Ici le flou n'est pas un flou directionnel, comme si les points nets de l'image étaient déplacés ce qui se produit lorsqu'une translation de l'appareil se produit pendant la pose. Aucun des points censés être nets ne l'est, ni n'est affecté par ce flou directionnel, tout est flou (comme le flou gaussien) donc pour moi il ne peut s'agir que de flou de mise au point.
Par ailleurs même si le 30 ème est un peu limite comme vitesse, si on respire calmement avec un bonne prise en main de l'appareil les stabilisateurs gyroscopiques permettent de descendre à ces vitesses (j'ai fais des tests au 8 ème de seconde avec un 24-105 L IS USM dans une église) et tout était net. Il vaut mieux monter un peu en vitesse mais si cela n'est pas possible, le 30 ème s'avère encore utilisable même si ça peut être risqué (moins que quand je travaillais en diapo ou là à chaque clic on passe par la case tiroir caisse!
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La PDC est souvent limite en proxiphoto alors si l'appareil accroche à un point où il ne faut pas toute l'image est dégradée par du flou de mise au point.
C'est pour cela que personnellement en proxi et en macro, même si j'ai des appareil avec un autofocus très performant, je fait presque toutes mes mises au point à la main (95% du temps) car le risque est que tous ces mécanismes sophistiqués ne fasse la moyenne de la profondeur du sujet et n'accrochent pas au bon endroit. Si on met l'oeil sur un des quatre points forts par exemple il n'y a que quelques chances (mais je ne compte jamais sur elle) que l'autofocus accroche où il faut.
De plus les reptiles vivants souvent dans des amas inextricables de branches, si l'autofocus repère des lignes verticales ou horizontales dans le champs alors là c'est surement foutu.
Compris? Je peux encore développer si il ne le faut.