Inquiétant !!!

Démarré par PM, 19 Novembre 2007, 19:54:40

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PM

Pour info...Copie d'un article interpellant... :?



Point de vue

Franck Laloë
Documents numériques :
attention, fragiles !

Les supports d'enregistrement numérique ont une durée de vie relativement brève.
Ce problème passé sous silence risque d'avoir de graves conséquences.

Les données de tous ordres – informations administratives, médicales, scientifiques, musicales
et artistiques, etc. – sont de nos jours écrites
et conservées sous forme numérique. Les
raisons en sont évidentes : commodité, compacité (un seul DVD de données remplace
des dizaines de kilogrammes de papier), facilité de recherche à l'intérieur des textes, communication à distance quasi instantanée, recopie presque sans frais et strictement
à l'identique – grâce aux merveilleux algorithmes de correction d'erreurs inventés par les mathématiciens dans ce but.

La mémoire de l'humanité est donc de plus en plus numérique.Pourtant, peu de nos contemporains semblent se rendre
compte à quel point cette méthode de stockage est fragile,
les supports d'écriture étant d'une grande volatilité. Jamais,
dans son histoire, l'humanité n'a utilisé des techniques aussi
instables pour conserver et transmettre l'information aux
générations futures ! Une situation d'autant plus paradoxale qu'elle ne tient à aucune nécessité technique particulière, mais juste à notre négligence en tant que société à
développer et utiliser les bonnes technologies.

Le problème a deux composantes, la première déjà
grave, la seconde plus inquiétante encore. La première est
assez bien connue et tient au caractère indirect du stockage
de l'information numérique : si chacun peut lire avec ses
yeux les inscriptions gravées sur une stèle romaine, personne ne peut lire directement les informations stockées de
façon magnétique sur un disque dur ou un CD – ne fût-ce
que parce que l'échelle à laquelle elles sont inscrites est
bien trop petite. Il faut donc disposer d'appareils capables
de lire les documents numériques, ainsi que de logiciels
pour interpréter les informations.

Or comme l'évolution des techniques et des marchés
impose un constant changement des dispositifs, au bout
de peu de temps il devient difficile, voire impossible, de se
procurer le matériel permettant de lire un enregistrement
numérique. Un exemple est l'enregistrement numérique de
la musique en format DAT : après avoir pratiquement été un
standard pendant plus d'une décennie, ce format a disparu, et l'on ne trouve plus en vente d'appareils permettant
d'enregistrer ou de lire ces bandes.

C'est là le premier danger du stockage numérique de
données, et il demande beaucoup de vigilance de la part
de tous ceux qui ont en charge la conservation d'un patri

moine d'informations.Le second danger est encore plus fondamental : les supports mêmes sur lesquels est inscrite
l'information sont rongés par le temps. Même si l'on conservait l'équipement nécessaire pour les lire, l'information disparaîtrait tout aussi inexorablement !

Ainsi, les bandes magnétiques vieillissent en une dizaine
d'années ; elles se désagrègent, l'oxyde magnétique qui
contient l'information se décolle et part en poussière.La seule
façon de conserver leur information est de la recopier à temps
sur une nouvelle bande ou un autre support, puis de
recommencer quelques années plus tard, et ainsi de suite.
C'est ce que font les grandes bibliothèques pour conserver
leur catalogue numérique de millions d'ouvrages ou leur
fonds numérique quand elles en ont un.Mais imaginons que,
durant quelques années seulement, la vigilance se relâche
et que les copies ne soient pas effectuées :l'information sera
perdue. Compte tenu des coûts d'une telle maintenance,
sommes-nous sûrs par exemple que toutes les données
scientifiques récoltées lors des missions spatiales de la NASA
sont ainsi régulièrement sauvegardées, même si beaucoup
n'ont encore pas été exploitées ?

La longévité des supports
se limite à quelques années

Quant aux disques durs, ils reposent sur un principe physique
un peu analogue, fondé sur l'orientation magnétique des matériaux. Leur capacité de stockage a fortement augmenté ces
dernières années, notamment grâce à l'utilisation de la magnétorésistance géante, effet dont la découverte vient de valoir
le prix Nobel de physique au Français Albert Fert et à l'Allemand Peter Grünberg. Les disques durs ont aussi d'immenses
avantages en termes de rapidité d'accès mais, en termes
de longévité, ils sont comparables aux bandes.

Lorsque les CD enregistrables sont apparus, on a vu dans
les quotidiens des publicités annonçant triomphalement :
« Enregistrez vos photos de famille pour l'éternité ! » Il était
difficile de proférer plus grand mensonge, car beaucoup de
CD enregistrables ont une durée de vie limitée à quelques
années (on cite parfois une moyenne d'environ cinq ans),
certains même devenant illisibles en un an ou deux.

On est loin de la longévité des photos sur papier, qui traversent plusieurs générations au prix d'un petit jaunisse

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© POUR LA SCIENCE -N° 361 NOVEMBRE 2007


Jean-Michel Thiriet

ment. Pour les DVD enregistrables, ce n'est pas mieux. Quant
à la nouvelle génération des DVD de haute définition, le
moins qu'on puisse dire est qu'aucun des grands standards
(HD-DVD et Blue-Ray) n'a été conçu particulièrement pour résister au temps. La seule chose qui a primé est la densité d'information, considérée comme plus porteuse commercialement.

Pour une raison mystérieuse, il semble exister une espèce
de tabou qui fait que la gravité du problème est passée sous
silence. Et pourtant, les faits sont là : tout patrimoine numérique abandonné à lui-même cinq ou dix ans risque d'être
définitivement perdu.Il est louable de numériser massivement
des documents graphiques de toute nature, afin d'en assurer la consultation et la longévité, mais à quoi bon si le résultat de tout cet investissement risque de disparaître rapidement ?

L'un des domaines concernés est le secteur médical :
quand, pour suivre l'évolution de leurs patients à long
terme, les médecins stockent des photos de rétine, des images
de scanners, des radiographies dentaires, ont-ils conscience
que ces données sont stockées sur des CD qui vieilliront et
ne seront plus lisibles dans quelques années ? Quant à
tous les particuliers qui prennent le soin de numériser leurs
souvenirs dans un espoir de les transmettre à leurs descendants, savent-ils que ce patrimoine se décompose un
peu plus d'année en année ?

Si le problème n'est pas pris à bras-le-corps rapidement,
pendant qu'il est encore temps, on peut craindre dans quelques
années de grandes difficultés dans bien des branches de
l'activité humaine.Il existe pourtant sans doute des solutions
techniques : rien n'empêche a priori d'imaginer un disque
optique ayant une excellente durée de vie et une bonne
stabilité, pourvu qu'il ait été conçu dans cette perspective et
pas seulement en visant la quantité d'information et la rapidité d'écriture. Nombreux sont les matériaux dans lesquels
l'information peut être stockée, qu'ils soient organiques (telles
les molécules de colorant actuellement utilisées) ou non organiques, donc a priori moins sensibles à la dégradation par
la lumière et l'environnement.

On peut même rêver de l'apparition d'un « standard longue
durée » de support numérique optique dont, on peut le deviner, les clients seraient fort nombreux. Il faudrait juste un standard suffisamment ouvert et à des prix raisonnables, ce qui
n'est pas le cas des quelques tentatives isolées qui sont allées
dans ce sens (disques UDO par exemple).Ce standard n'existe
pas, et il n'est même pas en train d'émerger.

Alors que les papyrus égyptiens ou les tablettes d'argile
mésopotamiennes ont traversé les millénaires sans perdre
leur information, comment en sommes-nous arrivés à une
telle régression ? Seules la capacité de stockage et la vitesse
de lecture ou d'enregistrement paraissent intéresser les fabricants de lecteurs, d'enregistreurs et de supports d'enregistrement.« Gravez 32 fois plus vite ! » annoncent les publicités,
alors que cette plus grande vitesse diminue encore la qualité de gravure et, partant, sa durée de vie.

Un problème qui ne semble pas
préoccuper les fabricants

Apparemment, les forces du marché sont incapables à elles
seules de développer des supports d'enregistrement ayant
une durée de vie raisonnable, comparable par exemple à celle
d'un document écrit sur papier. La seule chance d'avancer
semble donc être que les pouvoirs publics prennent l'initiative. Sur le plan technique, le domaine n'est pas particulièrement difficile.Pour leur part, le CNRS et le ministère de la Culture,
en France, sont conscients de l'importance des enjeux, et ils
le manifestent en étant partie prenante d'un groupe d'intérêt
scientifique sur les disques optiques numériques (GIS-DON),
qui comprend des laboratoires universitaires ainsi que le LNE
(Laboratoire national d'essais). Le but est précisément de
recommander des solutions et de favoriser l'émergence de
solutions raisonnables ;les pistes à explorer ne manquent pas,
et plusieurs laboratoires s'intéressent à la question.

Il n'en reste pas moins qu'aucune agence de moyens, française ou étrangère, nationale ou internationale, n'a identifié
le problème comme étant un dossier prioritaire. Pour que les
secteurs public et privé s'allient enfin et fassent vite progresser les choses, le seul espoir semble être une prise de
conscience du grand public.Chacun doit comprendre les enjeux
et ne pas attendre 10 ou 20 ans pour constater que les souvenirs familiaux d'une génération ont disparu, ou que les précieuses données récoltées grâce à des équipements
scientifiques fort coûteux ont subi le même sort.

Franck LALOË est physicien du CNRS au Laboratoire Kastler-Brossel
de l'École normale supérieure, à Paris.

© POUR LA SCIENCE -Point de vue

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Pudro

Et oui Phil, c'est interpelant.
Ceci dit, on peut faire confiance aux ingénieurs, ils finiront bien par trouver quelque chose à nous faire acheter...tous les 5 ans.
Et puis, c'est une bonne raison de plus pour faire des livres non ?

:grin:
Franck Renard/Spa - Belgique

Stan

Il existe des solutions internet : des sociétés qui stockent vos données et se chargent de la sécurité et des sauvegardes à long terme.  uy8
Evidemment, rien n'est gratuit en ce bas-monde... :sad:
Qui plante un arbre, plante un espoir (Lewis Blackwell, 2009)

François Dion

Citation de: PM le 19 Novembre 2007, 19:54:40
" si chacun peut lire avec ses yeux les inscriptions gravées sur une stèle romaine, personne ne peut lire directement les informations stockées de façon magnétique sur un disque dur ou ... "
" Alors que les papyrus égyptiens ou les tablettes d'argile mésopotamiennes ont traversé les millénaires sans perdre ... "

Article plutôt interpellant ... je viens de faire " les frais " d'un CD gravé il y a 4 ou 5 ans, pourtant c'était un CD de marque et coté de " bonne qualitée " ...

Pour l'anectode, je reviens d'un voyage en Egypte ( sorry je n'ai pas encore posté de photos ) et il est toujours possible d'admirer les hieroglyphes qui existent depuis plusieurs milliers d'années et qui résistent plutôt bien à l'usure du temps ... à méditer !

François.

Vincent P / Sarga

Citation de: François Dion le 20 Novembre 2007, 12:55:31Pour l'anectode, je reviens d'un voyage en Egypte ( sorry je n'ai pas encore posté de photos ) et il est toujours possible d'admirer les hieroglyphes qui existent depuis plusieurs milliers d'années et qui résistent plutôt bien à l'usure du temps ... à méditer !

Faut quand même reconnaitre que c'est un chouia encombrant les pyramides :/ Le bon coté si on repasse à l'enregistrement sur pyramide c'est la baisse du chomage :D

Plus sérieusement, oui le numérique n'est pas éternel, c'est pour ça qu'il ne faut pas stocker les données sur un seul disque dur. Cedric avait écrit un post sur son blog  propos de ça: http://blog.aube-nature.com/?2006/05/25/37-technique-sauvegarde-backup-images-workflow-numerique

Pour ce qui est des hopitaux cités dans le texte, je doute qu'ils fassent une simple sauvegarde sur CD, enfin je l'espère fortement en tout cas.

Didou

Bonjour

Pour être inquiétant, ça n'est pas pour autant une découverte... on a tous vécu les floppy 5"1/4, puis les disquettes 3"1/2, on est aux CD, aux DVD, bientôt BluRay,... j'ai encore perdu aucune donnée, et pourtant les Cassandre qui prédisaient déjà le néant des données hurlaient tout ce qu'ils savaient.

Pour les photos, j'ajouterais même un avantage au numérique : j'ai la possibilité de recopier indéfiniment mes données, alors que j'ai des négatifs datant de la naissance de mes enfants (c'est pas si vieux, ça a moins de 25 ans) qui sont devenus bien pâles parce que mal traités par un labo industriel travaillant à l'arrache, et ça c'est irrémédiable ; je parle même pas des tirages tout rouges ou tout bleus...seuls les négas et tirages N&B faits des nuits entières avec mes petites mains n'ont pas bougé !

En conclusion, avec mes photos stockées sur deux DD externes et sur CD et une revue périodique de vérification, je pense statistiquement être paré - la parano a des limites  :mrgreen:.

Y a pas de bonne solution. Sinon on peut graver les bits sur du cristal, mais c'est plus long et ça casse  :mrgreen:.

Cordialement
Didier
Passer pour un idiot aux yeux d'un imb�cile est une volupt� de fin gourmet (Georges Courteline)

http://d.renard.perso.neuf.fr

Alliez Bernard

Pour ceux qui ont connu l'argentique, combien sont encore capables de visionner des néga ou des dias qui ont 20 ou 30 ans ? En ce qui me concerne,  mis à part la kodachrome tout le reste est bon à mettre à la poubelle. De toute façon comme je n'ai pas l'impression de laisser une oeuvre immortelle derrière moi...  :mrgreen: Ceci dit c'est vrai de notre société de consommation nous oblige à stocker des infos sur des supports qui ne tiennent pas la route plus de 5 ans (CD) c'est un peu plus gênant de ne pas pouvoir montrer à ses enfants leurs souvenirs de jeunesse.  :sad:

ckonig

Citation de: Alliez Bernard le 21 Novembre 2007, 09:01:15
Pour ceux qui ont connu l'argentique, combien sont encore capables de visionner des néga ou des dias qui ont 20 ou 30 ans ? En ce qui me concerne,  mis à part la kodachrome tout le reste est bon à mettre à la poubelle. De toute façon comme je n'ai pas l'impression de laisser une oeuvre immortelle derrière moi...  :mrgreen: Ceci dit c'est vrai de notre société de consommation nous oblige à stocker des infos sur des supports qui ne tiennent pas la route plus de 5 ans (CD) c'est un peu plus gênant de ne pas pouvoir montrer à ses enfants leurs souvenirs de jeunesse.  :sad:

Tout à fait d'accord, de plus: vanter les qualités du papier me semble irréaliste, sa longévité a diminué en raison des produits chimiques utilisés pour le fabriquer à l'heure actuelle, ces produits s'attaquent aux encres aussi sûrement que le temps s'attaque à nos CD.
La bonne solution pour la pérennité de nos fichiers numériques est une sauvegarde régulière sur différents supports, et ça, on le sait depuis longtemps.
Christian König
http://www.konig-photo.com

Couleurs Evasion

C'est vrai que nous prenons bien soins de nos précieux fichiers mais qu'en est-il des utilisateurs de photos numériques de tous les jours.
Quand je vois autour de moi, les photos familiales sont prises sur une unique carte. Carte qui est parfois éffacée avant même d'avoir été déchargée car il a de nouvelles photos à prendre. Dans le meilleur des cas, elles sont déchargées sur le PC sans autre copie.
Plus personne n'imprime ses photos, on dirait que le plaisir maintenant consiste à passer l'appareil à tout le monde pour voir la photo qui vient d'être prise. Après, on n'en fait plus rien ...

Je crois qu'on va avoir toute une génération de gamins qui n'auront pas la moindre photo de quand il était petit.

Ha le plaisir d'aller fouiller dans les photos dans les boites à chaussures de la grand-mère ...




GLaG

 Sur ce sujet, il faut je pense distinguer le photographe passionné pour qui le numérique est un plus au niveau du stockage et de la perennité : copies multiples sans pertes, sauvegardes en plusieurs lieux, ... Et l'amateur "non éclairé" qui représente l'écrasante majorité des photographes, pour qui le comportement qui nous paraît extrême décrit par jp est courant. Et dont 95% des photos seront perdues au bout de quelques années (crash de disque, support de sauvegarde vieilli, ...).

Au niveau individuel, ce n'est pas grave : on peut penser que si quelqu'un ne sauvegarde pas ses images, c'est qu'elles n'en valaient pas vraiment la peine. Mais au niveau de la mémoire familiale et collective, c'est un gros problème.
Les photos (de famille ou plus "artistiques") noir et blanc prises par mes parents et autres ascendants de 1900 à 1980 n'ont pas bougé. Les dias et photos couleurs des années 1970-1980 sont un peu passées mais toujours regardables. Les photos couleurs des années 1990 devraient être plus durables.
Là, une proportion importante des enfants nés cette année risque de ne même plus pouvoir retrouver les photos de sa naissance dans 10 ou 20 ans...

Pour en revenir aux photographes éclairés, les sauvegardes et autres demandent un travail permanent : mises-à-jour des sauvegardes, copie des supports quand ceux-ci deviennent vieux, ... Que se passera-t-il quand un photographe change de passion et cesse ce travail de re-copie, ou malheureusement décède ? Il y a tout lieu de craindre que les images soient perdues pour leurs descendants s'ils ne commencent pas tout de suite à "gérer" cela...

Lumières de l'Alpe, le site : http://www.tetras.org/
...et le blog : http://guillaumelaget.wordpress.com

Olivier_S

Ce qui est dangereux pour la pérennité des photographies numériques de l'amateur lambda, c'est un virus informatique ou le crash disque. Peu de gens font des sauvegardes de leurs fichiers et quand tout est sur le même disque, bonjour les dégâts en cas de panne.
Olivier Simon

Couleurs Evasion

CitationCe qui est dangereux pour la pérennité des photographies numériques de l'amateur lambda, c'est un virus informatique ou le crash disque.
C'est pas encore gagné, ensuite il faut encore penser à faire les conversions de supports, de formats tant que c'est possible.

michel P

Ce que l'on sait :
il vaut mieux utiliser des produits sûr tel que Verbation ou SDK
mais aussi et surtout, graver en vitesse lente.

amitiés- michel

albertson

Citation de: Alliez Bernard le 21 Novembre 2007, 09:01:15
Pour ceux qui ont connu l'argentique, combien sont encore capables de visionner des néga ou des dias qui ont 20 ou 30 ans ? En ce qui me concerne,  mis à part la kodachrome tout le reste est bon à mettre à la poubelle. De toute façon comme je n'ai pas l'impression de laisser une oeuvre immortelle derrière moi...  :mrgreen: Ceci dit c'est vrai de notre société de consommation nous oblige à stocker des infos sur des supports qui ne tiennent pas la route plus de 5 ans (CD) c'est un peu plus gênant de ne pas pouvoir montrer à ses enfants leurs souvenirs de jeunesse.  :sad:

Tout est la: "notre oeuvre est loin d'être immortelle"...alors à part les photos de famille.
Et puis le monde aussi disparaîtra.

canis-lupus

le seul cd - dvd potable pour externalisation c'est ca:

http://www.delkin.com/products/archivalgold/scratcharmor.html

en plus du stockage en ligne... (on est jamais trop prudent)

Lorsque l'homme aura  coupé le dernier arbre, pollué la dernière goutte d'eau, tué le dernier animal et pêché le dernier poisson,
alors il se rendra compte que l'argent n'est pas  comestible

http://regard-photo.net