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Ce que je vais vous raconter date maintenant de plus de 10 ans.
Nous venions de nous installer dans une maison à Bruxelles et un de mes enfants me dit "papa, c'est quoi cet oiseau qui vol dans le ciel ? il a une longue queue et est assez grand " de loin je répondis sans regarder, c'est surement une pie...
"Mais elle est verte papa..."  C'est à ce moment là que je pris des jumelles et je vis un perroquet !
Il y avait même un immense nid que nous pouvions voir depuis la maison.  Après quelques renseignements, on me dit qu'il s'agissait de perruches à collier.  Je découvris qu'il y avait plusieurs colonies de perruches sur Bruxelles.
(Plus tard, j'ai découvert qu'il s'agit en fait de PERRICHES JEUNES-VEUVES).
C'est seulement des années plus tard que j'ai enfin décidé de prendre quelques photos de ce bel oiseau, un intrus qui est parvenu à traverser plusieurs hivers rigoureux. Ces oiseaux sont en pleine expansion...

Place aux images

Photo 1

Un des nids qui peut parfois prendre des dimensions colossales
(Celui que nous apercevions depuis notre jardin était tellement lourd qu'il est parvenu à casser le haut de l'arbre sur lequel il était construit)

Photo 2

Et les habitants qui peuvent être vraiment très bruyants...

Photo 3

Photo 4

Cette espèce exotique s'est donc bien adaptée à la vie bruxelloise et elle ne filera pas si on la laisse 

Photo 5

Salut Marc,
Je savais qu'il avait ce genre d'oiseaux dans plusieurs grandes villes françaises mais pas sur bruxelles...
Il faut encore remercier l'homme pour rencontrer ce genre de situation, les oiseaux s'adaptent, est-ce bien ou pas ?? je pense que dans la nature dans quelques années, tout sera bouleversé, il y a vraiment un gros problème !!
A+
gilles(merci pour ce partage)

Bonjour Marc,


Bien connues maintenant en Île de France depuis 11 ans, les péruches à Collier colonisent sans problèmes sur notre territoire et approche les 600

individus. On en compte jusqu' à 30 000 en Angleterre!

Je n'ai jamais eu l'occasion d'observer un nid d'une telle importance , ici ils affectionnent surtout les ouvertures dans les platanes.

Amicalement

Richard

Je n'avais pas idée que ces oiseaux fissent de telles constructions, c'est énorme!!

Pour ce qui est de l'action de l'homme, certes, elles ne sont pas "franchement belges de souche", mais la vrai question est: quel est leur impact négatif?
On s'énerve sur quelques espèces, et à juste titre quand elles posent problème comme l'écrevisse à pattes rouges, le vison d'Amérique, le frelon asiatique, la tortue de Floride par exemple pour les animaux, la jussie, l'ambroisie, l'herbe de la pampa, le buddleia dont on lit souvent qu'il faut en planter pour attirer les papillons d'ailleurs.
Mais que dire de la pomme de terre, de la tomate, du piment, du maïs (celui là s'il disparaissait du bassin de l'Adour...) du mouflon introduit de puis la Corse, de la marmotte introduite des Alpes dans les Pyrénées, de la genette ramenée des croisades, de l'ours brun dont on a déporté quelques spécimens afin qu'ils servent de cible aux casquettes fluos?Ces espèces aussi sont "exotiques".
Les échanges s'accélèrent et on en prend conscience car les modifications se font à l'échelle de la vie d'un homme, alors qu'autrefois cela se réalisait sur des générations.
Il est probable que des équilibres se créeront et s'il n'y a pas de gros impact sur l'environnement, le mieux est de laisser faire la nature.Dans certains cas comme pour le ragondin, la renouée du Japon, il n'y a pas grand chose d'efficace à l'heure actuelle et le ragondin fait partie du paysage maintenant.
Les espèces invasives seront vraisemblablement de plus en plus nombreuses, et c'est au législateur de réglementer la commercialisation et la circulation de ces espèces.
C'est aussi au consommateur de ne pas acheter n'importe quoi, en particulier en jardinerie ou animalerie.

Pfff, bel oiseau malgré tout, que j'avais déjà observé sur Paris...

Je veux pas lancer le débat mais j'ai trop envie de répondre à Gypaète myope, d'échanger en donnant mon point de vue. (Vous n'êtes pas obligé de me lire !! )

Le moteur de la vie est l'évolution darwinienne, qui fait que chaque continent à construit sa biodiversité parfois commune, mais le plus souvent très distincte. Les espèces exotiques sont pour moi l'inverse de cette distinction biogéographique et donc une banalisation des milieux (dévolution ?). Le jour ou nous irons en afrique ou asie nous ne seront plus émerveillé par la magnifique perruche à collier pourtant présente là bas, quel dommage.

D'autre part de nombreuses espèces ont des impacts très fort sur les milieux, sans aller jusqu'à la dramatique jussie ou frelon asiatique, quel est l'aspect de la foret des landes ? Quelle perte de biodiversité cela à représenté lors de sa plantation? De nombreuses espèces (notamment végétales mais pas seulement) on un impact fort. L'ONU (MEA 2005) considère qu'il s'agit de la deuxième cause de disparition de la vie après la destruction et le fractionnement des milieux.

Personnellement je suis inquiet de savoir qu'il y a environs 1950 espèces exotiques en France (contre 600 espèces d'oiseaux). Pour finir, la plupart des invasions ne sont pas directes (achat) mais induites par la mondialisation du transport). L'augmentation des espèces exotiques est une courbe exponentielle, sans aucun rapport avec des faits ponctuels comme la genette....

Le problème est complexe mais loin d'être sans importance pour moi !

Désolé de la digression, c'est dans ma nature  . J'espère que j'ai embété personne !!

Au plaisir de vous lire !

Rémi

Citation de: gypaete myope le 12 Août 2011, 08:39:26
Je n'avais pas idée que ces oiseaux fissent de telles constructions, c'est énorme!!

Pour ce qui est de l'action de l'homme, certes, elles ne sont pas "franchement belges de souche", mais la vrai question est: quel est leur impact négatif?
On s'énerve sur quelques espèces, et à juste titre quand elles posent problème comme l'écrevisse à pattes rouges, le vison d'Amérique, le frelon asiatique, la tortue de Floride par exemple pour les animaux, la jussie, l'ambroisie, l'herbe de la pampa, le buddleia dont on lit souvent qu'il faut en planter pour attirer les papillons d'ailleurs.
Mais que dire de la pomme de terre, de la tomate, du piment, du maïs (celui là s'il disparaissait du bassin de l'Adour...) du mouflon introduit de puis la Corse, de la marmotte introduite des Alpes dans les Pyrénées, de la genette ramenée des croisades, de l'ours brun dont on a déporté quelques spécimens afin qu'ils servent de cible aux casquettes fluos?Ces espèces aussi sont "exotiques".
Les échanges s'accélèrent et on en prend conscience car les modifications se font à l'échelle de la vie d'un homme, alors qu'autrefois cela se réalisait sur des générations.
Il est probable que des équilibres se créeront et s'il n'y a pas de gros impact sur l'environnement, le mieux est de laisser faire la nature.Dans certains cas comme pour le ragondin, la renouée du Japon, il n'y a pas grand chose d'efficace à l'heure actuelle et le ragondin fait partie du paysage maintenant.
Les espèces invasives seront vraisemblablement de plus en plus nombreuses, et c'est au législateur de réglementer la commercialisation et la circulation de ces espèces.
C'est aussi au consommateur de ne pas acheter n'importe quoi, en particulier en jardinerie ou animalerie.

Bonne analyse

Merci Gilles (oui, oui, il y en a pas mal aussi sur Bruxelles : Uccle, Schaerbeek, Evere, Woluwé)
Merci Richard (impressionnant ces nids communautaires !)
Merci Gypaète myope, merci Rémi, merci Chb62 : débat intéressant, je n'imaginais pas que ce fil allait amener cela (je m'en réjouis)

Voulant en savoir un peu plus sur cet oiseau j'ai été sur Internet et j'ai trouvé un article intéressant (et fiable),
je rectifie, les oiseaux pris en photo sont des PERRICHES JEUNES-VEUVES (+/- 250 couples sur Bruxelles)
Par contre, le nombre de perruches à collier était déjà estimé à 7000 individus en 2007 !!!
L'article intéressant sur le sujet des perruches bruxelloise
http://www.cowb.be/docpdf/perruches.pdf
(Dans l'article, ils nomment différentes communes de Bruxelles  )

La suite des images

Photo 6

Merci pour les info et pour la détermination !

Très bel oiseau quand même et pendant que j'y suis, belle photo, l'exposition est bien gérée malgré le support.

A bientôt

Rémi

Merci Rémi

Photos 7 & 8

Photo 9

Photo 10

En arrivant pour prendre les photos je les trouvais un peu farouches, mais bon un grand trépied avec tête pendulaire, un gros sac à dos, un gros télé... j'ai donc changé de stratégie et me suis assis tout simplement sur un banc public le télé à la main.
Et là ils commencèrent à venir de plus en plus près de moi sans broncher, ils s'envolaient rapidement lorsqu'un promeneur venait avec un chien...

Photo 11

Photo 12

Citation de: chb62 le 12 Août 2011, 09:34:37

Citation de: gypaete myope le 12 Août 2011, 08:39:26
Je n'avais pas idée que ces oiseaux fissent de telles constructions, c'est énorme!!

Pour ce qui est de l'action de l'homme, certes, elles ne sont pas "franchement belges de souche", mais la vrai question est: quel est leur impact négatif?
On s'énerve sur quelques espèces, et à juste titre quand elles posent problème comme l'écrevisse à pattes rouges, le vison d'Amérique, le frelon asiatique, la tortue de Floride par exemple pour les animaux, la jussie, l'ambroisie, l'herbe de la pampa, le buddleia dont on lit souvent qu'il faut en planter pour attirer les papillons d'ailleurs.
Mais que dire de la pomme de terre, de la tomate, du piment, du maïs (celui là s'il disparaissait du bassin de l'Adour...) du mouflon introduit de puis la Corse, de la marmotte introduite des Alpes dans les Pyrénées, de la genette ramenée des croisades, de l'ours brun dont on a déporté quelques spécimens afin qu'ils servent de cible aux casquettes fluos?Ces espèces aussi sont "exotiques".
Les échanges s'accélèrent et on en prend conscience car les modifications se font à l'échelle de la vie d'un homme, alors qu'autrefois cela se réalisait sur des générations.
Il est probable que des équilibres se créeront et s'il n'y a pas de gros impact sur l'environnement, le mieux est de laisser faire la nature.Dans certains cas comme pour le ragondin, la renouée du Japon, il n'y a pas grand chose d'efficace à l'heure actuelle et le ragondin fait partie du paysage maintenant.
Les espèces invasives seront vraisemblablement de plus en plus nombreuses, et c'est au législateur de réglementer la commercialisation et la circulation de ces espèces.
C'est aussi au consommateur de ne pas acheter n'importe quoi, en particulier en jardinerie ou animalerie.

Bonne analyse

+1
Michelle

Et au milieu de ces perriches je vois une autre perruche, mais beaucoup plus petite : une perruche ondulée
(merci à DamDam qui a aidé à l'identification de cet oiseau)

Photo 13

Cette dernière se laisser approcher sans aucune difficulté, parfois je dépassais la limite de mise au point (2,5m avec mon 300mm)

Petit portrait (avec doubleur)

Photo 14

Photo 15

Photo 16

Photo 17

Photo 18

Photo 19