Les belles lumières de ce dimanche soir m’ont poussée vers un observatoire public de Brenne où j’ai régulièrement vu passez à la tombée de la nuit des sangliers.
Ce soir la lumière est splendide…
…mais décline lentement sans le moindre signe avant-coureur de l’arrivé prochaine de l’objet de ma convoitise.
Et enfin, un bruit de pas dans l’eau m’informe sur une entrée en scène imminente.
A défaut de harde, un gros mal solitaire apparaît de derrière les roseaux d’un pas lent mais décidé, il commence sa traversée.
Comme je l’attends depuis facilement 45 minutes, le cadre de prise de vue est déjà choisi, mon trépied est installé, le programme remonté de miroir activé… je n’ai plus qu’a déclancher.
Et bien non…
on pense toujours avoir fait tout les réglages mais un « tout petit oubli »
me fait hurler de l’intérieur… J’ai réactivé l’anti « yeux rouges » pour les fêtes de fin d’année… une lumière jaillit de nulle part
, le sanglier se stabilise, regarde vers la lumière et sans stress remettant sa traversée à plus tard, fait demi-tour pour repartir dans les roseaux.
Il est 18 heures 30 et l’obscurité presque total, cette fois encore, il est venu.