Bonjour,
j'envisage de profiter cet été de quelques nuits en montagne (pas d'affilée), à la belle étoile. Il ne s'agit pas de partir en hiver, mais bien à la fin de l'été, à des altitudes vers 2000 à 2500 m. Ce fil s'adresse donc particulièrement à ceux qui pratiquent ce genre d'activité. Profil de randonnée: montée le jour 1, profiter du coucher et du lever du soleil là haut, descente le jour 2. Et on remet ça plus tard ailleurs.
Quel genre d'équipement utilisez vous là haut, quel est le plus pratique ? Comme abris: Sursac, tente monoplace, tarp...? ou rien: dodo à la belle étoile, sac "tout compris" façon Decat Sleeping bed (au passage, quelle temp de confort pour cette période de l'année ?)...? Pour la nourriture: barre lyophilisée, popote et réchaud...? Pour la toilette... l'eau du ruisseau (brrr), lingettes spécifiques, rien...?
Merci d'avance pour vos retours d'expérience
pour les bivouac de 2 jour, c'est:
sursac,
sac de couchage (un d'été me suffit le trango lc 450) en début et fin de saison je prends celui d'hiver
matelas gonflable
pour la nourriture pas grand chose:
de la soupe, des barres énergétiques et bcp d'eau (on est toujours pas sur d'en avoir sur place
pour la toilette le ruisseau quand il y en a un, et toujours la brosse a dent
sinon une bonne douche en rentrant
mais surtout du rechange,
je monte généralement en short et t shirt
un pantalon long et une petite polaire pour les soirée est une veste gore tex, le tout dans une poche compressible pour éviter de perdre de la place pour rien dans le sac
Bjr
Il y a plus spécialiste que moi mais je met mon grain de sel quand meme 8).
Pour les lingettes :laisse tomber , et sentir la lavande en montagne c'est pas top pour la discrétion . Un petit bout de savon dans le gant me suffit.
Sinon pour la flotte je prend 2 gourdes et dès que la première est vide , je refais le plein avec un cachet "micropur" surtout si potentiellement il y a (eu) des troupeaux au dessus et ce surtout les brebis qui sont bien plus nombreuses en pyrénées et sont plus porteuses de parasites que les vaches. Ne jamais oublier la frontale, un bon poncho, il servira au minimum de coupe vent . Et pour finir : la navigation , au mini carte et boussole sinon le gps rando a condition de savoir s'en servir (ce n'est pas la haut qu'il faut ouvrir la notice); quand tu es dans les nuages tu peux te trouver très vite dans la m..de .Souvent il faut se faire baiser une fois pour ne plus l'oublier . Recement dans les pyrénnées 2 groupes ont encore du faire appel au pghm (a pieds) pour sortir des nuages . Quand ils les ont retrouvé , meme eux ont admis que sans gps , ils n'auraient pas retrouvé la sortie du plateau. :grin:
GPS rando = j'ouvre un fil pour ne pas "polluer" celui la :grin:
Bonjour,
comme Flo31hg pour ma part, en rajoutent une frontale et une petite doudoune.
Citation de: albertson le 08 Juillet 2012, 11:43:37
GPS rando = j'ouvre un fil pour ne pas "polluer" celui la :grin:
Bjr
je ne sais pas si cela s'adresse a moi ,mais après m'etre fait sérieusement avoir 1 fois , je considère la carto ou gps comme étant aussi utile que le reste. Meme quand moi ou un autre me dit je monte au pit pour le coucher de soleil ,il y en a pour 15mn , j'ai rien besoin. Voila voilou. 8)
Merci pour ces 1er avis. Au fond le meilleur modèle serait celui-ci (http://www.decathlon.fr/sleepinbed-5-ultralight-taille-l-id_8088820.html), qui intègre tout ce qu'il faut dans un seul produit, non ?
Citation de: DD Phil le 08 Juillet 2012, 13:41:49
Citation de: albertson le 08 Juillet 2012, 11:43:37
GPS rando = j'ouvre un fil pour ne pas "polluer" celui la :grin:
Bjr
je ne sais pas si cela s'adresse a moi ,mais après m'etre fait sérieusement avoir 1 fois , je considère la carto ou gps comme étant aussi utile que le reste. Meme quand moi ou un autre me dit je monte au pit pour le coucher de soleil ,il y en a pour 15mn , j'ai rien besoin. Voila voilou. 8)
excuses albertson , je n'ai vu ton ouverture de fil qu' après mon inter. :)
Pour le dodo je dirais :
sursac
+ duvet (assez chaud car la t° baisse vite en altitude, et si tu as trop chaud tu peu toujours l'ouvrir alors que si tu commence à avoir froid tu vas passer les pires nuits qui soient...)
+ matelas mousse ou gonflable (j'ai une préf pour le gonflable car on en trouve des bons pas trop cher et qui tiennent pas trop de place)
pour le miam miam je dirais :
Polenta c'est à mon sens l'aliment qui en tenant un minimum de place nourrit le plus...
+ fruit sec
+ barre énergétique
+ réchaud léger et popote (un bon repas chaud + thé, café... ça fait toujours du bien)
-> après ça dépend combien de jour il faut tenir en autonomie...
pour la toilette :
de quoi se changer et une bonne douche en rentrant ... + brosse à dent (pour ne pas risquer de faire fuire les chamois à 3km... :mrgreen:)
prévoir du change en vêtement au cas ou on prend la flotte
-> après ça dépend combien de jour il faut tenir en autonomie...(si + de 3jours un gant de toilette et un peu de savon pour les partie les + importantes)
Une carte au mini ou gps si dispo (comme cela a été dis il vaut mieux éviter de négliger cet aspect...et si jamais on se perd rien ne sert de tourner dans tout les sens il vaut mieux se poser, dormir et voir ce que ça dis le lendemain...)
autre point à ne pas négliger se renseigner sur la météo avant de partir histoire d'avoir une idée de ce qui nous attend...
c'est tout ce que je vois pour le moment
Bon trek et bonne photos!!
cdt
Merci encore. Attention, il ne s'agit pas pour moi de partir en autonomie plusieurs jours, mais plus simplement monter la 1ere journée, profiter du coucher puis du lever du soleil, redescendre tranquille le lendemain. Il s'agit donc de passer 1 nuit avant de rentrer. Et par des conditions à priori pas trop difficiles. Je remarque que vous préconisez tous le sursac, aucun n'utilise de tente de bivouac monoplace.
Et de toutes façons, la carte, la boussole, la gourde avec filtre, le poncho imperméable sont des must, que l'on campe ou pas.
Citation de: Borax le 08 Juillet 2012, 02:32:42
j'envisage de profiter cet été de quelques nuits en montagne, à la belle étoile. Il ne s'agit pas de partir en hiver, mais bien à la fin de l'été, à des altitudes vers 2000 à 2500 m. Ce fil s'adresse donc particulièrement à ceux qui pratiquent ce genre d'activité.
Quel genre d'équipement utilisez vous là haut, quel est le plus pratique ? Comme abris: Sursac, tente monoplace, tarp...? ou rien: dodo à la belle étoile, sac "tout compris" façon Decat Sleeping bed (au passage, quelle temp de confort pour cette période de l'année ?)...? Pour la nourriture: barre lyophilisée, popote et réchaud...? Pour la toilette... l'eau du ruisseau (brrr), lingettes spécifiques, rien...?
Merci pour eux, d'autres ont déjà attiré ton attention sur le traitement de l'eau de boisson, et sur les cartes et GPS. N'oublie pas le porte-carte imper.
Ton altitude visée, c'est entre le col du Lautaret et celui du Galibier. Donc plus d'arbres pour t'abriter, plus d'arbres auxquels suspendre hamac et tarp. Mais une météo violemment changeante, pleine de surprises, des orages qui martèlent et inondent le sol, voire des vents à cramponner ta tente de toutes tes forces pour pas qu'elle soit emportée. Et rigoureusement rien de plat ni de doux sur quoi planter une tente. Il faut pouvoir s'abriter par surprise, sur place, sur sol très peu choisi, typiquement dans les cagnasses.
Dans ces conditions, j'utilisais avec succès un abri Zdarski : une tente de paroi hyper-simplifiée. On peut faire mieux, de nos jours.
Si tu prends chez D4 une tente T2 Ultralight Pro, et que tu n'emmènes que le toit, sans la tente intérieure, tu seras déjà proche de ce qu'il faut. Pas de tapis de sol, mais un bivy costaud, typiquement un militaire, et quelqu'un a cité ici un de l'AF à prix imbattable, chez Armus (par eBay). Prévois quelques sardines en cornière en sus : le vent ça existe, et ton corps qui obéit à la gravité, ça joue aussi des tours.
Les militaires norvégiens utilisent des Jervenbags thermo, mais attention au prix, et difficile de se faire livrer en France. Ils sont bien adaptés à la brusque détérioration des conditions.
Personne ne te l'a dit mais au minimum une canne de randonnée. En d'autres temps, cela n'existait guère, et j'utilisais un piolet de 80 cm comme 3e jambe, surtout pour passer les gués. C'est une longueur qu'on ne trouve plus. Il y a des glissades sur prairie mouillée qui sont difficiles à enrayer avec la canne ordinaire (en position
ramasse), et demandent réellement le piolet (et savoir s'en servir, avoir appris (http://deontologic.org/deonto-famille/citoyens/debattre/index.php/topic,1678.0.html) !).
On t'a recommandé le poncho, et j'objecte à cette altitude : prise au vent excessive. Son avantage est que si les oeillets sont prévus, il peut servir aussi de tarp de petite taille, ce qui n'est pas négligeable. Je recommande bien davantage une cape à manches, qui recouvre tout aussi bien le sac à dos. Tu en trouves encore, mais en qualité légère (trop légère) chez D4. Voici quatre ans, ils en ont eu une en tissu bien plus résistant, mais très mal coupée, avec un cou bien trop étroit. Modifiée (http://deontologic.org/deonto-famille/citoyens/debattre/index.php/topic,1105.0.html), elle fait merveille à présent pour la progression dans le très mauvais temps, le montage du bivouac, ou laisser passer un orage assis sur un caillou. Abrité, tu fouilles ton sac (abrité par la pélerine), peux manger un morceau, prendre ou enlever un vêtement, etc.
Les convertibles poncho-abri monoplace légers existent, mais attention au prix et au délai de livraison.
On ne l'a pas écrit non plus, mais ton stock de vêtements doit être intégralement superposable : au point le plus froid de la rando, ton sac doit être vide de tous vêtements. Les obstacles à la bonne superposabilité sont les cols surtout, les manches et les capuchons ensuite. Tu procèdes donc à des essayages soignés et soupçonneux, pour un étagement parfait.
Un vêtement d'usage universel en montagne, mais passé de mode, c'est le simple blouson de simple nylon, juste coupe-vent. Les miens ont des poids s'étageant de 98 g à 212 g, selon les poches et le tissu. D4 en vend à nouveau, mais à prix astronomique pour un gain de quelques grammes : ils tiennent dans ton poing.
L'autre vêtement d'usage universel quand les conditions se dégradent, et à condition que ton sac à dos soit bien protégé par d'autres moyens, ce sont les parkas en Gore-Tex de la Bundeswehr, qu'on trouve encore dans les surplus, parfois même neufs, à des prix inimaginables dans le commerce pour civils coquets. Légers, sobres, et avec capuchons intégraux, au lieu de la combinaison coquette et merdique [joli col + capuchon n'importe comment] qu'on vend aux civils coquets. Leur capuchon abrite aussi le capuchon de doudoune, et se referme bien sur le visage. On peut leur opposer "
Pas assez cher, mon fils !".
Les fanatiques de la légèreté discutent de la jupe de pluie, pour prolonger la veste imper en protection des jambes. Oui c'est léger, oui ça peut avoir d'autres usages secondaires, oui on peut l'enfiler même quand les semelles sont boueuses... Mais un cuissard que tu trouveras au rayon chasse, ça n'est pas mal non plus, et ça ventile bien la transpiration. J'en ai transformé un de façon que l'objection aux semelles boueuses soit balayée ; c'est du boulot.
Aussi bien cuissard que parka Bundeswehr, je silicone toujours, et obtiens ainsi d'un vêtement à 20 euros le service d'un vêtement à 100 euros, dans le mauvais temps. Idem pour le sac à dos, mais là il faut trois couches.
Question pantalon, si on m'avait dit dans le temps que le jeans épais tout coton c'est le truc à éviter par dessus tout, ça m'aurait bien rendu service. Avoir le maximum de synthétique dans le tissu du pantalon minimise le temps de séchage. Les champions sont des pantalons tout polyamide, prévus pour la croisière en mer. Là encore, si on peut prévoir superposable, on pare bien aux conditions changeantes. Les BDU convertibles existent ; il est avisé de siliconer ou nikwaxer les bas, qui sont le plus exposés aux herbes mouillées.
Citation de: Jacques2 le 08 Juillet 2012, 15:45:18
Ton altitude visée, c'est entre le col du Lautaret et celui du Galibier. Donc plus d'arbres pour t'abriter, plus d'arbres auxquels suspendre hamac et tarp. Mais une météo violemment changeante
Tout à fait, et y'a pas que l'altitude de mes objectifs qui se rapproche de cette zone géographique, mais aussi la longitude, et la latitude ! Pour précision, je suis pas du genre à tenter le diable et à bivouaquer par là avec un risque d'orage annoncé. Mais il vaut mieux être prêt...
Je te remercie pour toutes ces précisions. J'envisageais un moment de compléter l'ensemble sac+tapis par une tente de ce type (http://www.auvieuxcampeur.fr/nos-produits/tente/randonnee-legere/rando-legere-1-place/power-tokee-u.html).
Je vois que certains sont "légers" et partent avec un simple sac+tapis+sursac, quand tu demeures plus "secure" sac+sursac+tente. Mais tu te passes de tapis. Ça ne pose pas de problème d'isolation avec le sol ? Le sursac et la tente ne font-ils pas double emploi ? Autre question au passage: en cas d'orage, comment te protèges tu de la foudre ? Les tentes et leurs arceaux ne sont-ils pas de bons paratonnerres ?
CitationPersonne ne te l'a dit mais au minimum une canne de randonnée
J'utilise toujours une paire de battons D4 à pas cher. Très sécurisant même quand le temps est au beau fixe.
CitationOn t'a recommandé le poncho, et j'objecte à cette altitude : prise au vent excessive. Son avantage est que si les oeillets sont prévus, il peut servir aussi de tarp de petite taille
Bien vu. D'ailleurs je ne sais pas si mon vêtement de pluie est un poncho, ou a des manches, je verrai... pour le tarp, j'avoue ne pas voire l'intérêt de ce dispositif (ouvert aux 4 vents, laisse passer l'eau qui ruisselle, les insectes), sauf utilisé avec un hamac...
Pour la toilette perso je pensais à ça (http://www.auvieuxcampeur.fr/nos-produits/protection-et-hygiene-de-la-personne/pour-se-laver-sans-eau/sanzo-lotion.html).
Bonjour,
Moi j'utilise la tente car on ne sait jamais s'il va faire mauvais temps ou pas (j'ai eu beaucoup de surprise) et on est protégé du vent mais il faut faire attention au réglementation, petit matelas gonflable, duvet, beaucoup d'affaire chaude (laine polaire, coupe vent, sous pull, bonnet et gants...), montre, frontale, brosse à dent et SURTOUT UN SAC POUBELLE qui se rend très utile :mrgreen:
Pour la bouf: un réchaud avec plusieurs recharge, briquet, verveine, soupe, pâtes...
Et j'ai aussi un pantalon qui peut faire short en enlevant par ceinture éclair qui est hyper pratique ))))
Voilà à peu près... uy8
Je part avec une tente deux places ultra light de chez décathlon,un duvet de l'armée suédoise,un matelas trés leger,une polaire,un coupe vent,et un ou plusieurs vêtements de rechange selon le temps que je reste. Une montre Suunto Vector,une frontale,une carte IGN de l'endroit où je me rends.
Pour manger,un réchaud light,une popote, de la soupe,des barres énergétiques,de l'eau en quantité suffisante si y'en a pas à proximité,et des fruits secs. Un sac plastique.
Je crois que c'est à peu près tout !
Citation de: Borax le 08 Juillet 2012, 16:34:28
Mais tu te passes de tapis. Ça ne pose pas de problème d'isolation avec le sol ? Le sursac et la tente ne font-ils pas double emploi ? Autre question au passage: en cas d'orage, comment te protèges tu de la foudre ? Les tentes et leurs arceaux ne sont-ils pas de bons paratonnerres ?
Tu n'es pas sur pelouse, tu ne maîtrises pas le sol.
Mettons même que ce soit doux et lisse, mais en pente : tu glisses sur ton tapis de sol, et tu forces sur les coutures au point de crever la tente. Alors que si tu te contentes du sursac de robustesse mili, tu peux disposer des cailloux qui te font planche de roulis, ou tu peux choisir d'être juste en amont d'un gros caillou qui va te retenir.
Question foudre : aucun gadget local n'a la moindre importance ni pour ni contre. Il faut éviter les crêtes et les clochetons, éviter les gouttières par où s'écoule le gros des eaux, et donc la répartition du coup de foudre, préférer un début d'épaule secondaire, ou un début de replat secondaire dominés par d'autres crêtes. Pierre Mazeau a ainsi conté une escalade du mur Nord de l'Eiger où l'un d'eux a faibli du coeur jusqu'à la mort, sous les décharges dérivées. Les chutes de pierre à ce moment sont probablement un danger plus grand.
Tarp : Ne pas croire que le montage en A soit le seul, loin de là, mais il faut prévoir et s'entraîner. Objet simple, mais à l'usage technique.
Amélioration possible : le cornet à monter dos au vent, invention d'Olivier sur RL. D'autres prévoient des micro-tipis avec mât central, faisant fonction de poncho en route.
Une alternative au Zdarski très utilisée par les grands-bretons : le sac pour équipe assise, ou "
bothy-bag". Bien adapté à la survie, mal adapté au repos en conditions normales. Ça ne tient au sol que par vos culs posés sur des assises en tissu à tapis de sol. Ça n'est soulevé que par vos épaules et vos têtes. Aération par des manches à air.
Le projet que j'avais commencé à couper, mais hélas il a fallu ensuite consacrer toutes mes forces au déménagement, conservait du
bothy-bag et du Zdarski le principe qu'on entre par le bas, et qu'on le referme ensuite autour de soi, et qu'il n'y a de portions de tapis de sol qu'aux extrémités. En revanche il prévoyait l'ancrage au sol des quatre coins, et deux cannes centrales, pour préserver d'excellentes pentes sans grosse prise aux vents violents. A suivre quand j'aurai terminé l'emménagement ici. L'idée est que ça pouvait servir aussi bien à skis que sur herbe.
Re
Comme le dit et redit mon pote de montagne a son épouse . On montent le vendredi soir et si mardi soir tu n'a pas de news ,attend mercredi soir pour t'inquièter , on préfère s'enterrer que se prendre une branlée de grèle ou plus plutot que se forcer a redescendre a tout prix .
Citation de: DD Phil le 08 Juillet 2012, 22:19:32
Re
Comme le dit et redit mon pote de montagne a son épouse . On montent le vendredi soir et si mardi soir tu n'a pas de news ,attend mercredi soir pour t'inquièter , on préfère s'enterrer que se prendre une branlée de grèle ou plus plutot que se forcer a redescendre a tout prix .
C'est encourageant... :? Comme t° de confort, vous recommencez combien pour le sac de couchage ?
Citation de: Borax le 08 Juillet 2012, 23:03:19
Citation de: DD Phil le 08 Juillet 2012, 22:19:32
Re
Comme le dit et redit mon pote de montagne a son épouse . On montent le vendredi soir et si mardi soir tu n'a pas de news ,attend mercredi soir pour t'inquièter , on préfère s'enterrer que se prendre une branlée de grèle ou plus plutot que se forcer a redescendre a tout prix .
C'est encourageant... :? Comme t° de confort, vous recommencez combien pour le sac de couchage ?
je met un collant de ski de fond en secours , c'est chaud, il sèche très vite meme sur soi et pour le sac c'est un +5° de mémoire (il est vieux).Dès les premières neiges il faut etre plus sérieux bien sur.
Citation de: Borax le 08 Juillet 2012, 23:03:19
C'est encourageant... :? Comme T° de confort, vous recommandez combien pour le sac de couchage ?
Questions : Tu peux y consacrer quel litrage de ton sac à dos ?
Et quel budget ?
Fin août 1975, sur tout le Romsdal, le Jostedal et le Jotunheimen, la neige est tombée au dessus de 900 m, et de nombreux cols furent infranchissables : aucun norvégien n'avait chaussé les pneus neige en août. A la même saison, tu peux avoir du -5°C et une chute de neige sur tes alpages entre 2000 et 2500 m.
En performance et gonflant final, le 0°C Ultralight de Qu*ch** fait l'affaire : 0°C confort mâle; 5°C confort femelle.
Mais il pèse 1730 g en taille L, occupe un sac de 100 l au repos, et se comprime mal. Au final il ne va jamais dans mon dos, je le cantonne au couchage dans la camionnette pour la nuit au parking avant de chausser les skis le lendemain matin, sans toucher au couchage de rando. Son tissu externe est largement perméable, c'est donc un sac qui bénéficie grandement d'un sursac en tissu plus serré, plus coupe-vent.
Pour rester dans le synthétique, Un Nordisk Strindberg (plus fabriqué) en Primaloft, a moins de gonflant, un poids contenu dans les 1340 g, et se comprime de façon compatible avec la rando. Je l'ai emmené en croisière en kayak et la première nuit avant départ, on a eu du -2°C. Mais il m'a coûté le double du prix régulier du 0 Ultralight.
La même perf est obtenue en duvet moyennement raffiné à 1050 g. Gonflant à vide : 55 l.
Et si tu veux faire léger, voilà :
http://www.sacsdecouchage.fr/Mysterious-Traveller-500,sacs-de-couchage,44.html
Tu peux pousser jusqu'au 700 si tu es frileux.
Les prix de Cumulus sont imbattables pour la performance thermique. Prends-t-y à l'avance pour être livré à temps.
Si tu laisses inonder ton couchage, ton duvet n'est plus qu'un chaton mouillé. Donc plus de soin dans l'emplacement du bivouac, plus de protection, plus de technicité dans le montage de ton abri. Dans le sac à dos, le duvet dans un sac étanche à part : ta survie en dépend.
En fin d'été en Ecosse, pluies diluviennes, rivières grossies. Un randonneur se vautre dans un gué, parvient à atteindre l'îlot central : il n'a plus rien de chaud ni de sec. Il est coincé, il n'a plus les forces pour tenter de franchir le second bras de la rivière. Il a dû appeler les secours, qui n'ont pu le rejoindre qu'en hélico.
Les raffinés du gramme font mieux encore : ils renforcent l'isolation fournie par leur matelas, ou leur combinaison de deux matelas, et n'ont plus de plume du tout dans le dessous. Ils appellent cela un "
quilt".
Je n'ai pas de conseil raffinés à donner en matelas. Sur neige j'utilisais la combinaison d'un mousse prix grand public et d'un très bon autogonflant, tous intérieurs au sac de bivouac militaire. La mousse prix grand public avait une face aluminisée et glissait affreusement : à déconseiller. Mais roulée, elle servait d'armature au sac à dos qui n'en a pas.
Les raffinés préfèrent un gauffré qui ne rentre pas dans le sac à dos, qui est porté derrière le sac, mais qu'il vaut mieux protéger de la pluie, de la neige,et des branches. Tout matelas de mousse peut se redécouper aux formes du bivy.
Donc partir sur du 0°C de temp de confort, pas moins. Ce qui n'est pas aberrant. L'année dernière fin aout, la température descendait sans problème au début de la nuit vers 15°C et moins après. Par beau temps... Alors un peu plus tard dans l'année, par temps plus froid...
Question sac, j'avais repéré ceux-là, avec comme objectif évident le poids (j'ai aussi un sac, rectangulaire, confortable, très appréciable à condition de ne pas avoir à le transporter longtemps):
http://www.auvieuxcampeur.fr/nos-produits/couchage/sac-de-couchage/sac-de-couchage-sarcophage/a-utilisation-de-10a-a-5a/down-ultralight-300-sac-de-couchage.html (http://www.auvieuxcampeur.fr/nos-produits/couchage/sac-de-couchage/sac-de-couchage-sarcophage/a-utilisation-de-10a-a-5a/down-ultralight-300-sac-de-couchage.html)
http://www.auvieuxcampeur.fr/nos-produits/couchage/sac-de-couchage/sac-de-couchage-sarcophage/a-utilisation-de-0a/xp-800-sac-de-couchage.html (http://www.auvieuxcampeur.fr/nos-produits/couchage/sac-de-couchage/sac-de-couchage-sarcophage/a-utilisation-de-0a/xp-800-sac-de-couchage.html)
http://www.auvieuxcampeur.fr/nos-produits/couchage/sac-de-couchage/sac-de-couchage-sarcophage/a-utilisation-de-5a-a-10a/trek-tk2.html (http://www.auvieuxcampeur.fr/nos-produits/couchage/sac-de-couchage/sac-de-couchage-sarcophage/a-utilisation-de-5a-a-10a/trek-tk2.html)
Voici ma liste pour 2 jours :
- simple tarp avec sursac au cas où la pluie s'infiltre
- un matelas (chacun le sien :))
- vu l'altitude un bon duvet ou un duvet moyen avec un sac à viande en polaire
- des affaires chaudes de rechange
- des affaires contre la pluie au cas où...
- brosse a dents, dentifrice, savon si certain d'avoir un point d'eau ou prévoir 0.5L d'eau pour une toilette sommaire sinon des lingettes c'est plus léger et pratique pour les très courtes durées
- prévoir de l'eau en conséquence pour la montée, le dîner, le petit déjeuner et la descente
- réchaud avec couverts et briquet
- 2-3 poignées de riz ou de pâtes qui cuisent en 3-5 min qu'on mélange avec de la soupe en sachet
- des barres de céréales si tu veux mais je préfère une barre de pâte d'amande à grignoter tout du long du parcours
- du saucisson mais pour 2 petits jours on peut s'en passer
- café lyophilisé ou thé
- du pain qui servira pour le dîner et le petit déj.
- une lampe de poche et...
le "plus important"...
- le matériel photographique
Pour 2 jours, tout le contraire de Carvi ou presque :mrgreen:
Tente monoplace (1,2 kgs), pas de matelas (un tort à 2500m et plus, les pierriers sont plus présents), un bon duvet (un moins 10°, il m'est arrivé d'avoir froid en plein été, près de glaciers...merdouille pour l'encombrement), pas de réchaud pour 2 jours, 1l d'eau et une gourde katadyn à filtre (j'ai arrêté le micropur (dans des massifs sans problème d'eau), la brosse et le dentifrice (pour embrasser les marmottes), 2 frontales
Un petit tour dans un camping pour une bonne douche si c'est pour repartir (avec parfois un petit resto et une bonne mousse pour se réhydrater :mrgreen:).
Après c'est souvent le poids de tout ça qui va conditionner ton sac ...
Marmotton
Citation de: carvi le 09 Juillet 2012, 22:49:56
- des affaires chaudes de rechange
- des affaires contre la pluie au cas où...
C'est là où mon expérience de 1968 m'a marqué pour la suite, et pour la vie.
Seul le linge de corps, maillot et slip, voire soquettes sous les chaussettes peut être emmené "en rechange", sur des autonomies qui furent plusieurs fois sept jours et une fois neuf jours. Tous les autres vêtements sont étudiés pour être superposables à mesure que le temps se dégrade et va vers le froid, avec vent et pluie ou neige.
Ça tient la route si tu t'organises pour TOUT sécher, de préférence sur soi, avant d'entrer dans le duvet. Et pour ne rien beaucoup mouiller.
C'est là que le conseil de "Bison" et de son épouse valent leur prix : ils tiennent la pélerine légère prise chez D4 rangée devant eux dans la sacoche banane. Arrive l'averse ; en une minute la pélerine est déployée et enfilée, sans toucher au sac à dos. L'averse est finie, on ouvre devant, puis quand la pélerine est sèche, elle retourne dans la sacoche devant.
Il précisait :
Imperméabilité = 0,5, mais ça se corrige en siliconant.
Respirabilité du tissu = 0, mais ça se gère.Leur terrain préféré est les Ardennes belges.
A skis, et éventuellement en montagne à pieds, les contraintes sont différentes, et une autre solution est possible : l'hypothèse est que le skieur a une bonne veste, mais les deux points faibles demeurent le sac à dos et l'espace entre porteur et sac à dos. Solution : sur un couvre-sac-à-dos du commerce, greffer un camail-capuchon. Au repos il est derrière votre cou, au dessus des bretelles. Arrive l'averse, vous capelez le camail-capuchon, et les points vulnérables sont protégés. Fini ? On décapelle cette partie capuche, et le tout reste arrimé sur le sac à dos, prêt à recommencer. Cousu, monté, photographié, pas testé : pas encore refait de raid à skis.
Et quand c'est juste du nuage qui fouette et qui condense, ou une bruine de front chaud ? Le blouson coupe-vent en nylon perméable serré fait l'affaire, tant que vous restez actif.
Si, il y a deux items qui peuvent être prévus
en rechange pour la nuit : un autre pantalon ou collant, pour mettre dans le duvet à la place de votre pantalon de jour, si vous l'avez dégueulassé, par exemple dans la boue, voire dans les myrtilles. Un haut de survêtement - qui peut être léger, genre sortie de piscine pour nageur - mais
avec capuchon, pour protéger le duvet du suint de votre tête et de votre cou, les plus terribles pour la durabilité du duvet. Ces deux pièces à la place du sac à viande, qui réclame tellement de contorsions...
Citation de: Borax le 08 Juillet 2012, 16:34:28
... Mais tu te passes de tapis.
Si si, mais il est totalement dissocié de la tente. Il peut être taillé sur mesures (http://deonto-ethics.org/resources/AppyTrails/arriere_tapis_sol.jpg), ou être une feuille renforcée de la Bundeswehr (http://www.ebay.de/itm/Bw-Unterlegplane-Schlafsackplane-Schlafsack-Plane-Bodenplane-Oliv-/221062825961?pt=DE_Sport_Camping_Outdoor_Schlafs%C3%A4cke&hash=item33785f07e9) à trois euros.
Le prochain sera un fort nylon enduit double face, d'origine un kit individuel anti-ABC pour recouvrir une tranchée individuelle, auquel je vais coudre quatre boucles aux coins. Pour qu'en cas de camp sur pente forte, ses ancrages en amont permettent d'en faire une toile anti-roulis, comme un hamac au sol. Le tout sous un tarp monté dans la pente. Ce qu'aucune tente sophistiquée du commerce ne permet de faire, si séduisante soit-elle sur sol artificiel horizontal.
Citation de: Jacques2 le 09 Juillet 2012, 23:45:24
Citation de: carvi le 09 Juillet 2012, 22:49:56
- des affaires chaudes de rechange
- des affaires contre la pluie au cas où...
Seul le linge de corps, maillot et slip, voire soquettes sous les chaussettes peut être emmené "en rechange", sur des autonomies qui furent plusieurs fois sept jours et une fois neuf jours. Tous les autres vêtements sont étudiés pour être superposables à mesure que le temps se dégrade et va vers le froid, avec vent et pluie ou neige.
ça se confirme t'es une vraie MUL ! :wink:
Citation de: Marmotton le 09 Juillet 2012, 23:13:41
(dans des massifs sans problème d'eau)
Tu peux expliciter stp ? De quels problèmes d'eau parles tu: disponibilité, ou pureté de cet élément ?
Citation2 frontales
J'imagine pour la sécurité d'en avoir une de rechange ?
Je suppose qu'il pensait "au dessus des alpages"; l'eau risque moins d'être contaminée à moins d'une bestiole crevée...
A mon avis la 2ème frontale est superflue; tu ne marches pas la nuit.
Citation de: Borax le 10 Juillet 2012, 01:41:06
Citation de: Marmotton le 09 Juillet 2012, 23:13:41
(dans des massifs sans problème d'eau)
Tu peux expliciter stp ? De quels problèmes d'eau parles tu: disponibilité, ou pureté de cet élément ?
Citation2 frontales
J'imagine pour la sécurité d'en avoir une de rechange ?
Je parlais en terme de disponibilité (Vercors notamment) ; pour la pureté, j'évite les eaux stagnantes et celles qui se trouvent sous les troupeaux, jamais eu de soucis en la filtrant.
Pour la 2ème frontale, c'est par sécurité (je préfère quelques grammes de lumière que de bouffe). Elle est peut être superflue c'est vrai, n'étant jamais tombé en panne de frontale (petzl). Ca m'arrive de marcher la nuit pour la descente.
Marmotton
Citation de: Borax le 08 Juillet 2012, 16:34:28... pour le tarp, j'avoue ne pas voir l'intérêt de ce dispositif (ouvert aux 4 vents, laisse passer l'eau qui ruisselle, les insectes), ...
Je ne me sens pas volontaire pour recommencer à zéro l'exposé sur la rosée par grand beau temps, nuit claire avec plein d'étoiles.
C'est là (http://deontologic.org/deonto-famille/citoyens/debattre/index.php/topic,1026.0.html) depuis plus de deux ans et demi, et ça y reste.
Citation de: Borax le 08 Juillet 2012, 16:34:28... pour le tarp, j'avoue ne pas voir l'intérêt de ce dispositif (ouvert aux 4 vents, laisse passer l'eau qui ruisselle, les insectes), ...[/size
+1. Mise à part la légèreté et encore...
Des tentes sans condensation existent aussi. :)
Citation de: carvi le 10 Juillet 2012, 23:09:51
Citation de: Borax le 08 Juillet 2012, 16:34:28... pour le tarp, j'avoue ne pas voir l'intérêt de ce dispositif (ouvert aux 4 vents, laisse passer l'eau qui ruisselle, les insectes), ...
+1. Mis à part la légèreté et encore...
Des tentes sans condensation existent aussi. :)
Plus une tente est moderne, étudiée et sophistiquée, plus tu dépends de la géométrie et de la consistance du sol sur lequel tu voudrais la poser.
Oui, sur la toundra du Jästrikland, pénéplaine sauf les chicots des Syllarna et du Helags, j'ai trouvé facilement des endroits où planter ma jolie petite tente tout neuve. En Oisans, Briançonnais et Queyras, c'est une toute autre paire de manches. Essentiellement : des rebords de lacs, et ils ne sont pas nombreux, des replats alluviaux qui seront inondés s'il y a un orage en amont. Sinon près de la cabane du berger, qui justement occupe depuis des générations le replat convenable, non inondable. Quant aux anciennes tourbières évoluées en riches prairies, leur micro-relief est fort inhospitalier à un tapis de sol mince, cousu à la tente.
Nombreuses sont les photos où les randonneurs ont choisi de camper sur le névé, pour éviter les cailloux.
Une tente comme la jolie et légère que Borax nous a montré sur le VxCpr, il n'y a qu'une seule façon de la monter. Tu as l'emplacement au sol, ou pas. Tu as les ancrages au bon endroit, ou pas. Si une racine est mal placée ou une pointe rocheuse est mal placée, tu déchires ton tapis de sol dont la géométrie t'a été imposée par le concepteur.
Je suis bien d'accord que les tarps militaires (Royal Army) que l'on peut trouver à prix imbattable sont trop petits et trop lourds : 220 cm x 260 cm, c'est restreint. Mais ils sont très costauds, pleins de points d'attaches forts, et généreusement siliconés. Coudre quelques triangles supplémentaires, et voilà une tente cercueil très adaptable à toutes sortes de configurations, y compris à abriter un hamac à l'étage forestier, ou dans une haie à l'étage campagnard. Avec ça ou l'équivalent obtenu autrement, tu fais face à bien des conditions imprévues ou dégradées, et tu peux profiter des micro-particularités locales. Genre t'abriter d'une tempête dans un bouquet d'épicéas, ou profiter de quelques blocs qui cassent le vent... Prêter une attention particulière à tes moyens d'ancrage. On peut facilement trouver un récit où Thierry a été incapable de planter sa tente en Islande en hiver : aucune neige encore, mais le sol gelé était impénétrable même aux sardines en titane, et là dessus le vent en tempête. Bilan : beaucoup de pertes de matériel, et le retour honteux à la ville. Moi-même je dois la vie à une longue broche à neige ou éboulis.
Question pélerine de pluie et mauvais temps, montagne.
Citation de: Jacques2 le 08 Juillet 2012, 15:45:18
On t'a recommandé le poncho, et j'objecte à cette altitude : prise au vent excessive. Son avantage est que si les oeillets sont prévus, il peut servir aussi de tarp de petite taille, ce qui n'est pas négligeable. Je recommande bien davantage une cape à manches, qui recouvre tout aussi bien le sac à dos. Tu en trouves encore, mais en qualité légère (trop légère) chez D4. Voici quatre ans, ils en ont eu une en tissu bien plus résistant, mais très mal coupée, avec un cou bien trop étroit. Modifiée (http://deontologic.org/deonto-famille/citoyens/debattre/index.php/topic,1105.0.html), elle fait merveille à présent pour la progression dans le très mauvais temps, le montage du bivouac, ou laisser passer un orage assis sur un caillou. Abrité, tu fouilles ton sac (abrité par la pélerine), peux manger un morceau, prendre ou enlever un vêtement, etc.
Celle
qu'il ne faut pas prendre, trop légère pour l'usage prévu en montagne :
http://www.decathlon.fr/pelerine-forclaz-1300-s-m-id_8084712.html
D4 a eu le bon tissu, pas la bonne coupe, il n'ont plus rien de convenable qui abrite en même temps le sac à dos, et en montagne.
Le Vxcmpr a, semble-t-il, entre 70 et 110 euros. Ouffff !
http://www.auvieuxcampeur.fr/hiver/vetements/vetement-de-pluie/cape
Expe semble bien avoir, trois fois moins cher :
http://www.expe.fr/poncho-trekker-p1632.html
Il ne faut surtout pas prendre plus léger. Pas en montagne. On doit pouvoir s'asseoir dessus sur herbe. On doit pouvoir prendre un gadin modéré sans se retrouver avec deux lambeaux inutilisables.
Si elle avait des manches, la pélerine à passants de l'armée suisse serait à recommander, mais l'absence de manches en restreint vraiment l'usage.
Pour en revenir aux protections à prix doux pour le service rendu, ces cirés légers au rayon marine de D4 :
http://www.decathlon.fr/cire-navistan-h-bleu-fonce-id_8166642.html
Nous sommes nombreux à en dire du bien. Surtout que les modèles les plus récents ont un cordon de capuchon, nécessaire en montagne, pas seulement à la mer.
S'ils en livraient en taille 4XL voire 5 XL, on pourrait même abriter un sac à dos de taille modérée en dessous. Hélas c'est limité à 3XL.
Pour ma part, et pour bivouac d'un soir.
Tente légère ou pas (1 ou 3kg selon que je suis seul ou pas). Matelas en mousse thermarest (le top perso, leger, confortable et increvable (au sens propre et figuré)). Duvet 0, meme en été, fait souvent frisquet la haut, et en ouvrant un peu, on a moins chaud. Pas de réchaud ni popote (trop lourd pour un seul repas) mais sandwich et gateau qui feront 4h et petit dej (sans les emballages cartons et plastique, ca évite de les laisser s'envoler).
Vetement: 2 polaires, tshirt respirant, short/pantacourt pour la journée, pantalon "rando montagne" pour le soir et la nuit (je dors habillé oui), goretex (ou autre produite du meme type) pour le haut comme pour le bas (genre vertical shelter, 200g qui m'ont sauvé en ecosse). Pas de rechange ni de quoi faire la toilette (qu'à partir de deux nuits pour moi, exception des dents pour ne pas faire fuire les autres randonneurs)). A la limite une serviette microfibe de 20cm pour se secher et le matos après une rincée. Si tu es bien habillé, tu ne pues pas de trop et tu ne transpires pas de trop non plus (les deux sont liés en fait). C'est l'inconvénient des capes de pluie et autre ciré. je m'imagine meme pas marcher avec ca en montagne. prefere prendre la pluie directement. Attention, je critique pas le produit, juste que je pense que ne n'est pas adapté à la marche en terrain pentue plus sac = grosse suée.
Eau: 2-3 litres (je bois beaucoup) dans du plastique (vache à eau ou bouteille), moins lourd que les gourdes métalliques.
Sécu: frontale, jeu de pile en rhab, couteau, trousse de soins hyper compact, carte,boussole, couverture survie.
J'avais évalué la possibilité du surcac plutot que la tente de 1kg, mais pour faire de la photo, je m'étais dit que ca serait con de laisser le sac dehors si jamais il pleut pendant la nuit malgré les conseils de météo france.
Deux histoires d'hypothermie :
http://www.davidmanise.com/forum/index.php?topic=2855.0
CitationUne fois, il n'y a pas bien longtemps, j'ai vécu une anecdote que j'ai relatée sur ce forum. Je me prélassais près d'un poêle, seul et bien au chaud dans un refuge connu du Vercors, conscient que ces quelques mètres carrés de confort étaient une bulle de plaisir au milieu d'un déluge de grêle, de neige et d'eau prête à geler, en plein dans un brouillard intense, isolé sur un plateau désert. J'appréciais d'autant plus ce confort que je venais de passer une demi-heure sous la grêle pour atteindre le refuge. Ca arrive ces choses, début juin dans le Vercors.
Et là la poignée de la porte a bougé. m*rde, j'étais bien, tout seul. La poignée a bougé et fait du bruit, et bougé encore, mais n'a pas tourné et la porte restait close. Elle n'est pourtant pas bien dure cette poignée de porte. Je suis allé ouvrir en m'attendant à trouver un truc un peu louche. Effectivement, là dehors se tenaient deux mecs secoués de spasmes, tremblants de froid au point de n'avoir pas réussis à tourner tous seuls la poignée pour entrer. Ils se sont hâtés d'entrer, se sont défroqués et assis en slip devant le feu confortable que j'avais allumé 20 minutes plus tôt.
"Ca aussi ça arrive, en juin dans le Vercors", me suis-je dit. Ce à quoi je m'attendais moins, c'est qu'une fois un peu réchauffés, c'est à dire une bonne demi-heure plus tard, les mecs ont vidés le contenu trempé de leurs sacs à dos pour le suspendre dans le refuge et le laisser sécher ; et diantre, il y avait là deux ponchos, deux vestes en gore-tex, et assez de pulls et de polaires pour équiper l'armée napoléonienne en Russie, ou presque. Et eux étaient là comme des cons à s'être laissé tremper dans leurs polaires légères. Il faut le faire, quand même !! Pire encore, les gars avaient un réchaud à gaz, de l'eau en quantité, des gamelles, bref de quoi faire une bonne boisson chaude.
Pourquoi n'avaient-ils pas passés leurs vêtements alors que la grêle les battait depuis une heure et demi ? Pourquoi n'avaient ils pas utilisé l'abri d'une falaise surplombante le temps de se faire un thé salvateur ? Par connerie, pour sûr, mais ...
...
Il a en tête une situation imaginaire : "il n'y a pas tant de brouillard que ça, il y a cinq minutes j'y voyais bien, et puis le refuge est proche" et s'accroche à une situation future désirée : "être au chaud dans le refuge". On peut tous se tromper sur la distance réelle du refuge, c'est une chose banale. Par contre, ce n'est pas une excuse pour ignorer le reste de la situation, les choses que nos sens nous crient bien ostensiblement : le brouillard est là et il commence à tomber des grêlons et de la neige. Mais le mec se dit : "pas la peine de me couvrir, dans deux minutes j'y suis, je ne vais pas perdre du temps ici dehors à ouvrir mon sac, chercher la polaire et la gore-tex... le temps que je fasse tout ça je pourrais déjà être arrivé au refuge".
...
Je n'invente rien, le type me l'a dit naïvement après sa mésaventure : "on était convaincus que le refuge était tout près, c'est pour ça qu'on n'a pas mis nos ponchos". Moralité ils ont tourné dans le brouillard pendant une heure et demi, sous la grêle et la neige, en petite tenue, comme des cons, au point de se laisser bien entamer par l'hypothermie.
http://www.davidmanise.com/forum/index.php/topic,25392.0.html
CitationBonsoir, je suis parti en montagne plusieurs jours observer les bouquetins à l'entrée de l'hiver ; je suis une harde depuis trois jours quand il se met à vraiment pleuvoir puis le vent du nord se lève (très violent), la pluie se transforme en grèle et ça tient au sol. Sous mon poncho, dans mon snowshoe j'ai froid, je décide de descendre, je plie en vitesse et j'y vais. Je porte sur moi un t-shirt synthétique et une parka, ma polaire est dans mon sac à dos pour la garder sèche. Je descends le versant dans la grêle/pluie, le vent, le brouillard par la directe, je connais bien le terrain, faut pas se planter car c'est plein de barres rocheuses et il y a très peu de passages surtout quand c'est mouillé. Je cavale je suis mouillé sous ma parka (transpiration, infiltrations) mais je n'ai pas froid.
Je tombe sur deux randonneuses paumées dans le brouillard, transies, épuisées, que j'emmène bon gré mal gré au refuge d'hiver à 1/2 heure de là. Nous mettons 1h15 à l'atteindre, une fois arrivés je les désape, les emballe dans les couvertures, allume le poële avec mon réchaud à gaz, fais une soupe chaude que nous avalons. Nous mettons deux bonnes heures à cesser de grelotter.
A posteriori je tente d'analyser ce qui a été et ce qui a foiré.
...
CitationCitationCitation
Pour les filles elles étaient incapables à la fin de faire quoi que ce soit, sur le dernier quart d'heure je les ai houspillées en continu pour les faire avancer et elles étaient devenues amorphes ; l'une des deux était complètement épuisée j'ai dû porter son sac elle était dans un tel état que j'ai dû le lui enlever elle ne pouvait pas me le donner. Idem pour les désaper dans le refuge j'avais l'impression de parler à des bûches.
Ah ouais quand-même... elles étaient bien entamées... ! :sad:
Dans les deux cas, avoir le vêtement de pluie, genre pélerine à bosse complète
devant soi à portée de la main, et non pas dans le sac à dos, là derrière, aurait bien changé la donne. Quand on est en régression-chimpanzé...
Citation de: Jacques2 le 12 Juillet 2012, 22:52:07
Celle qu'il ne faut pas prendre, trop légère pour l'usage prévu en montagne :
http://www.decathlon.fr/pelerine-forclaz-1300-s-m-id_8084712.html
Oup's, je reconnais ma pèlerine. Par contre elle est toujours contre moi et pas dans mon sac. Quand on voit les quantité de flotte qui peuvent tomber du ciel en quelques secondes sous les averses de montagne...
Merci pour vos avis très instructifs.
Je m'oriente vers un sac de couchage duvet, genre Moutainhardwear Phantom 15 ou MTN Speed 32, Sea to Summit Trek TK2, ou Valandré Mirage, qui descendent tous sous 0°C en restant très légers. Avec un préférence pour les premiers, à priori plus confortables que le dernier (j'ai pas vraiment un physique de marathonien).
Un matelas de sol mousse aluminisé de 250gr pour 10€ (qui sera sans doute découpé). Par définition increvable.
Une tente monoplace à définir (Vaude Power Tokee, Terra Nova Laser, Jamet Eclipse 4000, MSR Hubba, North Face Mica 1, Marmot EOS 1p) selon l'habitabilité pour mon sac et moi. Comme Personne je préfère avoir mon sac avec moi sous mon abri.
Et comme d'hab j'aurais avec moi un polaire en cas de froid, une pèlerine pour la flotte, une gourde avec filtre, carte IGN. Des encas (de quoi passer la nuit), mon DEET, quelques lingettes histoire de pas trop schlinguer le jour 2. Perso, quand je marche en montagne c'est dur de pas suer un peu, alors après plus de 6 hr de grimpette!
Avez-vous un avis sur les produits que j'ai présélectionné ?
Sardines à profil Y :
10x Zeltheringe/Aluheringe/Heringe für Zelten Rot 23cm (http://www.ebay.de/itm/10x-Zeltheringe-Aluheringe-Heringe-Zelten-Rot-23cm-/160545494347?pt=DE_Sport_Camping_Outdoor_Zelte&hash=item256141d54b)
Quand même ancrage plus sérieux que les sardines en fil, mais le prix a presque doublé depuis mon achat en 2010.
A qualité égale, cela reste compétitif, sans plus.
Oui on peut les tordre, elles aussi, mais moins...
Non, elles ne suffisent pas dans la neige. Pour la neige, carrément faire les vôtres en achetant de la cornière d'alu au mètre. Typiquement du 25 x 25 mm, et coupez de l'ordre de 35 à 40 cm.
Sinon cornières en titane, mais plus petites :
http://www.ebay.com/itm/New-Vargo-Titanium-Ascent-Tent-Stake-/160833678246?pt=LH_DefaultDomain_0&hash=item25726f2ba6
Oups ! Finalement moins chères chez Telemark Pyrénées :
http://www.telemark-pyrenees.com/fr/vargotitaniumascentsmalltentstake-p-6163.html
Quand on vous lit on comprends l'importance du matos....
Encore 4 morts cette semaine, dont au moins 2...de froid (entendu aux infos TV ce midi).
...
Je viens de faire une recherche et je crois que, malheureusement, le bilan est plus lourd:
http://www.ledauphine.com/actualite/montagne
http://www.ledauphine.com/haute-savoie/2012/07/14/deux-alpinistes-meurent-de-froid-dans-le-massif-du-mont-blanc
Il y a des tas d'infos sur le forum des Muls (marche ultra légère )le réchaud P3Rs est super utile par exemple: http://www.randonner-leger.org/wiki/doku.php?id=accueil
Pour ma part en bivouac tout seul c'est TarpD4 monté avec les bâtons de marche, duvet synthétique et sac à viande en soie, tapis de sol Arklight, et surtout suffisamment d'eau pour 2 jours en comptant les Lyo le soir et le thé du matin.
A+ Eric
Citation de: albertson le 15 Juillet 2012, 15:36:14
Quand on vous lit on comprends l'importance du matos....
Encore 4 morts cette semaine, dont au moins 2...de froid (entendu aux infos TV ce midi).
...
Je viens de faire une recherche et je crois que, malheureusement, le bilan est plus lourd:
http://www.ledauphine.com/actualite/montagne
http://www.ledauphine.com/haute-savoie/2012/07/14/deux-alpinistes-meurent-de-froid-dans-le-massif-du-mont-blanc
Là, on est en haute montagne, à plus de 4 000m, (la plage et la haute mer en somme). Condoléances aux proches, **
Il annonce la neige à 2 400m, mais ces conditions "estivales" ne sont pas légion, en principe...
Marmotton
La page météo de Chamonix évoque une limite neige/pluie à 2000m. en plein juillet...
Citation de: Jacques2 le 08 Juillet 2012, 15:45:18
Un vêtement d'usage universel en montagne, mais passé de mode, c'est le simple blouson de simple nylon, juste coupe-vent. Les miens ont des poids s'étageant de 98 g à 220 g, selon les poches et le tissu. D4 en vend à nouveau, mais à prix astronomique pour un gain de quelques grammes : ils tiennent dans ton poing.
Tiens si, en voilà soldés à prix doux, mais pas entièrement ouvrants (ni toutes les tailles ?) :
http://www.decathlon.fr/coupe-vent-homme-protect-pocket-essentia-id_8184387.html
http://www.decathlon.fr/protect-pocket-essential-id_8184391.html
En magasin mais pas en ligne ils ont bien un coupe-vent montagne ou rando, dit Hélium, tout léger mais à quarante roros, et de couleur très
flashy.
Les deux historiques que je porte encore en montagne ou en kayak, l'un du BHV, amplement modifié l'année suivante, l'autre acheté 20 NKr à Oslo et qui pèse 140 g, ont maintenant 44 ans.
Personne (à part Personne) n'enmène de trousse de secours ? Ca me parait quand même indispensable même pour une sortie de deux jours.
Sinon très intéressant ce fil.
Yannick Daugeron
Citation de: BBman le 20 Juillet 2012, 17:48:41Personne (à part Personne) n'emmène de trousse de secours ? Ca me parait quand même indispensable même pour une sortie de deux jours.
Non seulement tu as raison, mais tu m'appelles à rappeler que les péliades existent, vers cette altitude. Au printemps il n'est pas rare que les cabanes les abritent encore : elles hivernent là. Redescendant du plateau à côté du Pic Gazonné vers la Chapelle en Valgaudemar, j'ai vu une belle
miss tigrée filer devant moi dans les rhododendrons. Elle s'était chauffée au soleil après la pluie matinale.
Il faut savoir qu'en défense, cet animal économise son venin, et envenime rarement. Elle frappe et mord surtout pour faire peur, pour faire fuir. Injecter le venin semble contrôlable et volontaire. Il semble que ce comportement de parcimonie métabolique soit particulier à nos vipères d'Europe. En Afrique, c'est autre chose...
http://horizon.documentation.ird.fr/exl-doc/pleins_textes/pleins_textes_5/b_fdi_30-30/31448.pdf
http://wiki.davidmanise.com/index.php/Morsures_de_serpents
http://www.cercles.be/base_cercle/fichiers_fiches/260.pdf
Citation de: Borax le 14 Juillet 2012, 23:49:39
Citation de: Jacques2 le 12 Juillet 2012, 22:52:07
Celle qu'il ne faut pas prendre, trop légère pour l'usage prévu en montagne :
http://www.decathlon.fr/pelerine-forclaz-1300-s-m-id_8084712.html
Oup's, je reconnais ma pèlerine. Par contre elle est toujours contre moi et pas dans mon sac. Quand on voit les quantité de flotte qui peuvent tomber du ciel en quelques secondes sous les averses de montagne...
J'ai fait une présentation en superposition pour en avoir le coeur net :
(http://jacques.lavau.perso.sfr.fr/rando/compar_capes_D4.jpg)
Oui, ces deux pélerines Quechua d'il y a quelques années, l'une en tissu fin olive ou bleu (mais noir cette année), l'autre en ripstop rouge nettement plus fort et plus déperlant, ont bien la même coupe, à très peu près (longueur des manches : plus longues sur la verte, plus courtes sur la rouge).
Les remèdes sont donc les mêmes pour adapter la coupe en plus hivernal : col et capuchon trop étroits, insérer une pièce en trapèze aplati ; capuchon trop court, insérer un triangle curviligne ; entrées de manche un peu étroites.
Détails du remontage là (http://deontologic.org/deonto-famille/citoyens/debattre/index.php/topic,1105.0.html).
Ces modifications élargissent le départ de la bosse pour sac à dos, et la rendent plus utilisable.
Pour la durée de l'imperméabilité, je confirme que le sirop de silicone fait des merveilles sur ce tissu fin.
Or comme c'est une pièce essentielle pour la sécurité, le confort et l'endurance du randonneur en montagne...
Vérification plus poussée des diverses versions :
Une version encore antérieure, livrée bleue, avait des moignons de manches plus courts, mais une plus grande largeur de corps. Cela rend plus aisé de retirer ses bras des manches et de les y remettre, et rend plus aisées les manoeuvres de sac à dos sous la cape, mais présente davantage de prise au vent en montagne. Bon, ça y est, je viens de démonter son cou et son capuchon : à 42 cm de tour de cou, c'est beaucoup trop étroit pour usage général. Ça n'avait jamais donné satisfaction. Les ponchos militaires ont un diamètre de cou et de capuchon tout à fait respectable, eux.
A la réflexion ma veste de pluie n'est pas celle ci mais un poncho solognac. Pas forcement très différent d'ailleurs.
Pour les vipères, je ne m'attendait pas à en trouver à + de 2000m d'altitude ! Je dois bien l'avouer. La tente fermée s'impose donc!
pour la trousse de secours, Bear Grills n'en a pas non plus dans Man vs Wild et il s'en sort toujours ! Alors pourquoi ...? Non ! Je plaisante. Je pense que la trousse est simplement si indispensable, qu'on en parle pas.
Citation de: Borax le 21 Juillet 2012, 16:01:01
Pour les vipères, je ne m'attendait pas à en trouver à + de 2000m d'altitude ! Je dois bien l'avouer. La tente fermée s'impose donc!
Bof...Que l'on croise parfois des vipères en plein soleil aux abords d'un sentier, certes.
En voir une rentrer sous un abri occupé et en pleine nuit, je demande à voir...
CitationJe pense que la trousse est simplement si indispensable, qu'on en parle pas.
Pour une sortie d'une nuit en France et à 2-3h maximum d'une route, ce n'est pas non plus la peine de voir trop grand.
En 15 ans de randos à raison d'environ 100-150 par an, je n'ai pas eu besoin (et encore...ça aurait pu attendre le retour) que quelques fois d'une lingette désinfectante, un pansement, et un doliprane.
De toute manière en cas de pépin sérieux, il vaudra mieux appeler les secours que de se lancer dans de l'auto-médication...
J'ai pas parlé d'emporter la trousse complète avec scie à amputer, trousse de seringues préchargés en antibiotiques large spectre et kits de morphine :mrgreen:
Citation de: Borax le 21 Juillet 2012, 16:01:01
A la réflexion ma veste de pluie n'est pas celle ci mais un poncho Solognac. Pas forcement très différent d'ailleurs.
Le tissu en est meilleur, plus résistant. Il n'est pas rectangulaire mais plus large en haut qu'en bas. Le capuchon est plus large, nettement plus correct.
Ses performances ont été transfigurées par un siliconage complet. Ainsi traité, c'est un achat à recommander chaudement, sauf que sa coupe et ses simples velcros ne conviennent guère aux conditions montagnardes exposées au grand vent (ni du reste dans les fourrés où il s'accroche partout).
Jusqu'à demain soir 22 juillet, tu as le port gratuit sur Expe :
http://www.expe.fr/poncho-trekker-p1632.html
Et ça, ça a une forme convenable en montagne. J'ai vérifié chez d'autres revendeurs qui ont d'autres vues : elle a bien une bosse large comme les épaules, de forme simple.
Il faut éviter comme la peste les capes à bosse séparée et sophistiquée : coutures compliquées et fragiles, et tout coince dès qu'on a un large matelas roulé en haut du sac. La bosse de cape doit être très simple.
Avec de la chirurgie, il est possible de transformer un poncho Solognac en cape à bosse (mais qui continuera de n'ouvrir que sur les côtés) :
1. Déposer les velcros latéraux.
2. Découper sur les 4 côtés un trapèze d'environ 22 cm de large, laissant en haut l'envergure d'origine pour les manches et la hauteur suffisante pour des manches confortables, côniques.
3. Ourler les nouveaux bords rétrécis et bas de manches.
4. Reposer les velcros (étape 1) dessus.
5. fendre le dos depuis le bas, jusque 10 à 15 cm sous la ligne haute, de part et d'autre de la largeur des épaules, soit environ 60 cm.
6. Insérer dans ces fentes deux des bandes de 22 cm précédemment récupérées à l'étape 2. Couture simple bord à bord, puis ourlet commun.
7. Compléter le bas du dos avec une troisième des bandes étape 2.
8. étancher au sirop de silicone, ou au Silnet, les quatre nouvelles coutures du dos (étape 6), par l'extérieur.
Si on est pressé, on peut partir comme ça.
9. S'il reste du temps, traiter tout le tissu à l'extérieur au sirop de silicone fluide. Ne pas laisser de surépaisseur, bouchonner le tissu avec excédent de sirop avec un autre pan encore sec (ou déjà sec d'une passe précédente).
10. Laisser ventiler en extérieur 5 à 7 jours.
Et voilà une cape à bosse bonne pour la montagne sauf une seule imperfection : ces satanés velcros pas très forts sur les côtés, au lieu d'une bonne glissière pleine hauteur devant.
Variante : avec deux zips séparables et pas trop mesquins de module, il est possible de doubler la plus grande partie du flanc avec, en plus des velcros, ce qui règle la question de la fragilité de l'assemblage au vent violent. Le tissu des zips est siliconable.
M'est avis qu'il y a une certaine expérience (une expérience certaine) derrière toutes ces interventions Jacques2, non ? En tout cas merci de la partager.
Pour le sac de couchage, mon choix s'arrête sur la marque Yeti (aussi connue sous le nom de Warmth) et la gamme GTII. Lequel me recommanderiez vous ?
Le 400 (t° confort: 0°C), le 600 (t° confort: -5°C) ou le 750 (t° confort: -9°C) ?
Fait gaffe aux températures des sacs de couchage, il y a une norme (EN 13537) et elle change beaucoup le résultat : ex j'utilise un valandre swing 900 pour bivouac d'une à 2 nuits à 2000/2500 m dans le massif du Mont-Blanc de mai à octobre, le sac est normé à -7° (impec), chez le vieux il est dans la catégorie -10/-15 (...) sinon je rajoute une grosse doudoune millet en plume de canard et tente t2 ultralight D4 pour moi, prendre un gros sac à dos (70l) (18kg dans le sac !) , pense aussi à faire une checklist du matériel à emporter, une fois j'avais oublié la tente, lol...
a+
Chris
A plus de 2500m d'altitude au moins un -2°c confort et plus si mauvais temps. Il se peut parfois qu'en marchant tu doives camper à plus de 3000m ...
Si beau temps une couverture de survie et le sac de couchage synthétique déperlant suffit bien souvent.
Pour la température des sac il y a eu des nouvelles normes et le mieux c'est de voir les sites des constructeurs.
Hello
Je découvre ton fil et j'avoue ne pas avoir lu tous les posts...
Pour ma part, 1 gourde de 1.5L et 1 thermo de 1.5L (eau chaude pour café ou thé).
Pas de sursac; je transvase le contenu du sac à dos dans un sac poubelle pour protéger de l'humidité de la nuit, et place le bas du duvet dans le sac à dos...
L'important est de bien choisir son "bivouac" (eau/humidité, vents/brises)...
Côté orientation, carte IGN + boussole + altimètre "manuel" toujours en fonction puisque sans pile...
Côté pharmacie, tout dépend si tu es seul ou pas. De toute façon pour 48h, le minimum !
Citation de: jjp1954 le 23 Juillet 2012, 12:09:49
Côté pharmacie, tout dépend si tu es seul ou pas. De toute façon pour 48h, le minimum !
Hélas pour moi, même en sortie photo à la demi-journée, la boîte de pansements est devenue obligatoire : je suis artificiellement hémophile pour le restant de mes jours. Le tripode Gitzo qui me pince 3 cm² de peau de la main, et du sang partout, partout, partout pendant 50 minutes. Je ne me reconnais pas : avant, je refermais et cicatrisais les blessures très vite.
Il y a des hémophilies modérées qu'on ne détecte que parfois tard : 16 ans pour mon fils (facteur 8, hérédité par les femmes).
Enfin l'alimentation a une influence certaine sur la vitesse de coagulation. Les légumes avec vitamine K aident à la fermeture rapide des saignements, le chou par exemple.
Et puis le sang sur des vêtements coûteux, voire sur le duvet encore plus coûteux, ça n'est pas du meilleur effet. Très difficile à nettoyer.
Citation de: Jacques2 le 21 Juillet 2012, 10:32:50
(http://jacques.lavau.perso.sfr.fr/rando/compar_capes_D4.jpg)
Oui, ces deux pélerines Quechua d'il y a quelques années, l'une en tissu fin olive ou bleu (mais noir cette année), l'autre en ripstop rouge nettement plus fort et plus déperlant, ont bien la même coupe, à très peu près (longueur des manches : plus longues sur la verte, plus courtes sur la rouge).
Les remèdes sont donc les mêmes pour adapter la coupe en plus hivernal : col et capuchon trop étroits, insérer une pièce en trapèze aplati ; capuchon trop court, insérer un triangle curviligne ; entrées de manche un peu étroites.
Détails du remontage là (http://deontologic.org/deonto-famille/citoyens/debattre/index.php/topic,1105.0.html).
Ces modifications élargissent le départ de la bosse pour sac à dos, et la rendent plus utilisable.
Pour la durée de l'imperméabilité, je confirme que le sirop de silicone fait des merveilles sur ce tissu fin.
Or comme c'est une pièce essentielle pour la sécurité, le confort et l'endurance du randonneur en montagne...
Vérification plus poussée des diverses versions :
Une version encore antérieure, livrée bleue, avait des moignons de manches plus courts, mais une plus grande largeur de corps. Cela rend plus aisé de retirer ses bras des manches et de les y remettre, et rend plus aisées les manoeuvres de sac à dos sous la cape, mais présente davantage de prise au vent en montagne. Bon, ça y est, je viens de démonter son cou et son capuchon : à 42 cm de tour de cou, c'est beaucoup trop étroit pour usage général. Ça n'avait jamais donné satisfaction. Les ponchos militaires ont un diamètre de cou et de capuchon tout à fait respectable, eux.
Hé bien je m'étais fait ch... comme un cosaque pour séparer entièrement le capuchon de la pélerine bleue, y compris aux extrémités : je n'ai pas encore retrouvé mes
découvits, le déménagement est encore loin d'être totalement digéré, et au
cutter le rendement est amoindri.
Tout cela pour découvrir qu'une fois les plis de bosse largués, il suffit d'insérer sur l'arrière du capuchon un triangle assez large pour qu'il n'y ait plus besoin de la base trapèze qu'il avait été nécessaire d'insérer avec la pélerine rouge Forclaz 1500 air. Plein de travail inutile...
Pas de photo : la finition du capuchon est encore inachevée, et bleu marine sur bleu marine, les détails vont manquer. J'ajouterai la photo ultérieurement.
Juste pour dire que pour usage estival, quand il n'y a pas besoin d'abriter un gros capuchon de doudoune, hé bien le travail final est trois fois moins gros que ce que j'avais fait là en 2010 (http://deontologic.org/deonto-famille/citoyens/debattre/index.php/topic,1105.0.html).
J'en tirerai profit pour le chantier suivant : la pélerine verte qui figure sur la photo.
Un autre avantage d'avoir élargi l'arrière du col : meilleure aération de la zone du cou qui profite alors de l'espace vers le sac à dos, transpiration amoindrie et son évaporation est plus facile.
Voilà les photos :
Il suffit de découdre 38 cm environ, juste assez pour larguer tous les plis de bosse :
(http://jacques.lavau.perso.sfr.fr/rando/decoudre38cm.jpg)
Voici de profil : environ 25 cm d'excédent de largeur de bosse étaient pincés pour accommoder le capuchon trop étroit.
(http://jacques.lavau.perso.sfr.fr/rando/bosse_decousue.jpg)
Et la quasi-totalité de la couture médiane du capuchon est larguée sauf quelques centimètres en haut.
(http://jacques.lavau.perso.sfr.fr/rando/arriere_capuchon_demonte.jpg)
A suivre avec le triangle isocèle rajouté en arrière de capuchon.
Reprise du chantier en octobre après une très longue interruption.
En vert :
La pièce découpée pour l'arrière du capuchon, environ 22 cm sur 50 cm.
(http://jacques.lavau.perso.sfr.fr/rando/piece_capuchon_vert.jpg)
Après assemblage, et avant siliconage :
(http://jacques.lavau.perso.sfr.fr/rando/capuchon_vert_elargi.jpg)
La qualité, la précision de ce remontage sont douteuses, et il faudra force silicone pour rétablir l'étanche des coutures.
En bleu :
(http://jacques.lavau.perso.sfr.fr/rando/capuchon_bleu_elargi.jpg)
(http://jacques.lavau.perso.sfr.fr/rando/pelerine_bleue_elargie.jpg)
Bien meilleure ventilation du cou. On peut capeler et décapeler la pélerine en laissant le zip fermé jusqu'en haut, sans autre manip. Les capuchons sont beaucoup plus enveloppant ainsi.
Citation de: Chris74 le 23 Juillet 2012, 09:37:11
Fais gaffe aux températures des sacs de couchage, il y a une norme (EN 13537) et elle change beaucoup le résultat : ex j'utilise un valandre swing 900 pour bivouac d'une à 2 nuits à 2000/2500 m dans le massif du Mont-Blanc de mai à octobre, le sac est normé à -7° (impec), chez le vieux il est dans la catégorie -10/-15 (...) sinon je rajoute une grosse doudoune millet en plume de canard et tente t2 ultralight D4 pour moi, prendre un gros sac à dos (70l) (18kg dans le sac !) , pense aussi à faire une checklist du matériel à emporter, une fois j'avais oublié la tente, lol...
Pour cette gamme de températures, demi-saison en moyenne montagne, voir la promo d'Expe :
http://www.expe.fr/sac-de-couchage-natural-1000-p67.html?ref=0306
Cela me semble valide aussi pour les hauts plateaux du Vercors en mars, mais pas à Noël où l'on peut avoir du -25°C.
Charité bien ordonnée : j'ai passé ma commande avant de vous communiquer l'adresse.
En revanche le sursac vendu par le même vendeur est trop étroit, il lui manque plus de 20 cm de circonférence transversale.
J'ai pu tester avec ma fille la combinaison hamac + tarp avec des orages en août. C'était bon mais dans ces taillis il a fallu chercher quelque temps avant de trouver les arbres convenables, et sans buissons de houx en dessous. Non, pas de photos du bivouac (http://deontologic.org/deonto-famille/citoyens/debattre/index.php/topic,1902.0.html), ni du pyjama spécial de la vieille chienne, dommage...
Ajout du 13 septembre : bien reçu le Warmth 10000. Fabrication polonaise, un
loft impressionnant, de 16 à 20 cm selon l'endroit. Une largeur qui permet de garder la doudoune dedans, voire le pied d'éléphant si les conditions dépassent de beaucoup la capacité de ce duvet. Comparé à mon duvet de montagne de novembre 1968, il est impressionnant, pour environ 150 g de plus, 2,5 fois plus de volume à vide. Les tissus sont plus légers, de nos jours.
Seul le Nordisk Gormsson XP le dépasse légèrement en loft, pour un poids de plus du double. Mais le Gormsson à garnissage synthétique (-21°C en limite de confort, -44°C en survie) est bâti en tissus bien plus rustiques à l'usage : enduit imper dessous, et à la tête et au pied, et il n'est pas idiot de l'utiliser sans sursac. A environ 3700 g le Gormsson n'est transportable qu'en pulka, pas dans le dos. A environ 1420 g le duvet Warmth 1000 rentre dans un sac à dos sans l'occuper en entier. Stockés décompressés, les deux occupent chacun un sac d'environ 120 litres.
14 septembre, le diable est dans les détails...Le curseur se coince en haut. Vilaine histoire qui revient en tête, d'une section entière égorgée facilement : leurs ouvertures de sacs de couchages étaient bloquées par le gel. Peut-être pas besoin de le renvoyer en garantie chez Warmth : de la graisse propre au téflon appliquée avec une minutie d'horloger sur le haut du zip résout la plus grande partie de l'incident (15 septembre : on peut considérer l'incident comme entièrement réglé ; cette graisse au téflon fait merveille ; je l'avais achetée pour les engrenages de monture d'astronomie).
Détails diaboliques aussi dans le cordon élastique de collerette qui a des difficultés à revenir.
20 septembre : de toutes façons la promo est terminée, le prix est remonté à 319 roros. J'ai eu une sacrée bonne fortune.
Ouf. Retour ce jour des Alpes rytyt. Malheureusement le temps n'a pas été top tout le temps et je n'ai pas pu sortir en bivouac aussi souvent que je l'aurai souhaité. Au final, j'ai opté pour une tente Big Agnes UL2, un matelas ThermaRest Z-lite et un sac Yeti GTII 600.
La tente se monte très simplement, est autoporteuse. La condensation demeure relativement éloignée grâce à sa double paroi. Elle isole un peu (moustiquaire plus limitée que sur d'autres modèles) et tient bien au vent mais clairement ce n'est pas une force. La matériau de la toile vise plus à la légèreté qu'à la résistance à tout prix. Mais ce modèle à peine plus cher, à peine plus lourd que le modèle 1 personne offre à peu de frais un vrai espace intérieur pour le campeur, son sac etc...
Le matelas isole très bien du sol froid pour un poids plume.
Le duvet est donné pour une temp de confort de -5°C. Et bien il a fait frais la nuit de jeudi au col d'arsine (un bon <0°C avec un vent très frais et bien présent à l'extérieur de la tente malgré un bon 20°C dans la vallée le lendemain). Il a fait bien froid dans la tente mais beaucoup moins dans le duvet, bien au chaud avec la cagoule et le tour de cou serrés pour ne pas laisser passer l'air froid. Les parties du corps qui de temps en temps reposaient sur le sol et non sur le matelas sentaient de suite la différence ! Ce duvet est vraiment large et on y tient largement avec des vêtements si nécessaire. Il rentre dans un sac de compression qui ramène son volume dans le sac à environ 5L. (je doute qu'on puisse alors compresser beaucoup plus).
Pour le reste, et bien j'ai apprécié les plat appertisés mangés froid le soir (j'ai vraiment pas été convaincu par les systèmes auto chauffants à bas de réaction chimiques), les Grany au matin et en casse croute et la gourde équipée d'un filtre qui offre dans ces conditions une quantité d'eau consommable quasi illimitée. Il me reste quelques stocks de nourriture sur les bras non consommé si ça en tente quelques uns ! :mrgreen:
Citation de: Jacques2 le 12 Juillet 2012, 22:52:07
Question pélerine de pluie et mauvais temps, montagne.
...
Expe semble bien avoir, trois fois moins cher :
http://www.expe.fr/poncho-trekker-p1632.html
Promo -24% jusqu'au 15 octobre. Foncez, ceux qui ont à être surpris par le mauvais temps en montagne.
Une manip que je n'ai pas encore réalisée, pour donner de la polyvalence à des pélerines qui normalement ne font qu'une seule chose, mais bien :
coudre une petite boucle sur chaque coin devant, légèrement en retrait pour éviter qu'elle s'accroche dans de la végétation. Ajouter une ou mieux deux autres boucles semblables derrière. Et voilà ! Vous avez maintenant de quoi fixer votre pélerine par des sardines au sol, pour finir de refermer un tarp, ou une entrée de tente
Exécution : deux pélerines à bosse D4, à bas fort évasés, montées en tortue.
(http://news.deontologic.org/jj/capes_en_tortue.jpg)
Manque de hauteur au sol aux extrémités. Il faudra insérer des anneaux de cordelette entre les boucles en bas des pélerines, et les sardines.
Citation de: Jacques2 le 21 Septembre 2012, 15:14:38
Citation de: Jacques2 le 12 Juillet 2012, 22:52:07
Question pélerine de pluie et mauvais temps, montagne.
...
Expe semble bien avoir, trois fois moins cher :
http://www.expe.fr/poncho-trekker-p1632.html
Promo -24% jusqu'au 15 octobre. Foncez, ceux qui ont à être surpris par le mauvais temps en montagne.
Pendant qu'il vous reste encore 48 heures pour commander vous aussi éventuellement, il reste à faire un premier retour sur cette cape à bosse Ferrino.
J'attendais d'avoir réassemblé les deux pélerines Quechua D4 premier prix, après élargissement du capuchon et du départ de bosse, afin de comparer les deux fabrications.
Ferrino : bien moins large devant, bien moindre prise au vent, c'est assez proche de la protection d'un manteau de chasse, avec la bosse de sac en plus. Bosse moyennement individualisée, assez large pour un sac d'alpinisme, pas assez large pour un matelas de 50 cm roulé sur le sommet du sac. Tissu ripstop aluminisé, annoncé à 2000 mm Schmerber. Visière sur le haut de capuche, aérations devant la poitrine, plus des oeillets sous les aisselles. Il est plus délicat de retirer les bras de la cape, puis les bretelles du sac à dos, pour fouiller dans le sac abrité de la pluie. Mais c'est encore possible.
De loin la plus typée montagne des capes à bosse que j'ai vues.
Quechua : corps beaucoup plus large, bras courts. Tissu simple non ripstop pour les légères, rouge ripstop pour la plus lourde (Forclaz 1500 Air), retirée du marché en 2010. L'imperméabilité de départ est réputée très insuffisante pour les modèles légers, mais un bon siliconage transfigure ce tissu. Pas d'aérations expresses, mais la coupe est large, et le bas du corps est donc largement ventilé. Coupe de départ peu adaptée à la vraie montagne par l'étroitesse du col, du capuchon et des manches. Il a fallu de la chirurgie pour corriger cela.
Designers débutants.
Je réitère mon avis : ceux qui ont à être surpris par le mauvais temps en montagne, foncez prendre la Ferrino.
Et voici les photos pour comparer
de visu :
(http://jacques.lavau.perso.sfr.fr/rando/Ferrino_Trekker_vs_Forclaz1500air2.jpg)
(http://jacques.lavau.perso.sfr.fr/rando/Ferrino_Trekker_vs_Forclaz1500air.jpg)
Citation de: Jacques2 le 08 Juillet 2012, 15:45:18
Citation de: Borax le 08 Juillet 2012, 02:32:42
j'envisage de profiter cet été de quelques nuits en montagne, à la belle étoile. Il ne s'agit pas de partir en hiver, mais bien à la fin de l'été, à des altitudes vers 2000 à 2500 m. Ce fil s'adresse donc particulièrement à ceux qui pratiquent ce genre d'activité.
Quel genre d'équipement utilisez vous là haut, quel est le plus pratique ? Comme abris: Sursac, tente monoplace, tarp...? ou rien: dodo à la belle étoile, sac "tout compris" façon Decat Sleeping bed (au passage, quelle temp de confort pour cette période de l'année ?)...? Pour la nourriture: barre lyophilisée, popote et réchaud...? Pour la toilette... l'eau du ruisseau (brrr), lingettes spécifiques, rien...?
Si tu prends chez D4 une tente T2 Ultralight Pro, et que tu n'emmènes que le toit, sans la tente intérieure, tu seras déjà proche de ce qu'il faut. Pas de tapis de sol, mais un bivy costaud, typiquement un militaire, et quelqu'un a cité ici un de l'AF à prix imbattable, chez Armus (par eBay). Prévois quelques sardines en cornière en sus : le vent ça existe, et ton corps qui obéit à la gravité, ça joue aussi des tours.
Il est temps que je fasse un "
retex" (retour d'expérience) sur cette tente D4 Ultralight Pro. Je l'ai achetée "au réflexe" quand le magasin l'a bradée à 80 roros. Sa vente est manifestement suspendue, voire interrompue.
Bonne surprise : le poids est en dessous de l'annonce, vers 1820 g.
Elle m'a servi deux nuits en forêt. Pas la troisième car des traces fraîches de cheval sur le layon m'incitaient à me défier de la mauvaise humeur éventuelle du garde du Parc Régional (camping interdit), et je me suis replié sur un buron, à disputer mon espace avec deux rongeurs, aux moeurs nocturnes.
Donc j'étais largement abrité du vent, intenable ces jours là en espaces ouverts. Altitude 1300 m, fort modeste donc.
J'avais oublié dans le placard la feuille de "polycree" (polyéthylène haute densité) destinée à protéger le tapis de sol, j'ai donc été contraint de choisir un sol d'herbe douce en bordure du layon, au lieu de me cacher davantage en sous-bois. Dommage pour la tranquillité.
Je savais le défaut signalé par tous : il manque deux points d'ancrage latéraux, en milieu de panneau principal du double-toit. Voilà, ils sont cousus, mais faute de temps pour les étancher à la dissolution de silicone, j'y suis allé direct au mastic de silicone, et ça fait un peu cataplasme sur une robe de mariée.
Je savais que l'étanche du tapis de sol est parfois signalé comme en dessous des besoins, donc siliconage monocouche de tout le tapis de sol et de tout le double-toit. Ça prend du temps et l'aspect du neuf est définitivement perdu.
Je l'ai emportée entière car en défiance envers ma santé et ma résistance au froid (la gorge surtout), et en défiance envers des terrains hydromorphes probables.
Or (au vent près) on a eu des conditions très clémentes, et je n'ai rien testé en vrai des étanchéités finales.
Question thermicité dans ces conditions, oui elle a très bien assuré, et avec ce vent ventilant par l'arrière, aucune condensation à déplorer.
Le problème de cette tente D4 est l'épreuve de force qu'est l'enfichage de l'arceau monté, sur ses fiches de sangle de sol. Pas sûr que j'aurais gagné cette bataille en exposition à un vent de force 6, en terrain ouvert.
Remède à prévoir : scier 5 à 8 mm à chaque extrémité, pour diminuer la tension.
Les petites sardines en profil carré peuvent très bien blesser les paumes des mains si le sol résiste.
J'avais ajouté deux sardines de 23 cm, en profil d'alu en Y : défiance envers le vent et la résistance mécanique du sol.
Bilan certainement positif pour l'usage que j'en ai fait : terrain forestier doux et horizontal, bonne protection du vent. En solitaire et sans cuisine sous l'auvent.
Pas extrapolable à des conditions plus montagnardes et exposées.
Un commentaire d'un utilisateur mécontent sur le site de D4 incite à ajouter un bec de protection descendant jusqu'à tiers de hauteur à l'arrière, pour limiter les entrées de pluie et de nuage par les ventilations arrières. Ça améliorera aussi un peu l'aérodynamisme aux forts vents de l'arrière.
Il s'agissait des pélerines à bosse, que D4 s'obstine à mal concevoir, en non-pratiquant de la rando en montagne.
Citation de: Borax le 21 Juillet 2012, 16:01:01
A la réflexion ma veste de pluie n'est pas celle ci mais un poncho Solognac. Pas forcement très différent d'ailleurs.
Revenons sur ces ponchos D4 qui changent de marque chaque année ou presque.
CitationLe tissu en est meilleur, plus résistant. Il n'est pas rectangulaire mais plus large en haut qu'en bas. Le capuchon est plus large, nettement plus correct.
Ses performances ont été transfigurées par un siliconage complet. Ainsi traité, c'est un achat à recommander chaudement, sauf que sa coupe et ses simples velcros ne conviennent guère aux conditions montagnardes exposées au grand vent (ni du reste dans les fourrés où il s'accroche partout).
Deux autres modifications pour en améliorer le service et la polyvalence. Elles consomment en tout 3 m de ruban gros-grain, aussi appelé extra-fort, par poncho.
- (http://deonto-ethics.org/resources/bricolages/oeil_coin.jpg) Coudre à chaque coin un oeil de sangle. 45 cm de grosgrain par oeil. Ainsi en route avec du vent, vous pouvez lier entre elles l'extrémité avant et l'extrémité arrière d'un même côté par un lacet élastique. Vous limitez leur liberté et améliorez votre protection. A la pause ou au bivouac, vous avez enfin les 4 points d'attaches pour utiliser votre poncho en petite bâche à tendre (ils disent en bon franglais "tarp"). Et si vous êtes deux avec des ponchos ainsi équipés, vous pouvez vous faire un abri en A, à la façon des militaires qui assemblent deux demi-tentes par le faîte.
- (http://deonto-ethics.org/resources/bricolages/passant_ceinture.jpg) Coudre à mi hauteur sur chaque côté une boucle de ceinture. Elles vous permettent de tenir à bonne hauteur une ceinture élastique, qui diminue la prise au vent totale, et améliore la thermicité, surtout si vous progressez sur les crêtes dans un vent fort. 30 cm de grosgrain par passant.
Source en élastiques 3 mm ou mieux ici du 4 mm : Schnurhaus, par la baie.de, est à recommander, service et surtout qualité des fournitures.
Pour ne pas créer de faiblesse, notamment au raguage, les coutures ont été enduites de colle néoprène liquide sur leur face interne. Les faces externes seront traitées silicone quand ce poncho entier sera traité, un jour de beau temps. A la brillance du tissu, il est clair qu'il s'agit d'un exemplaire non encore siliconé. Le siliconage rendra le tissu plus mat et plus profondément coloré.
Résultat sur le porteur, exemplaire siliconé :
(http://deonto-ethics.org/resources/rando/poncho_complete.jpg)
Clairement il manque bien 15 à 20 cm de "manches" ; le défaut est aggravé par la ceinture (qui ferait mieux d'être un élastique qu'une sangle). Facile à corriger, mais c'est une corvée de couture de plus.
A comparer utilement à la cape à bosse Trekker de Ferrino :
(http://deonto-ethics.org/resources/rando/Ferrino_Trekker.jpg)
Bien que le poncho "
Geologic" (
Glenarm actuellement, mais c'est le même) ait gagné en polyvalence d'emploi par mes manips, pour la progression en moyenne montagne par sale temps, le Trekker demeure bien plus adapté. Là où le poncho et les (trop) larges capes à bosse D4 demeurent sans concurrence, c'est comme
pipi-rooms féminins.
Citation de: Jacques2 le 13 Octobre 2012, 21:14:05
Question pélerine de pluie et mauvais temps, montagne.
Citation...
Chez Expe :
http://www.expe.fr/poncho-trekker-p1632.html
Il reste à faire un premier retour sur cette cape à bosse Ferrino.
Ferrino : bien moins large devant que les modèles de D4, bien moindre prise au vent, c'est assez proche de la protection d'un manteau de chasse, avec la bosse de sac en plus. Bosse moyennement individualisée, assez large pour un sac d'alpinisme, pas assez large pour un matelas de 50 cm roulé sur le sommet du sac. Tissu ripstop aluminisé, annoncé à 2000 mm Schmerber. Visière sur le haut de capuche, aérations devant la poitrine, plus des oeillets sous les aisselles. Il est plus délicat de retirer les bras de la cape, puis les bretelles du sac à dos, pour fouiller dans le sac abrité de la pluie. Mais c'est encore possible.
De loin la plus typée montagne des capes à bosse que j'ai vues.
Je réitère mon avis : ceux qui ont à être surpris par le mauvais temps en montagne, foncez prendre la Ferrino.
Promotion à saisir chez Snowleader :
www.snowleader.com/trekker-vert.html
35 € fdp inclus France.
Citation de: Jacques2 le 03 Novembre 2012, 14:58:33
Citation de: Jacques2 le 08 Juillet 2012, 15:45:18
Si tu prends chez D4 une tente T2 Ultralight Pro, et que tu n'emmènes que le toit, sans la tente intérieure, tu seras déjà proche de ce qu'il faut.
Il est temps que je fasse un "retex" (retour d'expérience) sur cette tente D4 Ultralight Pro. Je l'ai achetée "au réflexe" quand le magasin l'a bradée à 80 roros. Sa vente est manifestement suspendue, voire interrompue.
Le problème de cette tente D4 est l'épreuve de force qu'est l'enfichage de l'arceau monté, sur ses fiches de sangle de sol. Pas sûr que j'aurais gagné cette bataille en exposition à un vent de force 6, en terrain ouvert.
Remède à prévoir : scier 5 à 8 mm à chaque extrémité, pour diminuer la tension.
Les petites sardines en profil carré peuvent très bien blesser les paumes des mains si le sol résiste.
J'avais ajouté deux sardines de 23 cm, en profil d'alu en Y : défiance envers le vent et la résistance mécanique du sol.
Bilan certainement positif pour l'usage que j'en ai fait : terrain forestier doux et horizontal, bonne protection du vent. En solitaire et sans cuisine sous l'auvent.
Pas extrapolable à des conditions plus montagnardes et exposées.
Un commentaire d'un utilisateur mécontent sur le site de D4 incite à ajouter un bec de protection descendant jusqu'au tiers de hauteur à l'arrière, pour limiter les entrées de pluie et de nuage par les ventilations arrières. Ça améliorera aussi un peu l'aérodynamisme aux forts vents de l'arrière.
J'ai scié comme indiqué ci-dessus les extrémités de l'arceau, et à présent son montage est une tâche normale.
J'ai cousu un béquet arrière, en nylon à parachutes, non imper mais bon brise-vent, hélas en me trompant quelque peu sur les angles à respecter :
(http://news.deontologic.org/jj/becquet_arriere.jpg)
Pas eu de nouvel usage, juste cet essai de montage.
Non, la feuille de polycree sous le tapis de sol ne tiendra pas ses promesses s'il y a du vent : elle s'envolera bien avant que vous ayez pu faire un geste.
Citation de: Jacques2 le 11 Février 2013, 21:20:05
Il s'agissait des pélerines à bosse, que D4 s'obstine à mal concevoir, en non-pratiquant de la rando en montagne.
Citation de: Borax le 21 Juillet 2012, 16:01:01
A la réflexion ma veste de pluie n'est pas celle ci mais un poncho Solognac. Pas forcement très différent d'ailleurs.
Revenons sur ces ponchos D4 qui changent de marque chaque année ou presque.
Deux autres modifications pour en améliorer le service et la polyvalence. Elles consomment en tout 3 m de ruban gros-grain, aussi appelé extra-fort, par poncho.
...
Résultat sur le porteur, exemplaire siliconé :
(http://deonto-ethics.org/resources/rando/poncho_complete.jpg)
Clairement il manque bien 15 à 20 cm de "manches" ; le défaut est aggravé par la ceinture (qui ferait mieux d'être un élastique qu'une sangle). Facile à corriger, mais c'est une corvée de couture de plus.
Voilà, corvée presque achevée : manches faites.
Coupe de deux rectangles d'environ 74 cm x 22 cm. Ourlets, couture sur le milieu du côté. 20 à 24 g de tissu.
Fermeture par un anneau et un ruban gros-grain à nouer : 4 g.
Il restera à siliconer ces manches : le tissu est vraiment fin.
Photo suit :
(http://deonto-ethics.org/resources/rando/poncho_manches.jpg)
La protection du porteur est sérieusement améliorée.