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J'aimerais avoir votre retour d'expérience sur l'utilisation de super télés (500mm, 600mm) non stabilisés sur trépied.

Deux écoles semblent s'affronter :
1/ utilisation d'un déclencheur souple pour ne rien toucher.
2/ au contraire utiliser son corps comme absorbeur de vibrations. Main posée fermement sur le dessus du fût de l'objectif et visage collé contre le boitier.

Personnellement je n'aime pas trop utiliser un déclencheur souple. La vitesse de réaction en cas de suivi ou de recadrage est nettement moins bonne. Peut-être à la limite pour de long affuts sur sujets fixes (pour le confort). Si c'est vraiment la solution, va falloir que je m'habitue 

Et vous, quelle est votre technique ?

Autre question ... Avec une tête pendulaire, le but est-il de bloquer complètement l'ensemble empêchant ainsi tout mouvement ou au contraire de laisser une certaine liberté de mouvements mais alors l'ensemble est sensible au flou de bougé car peut légèrement bouger durant la photo.

Inutile de dire que la solution à mes deux questions est la stabilisation  Je m'en doute bien et cela ne fera pas avancer le Schmilblick .

Un peu de lecture anglophone sur le sujet ...
http://www.moosepeterson.com/techtips/longlens.html
http://www.naturephotographers.net/ejp0801-1.html
http://www.naturephotographers.net/bh0201-1.html

Salut jp,

Je pense que tu parles en faible lumière.
Pour ma part concernant la pendulaire, je bloque au mieux la friction de manière à garder
une bonne stabilité et une certaine liberté de mouvement, ensuite je fait confiance à mon gros Gitzo
et au D300(hauts isos, ça aide).
Quand la lumière descend en dessous du centième, déclencheur souple et wimberley quasi bloquée,
de toute manière à cette vitesse on ne fait pas d'oiseaux en vol 
Bon des fois j'oubli le déclencheur à la maison... dans ce cas 1600 isos et rafale à 8i/s...

Allez bonne nuit.
Nico

Personnellement avec un 500 AIP monté sur trépied en position basse très stable je descends au 1/40 e ou 1/50 e sans trop de soucis.

Il faut maintenir fermement son boîtier (avec un boîtier pro ça aide car c'est plus lourd) et déclencher en expirant comme au tir à l'arc.

Bien évidemment le sujet ne doit pas bouger !!

Si j'ai un sujet tranquille genre perchoir je préfère la solution de la télécommande...

Florent.

Du même avis que Nico et Florent :
Je préfère laisser le déclencheur souple pour les poses vraiment très longues (1s) lors des oiseaux nocturnes sans flash. En général, il faut le coupler avec un relevage du miroir ce qui est encore plus contraignant.
Mais dès que le temps de pose dépase le 50ème et que la pendulaire est bien bloquée... pas de problèmes à condision de ne pas trop bouger. En général, le mieux est de se caller et de bien tenir son boitier.
Après le 200ème... pas de précausions à avoir... sauf le mouvement du sujet.
Tout cela pour une utilisation sur trépied feisol carbone, rotule 393 bloqué et un ensemble télé+boitier de 7kg.
Amicalement
Nathan

J'applique la technique que j'utilisais en photo sportive : monopode, main gauche sur le pare-soleil et déclenchement direct (filés impeccables  ).
Sur trépied, le sidekick est libre (c'est fluide) et soit j'ai les deux mains sur le boîtier, soit j'ai la main gauche sur le PS pour stabiliser tout ça.

Je n'utilise que très très rarement l'IS du 300 f/2,8 qui est souvent couplé au 1,4 ou au doubleur.

Cordialement
Didier

Merci pour vos retours d'expérience, c'est très instructif 

Avant d'avoir tâté à ce genre d'optiques, je souriais en voyant des commentaires disant qu'il fallait une période d'apprentissage et que les débuts sont souvent très décevants.
Maintenant, je confirme, c'est toute une technique 
Ne fusse déjà que le transport en billebaude