c'est ti pas honteux.......

Démarré par cauet_francis, 27 Avril 2012, 13:56:24

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0 Membres et 1 Invité sur ce sujet

Cedric Jacquet

#25
Merci, Francis ! Ta réaction me semble tout à fait saine ...

Ne connaissant pas cette publication, je ne me prononcerai pas la-dessus. Mais -

Citation de: Jef. le 27 Avril 2012, 22:24:33
... je n'aurais pas réclamé de rémunération et aurait été plutot fier que l'on me sollicite.

Pour ma part, cela me dérange : comme dit ci-dessus, tout boulot mérite rémunération. En donnant gratuitement, on dévalorise le travail - le sien, et celui des autres. La concurrence de photographes amateurs ne me dérange pas - si elle n'est pas déloyale (elle est toujours déloyale car les frais ne sont pas les mêmes, mais passons). Autrement dit, qu'un amateur vende ses photos aux tarifs 'standards' en vigueur ne me pose pas de problèmes (si ces tarifs permettent à un pro de vivre). Par contre, donner ses photos ... NON ! Là c'est tout faire pour couler un métier, tout ça pour satisfaire son ego en ayant son nom imprimé dans une publication ?!?

Le métier de photographe est devenu très dur - et d'autres métiers (journaliste, ...) sont en train de passer à la casserole. Après, il ne faudra pas pleurnicher en disant qu'on a plus que des torchons à lire/voir/écouter.

C'est drôle, nous râlons sur la concurrence de pays à bas salaires (or, il y a réellement salaire ...) - mais organiser/participer soi-même une concurrence déloyale (gratuite) ne semble pas choquer ...  fhfh

Citation de: Amanda le 28 Avril 2012, 10:25:30
Le fait d'être cité comme photographe, et vu au moins par 20.000 personnes... ça fait peut-être un message subliminal.
Si tu devais payer pour mettre une publicité dans cet almanach, à combien reviendrait-elle?
Donc, on peut voir ça comme un échange de bons procédés.
C'est peut-être ce que se disent les auteurs de la publication.

D'une part, dans la majorité des cas, la mention du photographe n'est pas une faveur de l'éditeur - c'est une obligation légale ! Très souvent bafouée ...

D'autre part, l'impact de ce genre de 'pub' est virtuellement nul.

Enfin, même en admettant que cela apporterait une notoriété - ça servirait à quoi d'avoir un nom connu, puisque chaque publication se contenterait de mettre le nom du photographe pour toute 'rémunération' ???

Un peu comme si Renault, Audi & tous les autres producteurs de voitures proposaient aux fabricants de pare-brises de mettre le nom du producteur (St Gobain) sur la voiture en lieu et place de prix d'achat. ça vous parait absurde ? Alors pourquoi l'accepter de la part des éditeurs ?????????  er4

@David : il est normal d'avoir envie d'être publié, le statut d'amateur n'y change rien. Le fait de demander une vraie rémunération pour cela me semble bien plus juste, équitable, que de donner ses photos. D'après ton raisonnement ("Francis, en tant qu'amateur, en quoi tu aurais le droit de réclamer des dividendes pour tes heures et ton matériel ?"), on pourrait en déduire : pro --> faut payer, amateurs --> gratuit. C'est exactement la carte que jouent les éditeurs, et qui mène à la destruction de plusieurs métiers. C'est pourquoi je trouve que la démarche de Francis est louable.

cauet_francis

#26
bonjour David

comme tu l'as constaté par toi même j'aurais surement dû ne pas creer ce fil .

mais bon c'est pas grave.

çà va pas changer ma petite vie d'amateur.  :wink:

amicalement francis

ps : il a trouvé ma photo d'alouette des champs sur google en seconde position dans "les images".......tres fort notre iconographe et moi qui pensais être un grand amateur photographe animalier reconnu.....  :mrgreen: er4


DavidG

#27
Attention, je n'ai pas cité Francis en soulignant uniquement deux phrases pour rien.
Citation de: Cedric Jacquet le 30 Avril 2012, 16:17:07
@David : il est normal d'avoir envie d'être publié, le statut d'amateur n'y change rien. Le fait de demander une vraie rémunération pour cela me semble bien plus juste, équitable, que de donner ses photos. D'après ton raisonnement ("Francis, en tant qu'amateur, en quoi tu aurais le droit de réclamer des dividendes pour tes heures et ton matériel ?"), on pourrait en déduire : pro --> faut payer, amateurs --> gratuit. C'est exactement la carte que jouent les éditeurs, et qui mène à la destruction de plusieurs métiers. C'est pourquoi je trouve que la démarche de Francis est louable.
Non, je ne dis pas qu'en tant qu'amateur on n'a pas droit à une rémunération. Je dis juste que râler parce que son matériel et ses heures passées sur le terrain ne sont pas prises en compte, ça n'a pas beaucoup de sens pour un amateur. On ne fait pas ça pour ça. Les pros, oui. Je suis peut être "vieux jeu", mais bon, j'assume  :mrgreen:
Si on veut pouvoir défrayer ses heures et son matos, on prend un statut pro. Qu'utiliser une photo mérite rémunération, je suis 100% d'accord. Maintenant dire que tout travail, dont la préparation et le matériel utilisé, mérite salaire... lorsqu'il ne s'agit pas d'un pro mais d'un loisir... ça me fait juste bizarre...

Citation de: cauet_francis le 30 Avril 2012, 16:31:18
bonjour David

comme tu l'as constaté par toi même j'aurais surement dû ne pas creer ce fil .

mais bon c'est pas grave.

çà va pas changer ma petite vie d'amateur.  :wink:

amicalement francis

ps : il a trouvé ma photo d'alouette des champs sur google en seconde position dans "les images".......tres fort notre iconographe et moi qui pensais être un grand amateur photographe animalier reconnu.....  :mrgreen: er4


Non non Francis, je pense que tu fais bien de relater ce genre de demande. Surtout enf aveur de JPP  :mrgreen:
Par contre, le paradoxe que je relève dans ton fil est que tu râles sur leur demande et leur réponse alors que tu demandes une rémunération importante "exprès" pour te faire bouler... Alors si au final tu te fais effectivement bouler, il n'y a rien d'étonnant.
Citation de: cauet_francis le 28 Avril 2012, 13:30:05
vous avez bien compris que 150€ etait une maniere de décliner cette propo.......
...
Peut être qu'au final, si tu avais demander une rémunération plus réaliste, ou des exemplaires gratuits, peut être y aurait-il eu accord (ok, c'est sûrement naïf comme hypothèse, mais après tout, on ne saura jamais si c'est le cas). Si je me fais l'avocat du diable : à leur place, je pense que je me serais dit "ok, un amateur qui veut se faire du blé facile, on laisse tomber".

David
"In Wildness is the Preservation of the World"
Henry D. Thoreau


Cedric Jacquet

David - j'avais bien compris, mais voulais simplement attirer l'attention sur le fait que les amateurs doivent exiger de se faire payer comme les pros.

Pour reprendre ton exemple du tennis : bien sur que pour un match amical, hors de question de se faire payer. Mais, s'il s'agit d'une compétition commerciale, aucune raison valable de ne pas être payé la même chose, amateur ou pro. Si un amateur atteint la demi finale à Rolland Garros, il doit toucher le même cachet que n'importe quel pro pour cet événement. Il en va de même pour un almanach vendu au profit de XYZ.


cauet_francis

j'ai surtout râlé au fond de moi sur 2,3 choses..... (l'écriture n'est pas mon truc....)

1) c'est un gros éditeur

2) ils passent par des amateurs pour ne pas payer de photos (pas de budget)

3) JPP va bien toucher au minimum 1€ par almanach (20 000) juste pour son nom !!

le prix de vente est de 55€ x20 000= 1 100 000 €

4) tous vont toucher de l'argent

et pourquoi pas le photographe meme si il y a 1500 photos toutes petites....

en plus ce jour là j'etais avec louis-marie Préau et il m'a dit 20 000 exp de tirage alors demandes leur 150€ (si la photo fait 1/4 de page)  .

sinon David je suis solicité tous les mois pour des photos de râle des genêts et j'ai jamais vendu une photo car je reponds au mail en leur donnant l'adresse de LMP.

question de principe....comme pour les concours voleurs de photos....

amicalement francis


cauet_francis

Citation de: Jef. le 30 Avril 2012, 18:35:52
ok, mais entre px de vente et marge bénéficiaire ...  je trouve normal qu'un éditeur essaie de diminuer les couts pour augmenter sa marge bénéficiaire. Qui ne le ferait pas ?

Ok ok mais pourquoi....toujours ou très souvent au détriment du photographe.....

Qui n'a pas reçu un mail de demande de photos et après discutions vous vous entendez dire....... à ben je n'ai pas de budget pour les photos ou nous n'y avons pas pensé etc. etc....


amicalement francis

Cedric Jacquet

#31
Citation de: Jef. le 30 Avril 2012, 18:35:52
Cédric, sorry, mais je ne suis pas d'accord avec ton point de vue

Aucun problème, Jef, on discute - en montrant le cheminement de nos pensées.

Citation de: Jef. le 30 Avril 2012, 18:35:52
... je trouve l'exemple de David sur le tennis assez bien choisi. Motiver la rémunération sollicitée pour la publication d'une photo par le cout (en temps ou en argent) investi dans un loisir n'est tout simplement juste. Si l'amateur souhaite être payé, alors il devient pro (à titre accessoire par exemple). Il faut par ailleurs rappeler qu'un amateur qui "vend" ses photos devient un "pro" sur le plan fiscal à partir d'un certain plafond. Cela démontre bien que l'amateur n'a pas à fixer une rémunération pour le produit/fruit de son loisir.

Raisonnement logique - sauf que, comme écrit ci-dessus, que dirais-tu si à un concours 'commercial', Rolland Garros par exemple, Roger Federer se fait éliminer en demi finale et touche 1.000.000 €. Dans l'autre demi finale, Jean Dupont, amateur issu des qualifs se fait éliminer. Pour sa prestation, il reçoit rien, sinon le droit voir son nom figurer dans le tableau final du tournoi ... --> c'est impensable, absurde. Les deux touchent 1.000.000 €. Aucune raison qu'il y ait discrimination ! Et l'amateur n'a pas à devenir 'pro' pour avoir le droit de participer.

Citation de: Jef. le 30 Avril 2012, 18:35:52
Maintenant, sur le plan du principe, je suis d'accord que les "amateurs" peuvent constituer une concurrence par rapport à ceux qui souhaitent faire leur métier de la photographie. Est ce que cette concurrence est déloyale ? Ca je ne pense pas, car le "pro" dispose de facilités (en temps, en déduction fiscale pour le matos, en contacts clientèles, en réseau) dont ne dispose pas l'amateur.

Il est évident qu'il s'agit d'une concurrence déloyale, à partir du moment ou les photos sont données ou même vendues en-dessous du prix de revient (pratique illégale en Belgique, faut-il le rappeler ?). Tu es quand même d'accord sur ce point, non ? Or, c'est ce dont on parle ici ! D'autre part, les facilités des pros dont tu parles sont bien anecdotiques comparées aux facilités des amateurs : pas besoin d'amortir le matos, les voyages, le temps, de gagner un revenu ... - tout ça est assuré par son métier (tant que celui-ci n'est pas mis en concurrence/péril du fait de travail donné ou bradé ...). On peut alors se dire "il n'a qu'à pas être pro" - et c'est exactement ce raisonnement qui mènera à la disparition du métier - et qui mène déjà à la baisse généralisée de la qualité des magazines/journaux (car le journalisme est tout autant visé).

Citation de: Jef. le 30 Avril 2012, 18:35:52
Sur le plan de la qualité, le pro se doit donc d'être meilleur que l'amateur. Si ce n'est pas le cas, il y a un problème.

Oui et non : bien sûr, un pro doit assurer une production régulière de photos qui répondent aux attentes de ses clients. Mais vu qu'il y a un rapport de plus de 1000 photographes amateurs pour un pro (ou est-ce 10.000:1, voire 100.000:1 ?), il faudrait qu'il produise énormément de photos vendables - pour seulement arriver à s'approcher de la production des amateurs (dont certains sont excellents). Alors c'est déjà difficilement imaginable si les amateurs vendent au même prix, mais si les amateurs donnent leurs photos (ou bradent les prix, ce qui revient au même), aucune chance de sortir la tête de l'eau. Cette pratique de dumping ou de gratuité - que les amateurs décrient quand elle s'applique à leur propre métier ... - mène donc directement à la disparition du métier de photographe. Maintenant, rien n'empêche de dire que le monde évolue, et que tant pis pour les pros, il n'ont qu'à faire autre chose ...

Citation de: Jef. le 30 Avril 2012, 18:35:52
Dès lors, la question qu'il faut mettre sur la table, c'est la problématique des sois-disant "pro" qui veulent faire leur métier de la photographie et qui tout simplement n'en ont pas les capacités. Il faut voir le nombre de site web de personnes qui font (ou plutot essaient de faire) de la photo de mariage tarifée ! Eux font de la concurrence aux véritables photographes de mariage car le client, qui ne sait pas faire la différence entre ce qui est de qualité et ce qui ne l'est pas, va se laisser berner.

On ne peut pas empêcher quelqu'un de vouloir devenir professionnel, souvent en bradant les prix, ce qui est une erreur. Mais je suis d'accord qu'il faudrait sévir contre les soit-disant pros, qui font cela le week-end, en noir, coulant de fait ce marché. Mais au fond, il n'y a pas grande différence avec l'amateur qui donne/brade ses photos quand on y réfléchit  ...

Quant à faire la différence entre les qualités : les éditeurs voient éventuellement une différence de qualité - mais la différence qui prime, et de loin, pour bon nombre d'entre eux, c'est la gratuité par opposition à la rémunération équitable. Là, le critère qualité disparaît de l'équation.

Citation de: Jef. le 30 Avril 2012, 18:35:52
Si le métier de la photographie était réglementé, comme dans le passé, la profession serait bien mieux protégée et vous pourriez réellement lutter contre une certaine concurrence déloyale. Protéger la profession OUI, mais utiliser l'argument de la production de photos par les amateurs, je ne suis pas d'accord.

Oui, l'accès au métier nous protégerait - mais n'est pas à l'ordre du jour à Bruxelles ...

Plus réaliste, si les amateurs - tout aussi bons soient ils - décidaient de soit ne pas publier leurs photos, soit de les vendre au tarif 'standard', on aurait déjà fait un pas énorme. Et sincèrement, je ne vois pas en quoi cela peut gêner un amateur de demander une rétribution pour ses photos - il peut toujours reverser le produit à une association de protection de la nature s'il n'en veut pas pour lui-même. Surtout s'il peut par son geste contribuer à maintenir le métier de photographe ...

Citation de: Jef. le 30 Avril 2012, 18:35:52
Si tu comptes 50 €/image, tu en es deja à 75.000 € de frais "photo" !

Et tu trouves cela beaucoup, 75.000 € sur 1.100.000 €, c'est à dire moins de 7% sur un produit qui est constitué essentiellement de photos ??? Moi pas ! (en admettant effectivement 1500 photos ...)

alpesphoto

Citation de: Jef. le 30 Avril 2012, 18:35:52
Maintenant, sur le plan du principe, je suis d'accord que les "amateurs" peuvent constituer une concurrence par rapport à ceux qui souhaitent faire leur métier de la photographie. Est ce que cette concurrence est déloyale ? Ca je ne pense pas, car le "pro" dispose de facilités (en temps, en déduction fiscale pour le matos, en contacts clientèles, en réseau) dont ne dispose pas l'amateur. Sur le plan de la qualité, le pro se doit donc d'être meilleur que l'amateur. Si ce n'est pas le cas, il y a un problème.

Faux ! un bon pro n'est pas forcément un bon photographe ... l'expérience montre qu'un bon pro est avant tout ... un bon pro. Donc un bon commercial. D'excellents photographes amateurs sont incapables de vendre leur production car ils n'ont pas la fibre commerciale ... d'autres photographes plus que moyens s'en sortent très bien car ils ont réussi à construire leur clientèle en fonction de leur production. Tant mieux pour eux ... être pro n'a jamais été synonyme de qualité. Etre pro ... c'est juste : en vivre.

De plus quand on est pro, on passe le plus clair de son temps à faire de la photo commerciale qui se vend bien ... au détriment de la production artistique. Un amateur se fout des codes commerciaux et des agences de comm', il fait ce qu'il veut et s'il veut faire de l'artistique, il peut ne faire QUE ça. Et il progressera beaucoup plus vite qu'un pro qui est prisonnier de son activité ... pro.

Citation de: Jef. le 30 Avril 2012, 18:35:52
Dès lors, la question qu'il faut mettre sur la table, c'est la problématique des sois-disant "pro" qui veulent faire leur métier de la photographie et qui tout simplement n'en ont pas les capacités. Il faut voir le nombre de site web de personnes qui font (ou plutot essaient de faire) de la photo de mariage tarifée ! Eux font de la concurrence aux véritables photographes de mariage car le client, qui ne sait pas faire la différence entre ce qui est de qualité et ce qui ne l'est pas, va se laisser berner.  

Beaucoup de clients ne voient qu'une chose .... le prix en bas de la facture. Qu'importe la qualité ... je m'en rends compte tous les jours quand je réponds à des appels d'offre.

Citation de: Jef. le 30 Avril 2012, 18:35:52
Si le métier de la photographie était réglementé, comme dans le passé, la profession serait bien mieux protégée et vous pourriez réellement lutter contre une certaine concurrence déloyale. Protéger la profession OUI, mais utiliser l'argument de la production de photos par les amateurs, je ne suis pas d'accord.

Règlementé par qui ? par quoi ? par un diplôme ? ... la plupart des photographes de nature est autodidacte. La seule réglementation qui prévaut est celle du diplôme. Perso mon diplôme est le plus haut possible (doctorat) mais il ne concerne pas la photographie. Pourtant je suis pro ... en photo. Mais j'utilise mon doctorat dans ma production photographique. Donc la réglementation ... je me méfie. D'autant plus que les écoles de photographie créent des stéréotypes de photographe qui finissent par produire tous la même chose.

Après, comme dans tout boulot ... réglementation ou pas ... il y aura toujours des margoulins peu scrupuleux. Pour être boulanger il faut un diplôme. Pourtant dans une même ville on peut trouver des boulangeries infâmes avec un pain inbouffable et des boulangeries extraordinaires avec un pain absolument merveilleux. Le diplôme sera pourtant le même .... la réglementation aussi. Simplement l'amour du métier n'est visiblement pas le même. Et ça ... tu peux mettre toutes les réglementations possibles, ça ne changera strictement rien. La seule qui puisse changer qqe chose : un barème strict de tarif à appliquer ... comme pour le pain. Mais là encore, ça ne garantira pas la qualité des photos. Juste la pérennité du photographe.
qu'importe le lieu pourvu que la lumière soit ...

mes sites :
http://www.alpesphoto.com
ma page photo Facebook

JULIEN j

Je rejoins Frédéric.
Pour moi le débat concernant ce cas précis est simple, jamais à n'importe quel prix nous ne donnerons une image dédié a la chasse. :twisted:
Plutôt jeter nos disque dur a la poubelle .
Question de déontologie.
Jo

YannLB

Bonsoir
Pffffou quel mélimélo, chaque argument est justifié et tient la route mais ya un truc que je piges pas (jsuis bloqué du bulbe) c'est que le sujet de départ c'était une micro image noyée dans 1500 autres (en dehors du côté déontologique évidemment)..une réponse ne peut être faite qu'au cas par cas, il me semble. Entre une commande de 50 illus, une double, un thème spécifique, une édition déclinée en séries, un appel d'offre en museo/scéno etc.. tout cela est différent avec des tarifs différents, une implication et un travail différent.
Bref si dans ce contexte un éditeur doit se prendre la tête systématiquement à négocier avec les amateurs il reviendra au pro avec un contrat type et forfait fixe, et après c'est oui ou merde, mais au moins le gratuit pourrait disparaitre .. oui je suis un grand Utopiste
YannLB

Cedric Jacquet

#35
Une dernière intervention de ma part : si les réponses vont dans plusieurs sens, c'est aussi du fait qu'il n'y a pas un seul type de photographe nature pro. Les marchés sont multiples (magazines, livres, agences, fine-art/galeries, comm/pub, workshops/voyages photo, ...). Chacun d'entre nous est +- obligé de ratisser large, en vendant dans plusieurs marchés - bien plus que par le passé. Ceci dit, en fonction de son marché-niche, la concurrence des amateurs se fait ressentir plus ou moins fortement - et les ressentis varient en fonction du marché.

Pour illustrer : il y avait des photographes dont le débouché principal était les agences (Bios, NaturImages & co) il y a une dizaine d'années. Les prix s'étant effondrés (réduire l'écart avec le (quasi) gratuit), peu de pros en tirent encore une grosse part de leur revenus ... Le marché du livre est lui aussi en crise - peu de pros sortent encore des livres, car il y a tellement d'amateurs qui le font. Le but recherché de la majorité ? Le plaisir - bien compréhensible - d'avoir publié un titre, sans perdre (trop) d'argent !!! C'est devenu un peu la version haut de gamme de "regardez, j'ai ma photo dans un magazine". Au point que certains éditeurs, dont une partie du métier devrait être de financer des titres, exigent maintenant le pré-financement par les auteurs-photographes, qui acceptent !?!?

PS, Jef : les économies réalisées sont loin d'être de 55€ par photo : il faut qu'une personne (iconographe) trouve les photos, trouve le moyen de contacter chaque auteur individuellement, lui envoie un mail, essuie de temps en temps un refus, puis quand finalement il a le fichier 'brut', il risque de devoir 'finir'/post-traiter ce fichier, pour enfin obtenir une photo utilisable (sans parler de celles à la qualité douteuse ...). Or, cet iconographe, on ne lui demande pas de travailler gratuitement ... Il serait dès lors beaucoup plus éthique, et seulement un peu plus cher, de travailler avec des photographes rémunérés ...

ojeff

J'ai été contacté par le même éditeur, pour le même ouvrage il y a 2 mois pour une photo de Pie-grièche à poitrine rose. Même refus de payer et donc même issue... J'ajoute que je leur ai fait la remarque que la photo sollicitée ne me paraissait pas de qualité suffisante pour être publiée. Apparemment ils s'acommodaient tout à fait de cette qualité à partir du moment où la photo était gratuite. Je pense que cela illustre bien la dérive de qualité liée au "tout gratis".

Jérôme
Jérôme Guillaumot   -    Mon site web de photo animalière

Amanda

On appelle ça le nivellement par le bas!

L'éditeur n'a aucune estime pour sa clientèle, dont je doute également du sens esthétique... car ils achètent avant tout l'almanach tu type qu'on voit à la télé. Bourrage de crâne et hypnose collective pour leur faire dépenser leur petits sous tout en leur donnant l'impression de s'instruire.

Je trouve sympa que ce débat parte dans tous les sens, n'est-ce pas le propre d'une discussion? Et c'est tout à fait instructif.

ckonig

Vous pouvez rajouter les éditions Dunod aux éditeurs qui profitent des photographes. Eux avaient de l'argent: pour un petit tirage j'avais demandé 91.80€ H, ils ont essayé de baisser à 80€ HT mais je ne suis pas entré en matière. On a conclut l'affaire, mais lorsqu'il a fallu signer une autorisation de publication les termes de cette dernière étaient franchement abusifs, ils voulaient que je cède tous les droits: éditions supplémentaires, autres ouvrages, ils pouvaient même revendre ma photo sans aucune rémunération supplémentaire.
Je les ai envoyé boulé....
Christian König
http://www.konig-photo.com

Loïc

Je viens de recevoir le même mail pour une photo de muscardin qui sera publiée au format...de 2 cm X 2 cm !
J'ai proposé un prix et je refuserais si leur seule motivation est d'obtenir une photo gratos, ce qui est le cas sans nul doute.
Je ne suis pas professionnel et je cède volontiers des photos aux associations qui oeuvrent pour la protection de la nature.
Par contre dans le cadre d'un ouvrage à but commercial comme celui-ci, il est normal d'être rémunéré.
Je n'ai pas vocation à être bénévole dans ce cadre là...Sauf si l'iconographe, l'imprimeur, etc, le sont, auquel cas je ferais un effort bien sûr !
Fotobeurk a du soucis à se faire, à quelques centimes la photo, ils doivent être trop chers...Ah non j'ai trouvé ! Pas de muscardin sur Fotobeurk ! Tout s'explique donc !
Loïc

L'Alpe Buissonnière : http://loic-nowak-phototheque-nature.com

Loïc

D'un coup aucune nouvelle évidemment  :mrgreen:
Loïc

L'Alpe Buissonnière : http://loic-nowak-phototheque-nature.com

picotin

#41
Bon, sur le fond et la forme, oui c'est honteux. Maintenant il faut aussi apprendre à compter...

Quand un photographe publie un livre chez La Martinière ou tout grand éditeur, sa rémunération est en général comprise entre 4 et 8% du prix de vente hors taxe, calculée sur le nombre des exemplaires vendus.  Ca, c'est l'usage, communément admis par tous.

 - En admettant que ce livre, tiré à 20.000 exemplaires, soit un succès, il vendra environ 50% du tirage (ce qui est un beau score), soit 10.000 exemplaires.
 - En admettant que le prix de vente HT soit de 20 euros, cela fera donc un total de 10.000 x 20€ = 200.000 euros (le reste, c'est les invendus, les défraîchis, etc)

Soit, si on prend un droit d'auteur courant moyen de 5% =  10.000 euros   (somme qui conviendrait à tout photographe auteur unique du livre)


Là, le problème, c'est qu'il va y avoir des auteurs multiples. L'éditeur annonce 1500 photos!
Le droit d'auteur habituellement reversé au seul et unique auteur va donc être divisé en 1500 "parts",  ce qui donne 6,66 euros la part !



Donc, si Francis n'a qu'une seule photo parmi ces 1500, il peur prétendre à  6,66 euros, pas plus! Somme certes dérisoire, mais finalement raisonnable pour une vignette de 2 x 2 cm.


Bref, à 150 euros la photo, Francis était complètement en dehors de la plaque! Peut être qu'à un tarif plus sage, compte tenu de sa très faible représentation dans le livre,  l'éditeur lui aurait acheté d'autres images.


Tout ca pour dire que si Francis fait un jour ce livre tout seul il aura 10.000 euros et sera très content ... donc s'il n'en fait que 1/1500ème... ben il n'y a pas de raison qu'il touche plus, proportionnellement



On peut aussi faire un autre calcul :  si cet éditeur doit payer chacune de ses 1500 vignettes 150 euros, ca lui fera un budget photo de 225.000 euros, soit 25.000 euros de plus que la recette espérée du livre. Faut pas rêver non plus!



Bref, autant la démarche "rien du tout" est nulle, autant les commentaires qui ont suivi sont complètement déphasés et ne tiennent aucun compte de la réalité économique d'un livre. Disons que cet éditeur aurait dû être plus explicite et préciser: "compte tenu de votre très faible participation à l'illustration globale de ce livre, nous vous proposons l'envoi d'un exemplaire gratuit en guise de dédommagement". Là, ca aurait été plus que réglo.


On notera que, sur un livre, le libraire qui se contente de le recevoir, de rendre en invendu 2 mois plus tard ce qui lui reste sur les bras et de payer 4 mois plus tard ce qu'il a vendu ... (quel travail !) va toucher 35% .... mais que c'est lui qui se plaint le plus et que la loi défend ! S'il y a une erreur, elle est là.


---<br />La nature ne nous appartient pas: nous lui appartenons.

Loïc

Pour ma part j'avais demandé une somme plus que modeste. Tout simplement aucune réponse. La seule volonté de l'éditeur étant donc la gratuité des photo...Si l'éditeur doit penser à ses bénéfices, le photographe doit au moins penser à se dédommager du temps passé à rechercher la photo dans sa photothèque, la préparer, l'envoyer, établir la facturation et déclarer tout ça aux impôts.
A défaut de couvrir les frais de réalisation et encore plus à dégager le moindre bénéfice qu'il aurait pu illico réinvestir dans sa passion...

Il s'agit bien là du cadre d'une utilisation à titre commercial des photos.

Bon courage aux photographes pros...!
Loïc

L'Alpe Buissonnière : http://loic-nowak-phototheque-nature.com

Amanda


On notera que, sur un livre, le libraire qui se contente de le recevoir, de rendre en invendu 2 mois plus tard ce qui lui reste sur les bras et de payer 4 mois plus tard ce qu'il a vendu ... (quel travail !) va toucher 35% .... mais que c'est lui qui se plaint le plus et que la loi défend ! S'il y a une erreur, elle est là.




... mais un libraire, qui touche 35 % sur un ouvrage, a des frais fixes importants : Un commerce, des employés (qui en plus d'avoir une formation exigeante sont des vendeurs mal payés hélas) et tout ce qui tourne autour et qui n'est pas négligeable.
Dans la ville d'où je viens, une librairie catholique, de très bon niveau qui s'est constamment adaptée, va fermer pour cause d'Internet, Fnac, et autres chaînes... Ce n'est pas une sinécure d'être libraire, en revanche, Nénette, c'est tout bénèfe.

Maintenant si on pense au temps que peut prendre une photo nature de qualité... par exemple les 35 heures qu'à dû passer Michel d'Oultremont pour sa superbe photo "Jump", et en admettant qu'il la vende 500 €, ça fait pas cher de l'heure!

Cedric Jacquet

Picotin, tes chiffres sont éloignés de mon expérience. Mais je ne doute pas qu'ils s'appliquent dans certains cas.

Parfois, l'auteur peut gagner bien plus que 10K - mais dans la majorité des cas, c'est un 0 pointé - voire une perte financière plus ou moins importante. Pour info, 90% des livres publiés en français sont vendus à moins de 500 exemplaires ! Dans tous ces cas, c'est une lourde perte pour l'éditeur (l'auteur perd - beaucoup - de temps, l'éditeur de l'argent). D'où les pratiques d'un nombre grandissant d'éditeurs, qui exigent une grosse mise de fonds de l'auteur pour accepter de publier un ouvrage. C'est absurde, car c'est ça le métier d'éditeur, ce qui justifie leur marge : c'est eux qui sont censés prendre le risque financier ! Et malgré ce déplacement de risque financier, les marges de droits d'auteurs continuent à s'éroder ...  fhfh Mais bon, apparemment certains auteurs acceptent, perdant en plus du temps, une part de leur investissement initial.  er4

Pour revenir au sujet initial du fil : d'après ce que j'ai compris, c'est l'auteur/l'éditeur qui contacte le photographe, lui demandant d'utiliser une photo. A aucun moment, il n'est question de payer les droits d'auteur du photographe. Et très manifestement, ce n'est pas dans les intentions, puisqu'il n'est pas fait mention du tirage, de la taille, de l'endroit où la photo va être utilisée, ... - tous les éléments essentiels à l'établissement d'un prix. Cela montre bien que rien ne sera payé - sauf à l'éditeur, à l'imprimeur, au distributeur et au libraire. Le photographe, lui, c'est 0. Et même si tu demandes les 6 euros ( :roll: ) de ton calcul, la réponse sera 'non'.

J'ai déjà eu un certain nombre de demandes similaires - avec un courrier de la part du demandeur : "mais nous publierons votre nom sous vos photos, cela vous fera de la pub ...". Risible ! D'une part, c'est une obligation légale et non une faveur, d'autre part, de la pub ne sert à rien puisque on donne ses photos gratuitement --> c'est donc juste bon pour la gloriole --> pas intéressant !

Enfin, tu as raison de dire que le libraire ne prend pas de vrai risque par rapport à un titre en particulier - sauf qu'il doit avoir une marge suffisante que pour louer son espace commercial, pour vivre, payer ses employés, ... alors que de moins en mois de personnes achètent des livres (en tout cas, des 'beaux' livres, chers). Il doit donc utiliser son espace disponible pour des 'bons' titres, sinon c'est la clef sous le paillasson.

Dans la chaîne de l'édition, en moyenne :
- le photographe/l'auteur touche peu de choses - voire y perd une partie de sa mise initiale s'il en met une ;
- l'éditeur doit avoir quelques succès qui financent les 'bides', sinon il coule (ce qui n'est pas rare ces derniers temps)
- l'imprimeur s'en sort, le livre n'étant en général qu'une petite fraction de son CA
- le libraire s'en sort plus ou moins
- le distributeur est le seul à bien s'en sortir : il prend une belle marge pour apporter les livres aux libraires, sans prendre de risques. Et il reprend une marge pour aller rechercher les invendus !!!

ojeff

Citation de: Cedric Jacquet le 24 Mai 2012, 10:31:23
Pour revenir au sujet initial du fil : d'après ce que j'ai compris, c'est l'auteur/l'éditeur qui contacte le photographe, lui demandant d'utiliser une photo. A aucun moment, il n'est question de payer les droits d'auteur du photographe. Et très manifestement, ce n'est pas dans les intentions, puisqu'il n'est pas fait mention du tirage, de la taille, de l'endroit où la photo va être utilisée, ... - tous les éléments essentiels à l'établissement d'un prix. Cela montre bien que rien ne sera payé - sauf à l'éditeur, à l'imprimeur, au distributeur et au libraire. Le photographe, lui, c'est 0. Et même si tu demandes les 6 euros ( :roll: ) de ton calcul, la réponse sera 'non'.

Je confirme ! Pour ma part je n'ai fait que leur demander à quel tarif ils envisageaient d'acquérir les droits et cela a suffi pour qu'ils m'indiquent qu'ils ne pouvaient pas me proposer d'argent. Donc ce n'est pas un problème de prix exorbitant demandé par le photographe mais une absence de budget photo. C'est un comble pour un almanach comprenant plus de 1000 photos, donc reposant en grande partie sur les images, de ne pas prévoir de budget photo ! On remarquera d'ailleurs l'entourloupe :  un budget photo théorique à diviser par 1000 images ce qui représente un gain par photographe minime donc on demande au photographe d'y renoncer, ce qu'il devrait comprendre puisque, peuchère, on ne lui demande pas une photo mais un timbre poste et ainsi on évite de dépenser ce budget.

Maintenant j'attends de voir la qualité des images et du bouquin en général  :sad:

Jérôme

Jérôme Guillaumot   -    Mon site web de photo animalière

rico7578

Citation de: Loïc le 04 Mai 2012, 21:47:27
Ah non j'ai trouvé ! Pas de muscardin sur Fotobeurk ! Tout s'explique donc !

en effet je pense aussi que c'est ça... sinon ils ne se donneraient même pas la peine de contacter des photographes
un bouquin pour valoriser l'artisanat local, la biodiversité des campagnes... etc, surement plein de "bons sentiments", mais fabriqué avec des méthodes de multinationales sans scrupules, tout le cynisme de notre époque  :sad:

Merops Apiaster

Citation de: Amanda le 24 Mai 2012, 10:30:03

On notera que, sur un livre, le libraire qui se contente de le recevoir, de rendre en invendu 2 mois plus tard ce qui lui reste sur les bras et de payer 4 mois plus tard ce qu'il a vendu ... (quel travail !) va toucher 35% .... mais que c'est lui qui se plaint le plus et que la loi défend ! S'il y a une erreur, elle est là.


... mais un libraire, qui touche 35 % sur un ouvrage, a des frais fixes importants : Un commerce, des employés (qui en plus d'avoir une formation exigeante sont des vendeurs mal payés hélas) et tout ce qui tourne autour et qui n'est pas négligeable.
Dans la ville d'où je viens, une librairie catholique, de très bon niveau qui s'est constamment adaptée, va fermer pour cause d'Internet, Fnac, et autres chaînes... Ce n'est pas une sinécure d'être libraire, en revanche, Nénette, c'est tout bénèfe.

Maintenant si on pense au temps que peut prendre une photo nature de qualité... par exemple les 35 heures qu'à dû passer Michel d'Oultremont pour sa superbe photo "Jump", et en admettant qu'il la vende 500 €, ça fait pas cher de l'heure!


Entièrement d'accord avec Amanda: ne surtout pas croire que des invendus vont bénéficier aux libraires !!
Comme pour les photographes pro qui se battent par exemple contre Fotolia, les libraires doivent se battre contre Amazone ...
photographes et libraires: même combat !

Frédéric

Nath

bonjour à tous
moi ce que je ne comprends toujours pas, c'est que, comme dit Revel par exemple au début de cette discussion, dans la tête des gens en général, le serveur de petits fours, la femme de ménage, les imprimeurs, ne travaillent pas gratuitement, ça on le fait facilement comprendre. Par contre, une photo, ah bah non, ça doit être gratuit !  fhfh
Et on vous regarde avec des yeux tout ronds quand on ose demander rémunération, moi ça me sidère toujours. Pas vous ?
Ok il y a les amateurs qui donnent, il y a les micro stocks etc, mais pour moi, ça ne vient pas que de là, c'est bien plus profond que ça.
Il y a comme une sorte de préjugé tenace du genre, "la photo animalière, c'est une photo prise au hasard d'une ballade, c'est un loisir, bref c'est tout sauf du travail alors on doit la donner."
Un préjugé qui ne devrait pas toucher les pros comme celui qui veut faire cet almanach, puisqu'on pense qu'ils sont tout de même un peu plus au courant que le tout public, et pourtant ça pose toujours problème malgré tout.
Courage, faut pas se laisser faire, négocier, faire un prix, oui, je veux bien tout ce qu'on veut, mais gratuit, non.
Nathalie