Milans

Démarré par Alainraleur, 14 Avril 2009, 18:46:43

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0 Membres et 1 Invité sur ce sujet

Alainraleur

Milan noir, je pense, pris avec D200 et Sigma 50/500 en 2007.
Quelques milans se restauraient sur une carcasse.

Alainraleur

Un autre, ou le même.

GYPAETE MYOPE

Chouette portrait.
On y trouve le problème crucial du numérique qui nous a fait pester tout le WE:la PDC est ridicule comparé au temps de l'argentique.
L'oeil est net,le bec flou.
Je parle de la 1 car entre temps tu as posté la 2.

cg21

Citation de: gypaete myope le 14 Avril 2009, 18:50:49
Chouette portrait.
On y trouve le problème crucial du numérique qui nous a fait pester tout le WE:la PDC est ridicule comparé au temps de l'argentique.
L'oeil est net,le bec flou.
Je parle de la 1 car entre temps tu as posté la 2.


il sufit de fermer un peu plus le diaph , non ?

sinon merci pour le partage

cerf de bleau


Eric.B


Vi beau portrait...

Eric.B
La terre elle ce mérite...

Luigi

Superbe !! Même au 500 sur un D200, fallait pas être trop loin pour tirer ce portrait !!! Sans indiscrétion, tu as fait comment ?

jckat

Citation de: gypaete myope le 14 Avril 2009, 18:50:49

On y trouve le problème crucial du numérique qui nous a fait pester tout le WE:la PDC est ridicule comparé au temps de l'argentique.


Heu... Explique toi...
Je ne vois pas ce que le numérique, en réflex, a changé point de vue de la profondeur de champ vu qu'on travaille à focale égale ?

Merci pour ces beaux Milans.

SERGIO33

il y a une difference entre les deux pour la pdc. EN numérique à focale égale avec l'argentique, la pdc est moins importante, c'est flagrant. Pour exemple, je fais principalement des photos d'architecture, avant en diapos j'étais en permanence entre 8 et 11  maitenant si je veux de la profondeur je suis obligé d'être à 14 ou 16 voir 22... notamment en faible lumière

Alainraleur

Comment j'ai fait: j'étais caché dans une "cabane" faite de bric et de broc qui m'avait été prétée pour un après-midi par le responsable du "Fondo amigos de los buitres" (les amis des vautours) à Binaced en Aragon. D'habitude on y voyait des vautours,j'en n'ai pas vu un seul, par contre j'ai vu ces Milans.

softborn

Je ne vous suis pas trop avec votre problème de PDC, si en numérique on utilise un capteur 24x36, on aura la même PDC qu'avec un argentique 24x36.

Le problème viens que sur un numérique aps-c on a une focale qui est multiplié en gros par 1,5, et de ce fait la pdc est plus courte qu'en 24x35.

vous prenez un 300mm en numérique, il faudra prendre un 450mm en argentique, et la PDC sera équivalente.
Minolta D5d -  Sony Alpha 77 - Sony Alpha 77 II
Sigma 500mm 4,5. Sigma 180mm macro. Tamron 24-70 2.8. Tamron 70-200 2.8. Tamron 90mm 2.8

GYPAETE MYOPE

Pas du tout,le coef n'est qu'un coef de RECADRAGE.
Par contre les anciens argentistes ont du constater comme moi que la PDC s'effondre en numérique.
Je n'ai pas d'explication.Dans mon petit cerveau,je pensais qu'elle ne dependait que du taux d'agrandissement et du diaph.

Alainraleur

 :shock: Je ne pensais pas soulever un tel problème technique avec mes photos, mais merci d'être passé et de nous faire réflechir sur la PDC.
Alain

jckat

Citation de: gypaete myope le 15 Avril 2009, 18:08:18
Pas du tout,le coef n'est qu'un coef de RECADRAGE.
Par contre les anciens argentistes ont du constater comme moi que la PDC s'effondre en numérique.
Je n'ai pas d'explication.Dans mon petit cerveau,je pensais qu'elle ne dependait que du taux d'agrandissement et du diaph.

En effet la PDC ne dépend pas d'un quelconque "crop factor" ou coefficient de recadrage. Une optique quelle qu'elle soit délivre une image qui ne dépend pas du capteur (ou du film). La seule chose envisageable provient de l'échantillonnage qui fait en sorte qu'avec la petite taille des photocites (5-8 µ) la tolérance est bien moins grande qu'un film mais cela implique de visualiser les fichiers à taille réelle.

Pour ma part je pense simplement qu'il s'agit plus d'un effet "psychologique" car :
1- On grossissait beaucoup moins les images en argentique, on n'avait pas la loupe photoshop pour voir si c'était net ou flou et sur un 10x15 ou un 20x30 tout ou presque parait net.
2- Comparer un film 24x36 avec un capteur format APS correspond à recadrer et donc agrandir plus au tirage, chose qu'on ne faisait que rarement.
3- On faisait beaucoup moins d'images, on n'appuyait pas sur le déclencheur comme avec le numérique et donc on prenait beaucoup plus soin à minimiser les facteurs d'échec.
4- Les focales de type 500mm voire 600mm beaucoup plus pointues, souvent associées avec des téléconvertisseurs étaient aussi bien moins courants chez les amateurs et même reservées à des pros qui ne montraient forcément que leurs meilleures images ou étaient imprimés dans des formats relativement tolérants.

Enfin récemment j'ai vu une exposition de photos de rapaces faites en argentique et qui commencent à dater. La personne qui les a prises mérite le respect et a eu bien des éloges au fil des ans, et le premier je suis admiratif et respectueux de son travail. Ces images ont fait référence en ornitho, du moins dans ma région.
Cependant, quand j'ai vu la qualité des tirages, pourtant pas du "premier prix" et en ayant à l'esprit ce que l'on voit aujourd'hui, je peux vous assurer que j'ai trouvé cela très... moyen. Pas sur la réalisation qui reste exceptionnelle mais sur le rendu, le piqué, la netteté etc...

Les temps ont changé et je ne pense pas que le numérique soit vecteur de problème concernant la profondeur de champ. Peut être simplement sommes nous plus exigeants et avons nous accès à plus de matériel pointu et puissant auquel nous n'avions pas accès auparavant ?