LÃ je ne suis pas d'accord Florent. Affirmer que pour en vivre un pro doit voyager, c'est une illusion.
Pour mieux en vivre, ou en vivre autrement peut-être, mais ce n'est sûrement pas une obligation.
Le modèle du genre c'est sûrement Erwan Balança. Celà fait quelques années qu'il s'en sort pas trop mal en tournant quasi exclusivement sur 3 ou 4 départements.
Encore maintenant, il bosse sur un nouveau projet en Bretagne. Loire Atlantique, Brière, Bretagne, voilà son terrain de "jeux" de prédilection qui a fait sa renommée photographique, rien de très exotique. Mais Erwan est un gars hyper dynamique et très polyvalent. Si son téléphone ne sonne pas, il fait sonner celui des autres. Il n'a pas (à ma connaissance) de magot caché, il loue une petite maison bien sympa au bord de l'eau et n'est donc pas le cul dans le beurre loin s'en faut.
Si l'on veut bien se souvenir des débuts de Gilles Martin, c'était tout de même très franco-français (les libellules). Ses premiers grands voyages étaient basés sur un faible budget et la débrouille.
Pareil pour Vincent, faut pas oublier qu'il a écumé les Vosges pendant bien longtemps avant de prendre l'avion. Que pour gagner quelques sous il était photographe pour un quotidien régional avec des horaires de dingues pour photographier des fêtes de mairie, des accidents ou des foires au boudin.
Il y en sûrement pas mal d'autres dans la même situation.
C'est sans aucun doute un domaine ou il est très très dur de se faire une toute petite place. Se dire je suis photographe animalier pro et je ne sais rien faire d'autre, j'attends qu'on vienne me chercher, c'est de l'utopie gravement casse-gueule pour se construire un lendemain qui chante.
Mais bon, chacun sa vie.
Franck