Ce fil est parti sur les conséquences de mesures prises contre la peste aviaire sur l’agrainage des grues du Der. Il a dévié sur un tout autre sujet suite au constat de Fabrice.
Si des mesures sont prises pour prévenir une éventuelle pandémie, il faut bien laisser faire et admettre que d’autres savent mieux que nous ce qu’il en est. La Ferme du Der, que je ne connais que par vos images, ressemble tout de même bigrement à une grande batterie d’élevage, et toute concentration artificielle d’une espèce n’est à mon avis pas défendable. Idem dans les chasses avec l’agrainage des sangliers, soit disant pour les maintenir hors de cultures. Il y en a véritablement de trop, mais cela est certainement un autre débat.
Chacun peut prendre son pied à faire des photos, sur des sujets en captivité ou en liberté, dans son jardin ou au fin fond de la jungle. Il y a des moments, et des moyens pour tout. Si la photo d’animaux captifs ne m’intéresse pas, cela peut plaire à d’autres.
De plus, la demande d’images « exceptionnelles » étant forte de nos jours, il vaut mieux les faire sur des sujets en enclos que sur des sujets dits sauvages, cela évitera beaucoup de dérangement en milieu naturel. Le territoire vital des animaux sauvages se réduisant de nos jours comme peau de chagrin, il est bon de ne pas trop rajouter aux pressions de chasse, de tourisme, quads, et autres. De plus, captif ne signifie pas « facile », je râle souvent contre mes chats lorsque je veux leur tirer le portrait.
Cela dit, rien n’empêche tout photographe naturaliste honnête de mentionner « captif » sous son image, si celle-ci ne répond pas aux critères « WWF ». Les monstres coiffés de Dyrhaven, les loups et les lynx du Bayerische Wald sont reconnaissables entre tous pour les spécialistes, mais pas pour les débutants, qui « complexent » devant ces images. Les images merveilleuses présentées par les derniers forumeurs n’en sont pas moins excellentes, (surtout le couple de lynx de Philippe Lebeaux) : cela permet de rêver de telles rencontres lors de nos quêtes quotidiennes, …hors des affûts du Der…