de descendre, je plie en vitesse et j'y vais. Je porte sur moi un t-shirt synthétique et une parka, ma polaire est dans mon sac à dos pour la garder sèche. Je descends le versant dans la grêle/pluie, le vent, le brouillard par la directe, je connais bien le terrain, faut pas se planter car c'est plein de barres rocheuses et il y a très peu de passages surtout quand c'est mouillé. Je cavale je suis mouillé sous ma parka (transpiration, infiltrations) mais je n'ai pas froid.
Je tombe sur deux randonneuses paumées dans le brouillard, transies, épuisées, que j'emmène bon gré mal gré au refuge d'hiver à 1/2 heure de là. Nous mettons 1h15 à l'atteindre, une fois arrivés je les désape, les emballe dans les couvertures, allume le poële avec mon réchaud à gaz, fais une soupe chaude que nous avalons. Nous mettons deux bonnes heures à cesser de grelotter.
A posteriori je tente d'analyser ce qui a été et ce qui a foiré.
...
Citation
CitationCitation
Pour les filles elles étaient incapables à la fin de faire quoi que ce soit, sur le dernier quart d'heure je les ai houspillées en continu pour les faire avancer et elles étaient devenues amorphes ; l'une des deux était complètement épuisée j'ai dû porter son sac elle était dans un tel état que j'ai dû le lui enlever elle ne pouvait pas me le donner. Idem pour les désaper dans le refuge j'avais l'impression de parler à des bûches.

Ah ouais quand-même...  elles étaient bien entamées...  !  :sad:

Dans les deux cas, avoir le vêtement de pluie, genre pélerine à bosse complète devant soi à portée de la main, et non pas dans le sac à dos, là derrière, aurait bien changé la donne. Quand on est en régression-chimpanzé...

Borax

#34
Citation de: Jacques2 le 12 Juillet 2012, 22:52:07
Celle qu'il ne faut pas prendre, trop légère pour l'usage prévu en montagne :
http://www.decathlon.fr/pelerine-forclaz-1300-s-m-id_8084712.html

Oup's, je reconnais ma pèlerine. Par contre elle est toujours contre moi et pas dans mon sac. Quand on voit les quantité de flotte qui peuvent tomber du ciel en quelques secondes sous les averses de montagne...

Merci pour vos avis très instructifs.

Je m'oriente vers un sac de couchage duvet, genre Moutainhardwear Phantom 15 ou MTN Speed 32, Sea to Summit Trek TK2, ou Valandré Mirage, qui descendent tous sous 0°C en restant très légers. Avec un préférence pour les premiers, à priori plus confortables que le dernier (j'ai pas vraiment un physique de marathonien).
Un matelas de sol mousse aluminisé de 250gr pour 10€ (qui sera sans doute découpé). Par définition increvable.
Une tente monoplace à définir (Vaude Power Tokee, Terra Nova Laser, Jamet Eclipse 4000, MSR Hubba, North Face Mica 1, Marmot EOS 1p) selon l'habitabilité pour mon sac et moi. Comme Personne je préfère avoir mon sac avec moi sous mon abri.

Et comme d'hab j'aurais avec moi un polaire en cas de froid, une pèlerine pour la flotte, une gourde avec filtre, carte IGN. Des encas (de quoi passer la nuit), mon DEET, quelques lingettes histoire de pas trop schlinguer le jour 2. Perso, quand je marche en montagne c'est dur de pas suer un peu, alors après plus de 6 hr de grimpette!

Avez-vous un avis sur les produits que j'ai présélectionné ?

Jacques2

#35
Sardines à profil Y :
10x Zeltheringe/Aluheringe/Heringe für Zelten Rot 23cm
Quand même ancrage plus sérieux que les sardines en fil, mais le prix a presque doublé depuis mon achat en 2010.
A qualité égale, cela reste compétitif, sans plus.

Oui on peut les tordre, elles aussi, mais moins...
Non, elles ne suffisent pas dans la neige. Pour la neige, carrément faire les vôtres en achetant de la cornière d'alu au mètre. Typiquement du 25 x 25 mm, et coupez de l'ordre de 35 à 40 cm.


Sinon cornières en titane, mais plus petites :
http://www.ebay.com/itm/New-Vargo-Titanium-Ascent-Tent-Stake-/160833678246?pt=LH_DefaultDomain_0&hash=item25726f2ba6

Oups ! Finalement moins chères chez Telemark Pyrénées :
http://www.telemark-pyrenees.com/fr/vargotitaniumascentsmalltentstake-p-6163.html

albertson

#36
Quand on vous lit on comprends l'importance du matos....

Encore 4 morts cette semaine, dont au moins 2...de froid (entendu aux infos TV ce midi).
...
Je viens de faire une recherche et je crois que, malheureusement, le bilan est plus lourd:
http://www.ledauphine.com/actualite/montagne

http://www.ledauphine.com/haute-savoie/2012/07/14/deux-alpinistes-meurent-de-froid-dans-le-massif-du-mont-blanc




Ibex (Road)

Il y a des tas d'infos sur le forum des Muls (marche ultra légère )le réchaud P3Rs est super utile par exemple: http://www.randonner-leger.org/wiki/doku.php?id=accueil
Pour ma part en bivouac tout seul c'est TarpD4 monté avec les bâtons de marche, duvet synthétique et sac à viande en soie, tapis de sol Arklight, et surtout suffisamment d'eau pour 2 jours en comptant les Lyo le soir et le thé du matin.
A+ Eric
Canon Eos 40D, 100/400 L Is, Sigma 17/70 2.8/4.5, longue vue Ultima Celestron 20-60X 80

Marmotton

#38
Citation de: albertson le 15 Juillet 2012, 15:36:14
Quand on vous lit on comprends l'importance du matos....

Encore 4 morts cette semaine, dont au moins 2...de froid (entendu aux infos TV ce midi).
...
Je viens de faire une recherche et je crois que, malheureusement, le bilan est plus lourd:
http://www.ledauphine.com/actualite/montagne

http://www.ledauphine.com/haute-savoie/2012/07/14/deux-alpinistes-meurent-de-froid-dans-le-massif-du-mont-blanc


Là, on est en haute montagne, à plus de 4 000m, (la plage et la haute mer en somme). Condoléances aux proches, **

Il annonce la neige à 2 400m, mais ces conditions "estivales" ne sont pas légion, en principe...

Marmotton

Borax

La page météo de Chamonix évoque une limite neige/pluie à 2000m. en plein juillet...

Jacques2

Citation de: Jacques2 le 08 Juillet 2012, 15:45:18
Un vêtement d'usage universel en montagne, mais passé de mode, c'est le simple blouson de simple nylon, juste coupe-vent. Les miens ont des poids s'étageant de 98 g à 220 g, selon les poches et le tissu. D4 en vend à nouveau, mais à prix astronomique pour un gain de quelques grammes : ils tiennent dans ton poing.

Tiens si, en voilà soldés à prix doux, mais pas entièrement ouvrants (ni toutes les tailles ?) :
http://www.decathlon.fr/coupe-vent-homme-protect-pocket-essentia-id_8184387.html
http://www.decathlon.fr/protect-pocket-essential-id_8184391.html

En magasin mais pas en ligne ils ont bien un coupe-vent montagne ou rando, dit Hélium, tout léger mais à quarante roros, et de couleur très flashy.

Les deux historiques que je porte encore en montagne ou en kayak, l'un du BHV, amplement modifié l'année suivante, l'autre acheté 20 NKr à Oslo et qui pèse 140 g, ont maintenant 44 ans.

BBman

Personne (à part Personne) n'enmène de trousse de secours ? Ca me parait quand même indispensable même pour une sortie de deux jours.
Sinon très intéressant ce fil.


Yannick Daugeron
Yannick Daugeron.

Jacques2

#42
Citation de: BBman le 20 Juillet 2012, 17:48:41Personne (à part Personne) n'emmène de trousse de secours ? Ca me parait quand même indispensable même pour une sortie de deux jours.

Non seulement tu as raison, mais tu m'appelles à rappeler que les péliades existent, vers cette altitude. Au printemps il n'est pas rare que les cabanes les abritent encore : elles hivernent là. Redescendant du plateau à côté du Pic Gazonné vers la Chapelle en Valgaudemar, j'ai vu une belle miss tigrée filer devant moi dans les rhododendrons. Elle s'était chauffée au soleil après la pluie matinale.

Il faut savoir qu'en défense, cet animal économise son venin, et envenime rarement. Elle frappe et mord surtout pour faire peur, pour faire fuir. Injecter le venin semble contrôlable et volontaire. Il semble que ce comportement de parcimonie métabolique soit particulier à nos vipères d'Europe. En Afrique, c'est autre chose...
http://horizon.documentation.ird.fr/exl-doc/pleins_textes/pleins_textes_5/b_fdi_30-30/31448.pdf
http://wiki.davidmanise.com/index.php/Morsures_de_serpents
http://www.cercles.be/base_cercle/fichiers_fiches/260.pdf

Jacques2

#43
Citation de: Borax le 14 Juillet 2012, 23:49:39
Citation de: Jacques2 le 12 Juillet 2012, 22:52:07
Celle qu'il ne faut pas prendre, trop légère pour l'usage prévu en montagne :
http://www.decathlon.fr/pelerine-forclaz-1300-s-m-id_8084712.html


Oup's, je reconnais ma pèlerine. Par contre elle est toujours contre moi et pas dans mon sac. Quand on voit les quantité de flotte qui peuvent tomber du ciel en quelques secondes sous les averses de montagne...

J'ai fait une présentation en superposition pour en avoir le coeur net :


Oui, ces deux pélerines Quechua d'il y a quelques années, l'une en tissu fin olive ou bleu (mais noir cette année), l'autre en ripstop rouge nettement plus fort et plus déperlant, ont bien la même coupe, à très peu près (longueur des manches : plus longues sur la verte, plus courtes sur la rouge).
Les remèdes sont donc les mêmes pour adapter la coupe en plus hivernal : col et capuchon trop étroits, insérer une pièce en trapèze aplati ; capuchon trop court, insérer un triangle curviligne ; entrées de manche un peu étroites.
Détails du remontage .
Ces modifications élargissent le départ de la bosse pour sac à dos, et la rendent plus utilisable.

Pour la durée de l'imperméabilité, je confirme que le sirop de silicone fait des merveilles sur ce tissu fin.
Or comme c'est une pièce essentielle pour la sécurité, le confort et l'endurance du randonneur en montagne...


Vérification plus poussée des diverses versions :
Une version encore antérieure, livrée bleue, avait des moignons de manches plus courts, mais une plus grande largeur de corps. Cela rend plus aisé de retirer ses bras des manches et de les y remettre, et rend plus aisées les manoeuvres de sac à dos sous la cape, mais présente davantage de prise au vent en montagne. Bon, ça y est, je viens de démonter son cou et son capuchon : à 42 cm de tour de cou, c'est beaucoup trop étroit pour usage général. Ça n'avait jamais donné satisfaction. Les ponchos militaires ont un diamètre de cou et de capuchon tout à fait respectable, eux.

Borax

A la réflexion ma veste de pluie n'est pas celle ci mais un poncho solognac. Pas forcement très différent d'ailleurs.

Pour les vipères, je ne m'attendait pas à en trouver à + de 2000m d'altitude ! Je dois bien l'avouer. La tente fermée s'impose donc!

pour la trousse de secours, Bear Grills n'en a pas non plus dans Man vs Wild et il s'en sort toujours ! Alors pourquoi ...? Non ! Je plaisante. Je pense que la trousse est simplement si indispensable, qu'on en parle pas.

GLaG

Citation de: Borax le 21 Juillet 2012, 16:01:01
Pour les vipères, je ne m'attendait pas à en trouver à + de 2000m d'altitude ! Je dois bien l'avouer. La tente fermée s'impose donc!
Bof...Que l'on croise parfois des vipères en plein soleil aux abords d'un sentier, certes.
En voir une rentrer sous un abri occupé et en pleine nuit, je demande à voir...

CitationJe pense que la trousse est simplement si indispensable, qu'on en parle pas.
Pour une sortie d'une nuit en France et à 2-3h maximum d'une route, ce n'est pas non plus la peine de voir trop grand.
En 15 ans de randos à raison d'environ 100-150 par an, je n'ai pas eu besoin (et encore...ça aurait pu attendre le retour) que quelques fois d'une lingette désinfectante, un pansement, et un doliprane.
De toute manière en cas de pépin sérieux, il vaudra mieux appeler les secours que de se lancer dans de l'auto-médication...
Lumières de l'Alpe, le site : http://www.tetras.org/
...et le blog : http://guillaumelaget.wordpress.com

Borax

J'ai pas parlé d'emporter la trousse complète avec scie à amputer, trousse de seringues préchargés en antibiotiques large spectre et kits de morphine  :mrgreen:

Jacques2

#47
Citation de: Borax le 21 Juillet 2012, 16:01:01
A la réflexion ma veste de pluie n'est pas celle ci mais un poncho Solognac. Pas forcement très différent d'ailleurs.
Le tissu en est meilleur, plus résistant. Il n'est pas rectangulaire mais plus large en haut qu'en bas. Le capuchon est plus large, nettement plus correct.
Ses performances ont été transfigurées par un siliconage complet. Ainsi traité, c'est un achat à recommander chaudement, sauf que sa coupe et ses simples velcros ne conviennent guère aux conditions montagnardes exposées au grand vent (ni du reste dans les fourrés où il s'accroche partout).
Jusqu'à demain soir 22 juillet, tu as le port gratuit sur Expe :
http://www.expe.fr/poncho-trekker-p1632.html
Et ça, ça a une forme convenable en montagne. J'ai vérifié chez d'autres revendeurs qui ont d'autres vues : elle a bien une bosse large comme les épaules, de forme simple.

Il faut éviter comme la peste les capes à bosse séparée et sophistiquée : coutures compliquées et fragiles, et tout coince dès qu'on a un large matelas roulé en haut du sac. La bosse de cape doit être très simple.

Avec de la chirurgie, il est possible de transformer un poncho Solognac en cape à bosse (mais qui continuera de n'ouvrir que sur les côtés) :
1. Déposer les velcros latéraux.
2. Découper sur les 4 côtés un trapèze d'environ 22 cm de large, laissant en haut l'envergure d'origine pour les manches et la hauteur suffisante pour des manches confortables, côniques.
3. Ourler les nouveaux bords rétrécis et bas de manches.
4. Reposer les velcros (étape 1) dessus.
5. fendre le dos depuis le bas, jusque 10 à 15 cm sous la ligne haute, de part et d'autre de la largeur des épaules, soit environ 60 cm.
6. Insérer dans ces fentes deux des bandes de 22 cm précédemment récupérées à l'étape 2. Couture simple bord à bord, puis ourlet commun.
7. Compléter le bas du dos avec une troisième des bandes étape 2.
8. étancher au sirop de silicone, ou au Silnet, les quatre nouvelles coutures du dos (étape 6), par l'extérieur.

Si on est pressé, on peut partir comme ça.

9. S'il reste du temps, traiter tout le tissu à l'extérieur au sirop de silicone fluide. Ne pas laisser de surépaisseur, bouchonner le tissu avec excédent de sirop avec un autre pan encore sec (ou déjà sec d'une passe précédente).
10. Laisser ventiler en extérieur 5 à 7 jours.

Et voilà une cape à bosse bonne pour la montagne sauf une seule imperfection : ces satanés velcros pas très forts sur les côtés, au lieu d'une bonne glissière pleine hauteur devant.

Variante : avec deux zips séparables et pas trop mesquins de module, il est possible de doubler la plus grande partie du flanc avec, en plus des velcros, ce qui règle la question de la fragilité de l'assemblage au vent violent. Le tissu des zips est siliconable.

Borax

M'est avis qu'il y a une certaine expérience (une expérience certaine) derrière toutes ces interventions Jacques2, non ? En tout cas merci de la partager.

Pour le sac de couchage, mon choix s'arrête sur la marque Yeti (aussi connue sous le nom de Warmth) et la gamme GTII. Lequel me recommanderiez vous ?
Le 400 (t° confort: 0°C), le 600 (t° confort: -5°C) ou le 750 (t° confort: -9°C) ?

Chris74

#49
Fait gaffe aux températures des sacs de couchage, il y a une norme (EN 13537) et elle change beaucoup le résultat : ex j'utilise un valandre swing 900 pour bivouac d'une à 2 nuits à 2000/2500 m dans le massif du Mont-Blanc de mai à octobre, le sac est normé à -7° (impec), chez le vieux il est dans la catégorie -10/-15  (...) sinon je rajoute une grosse doudoune millet en plume de canard  et tente t2 ultralight D4 pour moi,  prendre un gros sac à dos (70l) (18kg dans le sac !) , pense aussi à faire une checklist du matériel à emporter, une fois j'avais oublié la tente, lol...



a+

Chris