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Le bord de mer est un domaine que je connais bien, mais je suis plus habitué à y prendre des oiseaux que des natures mortes vivantes. Je me livre à un test quand même. Pour voir.
1/ Parcs à huîtres


2/ Vestiges d'épis ( = bois flottés)


3/ Idem


4/ Idem (ou totems ?)


5/ Le Mont (1)

Deux autres pour finir, quoique...

6/ L'hydre d'écume de la Pointe du Groin


7/ L'eau et le feu

Bien qu'originales, globalement, ces images ne me parlent pas trop.
Désolé.
Je ne trouve pas ces éclaboussures très esthétiques (question de goût).
La profondeur de champ est par ailleurs bien souvent un peu juste.

Matthieu

La 6 est pas mal ! J'aime bien la compo mais le reste bof bof !

Il manque de finesse dans les gerbes...

Marmotton.

je prefere la 1

Merci pour vos avis !
Quelques précisions utiles :

difficile d'apprécier par soi-même ce qu'on produit, mais je suis assez content de lire que la 1 et la 6 ont attiré quelques regards et retenu l'attention.

Perso, j'aime bien la 1 à cause du reflet qui fait apparaître une silhouette "poissonnesque" des profondeurs (en ce sens qu'elle m'inspire un poisson des grands fonds, alors que là, y a 20 cm d'eau, arfff ! )

La 6, parce que la gerbe d'écume m'a fait penser à une hydre sortie tout droit de l'imagerie mythologique.

Sur la facture : j'aime les vestiges d'épis depuis que ma compagne m'en a fait découvrir l'intérêt en tant qu'ils sont devenus de purs bois flottés à force d'affronter les éléments dont ils ont pour vocation de contrôler l'effet (pour fixer le sable sur le trait de côte et contribuer à la "défense contre la mer", comme on dit chez nous).
J'ai fait quelques expériences de prises de vue de ces épis depuis l'année dernière, et nous (ma compagne et moi) avons exposé  nos photos là où les gens y sont sensibles; c'est à dire sur leur lieu d'implantation. L'accueil avait été assez favorable tant et si bien qu'au printemps, lors d'une sortie à limicoles, j'ai tenté quelques prises de vue au 500 mm, ce qui explique le peu de profondeur de champ. J'ai d'ailleurs renforcé la présence des bois sur lesquels la mise au point était faite pour les mettre encore plus en exergue : généralement avec un traitement de flou intérieur sur Photoshop, ou avec du flou gaussien. Ces images sont prises avec un D 300.

Les photos prises en baie du Mont St Michel sont récentes ( jeudi dernier) et prises au D3S avec un 18-200. C'était le soir, alors que nous avions guetté un mascaret qui s'avéra très décevant. Le vent de nord-ouest nous a offert quelques gerbes d'écume dans un clapot et un flux plus conformes à ce site et au coefficient de marée élevé. Je n'ai pas assez osé pousser en iso pour gagner en vitesse et mieux figer les gerbes. Fraichement passé du D 300 au D3S, j'hésite encore à pousser la sensibilité de peur d'une montée du bruit, et pourtant, je crois que le potentiel du D3S devrait m'inciter à plus de témérité.

Quoi qu'il en soit, ces images sans prétention témoignent selon moi de ce que j'ai voulu inspirer dans mon titre. La mer, les baies, et leurs lumières sauvages nous offrent de belles images, dont je ne me lasserai jamais.

Bien à vous...

 

J'accroche pas plus que çà, mis à part peut être la une avec ce cadrage original.

Seb.