Mes libellules amoureusement 2015

Démarré par oxie, 15 Mai 2015, 19:39:29

« précédent - suivant »

0 Membres et 1 Invité sur ce sujet

oxie

Voilà de retour essentiellement avec des photos de "travail" (ça va pas plaire à certains). Mais bon les conditions ne m'ont pas permis de faire de l'esthétisme. J'ai cherché un individu bien placé sur un support esthétique, mais nada, je n'ai vu que 3 individus et comme cette espèce est très rare on prend ce qu'elle donne.

Enfin voici:



Voici la larve sortie de l'eau et qui va marcher, parfois plusieurs dizaines de mètres voire grimper dans un arbre avant de se métamorphoser.
Ici on voit bien son aspect trapu, ses épines terminales latérales qui arrivent au même niveau que la pyramide anale et la tête globalement trapézoïdale.



Une fois le support choisi, généralement au milieu de fouillis inextricables (merci pour les photographes!) la larve se fige et la métamorphose commence par la fissuration du thorax selon une ligne en Y. La tête se fend en deux et le thorax et la tête s'ouvrent ce qui permet à l'insecte parfait de sortir.
Ici on est au début.
Tous les futurs organes ne sont pas encore déployés, comme le front qui va se gonfler d'air (ce sont des sacs aériens). Le fils blancs sont les vestiges des trachées remplacées elles aussi (la fin du système respiratoire si particulier des insectes).



Renversement et retrait des pattes. l'animal reste alors comme ça pendant environ 30 minutes le temps que ses pattes sèchent. L'hémolymphe est pulsée vers les pattes.



A un moment l'animal fait quelques mouvement avant de faire un rétablissement spectaculaire (ouïe mes ados!), et l'animal s'accroche à son support ou à l'exuvie pour extraire son abdomen. en trois photos! durée de 1 à 3 secondes, photographes tient toi prêt!





Ensuite, l'animal draine l'hémolymphe du corps et des pattes et l'injecte sous pression dans les ailes.



Début du déploiement



Fin.

Ensuite, l'animal sèche encore un peu avant d'ouvrir ses ailes afin de finir le séchage.

Voici deux individus en fin de séchage.



Un mâle et une femelle.



Typiquement une photo de travail, nette de bout en bout sans place perdue.

Ici voici des individus plus avancés encore:



ou encore ici je me suis un peu amusé.



Enfin, si les Epitheca bimaculata sont rares il n'en est pas de même de celui-ci:



Avec lequel on peut chercher un individu très esthétique si on veut.



J'aime bien la rime plastique entre l'abdomen et la feuille de cette poacée.

Enfin une vue détail.



N'est il pas joli avec ses couleurs un peu violettes ce mâle de Coenagrion puella?

Bien à vous

bruno_57

Il est vrai que le côté esthétique, graphique m'attire plus dans la photo. Mais Là, je dis bravo et Merci. J'ai vécu en 5 mn cette émergence comme si j'y étais.
Heureux partage qui fait du bien  uy8!

Merci Oxie  :grin:

Jedfou

Un travail intéressant et sérieux que tu présentes  )))) ( abstraction faite des trois dernières images qui avaient leur place, peut-être, dans un autre fil ).
Jean - Maurice
www.jedfou.fr

Ben57

Un "petit" reportage très instructif, merci beaucoup !!
Même si tu qualifies la plupart de tes photos de "photos de travail" elles sont très intéressantes à étudier tout autant que les commentaires documentés qui les accompagnent.
Bien joué !

Benoît
"Les photos sont là, il ne reste plus qu’à les prendre" (Robert Capa)

oxie

#4
Un grand merci. Pour ce qui est de splitter les photos, je fais un seul fil par an ou je mets tout, les photos de travail et les autres plus 'libres".

Voici autre chose un aperçu de mon travail de terrain.

J'ai un chouette document à vous soumettre, le renouvellement complet des trachées lors de la métamorphose. On a souvent débattu de ces filaments blancs qui restent sur les exuvies vestiges des parties terminales du système trachéen des larves.



Ici on voit bien les tubes qui s'extraient des deux stigmates (l'un métathoracique et l'autre du stigmate mésothoracique).

ce qui est aussi symptomatique, ici on est à heure H plus deux minutes, le front qui est cet appendice rebondi juste devant les yeux composés des libellules, n'est pas gonflé, en fait ce sont des sacs aériens que l'insecte va remplir lorsqu'il va respirer de l'oxygène atmosphérique pour la première fois par les stigmates. Le front qui est plié dans la larve va alors se déployer pour devenir cette sorte d'air bag à l'avant du capot, étonnant non?

jbfft

Bonjour Oxie

Un superbe travail d'observation, un mariage réussi entre entomologie et photo numérique, bravo.

Jacques

EDDY21

Toute aussi intéressant et passionnant, Oxie !  Merci pour ce partage !

Cdt
Eddy
Merci de passer visiter mes sites : http://eddyremyphotograph.wix.com/eddy
ainsi que mon site consacré uniquement aux papillons : http://photosdepapillons.wix.com/butterflies ou ma galerie INSTAGRAM : https://www.instagram.com/eddyremy_macro/

Harpactus [Yvan]

Merci Manu, c'est génial; avec une espère rare en plus!
La métamorphose chez les insectes reste un spectacle absolument incroyable...
Yvan

gjacobs

J'ai encore appris quelque chose! Merci Oxie!

Gauthier

oxie

De retour avec des photos de travail mais quelles photos! on peut dire que j'aurai été les chercher loin celles là, d'abord parce que la bête est très rare (une des plus rares de Belgique) et qu'elle est en plus très localisée. De plus pour couronner le tout sa période de sortie et de métamorphose est en fin de soirée voire en début de nuit! Vers les 23h00 à 00h00 et la métamorphose prend place dans les 4 heures qui suivent. C'est donc armé de mon fidèle eos 1 ds markIII, sur lequel j'ai vissé mon vieux 100 macro AFD complété de mon flash MT24 EX pour lequel j'avais fabriqué des diffuseurs supplémentaires pour l'occaze (les téguments des néonates sont très réfléchissants et surexposent donc!) C'est donc armé pacifiquement de cette manière que je me suis rendu sur mes spots afin de la trouver. Donc recherche d'un animal dont la larve mesure 2,5 cm dans des dizaines d'aulnes, les pieds dans l'eau en combi de plongée, puis quand on en trouve une, on la suit lors de sa sortie car elle grimpe souvent à plus de 2 mètres dans l'arbre! (ce qui fut le cas de celle que vous allez voir m'obligeant donc à une dextérité d'orang-outang avec trois kilos de boîtier, objo et flash à bout de bras, juste éclairé par une puissante lampe frontale dont le faisceau déchire la nuit noire.

Mais au final je l'ai eue. Pas étonnant que peu de photographes ont eu des photos de l'émergence de cette espèce, il faut passer des nuits blanches pour l'avoir.
Allez plus de mystère, voici la larve sortie de l'eau et qui a grimpé à 2,5 m (parfois elle grimpent à plus de 4 mètres mais souvent aussi près des racines, pas de chance pour celle que vous allez voir elle était voyageuse!).



On a peine à croire que ce soit une libellule quand on voit la larve!



La tête se fend selon une ligne en Y et la future libellule montre le bout de son nez tout frippé (elle n'a pas encore gonflé ses sacs aériens frontaux).



Début de la sortie, les pattes s'extraient lentement, ici ce qui frappe c'est la consistance des téguments encore mous, regardez la courbe des pattes!



Ah les pattes sont extraites, là l'animal fait une pause de plus de 25 minutes pour que ses pattes durcissent.



Puis alors que je suis contorsionné et contusionné, il faut garder l'oeil au viseur car l'animal se redresse d'un coup et sort de l'enveloppe appelée exuvie.



Il va se suspendre à son exuvie (chouette support), et commencer à injecter l'hémolymphe dans les ailes, elles sont fripées à la manière d'un soufflet d'accordéon et vont donc subir une très forte augmentation de pression pour se déployer.

Je vous passe toutes les étapes, mais d'abord les ailes sont opaques puis des réactions chimiques font qu'elles deviennent hyalines donc transparentes



L'animal va alors drainer le sang de ses ailes pour le pomper vers son abdomen, les plaques qui le constituent vont alors durcir lentement mais surtout glisser les unes sur les autres afin de se déployer un peu à la manière des flèches des grues télescopiques et c'est important car cette espèce ne porte pas son nom de "corps fin" en vain, l'abdomen est très fin ce dont on peut douter quand on voit le néonate sortir. Le néonate va aussi se débarrasser du méconium donc tous les fluides très aqueux qui favorisaient sa vie larvaire quand il respirait avec des branchies, mais maintenant son corps va pomper de l'oxygène atmosphérique, donc elle va émettre une grosse quantité de ce liquide et cela va la faire maigrir.

3h30 après le début le néonate prend petit à petit sa forme définitive, il se colore des couleurs de l'immature et ouvre ses ailes. Voici le mâle photographié depuis le début.



Ou un autre photographié à 4h49 du matin!



Enfin un cadeau de mes chéries, prouvant que j'ai bien choisi l'endroit, vers les 4 heures du matin plusieurs néonates attendent de partir sur leurs perchoirs.



 

A la fin de la métamorphose vers les 4 à 5 heures du matin, les néonates font trembler leurs muscles thoraciques pour les chauffer avant de s'envoler gauchement vers la cime des arbres pour prendre encore un repos mérité. La première journée après le repose sera consacrée à la chasse, mais ça c'est une autre histoire que je n'ai pas puisque cela se passe en altitude au dessus des arbres.

Voilà comment on comble un oxie.

oxie

J'oubliais ceci, voici une petit vue de mon travail de terrain mais de retour chez moi.



et me voici en train de travailler sur les collectes de la nuit. Beaucoup de boulot mais quel pied.



:mrgreen: Voilà comment votre Oxie passe ses vacances.  :mrgreen:

Ben57

Et tu as encore les yeux en face des trous pour te coller à la binoculaire après une nuit pareille ?  :shock:
Blagues à part tu nous combles aussi avec de tels reportages, on se sent privilégiés de pouvoir être témoins de ces étapes cachées de la vie des libellules, grâce à ton travail minutieux et documenté !
J'adore aussi la précision des explications, bravo et merci pour ce partage !

Benoît
"Les photos sont là, il ne reste plus qu’à les prendre" (Robert Capa)

Ikarus

Intéressant ce travail, très intéressant :grin:
Ikarus

Spif

Je ne peux qu'être admiratif d'un tel partage. Tu nous montre comme beaucoup d'autres, mais en plus de cela, tu nous offre du savoir....

Merci encore pour ce magnifique reportage!
Vous aimez les commentaires? Ca tombe bien moi aussi ! :D Alors au plaisir de VOUS lire!

Harpactus [Yvan]

Yvan

oxie

#15
Un tout grand merci à tous. J'étais tellement ému que j'en ai oublié de vous présenter la belle. Les naturalistes la reconnaîtront sans problèmes, mais les autres. Il s'agit de la libellule, corduliidae à l'origine de mon sobriquet d' Oxie. Donc la cordulie à corps fin ou encore Oxygastra curtisi pour les intimes.

Phoxinus

J'ai du le dire plusieurs fois, mais encore bravo et merci !
Une petite réflexion : quand le sujet est lui même d'une parfaite beauté et que la photo nous en montre toute la perfection, la recherche d'une esthétique supplémentaire me paraît souvent parasite, mais je suis du genre à rester béat d'admiration derrière une loupe , plus que devant une composition 1/3 - 2/3 qui devrait me combler. Personne n'est parfait ...
Je t'ai envoyé un MP tout à l'heure
Vite, une nouvelle série rytyt rytyt rytyt rytyt
Et les vitres redeviennent sable, l'encre redevient eau, la craie redevient falaise, le porte-plume redevient oiseau .... (J.Pr�vert)

oxie

Merci beaucoup, je t'ai répondu, tu n'as pas eu ma réponse?

sika

Comme à chaque fois,c'est du plaisir,des découvertes,des ignorances qui s'estompent .Ce par votre partage documenté et pédagogique.MERCI pour cette transmission de vos connaissances et vos implications......
Respect,j'attends la suite afin de poursuivre ma propre métamorphose.

gjacobs

Magnifique travail, vu la difficulté! Sinon, tu n'as pas trouvé une ou deux exuvie de pêcheurs qui auraient passé l'arme à gauche en te croisant ainsi costumé de grand matin...? :mrgreen:

Gauthier

oxie

Non, non,  :mrgreen:

Nouvelle nuit blanche (et ça ne sera pas la dernière!) en compagnie de Chwett pour aller voir mes chéries, et nous en avons vues, bon pas comme on espérait mais bon.
3 individus dont un déjà en train de sécher à 00h00! et deux larves qui se sont extraites de l'eau pour grimper et se transformer. Malheureusement une de celle-ci est aller escalader l'Everest (sisi) et l'autre a décidé que ce n'était pas pour aujourd'hui! Mais cela a tout de même permis de faire de nouvelles photos d'un néonate en fin de transformation et de deux larves, dont une a été trouvée sur le plastique qui me sert à poser l'appareil photo lorsqu'il y a de la boue!



Voilà le monstre! Couvert de vase très fine (caractéristique du fond de cette rivière qui coule sur un fond de vallée calcaire) ce qui confirme que la larve vit dans les racines de aulnes là où elle se planque dans la vase pour se mettre à l'affut. C'est donc une embucheuse et Chwett et moi nous avons vu qu'il y a de quoi becqueter dans les racines, des millions de petits alevins qui passent souvent tout près mais aussi des gammares, des larves d'éphémères de toutes taille, des larves de plécoptères de toutes taille etc...

Voici la seconde larve en train de sortir. Elles sont très mobiles avec leurs grandes pattes et elles avancent assez vite aussi bien en avant qu'en arrière ou même sur le côté!



Sur cette photo de la première larve alors qu'elle cherchait un endroit (nous croyions naïvement qu'elle allait se fixer là mais c'était sans compter sur son envie de concurrencer Sir Edmund Hillary!) on voit deux très fortes épines sur l'occiput, un peu comme chez Epitheca, qui ne sont pas citées dans la littérature. ça devrait être un bon critère ça, non?



Enfin J'y suis allé en compagnie d'une amie odontologie surnommée Chwett et donc nous voici elle et moi dans nos oeuvres sur la rivière, dans l'eau en wadders ou combi de plongée à 3 heures du mat!





Me voici sur une des larves en train de sortir de l'eau. Je remercie au passage mon amie pour ce moment odonatologique et aussi de m'avoir pris en photo ça fait des souvenirs.

Une nuit pleine d'émotions et que j'espère repartager encore.
Prochaine étape, retour sur l'endroit cette nuit encore.

Bien à vous.

gjacobs

Impressionnante, cette larve-crabe!

Sinon, vous passez la nuit ensemble et son mari ne dit rien...? :mrgreen:

Gauthier

GGK

Amicalement,
Guy

oxie

#23
Merci.  :mrgreen:

Je ne résiste pas au plaisir de vous faire partager ma dernière nuit en compagnie des belles (après je reprendrai le boulot le vrai). Chaque année, le 18 juin pour mon anniversaire, les belles me font des cadeaux (j'ai déjà eu un accouplement d'isoceles, des prospections plus riches qu'à l'habitude et l'année passée la preuve formelle que l'endroit que j'étudiais depuis plus de 10 ans était un "center of population" pour trois espèces cibles en région wallonne) Je me demandais donc si les Oxygastra allaient déroger à la règle, eh bien non! Elles m'ont fait un cadeau extraordinaire en la personne de trois superbes néonates en une seule nuit.

Arrivée vers 22h30, j'enfile mes wadders, prends mon sac photo et fonce vers la rivière. A 22h33 je trouve déjà un premier néonate mâle (ça commence bien!): Montage du matériel à toute vitesse. Je vois un second néonate, femelle en train de se transformer.



22h38: Une larve s'extrait des eaux noires pour commencer son ascension. A l'inverse deus autres observées la nuit précédente, celle-ci semble avoir un GPS car elle fonce tout droit vers un lieu ou deux autres néonates ont déjà commencé leur métamorphose. Je me pose donc la question suivante: Quand on voit les accumulations d' exuvies (j'ai vu des photos de boules d' exuvies d'oxicordulies) n'existerait t'il pas un message chimique, une phéromone, que les larves précédentes laissent où elles passent? Les deux larves observées le 17/06 nous ont paru à Chwett et à moi complètement dans le cirage! Elles ne semblaient pas chercher de direction particulière. Celle-ci en revanche a directement foncé vers une anfractuosité du tronc où j'avais déjà photographié des exuvies l'année passée ce qui confirme que c'est un bon endroit. Alors qu'est ce qui les attire là?



A 23h11 elle se fixe sous une petite branche qui part de cette anfractuosité, puis ne bouge plus jusqu'à ce que la larve se déchire à 23h22. Elle sort et attend que ses pattes sèchent jusqu'à 23h48. L'extraction finale de 23h56'23" à 23h56'51. J'ai eu grâce à mon booster de flash (j'ai pu engranger plus de 6 photos de l'extraction) un moment rare, le moment exact où le néonate quitte définitivement son enveloppe, les cercoïdes sortent.



Après la métamorphose va se poursuivre jusqu'à 4h29 heure à laquelle mon individu s'envole. Allez pour le plaisir quelques vues du séchage elles sont si belles!







Juste avant le décollage et une jolie pluie qui a mis fin à ma prospection mais peu importe les individus observés étaient tous allés dans la canopé.

Enfin pour vous montrer que l'endroit est vraiment propice à cette espèce:



Je me suis amusé avec Merge dans Photoshop, parce que les deux individus étaient sur des plans différents, donc j'ai fait plusieurs photos que j'ai stacké. Bref on voit ici en haut la femelle observée et en bas un des mâles.

Je ne résiste pas de vous montrer ce stack-ci où l'on voit en bas dans l'anfractuosité le mâle que j'ai photographié à la métamorphose, un autre au dessus à droite qui était déjà en train de sécher à 22h30 et encore plus au dessus à droite la femelle. On voit que il y a un fouillis de brindilles qui sont attachées au tronc, ce sont des vestiges des matériaux végétaux (et parfois aussi humains comme des plastiques, ici je les ai retiré pour les photos) apportés par les crues. C'est dans cet enchevêtrement forcément pas très esthétique que les Oxygastra se métamorphosent. D'autres choisissent les branches basses, le tronc (souvent où il y a de la mousse) et la majorité les anfractuosités des racines proches de l'eau. Toujours en position pendante, parfois verticales (lorsqu'elles grimpent).



Au total une semaine d'une richesse extraordinaire à engranger des données, des exuvies, des photos et des observations sur trois espèces sensibles. Question technique, j'ai du me procurer un booster de flash Godox (Merci à x90077 qui m'avais conseillé cet achat que je ne regrette absolument pas), la photo de nuit ça bouffe les piles, sans compter qu'il faut aussi une puissante lampe frontale qui tourne à plein régime, donc il faut prévoir de l'énergie.

bien à vous j'espère que cela vous plaira. Il n'est pas exclu que je vous fasse part d'une publication qui suivra cette étude, chuttt, pas encore décidé mais c'est en pourparler.

gjacobs

Je suis surpris par un décollage à 4h29: c'est avant le lever du soleil et ses chaleurs. Serait-ce juste un petit vol pour se placer en zone plus sûre?

Gauthier