Bouquetins on tire d'abord on réfléchit ensuite ...

Démarré par Mario53, 21 Décembre 2013, 17:35:22

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Mario53

Toujours la méthode de "gestion" de la faune franco/française ....
Normal quand on la confie aux "protecteurs régulateurs" qui ne rêvent que de cartons faciles et à des politiciens ignares et peu désireux de faire l'effort de se documenter sérieusement.
Si vous n'êtes pas d'accord voir la pétition en bas de l'article.

Bouquetins du Bargy, le massacre continue


Publié par Baudouin de Menten le 21 déc 2013 |



  La chaîne du Bargy est un chaînon montagneux du massif des Bornes en Haute-Savoie. (communes :  Mont-Saxonnex, Petit-Bornand-les-Glières, Grand-Bornand , Le Reposoir).

  Sur son blog "Le bruit du vent", (http://lebruitduvent.overblog.com/bouquetinsdossier.html) Matthieu Stelvio a écrit le 17 décembre 2013 un remarquable dossier synthèse sur l'abbatage des bouquetins sur le massif du Bargy pour cause de brucellose. Je vous invite à la lire en entier et à consulter les références et annexes, ne reprenant ici que la conclusion


par Matthieu Stelvio


L'abattage total des bouquetins de cinq ans et plus est une mesure totalement disproportionnée. Rationnellement, il y a, à peu près, autant de raisons d'abattre les bouquetins du Bargy (pour lutter contre la brucellose) que

·    d'abattre les chats (pour lutter contre la toxoplasmose congénitale),

·    les chiens (pour lutter contre les septicémies),

·    les renards (pour lutter contre l'échinococcose)

·    ou que de déverser des tonnes de chlore dans les étangs (pour lutter contre les parasitoses).

  Les rapports de l'ANSES, agence d'experts pluralistes et indépendants, indiquent que la probabilité de transmission de la brucellose du bouquetin aux autres espèces est extrêmement faible. L'infection est circonscrite aux bouquetins. Le risque économico-sanitaire est minime et maîtrisable.

  Dans sa conclusion, l'ANSES « insiste sur l'importance d'un temps scientifique avant la mise en œuvre de mesures de gestion » et regrette « que cette saisine [lui] ait été confiée assortie d'un délai très court conjugué à un contexte d'incertitudes épidémiologiques ». L'ANSES conclut que son « analyse ne permet pas de confirmer la nécessité de mettre en œuvre dans l'urgence les actions d'abattage envisagées ». Le « paysage de connaissances [étant encore] très incomplet », il n'y avait pas d'urgence à agir dès 2013, il fallait recueillir de nouvelles données et formuler de nouvelles réflexions avant de prendre une décision.

  Contre l'avis du Conseil National de Protection de la Nature, l'Etat a déjà abattu plus de 220 bouquetins dont un grand nombre d'animaux non contaminés, et pourrait décider d'éradiquer tous les bouquetins du massif dès le printemps prochain ; et ce, alors que cette espèce emblématique des Alpes est protégée et interdite de chasse.

  Il y avait des alternatives à l'abattage massif à l'aveugle. Occultant la question de l'éthique, l'Etat a choisi la solution la moins onéreuse (les vaccins sont toutefois peu chers), et surtout la plus expéditive. À défaut d'avoir obtenu une consultation publique (comme la loi l'impose), les citoyens ont encore le droit de s'exprimer ; et si certains contribuables préfèrent que leurs impôts servent à sauver des bouquetins plutôt qu'à les massacrer ou à financer d'autres projets, libre à eux de se faire entendre !
À l'heure actuelle, les tirs continuent.

  La FRAPNA, la LPO, des accompagnateurs en montagne et des citoyens se mobilisent pour recueillir des observations sur les bouquetins du Bargy, et pour sauver le noyau de bouquetins restants. Toute nouvelle aide peut s'avérer cruciale.

  Une pétition a été lancée en octobre 2013 sur Internet. Début décembre, plus de 14.000 citoyens ont apporté leur soutien à cette pétition. (NDLB: 14.686 le 21/12/13 à 09:51)


Les signataires  :

1.     demandent l'arrêt de l'abattage systématique des bouquetins du Bargy de plus de cinq ans,

2.     expriment leur désaccord avec toute décision ultérieure d'abattage de bouquetins dont le statut sérologique est soit inconnu soit négatif à la brucellose.

3.     expriment leur attachement à la conservation du statut de protection des bouquetins, espèce interdite de chasse.


Accéder à la pétition que plusieurs associations appellent à signer

https://secure.avaaz.org/fr/petition/Petition_Stop_a_labattage_des_bouquetins_du_Bargy

Le texte de la présente synthèse et les positions qu'il formule ont reçu le soutien des associations reconnues d'utilité publique FRAPNA (Fédération Rhône-Alpes de Protection de la Nature) et LPO (Ligue de Protection des Oiseaux), tant au niveau départemental en Haute-Savoie qu'au niveau de la région Rhône-Alpes. (Lire le dossier en entier)


Matthieu Stelvio
17 décembre 2013
Mario

caracol

                  Bonjour

Politicien et réflexion sérieuse afin de résoudre un problème urgent ne font pas bon ménage
Petition signée il y a quelques temps déjà

A+++++++++++++                        Stéphane
Quand le sage montre la lune , l'imbecile regarde le doigt . . . . . . . . . . .
Sois toi  ,  les autres sont déjà pris  ........

Ma galerie photo :   www.naturenimages.piwigo.com

Glouby

Amicalement,

Gaël

DavidG

#3
Encore une fois, ne vous contentez pas de lire "celui qui parle de"... Par exemple, conclusions de l'ANSES que l'auteur reprend :
"Dans sa conclusion, l'ANSES « insiste sur l'importance d'un temps scientifique avant la mise en œuvre de mesures de gestion » et regrette « que cette saisine [lui] ait été confiée assortie d'un délai très court conjugué à un contexte d'incertitudes épidémiologiques ». L'ANSES conclut que son « analyse ne permet pas de confirmer la nécessité de mettre en œuvre dans l'urgence les actions d'abattage envisagées ». Le « paysage de connaissances [étant encore] très incomplet », il n'y avait pas d'urgence à agir dès 2013, il fallait recueillir de nouvelles données et formuler de nouvelles réflexions avant de prendre une décision."
De son blog-même :
CitationConsidérant l'ensemble de ces éléments, l'ANSES a estimé que le risque représenté par les bouquetins pour la santé humaine est minime ; et n'a absolument pas confirmé l'urgence à agir. (A1, p°29 et 33) Toutefois, en contradiction avec l'avis des experts, le Préfet de la Haute-Savoie a estimé qu'il était urgent d'agir, et d'abattre plus de 220 bouquetins avant le 1er novembre 2013. (C1)(A1)(P1)(P2)(B1) La mesure est totalement disproportionnée.
Ah bon... En contradiction avec les experts ?

Et pourtant, conclusions réellement écrites par l'ANSES :
Citation
En préambule, les experts s'interrogent sur la réalité de l'urgence (et notamment d'une mise en oeuvre avant la fin de l'année 2013) pour plusieurs raisons :

- Le risque de transmission de la brucellose des bouquetins aux cheptels domestiques reste minime, ceci est soutenu par l'historique des foyers domestiques depuis 1999, les données sanitaires et populationnelles disponibles, notamment de suivi des interactions sur les alpages et le mode de transmission de la maladie.

- Le choix des mesures de maîtrise du foyer, dont les résultats devront conditionner le retour à une situation normalisée pour l'élevage local, repose sur des éléments scientifiques qui ne sont pas à ce stade tous disponibles : les experts disposent aujourd'hui d'une image statique de la situation épidémiologique qui ne renseigne pas sur la dynamique de l'infection. Par ailleurs, cette image statique repose sur un suivi sanitaire et populationnel inachevé. Ces difficultés conduisent à rendre les conséquences des différents scénarios imprévisibles.

Compte tenu du risque faible de transmission interspécifique, il est difficile d'agir efficacement sur ce facteur et les mesures de maîtrise devraient viser essentiellement la réduction de l'émission du danger par la population de bouquetins.


Pour atteindre l'objectif, fixé dans la saisine, de réduction rapide et significative du risque de transmission du réservoir constitué par la population de bouquetins aux cheptels domestiques, les experts s'accordent sur la nécessité de réduire de façon importante et rapide la taille du réservoir par des abattages envisagés par le GECU selon deux modalités principales :

− l'abattage massif aléatoire avec un objectif d'élimination des bouquetins (selon la définition des experts et non de la saisine) ;

− l'abattage ciblé de tous les individus âgés de plus de 5 ans.


La première option permettrait d'éliminer le réservoir totalement mais les experts s'interrogent sur les chances et le délai de succès du protocole proposé : principalement, la possibilité d'abattre 80% de la population en une seule opération « flash » est conditionnée à un grand nombre de facteurs et d'inconnues que le gestionnaire ne pourra pas anticiper. Le risque de devoir procéder à plus d'une opération « flash » est à prendre en considération. Les opérations suivantes seraient réalisées dans un contexte plus défavorable. Par ailleurs, ce type d'abattage ne pourrait malgré tout s'affranchir totalement d'un suivi sanitaire des populations résiduelles (éventuellement sous forme d'abattage sanitaire) pour vérifier que la maladie a bien disparu.
La deuxième option, tout en limitant le nombre d'animaux abattus, présente l'avantage de cibler la classe d'âge la plus infectée de la population. Néanmoins cette option aurait un impact important sur la dynamique de la population restante, dont une fraction est infectée. L'évolution de l'infection dans un tel cadre est imprévisible et nécessiterait un suivi sanitaire et populationnel, voire d'autres mesures de maîtrise pour aboutir à un résultat équivalent à la 1ère option. Les experts n'ont pas disposé de suffisamment de temps pour évaluer tous les scénarios possibles. Ils en ont toutefois envisagé deux : un abattage sanitaire (séropositifs et suspects cliniques) des jeunes animaux restant ; des campagnes de vaccination, selon des modalités qui resteraient à définir.

Les experts ne peuvent, dans l'état actuel des connaissances et compte tenu du délai imparti, estimer si une de ces méthodes sera plus efficace que l'autre pour maîtriser le risque de transmission de la brucellose des bouquetins aux cheptels domestiques. L'incertitude même sur la taille de la population concernée est rappelée. Les avantages, inconvénients et risques des deux méthodes sont présentés dans le tableau 1.
Vous trouverez les dossiers de l'ANSES aux liens suivants :
http://www.anses.fr/sites/default/files/documents/SANT2013sa0082.pdf
http://www.anses.fr/sites/default/files/documents/SANT2013sa0129.pdf

Le problème du bouquetin est beaucoup plus compliqué que ne semble le laisser entendre ce Mr. Stelvio... Oui, le risque de transmission est faible, mais pas inexistant, et le cas déjà recensé ne peut à ce jour être qualifié d'accidentel ou de renouvelable.
Donc quand on reprend les conclusions de l'ANSES pour critiquer l'abattage, peut être aurait-il dû mieux lire le rapport... Qui semble pourtant laisser apparaître pas mal de réflexion avant les tirs...

De plus, je n'y résiste pas :
"Les signataires  :
2.     expriment leur désaccord avec toute décision ultérieure d'abattage de bouquetins dont le statut sérologique est soit inconnu soit négatif à la brucellose.
"
Alors que Mr. Stelvio nous fasse l'honneur et l'exclusivité de sa technique pour cibler les tirs sur les individus infectés ... Et si sa réponse est : "on fait les prélèvements, on marque les individus, et une fois les individus malades identifiés, on retrouve les individus marqués et on les tire", je l'encourage à essayer d'appliquer ça en pratique.
Le rapport de l'ANSES explique également pourquoi un abattage sanitaire (abattage des animaux malades) serait très difficile à réaliser.

Ca me dérange beaucoup ces "défenseurs de la nature" qui ne reprennent d'un rapport que ce qui les arrange, en occultant tout ce qui va à leur encontre. Ce n'est absolument pas efficace, car les opposants vont facilement pouvoir s'engouffrer dans la brêche en montrant que les arguments des "pro-nature" sont complètement biaisés... Et dans ce cas précis, ils auront raisons.
Juste pour rappel, lors de ces abattages, plusieurs assos de protection de la nature ont dit que malheureusement ils ne voyaient pas d'autres solutions...

David
Pourtant fervent amoureux des bouquetins du Bargy
"In Wildness is the Preservation of the World"
Henry D. Thoreau


Mario53

Le problème c'est qu'un massacre partiel dans ce cas de figure ne résout rien puisqu'il restera des animaux infectés et que donc rien n'empêche l'épidémie de repartir de plus belle.
Il faut les tuer tous  ou les laisser tranquille ,un massacre partiel n'a aucune efficacité,on sera revenu à la case départ dans peu d'années.

Quid de la vaccination systématique des animaux domestiques ? le vaccin existe et n'est pas très couteux .

Mario

DavidG

#5
Citation de: Mario53 le 23 Décembre 2013, 19:30:18
Le problème c'est qu'un massacre partiel dans ce cas de figure ne résout rien puisqu'il restera des animaux infectés et que donc rien n'empêche l'épidémie de repartir de plus belle.
Il faut les tuer tous  ou les laisser tranquille ,un massacre partiel n'a aucune efficacité,on sera revenu à la case départ dans peu d'années.

Quid de la vaccination systématique des animaux domestiques ? le vaccin existe et n'est pas très couteux .


Pour raison économique : Tout simplement parce que la France est officiellement exempt de brucellose... Vacciner le cheptel sera déclarer officiellement que celui-ci peut être touché, et donc ne plus privilégier des facilités d'exportation, et donc mettre les filières ovines et bovines un peu plus dans la merde.

Il est "plus facile" d'éliminer le foyer d'infection (même si je me pose la même question que toi sur l'efficacité réelle d'un abattage partiel... Si ce n'est que trop soulever cette question risque d'entraîner l'abattage total)... Et surtout montrer que "nos dirigeants agissent" (les prochaines échéances électorales approchent...).
Je pense que comme l'ANSES le soulève, des études ultérieures vont être menées... Cet abattage partiel aura peut être au moins l'avantage de "gagner du temps" pour une solution alternative...

David
"In Wildness is the Preservation of the World"
Henry D. Thoreau


Mario53

Oui tout repose sur une vaste hypocrisie.
La brucellose existe dans le cheptel domestique à l'état endémique et tout le monde le sait et fait semblant de ne rien voir ...

Espérons comme tu dis que cela donnera un peu de répit au Bouquetins survivants avant une solution pérenne ,mais je n'ai guère d'illusions.
Il est tellement plus facile de taper sur la Faune sauvage que de s'attaquer aux vrais problèmes.
Mario

DavidG

Citation de: Mario53 le 24 Décembre 2013, 17:02:39
Oui tout repose sur une vaste hypocrisie.
La brucellose existe dans le cheptel domestique à l'état endémique et tout le monde le sait et fait semblant de ne rien voir ...

Espérons comme tu dis que cela donnera un peu de répit au Bouquetins survivants avant une solution pérenne ,mais je n'ai guère d'illusions.
Il est tellement plus facile de taper sur la Faune sauvage que de s'attaquer aux vrais problèmes.
Non... j'avoue que moi non plus...
"In Wildness is the Preservation of the World"
Henry D. Thoreau


herissonalunettes

Citation de: Mario53 le 24 Décembre 2013, 17:02:39
Oui tout repose sur une vaste hypocrisie.
La brucellose existe dans le cheptel domestique à l'état endémique et tout le monde le sait et fait semblant de ne rien voir ...

Espérons comme tu dis que cela donnera un peu de répit au Bouquetins survivants avant une solution pérenne ,mais je n'ai guère d'illusions.
Il est tellement plus facile de taper sur la Faune sauvage que de s'attaquer aux vrais problèmes.

Je t'invite à citer tes sources , en mp si tu veux, mais je pense que tu fais un peu la soupe entre brucellose bovine et ovine et que tu as quelques années de retard.
Pour ce qui est de la vaccination du cheptel domestique, en effet ca remettrait en cause les accords commerciaux.
ca compliquerait aussi le dépistage sérologique annuel ou trimestriel sur le lait fait sur les cheptels bovins et donc la connaissance du statut sanitaire du dit cheptel. par ailleurs, un vaccin systématique sur une maladie considérée comme absente c'est courir le risque d'effets secondaires (qui existent toujours avec les vaccins) sans bénéfice attendu,...
Alors effectivement, il y a un problème sanitaire, et un problème économico sanitaire.
mais j'aimerai savoir qui sur ce fil ne prends jamais de considération économique en compte dans ses décisions, et qui est près à payer le vrai prix des produits qu'il consomme? les yaka qui crachent dans la soupe, ca ne manque jamais, mais souvent c'est ceux qui ont fini de bouffer la soupe.

Par contre, là ou je suis d'accord avec toi, c'est sur la justification de l'abattage sélectif, et du critère retenu pour le choix qui ne me semble pas fortement pertinent. ca sent le compromis merdique qui va faire perdurer le problème. du coup on est d'accord sur le fait que ca aurait du être tout ou rien.

gerwannimo

lorsqu'un Préfet fait une consultation d'expert quelle qu'elle soit, il est en droit de prendre un décision allant à l'encontre de cet avis... car le pouvoir exécutif c'est "lui" et que ce n'est qu'un avis...  n'oublions pas que l'ANSES est un organisme d'état et qu'après lecture des différentes citations, il me semble qu'ils aient laissé suffisamment de flous dans leur rapport pour éviter une position trop ferme... (en gros : non mais si vraiment... oui) c'est là que la politique prime sur les arguments purement scientifiques ... c'est souvent le cas et c'est comme ça... (ce n'est que mon avis)
Dans ce cas à quoi ça sert de demander un avis ? vaste question à laquelle nous ne pourrons répondre...

Par contre il est certain que la prise de décision du préfet est soumise a d'autres "avis, pressions..." undercover ou pas qui pèse souvent plus dans la balance...

le débat est vaste et mettre tout le monde d'accord est toujours complexe voire impossible, mais je pense qu'ici nous nous entendrons sur la relative "stupidité" d'une telle mesure qui n'est en l'état pas durable puisque les bouquetins arriverons toujours à l'age de 5 ans (sauf qlq prédations, accidents..) et donc l'abatage ne fait que repousser le problème... qui est même auto-entretenu...

bref merci pour le partage et perso j'ai signé...

amitiés
Erwann
Gerwannimo
"Un jour viendra où le degré de civilisation se mesurera non à l'emprise sur la nature, mais à la quantité et à la qualité, à l'étendue et à la sauvagerie de nature qu'elle laissera subsister." R.Hainard

daguet

http://www.oncfs.gouv.fr/IMG/file/mammiferes/ongules/lettre_os_18.pdf

Un article sur le sujet dans la lettre d'information du réseau ongulés de janvier 2014 ( pages 22-25)

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