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Bonjour,

Comme l'indique le titre, j'aimerais savoir quand est-ce que vous commencez à nourrir les oiseaux à la mangeoire.

Merci d'avance

je dirais fin novembre / début décembre. d'ici là il y a pas mal de graine un peu partout.

Généralement ce sont soit les premières neiges soit les grosses gelées* qui déclenchent le remplissage. Donc en gros début décembre, mais ça dépend pas mal des années.

* quand le sol ne dégèle plus, du 16 aout jusqu'au 14 :D

J'ai commencer hier mais aves un tout petit peu de graines ...

Amaury

j'ai commenc& aussi hier  plein de p'tits mesanges arrivent

Novembre pour ma région( l'Auvergne), c'est pas mal je pense. AMHA, cela me semble bien prématuré de commencer tout de suite. Chez moi, même si les nuits commencent à être fraiches, pas encore de gelée, a fortiori pas de neige et des journées encore assez longues donc pas de nourrissage. Le nourrissage ce n'est pas pour côtoyer les oiseaux, c'est pour les aider quand ils en ont besoin. C'est à dire quand le gel durcit la terre et que la neige la recouvre ce qui rend difficile la recherche de nourriture surtout avec le raccourcissement du jour. Le bonus, c'est que cela nous permet de faire de belles photos mais ce n'est qu'un bonus. Et surtout quand on commence on continue jusqu'au printemps.
Jean-Paul

Il faut vraiment des gels important sur déjà plusieurs jours avant de nourrir ou alors des chutes de neige conséquences. Le nourrisage reste un coup de pousse pendant les grands froids, afin de limiter au mieux le fait que les oiseaux ne deviennent pas dépendants et restent bel et bien sauvages. 

Par chez moi (Rhône) c'est encore trop tôt. Les journées sont même bien agréables. Je commencerai a nourrir les oiseaux aux alentours de fin novembre j'imagine.
Erwan

je n'ai pas encore commencé car il ne fait pas encore si froid que ça ...

par contre les mésanges et autres moineaux, rouges gorges etc ... ne s'y trompent pas .... ils sont déjà dans le jardin comme pour dire "tu nous les achètes nos graines ou quoi !!!"

perso (nord de france) ça sera plus tard, certainement en novembre/décembre.
mais j'ai semé des mangeoires naturelles ce printemps (les autres années aussi d'ailleurs) : des tournesols. ça fait de belle fleurs durant l'été, et approvisionne les mésanges et autres verdiers pendant l'automne, les plus avancés n'ont d'ailleurs pratiquement plus aucunes graines à l'heure actuelle (sauf celles que j'ai récupérer, et qui alimenteront, en partie, les mangeoires cet hiver).

Merci à tous,

Je vais donc attendre encore un peu.  Je voulais en avoir le coeur net car il y a déjà eu quelques gelées chez moi.

Citation de: Frigobox le 30 Septembre 2008, 12:39:06
je n'ai pas encore commencé car il ne fait pas encore si froid que ça ...

par contre les mésanges et autres moineaux, rouges gorges etc ... ne s'y trompent pas .... ils sont déjà dans le jardin comme pour dire "tu nous les achètes nos graines ou quoi !!!"

Excellent, on s'est fait la meme reflexion il y a 2 jours avec ma copine!

Effectivement ici c'est pareil, les chardonnerets sont déjà passés deux ou trois fois par le jardin.
Ils semblent attendre quelque chose 
Mais quand on commence c'est bien evidemment jusqu'au printemps, et la photo dans ce cas n'est pas la priorité absolue même si bien évidemment on en profite tous plus ou moins.
C'est une des raisons d'ailleurs pour laquelle j'ai dit à ma copine que nous ne pourrons jamais déménager avant avril quelque soit l'année... faudrait pas abandonner ces petites boules de plumes  en plein hiver

Citation de: julien-68 le 05 Octobre 2008, 12:38:08
C'est une des raisons d'ailleurs pour laquelle j'ai dit à ma copine que nous ne pourrons jamais déménager avant avril quelque soit l'année... faudrait pas abandonner ces petites boules de plumes  en plein hiver

Ca c'est de l'implication

Plus que la température ou la date calendaire, le critère qu'il faudrait prendre en compte devrait être l'abondance des sources de nourriture. Ainsi le nourrissage est indispensable en périodes de gel et de neige lorsque l'accès aux sources de nourriture résiduelles est rendu impossible. Dans les saisons intermédiaires, cela dépend beaucoup de la région et du biotope. Par exemple chez moi il y a encore en ce début d'octobre pas mal d'insectes et les haies produisent de nombreuses baies. Le nourrissage n'est donc pas nécessaire.
En revanche le nourrissage peut-il être nuisible si on le commence "trop" tôt ? Je ne vois pas (en dehors des risques habituels liés à un mauvais choix d'aliment ou de prédation par le chat du quartier si la mangeoire a été placée à sa portée). Par ailleurs, l'on dit souvent que lorsque l'on commence à nourrir à la fin de l'automne il est indispensable de poursuivre jusqu'au printemps. N'est-ce pas une idée reçue ? Bien sûr ce serait idiot de démarrer le nourrissage à l'automne lorsque son utilité est discutable et de l'arrêter en hiver lorsqu'il est vraiment devenu nécessaire ; mais au dela de cela, on fait référence au fait que les oiseaux seraient addictés à la mangeoire et dès lors rendus incapables de se nourrir par eux-même du fait de l'habitude qu'ils auraient acquise de se nourrir à la mangeoire. Par prudence c'est ce que je fais car cette thèse est largement défendue. Pourtant, en tout cas dans mon jardin, je doute un peu de cette dépendance car lorsqu''il arrive que la mangeoire soit vide (ils sont vraiment voraces par moment !) je constate que les oiseaux l'ont tout simplement désertée et nullement en train de geler sur place en attendant fébrilement que celle-ci soit à nouveau remplie.

Jérôme

Pareil que ce qui a été dit précédement...
Un gas du bois de Vincennes a pris l'habitude de nourrir quelquesoit le moment de l'année. Au début, je pensais comme presque tout le monde ici à savoir que ça pouvais donner une dépendance. Je lui ai donc déconseillé de le faire mais il n'a rien voulu savoir... mais au fils des mois, je me suis bien rendu compte que lorsque la nourriture revenait... ben les oiseaux ne venaient plus aux mangeoires.
L'exemple simple est le verdier... presque tous absents de son coin en été... alors qu'ils sont extrêmement voraces en période de disette. Pareil pour les mésanges et les écureuils.
Amicalement
Nathan

Quoiqu'il en soit, les eventuelles erreurs de nourrissage ne sont pas trés graves par rapport aux dégats causés par les produits chimiques et insecticides utilisés à profusion en France. Je ne parle pas non plus des dégats irréparables des chasseurs qui font du tir sur les passereaux quand il n'y a plus de gibier  . Par rapport à tout cela, les erreurs de nourrissage sont bien dérisoires...

Citation de: livartow [sortie béné] le 05 Octobre 2008, 20:39:18
Un gas du bois de Vincennes a pris l'habitude de nourrir quelquesoit le moment de l'année. Au début, je pensais comme presque tout le monde ici à savoir que ça pouvais donner une dépendance. Je lui ai donc déconseillé de le faire mais il n'a rien voulu savoir... mais au fils des mois, je me suis bien rendu compte que lorsque la nourriture revenait... ben les oiseaux ne venaient plus aux mangeoires.
L'exemple simple est le verdier... presque tous absents de son coin en été... alors qu'ils sont extrêmement voraces en période de disette. Pareil pour les mésanges et les écureuils.

je pense que c'est le bon sens, en période "grasse", c'est à dire quand la nourriture est abondante, en rajouter n'est pas nuisible, pendant le printemps et l'été ce n'est pas les quelques points de nourrissage qui vont modifier l'équilibre des ressources (enfin tant que ce n'est pas une pratique massive de l'ensemble de la population....)

Par contre :

Citation de: lojeffPar ailleurs, l'on dit souvent que lorsque l'on commence à nourrir à la fin de l'automne il est indispensable de poursuivre jusqu'au printemps. N'est-ce pas une idée reçue ? Bien sûr ce serait idiot de démarrer le nourrissage à l'automne lorsque son utilité est discutable et de l'arrêter en hiver lorsqu'il est vraiment devenu nécessaire ; mais au dela de cela, on fait référence au fait que les oiseaux seraient addictés à la mangeoire et dès lors rendus incapables de se nourrir par eux-même du fait de l'habitude qu'ils auraient acquise de se nourrir à la mangeoire. Par prudence c'est ce que je fais car cette thèse est largement défendue. Pourtant, en tout cas dans mon jardin, je doute un peu de cette dépendance car lorsqu''il arrive que la mangeoire soit vide (ils sont vraiment voraces par moment !) je constate que les oiseaux l'ont tout simplement désertée et nullement en train de geler sur place en attendant fébrilement que celle-ci soit à nouveau remplie.

la je suis moins d'accord, je pense qu'un nourrissage continue est nécessaire pour 2 raisons, en premier, lorsque l'on a commencé à nourrir, on peut avoir modifié le comportement d'une population (fixage sur un endroit alors qu'en l'absence de nourrissage elle seraitit descendue vers le sud par exemple) et que en arrêtant le nourrissage à un mauvais moment on risque de déclencher un mouvement de population à un moment non approprié, la deuxième raison, c'est qu'arrêter le nourrissage en hiver provoqueras pour les oiseaux qui s'y sont habitués une perte de temps alors que justement celui ci manque, les oiseaux se nourrissant dans la journée et celle ci diminuant de durée, les oiseaux perdant du temps à visiter des mangeoires vides auront du mal à reconstituer leurs stock de calorie pour la nuit...
Tout ces  effets ne se verront pas aux abords de la mangeoire, les oiseaux ne vont pas rester à attendre une nourriture qui ne vient pas, mais en perdant du temps pendant leur recherche ils diminueront  leurs chance de surivie.

Jip

L'interruption du nourrissage est dangereuse pour les oiseaux.
Ce n'est pas tellement un problème d'addiction mais le temps et l'énergie perdus à venir sur une mangeoire vide peut condamner les oiseaux à certaines périodes difficiles pour eux, par exemple, quand la durée du jour est minimale. L'équilibre énergétique des oiseaux est extrêmement précaires l'hiver, d'ailleurs la mortalité est très forte pendant cette période. Les oiseaux, en particulier, les petits passereaux doivent se nourrir longtemps et beaucoup (en proportion de leur poids) dans la journée pour supporter le froid de la nuit hivernale. La perte de temps et d'énergie à se diriger vers les mangeoires vides peut être fatale. En fait, nous avons a peu près le même problème avec certains mammifères  mais là sur une année complète. S'ils sont trop perturbés pendant l'été et l'automne, périodes où ils accumulent des réserves, ils auront plus de difficultés à résister à l'hiver.

Un peu en rapport avec le sujet, je me demandais, pour les mangeoires, où il était possible de se procurer (même en vente à distance) des graines et autres apports divers de "bonne" (j'entends pour les oiseaux, sans produits chimiques & Cie...) qualité, éventuellement dans de grosses quantités ?
Et que prenez-vous, vous ?

Nicolas.

Personnelement je prend des sacs de tournesols en 15 ou 20 kg acheter dans une animalerie du coin ou dans une cooperative qui s'occupe de tout ce qui est affouragement et alimentation des animaux du poisson rouge jusqu'au cheval. J'ai essayer un temps de varier les graines mais je me suis rendui compte que les passeraux avaient la facheuse manie de trier drastiquement pour ne garder que les tournesols, les chardonneret vont eux jusqu'à le jeter une graine sur deux au sol  , immédiatement rattraper par les merles.
Je mets aussi à dispo quelques pommes, car chaques espèce à un régime différent, j'accroche aussi quelques boules de graisses mélanger avec des graines.
Cette année je vais essayer de trouver quelque chose de beaucoup plus gras, et voir pour metter à dispo de l'eau tiède à l'écart de tout les félins du coin.

Merci de ces précisions Julien ! 

Nicolas.