Combien de DPI pour ......

Démarré par lebon-zimages, 18 Février 2008, 09:43:58

« précédent - suivant »

0 Membres et 1 Invité sur ce sujet

Cedric Jacquet

Fabrice - quand tu calibres ton écran ... c'est valable uniquement pour l'écran ! Photoshop ne peut gérer l'espace couleur de ton imprimante car cela dépend du papier, de l'encre et de l'imprimante utilisée ! Tu as deux possibilités :

1. Soit tu laisses ton pilote d'impression convertir ta photo vers l'espace ad hoc (= fonction de ta sélection du type de papier. Attention que si tu utilises un papier qui n'est pas dans les possibilités offertes, cette conversion sera approximative, et il faudra effectuer des tests pour trouver le meilleur choix parmi les options proposées. Attention que si tu utilises des encres 'compatibles', cela modifie également la conversion ...  :?).
2. soit tu dis que PS doit gérer les couleurs, mais alors il faut 'fournir' à photoshop l'espace couleur de la combinaison 'imprimante - encre - papier'. Cela se fait par le biais d'un profil 'sur mesure' fabriqué pour cette combinaison à l'aide d'un spectromètre (ex : chez Colorvision, ...). Cette calibration de l'impression permet alors à PS d'effectuer la conversion ! Et cela garantit les meilleurs résultats. Ces profils 'sur mesure' peuvent parfois se trouver 'tout faits' sur le web, mais attention : il faut être sur de bien avoir la même combinaison 'imprimante - encre - papier', si non, la conversion sera approximative au mieux !

Cedric

PS : il y a aussi la possibilité via le web de faire calibrer par une société spécialisée : tu imprimes une mire que l'on t'envoie pour chaque combinaison 'imprimante - encre - papier', puis tu leur renvoies les impressions, ils les scannent et te renvoient les profils personnalisés. C'est pas donné, et dès que tu changes un de paramètres (encre ou papier ou imprimante), il faut refaire un profil !

XavC


lebon-zimages

Merci Cedric Jacquet pour tes explications!

nica

ah, ces fameux 300 dpi, les clichés (d'imprimeur) ont la vie dure... je tire sur une Epson 4800 (donc A2+) à maximum 210 dpi, en extrapolant au départ de Toshop par pas de 5 ou 10% maximum. La recette est simple: il faut démarrer avec une fichier de qualité (n'accentuez jamais avant extrapolation!). Il m'arrive encore de faire des A2 avec des fichiers issus de D2 H ( 4 MP, il est vrai reconnu comme une des meilleurs capteurs en terme de piqué. Bon, au départ, c'est qd même des optiques macro). J'utilise encore un Dynax 7D avec seulement 6 MP, pas de pb). Amitiés

Cedric Jacquet

#29
Citation de: nica le 26 Février 2008, 03:22:01
ah, ces fameux 300 dpi, les clichés (d'imprimeur) ont la vie dure...

Non, il ne s'agit pas de clichés : pour l'offset, la vaste majorité des imprimeurs soit exigent du 300 dpi, soit rééchantillonent eux-mêmes les fichiers à 300 dpi ... Cela n'a rien à voir avec les impressions jet d'encre, qui 'tirent' à 1440, 2880 dpi (attention, il ne s'agit pas des mêmes dpi - il y a bien rééchantillonage par le pilote de l'imprimante ...) !

Citation de: nica le 26 Février 2008, 03:22:01
je tire sur une Epson 4800 à maximum 210 dpi ...

J'avoue ne pas comprendre "à maximum 210 dpi" : pourquoi un maximum ? ? ?

Cedric

GLaG

 Pour l'offset, on n'a effectivement et en général pas le choix, c'est 300dpi.
(au passage pour mon livre l'imprimeur m'avait conseillé de fournir du 400dpi : exigence farfelue ou quelqu'un y voit une raison ? Comme je n'avais que le commercial en face de moi et que je n'y connaissais strictement rien à l'époque...)

Pour le jet d'encre, savez-vous à quelle résolution sont finalement tirées les images ? Je doute fort que la résolution dépende du format (sur la même imprimante, entre A5 et A2, je ne vois pas pourquoi le pilote adapterai la résolution...). Et (c'est toujours un avis non affirmé, je suis preneur d'infos fiables) le driver de l'imprimante rééchantillonne les fichiers, en diminuant la résolution des images fournies en 300dpi ou plus, sans doute en extrapolant les images fournies à 100dpi pour arriver à sa valeur native (qui dépend de la taille des têtes d'impression, de l'encre, ..), peut-être aux alentours de 150, 200 dpi ?
Lumières de l'Alpe, le site : http://www.tetras.org/
...et le blog : http://guillaumelaget.wordpress.com

XavC

Citation de: nica le 26 Février 2008, 03:22:01
ah, ces fameux 300 dpi, les clichés (d'imprimeur) ont la vie dure... je tire sur une Epson 4800 (donc A2+) à maximum 210 dpi, en extrapolant au départ de Toshop par pas de 5 ou 10% maximum.

A mon avis, c'est sans doute un poil meilleur d'extrapoler au développement du RAW plutôt que dans Toshop.

Et pourquoi 5-10% max? Je suis sûr que pas mal de fichiers "propres" peuvent supporter bien plus (10%, je pense que la grande majorité des fichiers peuvent l'encaisser).

nica

#32
salut Xav. Quand je dis par pas, c'est à dire progressif. Le fait d'interpoler un fichier de 6 MP en une seule phase pour un 40 x 60, y'aura un petit pb. Pour Cedric, quand je dis "cliché", c'est bien sûr une image. Je ne vois pas l'intérêt d'interpoler au-delà de 210 dpi pour du A2. N'oublions pas qu'un A2 se regarde à un minimum de 2,5 à 3 mètres. Amitiés

smeys

>  Pour l'offset, on n'a effectivement et en général pas le choix, c'est 300dpi.
(au passage pour mon livre l'imprimeur m'avait conseillé de fournir du 400dpi : exigence farfelue ou quelqu'un y voit une raison ? Comme je n'avais que le commercial en face de moi et que je n'y connaissais strictement rien à l'époque...)


Y a de forte chance que ce soit totalement farfelue. Tous les jours à l'agence on a des demandes de "on voudrais tels image en 300dpi c'est l'imprimeur qui demande". A chaque fois on explique que 300DPI ne veut rien dire si ce n'est pas associé à une taille et quand c'est suffisamment important et qu'on prend le temps de remonter à l'imprimeur et aux conducteurs pour avoir les vrai critères on s'aperçoit joyeusement qu'en fait la trame est très en deçà de 300dpi. Une impression offset ne se fait pas qu'a 300DPI on pourrait même dire ne se fait jamais à 300DPI mais trés en dessous.

La force de l'habitude et une certaine forme de fainéantise intellectuelle (sécurité, simplification de la gestion de la qualité des documents fournis, ...) conduisent à demander du dpi alors que la machine va joyeusement interpoler à la baisse le documents.
Demander du 300Dpi c'est en général de fait avoir accés à la meilleure définition disponible d'un document, aprés l'imprimeur peu se dire qu'il a fait au mieux avec ce qui existait.

L'idéal en fait c'est d'avoir la densité de la trame réelle pour prépare un doc. La difficulté c'est que seul le conducteur qui est au cul de la machine (et encore) peu fournir cette information (comme les profils d'ailleurs) et c'est toujours un chemin de croix pour récupérer cette info les imprimeurs n'aimant guère abandonner leur critères de sécurité et leurs habitudes.

L'an dernier on a fait faire des tirage de 3M de long en lambda a partir de fichier de 1DsII et personne ne savait exactement ce qu'il vallait mieux fournir. Aprés qq essais en crop (de petite surface de test) on s'est aperçus qu'il vallait mieux faire la moitié du chemin. Le fichier fait 5500 pix de large (env) soit dans les 50 dpi natif (chiffre de mémoire c'est pour l'ordre d'iddée). On a monté par interpolation depuis le raw ( + traitement photoshop) des images vers le 90/100 dpi et on a laissé la tireuse lambda faire le reste pour monter au 125/150 dont elle avait besoin et c'est ce qui donnait le meilleur résultat. Entre la tireuse fait tout ou on fait tout pour elle c'était la voie medium la plus efficace.

Le truc c'est que personne ne peut dire à l'avance exactement comment cela va fonctionner. La complexité des traitements et machine sont tels que pour être totalement certains du résultat la méthode de l'essai par touche reste la meilleure.
Faire un document de test avec des morceaux générés par les différents process et on juge directement ce qui est le mieux. Le hic c'est que en tirage photo, impression jet d'encre, etc pas de pb, en offset ce n'est pas possible pour des raisons évidente de cout des plaques.

GLaG

#34
(réponse à XavC)

Ce message (et la méthode préconisée par Lyrr aussi) évoque des successions d'extrapolations de 10% à chaque fois, pour un total qui peut être bien plus important. Mais tant que l'on ne connait pas précisément la résolution réelle d'une imprimante donnée, il y aura le risque d'extrapolation 'non maîtrisée' en fin de chaine dans le labo, après l'accentuation...

Jusqu'à maintenant, et en suivant les conseils du labo (qui tire sur traceur epson) j'ai toujours fourni des fichiers à la résolution max.dont je dispose (5400x3600 pour les dias, un peu moins de 4400x3000) et c'est le pilote du traceur qui extrapole si nécessaire pour les grands formats. Le résultat me convient (jusqu'en tirage 60x90 soit résolution fournie 124dpi, extrapolée à ~200dpi d'après le tireur mais qui n'est pas sûr de la valeur). Mais ce n'est pas parfait si on regarde le tirage à 20cm...on peut sans doute faire mieux.

Je pense qu'en connaissant la résolution réelle de tirage et en fournissant un fichier directement au format final dans cette résolution, il est possible de l'accentuer de manière optimale (en choisissant rayon et seuil).
Lumières de l'Alpe, le site : http://www.tetras.org/
...et le blog : http://guillaumelaget.wordpress.com

GLaG

 Merci Smeys pour cette réponse détaillée..et la conclusion très pertinente, c'est en faisant des essais pour une configuration donnée que l'on arrive à trouver les bons paramètres...

As-tu une idée sur mon affirmation qui est qu'une imprimante/un traceur donné imprime à la même résolution quel que soit le format de tirage ? Le seul paramètre qui change ensuite étant la distance d'observation usuelle qui permet d'être plus souple sur les grands formats ?
Lumières de l'Alpe, le site : http://www.tetras.org/
...et le blog : http://guillaumelaget.wordpress.com

XavC

Citation de: nica le 26 Février 2008, 09:18:59
salut Xav. Quand je dis par pas, c'est à dire progressif. Le fait d'interpoler un fichier de 6 MP en une seule phase pour un 40 x 60, y'aura un petit pb.

ha oui, excuses, j'ai pas vu que tu parlais de pas, j'avais compris que tu parlais d'extrapolation globale max.


Citation de: GLaG le 26 Février 2008, 09:31:07
(réponse à XavC)

Ce message (et la méthode préconisée par Lyrr aussi) évoque des successions d'extrapolations de 10% à chaque fois,

Méthode préconisée par bcp d'autres et depuis bcp plus longtemps  :roll:



GLaG

 Sans doute..là je parlais de ce fil...
Lumières de l'Alpe, le site : http://www.tetras.org/
...et le blog : http://guillaumelaget.wordpress.com

lebon-zimages

#38
Compliqué mais trés enrichissant  :mrgreen:

Pour corser un peu tout ça l'idéal serait de savoir pour une impression en fonction des formats bien sur, le nombre de DPI idéal pour etre au top qualite! Comme une courbe quoi. Je sais pas si je me suis fait comprendre mais bon...


smeys

#39
La densité de trame réelle est celle qu'est capable de fournir la machine ou celle choisit par l'opérateur. Suivant les technologies cela varie. Typiquement des brochures un peu luxe offset sont vers les 250dpi, les magazines sont en 150dpi, la presse en qq chose comme 80 dpi, un 4*3 dans les 30 dpi. On voit donc que ça ne se réduit pas a offset=x dpi ça dépend des machines, technologies et réglages.

Ensuite tu a tous les système de tirages photos, frontier, lambda, et compagnie qui pour chacun ont leur exigences auquel s'ajoute parfois les habitudes du laboratoires qui va demander un truc tous simplement parce que c'est son habitude de travail.

Pour ré échantillonner un raw il suffit simplement à l'export du raw de demander la taille désiré et l'agrandissement se fait direct au dématricage.

Et oui il vaut en général mieux agrandir depuis le raw (tj dans une certaine mesure) si ça ne suffit pas on refait des étapes dans photosh ensuite. Mais s'il s'agit de tirer 20 ou 30% de surface je pense que c'est préférable de le faire en 1 fois au dématriçage.

> le nombre de DPI idéal pour être au top qualité! Comme une courbe quoi.

Ce serait purement théorique et ne pourrais tenir compte de variété d'exigence et de performance des périphériques de sortie. Comme en photo on peu parfois donner un vague cadre mais le fond du problème reste l'expérience pratique ...
Le mieux c'est de ne pas avoir peur de faire des essais sur de petites surfaces (en crop) dés que c'est possible.

Maintenant on tombe aussi assez vite dans l'enculage de mouche. Et pour du tout venant cad jusqu'au 50*75 on peu se contenter d'envoyer son fichier en pleine def et ça le fera très honnêtement en partant d'une base à 8mpix.

GLaG

 En première approximation, ça doit simplement être le nombre de points par ligne (expérience simple : regarder au compte-fil un journal ou une revue, si possible de mauvaise qualité : on voit bien les points colorés).
Lumières de l'Alpe, le site : http://www.tetras.org/
...et le blog : http://guillaumelaget.wordpress.com

Cedric Jacquet

Sébastien - merci pour le complément d'infos ! Attention toutefois que les chiffres que tu donnes sont pour du 'tout venant' recherchant plutôt le prix que la qualité, or sur ce site il me semble que la demande est plutôt pour du haut de gamme, qualité photo tip-top. Des magazines comme Vogue, Vanity Fair, Esquire, African Environment & Wildlife (devenu Africa Geographic), ... sont imprimés en 300 voire 360 dpi (pour Vanity Fair, selon Norman Jean Roy, un des 4 photographes sous contrat permanent chez eux). C'est vrai qu'ils sont dans le crénaux 'photo de qualité'.

De plus, pour ceux qui trouvent qu'il n'y a aucune raison à imprimer une photo 'grand' format (type A1) à la même définition qu'un petit format (ex. : "un A2 se regarde à un minimum de 2,5 à 3 mètres", ci dessus) : c'est vrai pour une affiche publicitaire (et encore), ... mais pas pour une photo ! Combien d'entre vous ne se sont pas rapprochés à moins d'un mètre d'une grande photo à Montier, pour étudier un détail, bien regarder l'oeil de l'animal, ... ? Je tire fort souvent des A2 - je ne me souviens pas de clients n'étudiant pas l'impression à bout de bras (càd +- 50 cm), sans parler de ceux qui s'en rapprochent plus !

Cedric

XavC

Citation de: Cedric Jacquet le 27 Février 2008, 11:27:55
De plus, pour ceux qui trouvent qu'il n'y a aucune raison à imprimer une photo 'grand' format (type A1) à la même définition qu'un petit format (ex. : "un A2 se regarde à un minimum de 2,5 à 3 mètres", ci dessus) : c'est vrai pour une affiche publicitaire (et encore), ... mais pas pour une photo ! Combien d'entre vous ne se sont pas rapprochés à moins d'un mètre d'une grande photo à Montier, pour étudier un détail, bien regarder l'oeil de l'animal, ... ?

C'est sûr, on est nombreux à l'avoir fait, mais même à 150 dpi tu peux venir coller ton nez sur un granbd format si le fichier est propre.

Cedric Jacquet

Citation de: XavC le 27 Février 2008, 17:18:01
... mais même à 150 dpi tu peux venir coller ton nez sur un granbd format si le fichier est propre.

Xavier - tout ce que je veux dire c'est que si quelqu'un trouve qu'il faut du 300 dpi (par exemple) pour un tirage 20x30, il faut être conséquent et exiger du 300 dpi pour un A2 ou A1. Le raisonnement type "en 10x15 ou 20x30, je tire en 300dpi, en A2 en 150dpi" n'est pas conséquent. Si on est content du 150dpi en A2/A1, on devrait l'être tout autant pour des plus petits formats ! Le format n'a rien à voir ! (sauf dans des cas extrèmes, par exemples les tirages géants (type placards publicitaires), situations dans lesquelles on sait bien que personne ne regardera la photo à 50 cm !).

Cedric

XavC

Citation de: Cedric Jacquet le 27 Février 2008, 17:48:15
Citation de: XavC le 27 Février 2008, 17:18:01
... mais même à 150 dpi tu peux venir coller ton nez sur un granbd format si le fichier est propre.

Xavier - tout ce que je veux dire c'est que si quelqu'un trouve qu'il faut du 300 dpi (par exemple) pour un tirage 20x30, il faut être conséquent et exiger du 300 dpi pour un A2 ou A1. Le raisonnement type "en 10x15 ou 20x30, je tire en 300dpi, en A2 en 150dpi" n'est pas conséquent. Si on est content du 150dpi en A2/A1, on devrait l'être tout autant pour des plus petits formats ! Le format n'a rien à voir ! (sauf dans des cas extrèmes, par exemples les tirages géants (type placards publicitaires), situations dans lesquelles on sait bien que personne ne regardera la photo à 50 cm !).

Cedric

Oui et non, car cela reste vrai, un grand format, en toute "normalité", n'est pas fait pour y coller le nez dessus. C'est une "manie" sans doute assez typique du monde photo nature, mais y'a pas que ça.

smeys

#45
>Attention toutefois que les chiffres que tu donnes sont pour du 'tout venant' recherchant plutôt le prix que la qualité,
>or sur ce site il me semble que la demande est plutôt pour du haut de gamme

Justement ces chiffres sont des chiffres classiques qui correspondent a l'immense majorité de documents auquel se réfère tout à chacun. Tous les magazine photos classique, les géo and co sont à tout péter dans les 250 dpi. Je ne connais effectivement pas les contraintes des supports que tu cite mais il faut reconnaitre qu'ils sont l'exceptions. A l'agence nous travaillons que dans le nautisme yacht et superyacht (> à 20m) , donc avec de trés forte exigence qualitative et là aussi l'immense majorité des magazines ne dépassent pas le 250dpi. Nous courront aprés la définition (ds 1, 2 puis 3 maintenant avec des essais en cours en moyen format) mais on est forcé de s'apercevoir que le commun des mortels ne voit plus la différence sur du support classique A4 et les agrandissement de plusieurs M sont rare.

>c'est vrai pour une affiche publicitaire (et encore), ... mais pas pour une photo ! Combien d'entre vous ne se sont
> pas rapprochés à moins d'un mètre d'une grande photo.

C'est vrai aussi pour une photo (un tirage se comporte d'ailleurs trés différemment à dpi égal qu'en l'offset), exemple vécu de plusieurs lambda de 3m de large partant d'un fichier de ds2 (16Mpix), avec un gros travail sur l'image. Rare sont ceux qui colle le nez dessus et ceux qui le font par curiosité on vite fait de se reculer.
Il est difficile d'empêcher certaines personnes de s'approcher, mais ils conviennent aussi fort bien qu'une image s'apprécie dans son ensemble et pas le nez sur le compte fils. Et quand on leur donen un prix pour pouvoir avoir le luxe de coller le nez dessus ça les calmes trés vite aussi :)

Maintenant soyons trés clair si on avait tous les moyens de travailler à 300DPI en A0 on le ferait, la qualité serait meilleure, on se prendrait pas la tête avec ce qu iest acceptable ou non et on pourrait agrandir encore plus. Mais dans notre monde réel bassement matériel on est obligé de mettre en relation le prix et le résultat. Et là on parle d'une sphère de population qui utilise du 24*36, ou l'immense majorité  ne dispose pas de fichier de plus de 12Mpix natif je pense et ne dépasse que trés trés exceptionnellement le 50*75.
Partant de ces réalités on est obligé d'accepter que sur un grand tirage on ne puisse pas coller le nez dessus et soutenir la comparaison avec un 10*15.
Cela dis l'exigence 300DPI même sur un 10*15 se discute. Moins d'une personne sur 10 verra la différence avec un tirage de même taille à 200dpi. Disons que on à tous un idéal à 300DPI que l'on respecte tant qu'on le peut. Aprés on se contente de ce qu'on a et on s'aperçoit que finalement bha 300dpi c'est dans 95% des cas un luxe inutile.
Et si l'on s'en tient au moyen (24*36), à une distance d'observation normale et aux performances de l'oeil humain la degressivité du dpi en fonction de la taille est une réalité parfaitement cohérente.

nica

ah bon, voudrais bien savoir comment faire du 300 dpi avec un reflex numérique normal (genre 8 à 12 MP) sans devoir interpoler de la mort pour de l'A2. Absurde en soi! Amitiés

Cedric Jacquet

Citation de: smeys le 27 Février 2008, 21:26:08
Cela dis l'exigence 300DPI même sur un 10*15 se discute.

Tu rejoins ce que j'ai écrit ci-dessus.

Citation de: smeys le 27 Février 2008, 21:26:08
Et si l'on s'en tient au moyen (24*36), à une distance d'observation normale et aux performances de l'oeil humain la degressivité du dpi en fonction de la taille est une réalité parfaitement cohérente.

Au risque de me répéter : AMHA, ceci n'est vrai que pour les très grands tirages. Ci-dessus, je ne parlais pas de tirages de quelques mètres, monde que je ne connais pas. Par contre, dans mon domaine professionnel (les tirages jusqu'à l'A2, plus rarement A1 et +), je constate que la distance de lecture d'un petit format (10/15 par ex.) est sensiblement la même que celle de formats moyens (A2) : s'il s'agit d'un tirage au mur, presque tout le monde qui aime la photo se rapprochera à moins d'un mètre, voire 50cm.

Ceci pour moi démontre que la distance d'observation n'est pas du tout proportionnelle à la taille de l'image POUR CES FORMATS. Pour un 10/15 et un A2, admettons respectivement une distance d'observation de 40 cm et 1m (soit 2,5 fois plus) ... or la superficie est 16 fois plus grande (en linéaire : 4x) !

Selon moi, il y a vraiment intérêt à garder la même densité d'impression jusqu'au moins de l'A2. ; à partir de la, une diminution est logique car effectivement pour des images au-dela de l'A1 je ne crois pas que ce soit confortable de se rapprocher autant de la photo.

Tout ceci n'engage que moi - et mes constatations !

Citation de: nica le 27 Février 2008, 23:12:28
ah bon, voudrais bien savoir comment faire du 300 dpi avec un reflex numérique normal (genre 8 à 12 MP) sans devoir interpoler de la mort pour de l'A2. Absurde en soi! Amitiés

Je ne sais pas à quel fil tu réponds - mais il me semble que personne n'a dit qu'il ne fallait pas interpoler ; et je n'ai certainement jamais dit qu'il fallait utiliser du 300 dpi pour des impressions jet d'encre !

Cedric

PS : Je serai absent pendant 2 semaines, donc je n'ai plus de droit de réponse  fhfh  :mrgreen: !