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Je vous propose un fil spécialisé sur l'identification ( un par famille), avec des commentaires sur les bons critères de détermination pour les « débutants »  et pour commencer les Pics...
Le plus commun, ventre rouge foncé, large "moustache" et calotte noire... le Pic épeiche adulte ( Dendrocopos major).mais... mâle ou femelle ?

 
O->

Ceci devrait être une femelle car le mâle a un carré rouge sur la nuque...

H

Effectivement, voici le mâle avec sa calotte rouge sur la nuque
A+
Jean-Pierre

en fait, aucune idée si c'est un mâle ou une femelle, impossible de distinquer la nuque.
Qui a une photo de femelle pour suivre ?

Voici la femelle

Christian.

Moins commun que le Pic épeiche, plus forestier, le Pic mar ( Dendrocopos medius).
Calotte entièrement rouge, rouge plus vif chez le mâle. Confusion possible avec un Pic épeiche juvénile ( une photo dans vos archives ?), le Mar a les flancs finement striés et  n'a pas la « moustache noire » de l'épeiche.

Bonjour Étienne,

Excellente initiative que l'ouverture de fils consacrés aux critères d'identification.

Cela correspond à une demande d'une bonne partie des membres et pas seulement des nouveaux arrivants...
Voyant qu'un certain nombre de fils récents n'étaient ouverts que pour une simple demande d'identification, je pensais proposer l'ouverture d'une Sous Section consacrée uniquement à ces problèmes d'identification.
Dans cette Sous Section, qui pourrait s'intituler simplement "Identification", chaque fil ouvert correspondrait à un groupe comme celui des Pics que tu viens d'initier. Mais cette Sous section pourrait aussi réunir tous les fils correspondant à une demande d'identification.

Cette Sous Section pourrait remplacer l'actuelle Sous Section "Oiseaux des mangeoires etc... (Période hivernale)" puisque l'hiver se termine et qu'il me semble que les oiseaux n'ont plus besoin d'avoir accès à un complément de nourriture. Continuer à les alimenter uniquement dans le but de les photographier ne me convient pas. Je préfère voir cet apport de nourriture remplacé par d'une flaque d'eau permanente ou d'un petit bassin leur procurant de l'eau pour se désaltérer ou se baigner. Mais ceci n'est qu'un point de vue personnel...

Concernant un fil consacré à l'identification d'un groupe d'espèce, je suggère qu'à côté d'images en plan rapproché, d'autres plans montrant les oiseaux dans leur milieu seraient les bienvenues. C'est en effet plus souvent de loin que l'on cherche à identifier les espèces.
Si on prend le groupe des Pics, nous avons pu admirer de très nombreuses et très belles images de Pics épeiches et Pics mars dans la Sous section "Oiseaux des mangeoires etc... (Période hivernale)". La très grande majorité de ces images sont des plans très rapprochés de l'oiseau. C'est pour cela que j'avais ouvert récemment un fil intitulé "Quelques pics dans leur milieu" où j'avais mis quelques images : http://www.beneluxnaturephoto.net/forumf/index.php/topic,10905.0.html
Le fil avait eu peu de contributions, mais c'est compréhensible quand on voit le nombre de nouveaux fils qui s'ouvrent chaque jour.
Je peux évidemment remettre certaines de ces images dans ton fil, comme celle-ci du Pic mar :




Amicalement.

Jean-François

La seule visite que le pic mar a bien voulu me faire cet hiver. Et dans cette photo de dos, la confusion avec l'épeiche est évidente.
La proposition de Jean-François est très intéressante: les difficultés d'identification sont nombreuses même parfois sur des espèces qu'on croit bien connaître.
JP

"Quelques pics dans leur milieu"" , et dire que je l'ai vu... mais je l'ai perdu de vue;  c'est tout a fait complémentaire, plans rapprochés pour les critéres, plans des Pics dans les milieux pour se faire la main. N'hésiter a continuer le fil avec le Pic épeichette; le Pic à dos blanc ( encore présent dans les Pyrénées?), le Pic Tridactyle (Savoie?)... 

C'est un Pic à dos noir mâle du Québec. Il a changé de nom il y a environ trois ans suite à des études génétiques. C'était anciennement le Pic trydactyle. C'est impossible semble-t-il de différentier un tridactyle d'un dos noir par le plumage.

ne connaissant rien aux oiseaux, mais voulant en apprendre un peu plus, est ce que le pic vert avec également une calotte rouge sur la tete fait partie de la même famille? Je l'aperçois de temps en temps dans mon jardin, et dans le parc de mon université, il a un cri tout a fait particulier, du style huuuc huc huc huc!  (oui je sais, avec un clavier, ce n'est pas très facile ) merci bien de vos renseignements!

amicalement,

Pour le Pic vert (européen, Picus viridis), gros pic vert et jaune  impossible de le confondre  (sauf avec le Pic  Cendré ( plus rare).  chant sonore comme tu le décris, "un éclat de rire précipité" (Géroudet);

Un pic-vert mâle reconnaissable a sa moustache rouge alors qu'elle est noire chez la femelle et un jeune au plumage tacheté.
JP

Salut,

Voiçi un autre pic de nos régions...

Moins facile à observer car plus petit et plus discret que le mar et l'épeiche!

J'ai nommé le Pic épeichette : 


A plus...

Rathven

C'est pas une belle photo (gros recadrage) mais je crois que c'est un pic noir à plus de 20m du sol et il a coupé presque 10m de l'arbre déjà 
Si cela n'en est pas un, dites le je le retire ou si la photo est trop nulle 

tres bonne photo au contraire pour identifier un Pic Noir ( Dryocopus martius) avec sa tête bien particulière. le plus grand de nos pics et le plus sonore au tambourinage...
Completement noir, le mâle a la calotte toute rouge, la femelle seulement à l'arriere.

Citation de: svt le 25 Mars 2006, 09:09:09
Continuer à les alimenter uniquement dans le but de les photographier ne me convient pas. Je préfère voir cet apport de nourriture remplacé par d'une flaque d'eau permanente ou d'un petit bassin leur procurant de l'eau pour se désaltérer ou se baigner.

+1

A la demande d'Etienne, je poste la photo d'un Pic épeichette avec la déscription que j'ai piqué sur www.oiseaux.net





Ce petit Pic bigarré ne peut pas être confondu avec une autre espèce. De la grosseur d'un moineau, le Pic épeichette possède un plumage noir et blanc, barré transversalement sur les ailes et le dos. La calotte rouge du mâle permet de le distinguer de la femelle.
La langue des pics est effilée, très longue, visqueuse et pourvue de nombreux corpuscules de tact, dont l'extrémité petite, plate et pointue, est ornée de petits crochés. Elle peut-être projeté loin en avant. Leurs tarses sont courts et les doigts pourvus d'ongles solides et recourbés. Deux sont dirigés en avant et deux en arrière, ils leurs permettent de grimper facilement aux arbres tout en prenant appuis sur les plumes de la queue, excessivement robustes.

Le Pic Pic épeichette épeichette picasse, pleupleute. De février à juin, son chant, qui est un ki ... ki ... ki ... ressemblant aux cris de rapaces, est émis par les deux sexes et permet de le localiser. Le tambourinage, uniforme, dure de une à deux secondes, marque le territoire et trahit sa présence surtout de mars à fin mai.

Habitat : L'Epeichette fréquente les bois, les bosquets de feuillus ainsi que les parcs, jardins et vergers, mais il évite les massifs de conifères. Il affectionne aussi les bords des cours d'eau où il trouve des bois tendres (peuplier, saule et aulne) faciles à forer.

Comportements : C'est un oiseau qui excelle dans l'art de grimper. Les pics accomplissent leurs ascensions en enfonçant leurs ongles recourbés dans l'écorse des arbres puis prenant appuis sur leur queue, effectuent de petit sauts.

Nidification : Ayant un bec assez faible, c'est dans un arbre mort et friable que le mâle creuse une loge où 5 à 6 oeufs sont déposés en mai. Dès la fin de la saison de reproduction, on peut le rencontrer dans des sites où il ne niche pas habituellement du fait de son grand territoire hivernal. Le vol est onduleux comme celui de tous les pics.

Régime : Il explore la cime des arbres jusqu'aux plus fines ramifications des branches et, de ce fait, il n'entre pas en concurrence avec les autres Pics, car il est essentiellement insectivore et sa préférence va aux xylophages et leurs larves.



Et voici un pic vert















Localement appelé oiseau de pluie, ou encore pleupleu, le pic vert est de la grosseur d'un geai, il a un plumage vert et jaune. Les plumes de la tête forment une sorte de béret d'un rouge éclatant. Chez le mâle, de chaque côté du bec, une tache rouge encadrée de noir dessine une moustache. Celle-ci est entièrement noire chez la femelle. Les jeunes sont colorés a peu près comme les adultes, mais le plumage est fortement tacheté et barré.
La langue des pics est effilée, très longue, visqueuse et pourvue de nombreux corpuscules de tact, dont l'extrémité petite, plate et pointue, est ornée de petits crochés. Elle peut-être projeté loin en avant. Leurs tarses sont courts et les doigts pourvus d'ongles solides et recourbés. Pic vert Deux sont dirigés en avant et deux en arrière, ils leurs permettent de grimper facilement aux arbres tout en prenant appuis sur les plumes de la queue, excessivement robustes.

Chant :  Le Pic vert picasse, pleupleute. A la période des amours, gleuhgleuh gleuck gleuckleuck-leuck ; l'appel de la femelle est plus court et moins sonore.

Habitat : L'espèce affectionne les vergers, les bosquets, les haies avec des arbres, mais aussi les lisières des forêts et les bois clairs, situés à côté de prairies qui lui sont indispensables. On peut aussi les trouver dans les parcs et les grands jardins.

Comportements : Un ricanement sonore attire notre attention : le Pic vert s'éloigne de son vol onduleux, caractéristique de la plupart des pics. Sa manifestation est le chant que l'on entend toute l'année. Ses cris dénotent une agressivité toujours latente et, aussi bruyant qu'il soit, cet oiseau ne tambourine pas. C'est un oiseau qui excelle dans l'art de grimper. Les pics accomplissent leurs ascensions en enfonçant leurs ongles recourbés dans l'écorse des arbres puis prenant appuis sur leur queue, effectuent de petit sauts.

Nidification : Nid : Dès le début du mois de janvier, on voit les couples explorer les arbres et commencer à percer plusieurs trous dans des bois assez tendres. Aussi, procure-t-il des logements à d'autres oiseaux cavernicoles. Vers la fin d'avril, le couple creuse une cavité de 50 centimètres de profondeur, dans un tronc d'arbre pourri.. Ponte : La femelle pond de 5 à 7 oeufs (31 mm * 22 mm) , qu'elle couve alternativement avec le mâle pendant 15 à 17 jours. Les jeunes éclosent la peau nue et aveugles; les deux parents les nourrissent essentiellement de fourmis et de leurs nymphes. Les jeunes quittent la cavité après 18 à 21 jours, puis se tiennent encore quelques jours dans le voisinage du trou, à l'intérieur duquel ils se réfugient la nuit.

Régime : Bien qu'il soit souvent sur les arbres, le Pic vert se nourrit principalement à terre. Il avance sur le sol en sautillant à la recherche de fourmilières. Après avoir pratiqué un trou avec son bec, il y introduit sa langue en engluant les fourmis et leurs larves. Si sa nourriture se compose surtout d'insectes, il la complète aussi de graines et de baies.



1D mark II + 500 IS

Jean Jacques

Puisqu'on parle identification, que pensez-vous de celui-ci (photos pas terribles) ?
Les membres d'Aves ne peuvent pas jouer    

Heuuuu René: y'a pas le nom dans la légende de tes photos????
JP

c'est un vert, puis un cendré, non?

l'oeil du Pic vert avec une tête de Cendré...
Ni Vert ni Cendré...

Citation de: jpfr le 26 Mars 2006, 05:47:36
Heuuuu René: y'a pas le nom dans la légende de tes photos????
JP

Zut, j'ai loupé mon effet de surprise   
J'étais persuadé que le nom de fichier n'apparait pas, maintenant je le saurai   
Il s'agit d'un hybride plus que probable pic vert x cendré. Il a des caractéristiques des deux, son chant est aussi un peu hybride, et il tambourine comme un malade, ce que ne fait pas le pic vert.
Présent depuis au moins trois ans à Comblain-au-Pont, j'espère le retrouver et en faire quelques photos convenables.
Pour être complet, je précise que ces hybrides sont très rarement observés (moins de 5 cas en Europe, si mes souvenirs sont bons).

René