Je fais un court passage par la maison et je viens vous rendre compte de ma 1ère semaine au brame.
Qu'a-t'elle été :
DÉCEVANTE. Pourquoi : le temps (soleil puis pluie puis soleil, etc...) et d'autre part on n'est pas encore dans la plénitude du brame mais ça vient.
Mercredi soir à 17 heures 30, je me décide d'aller à mon affût. je traverse la forêt et j'arrive dans une 1ère prairie. Elle est vide. Sur ma droite la haie d'épines que j'ai aménagée et qui me sert d'affût. A travers la haie, je vois des taches brunes qui ne me laissent aucun doute. Dans la seconde prairie, il y a des animaux. Je m'approche de mon affût, j'enlève mon sac et je pénètre dans la cache à quatre pattes. Les animaux ne sont pas inquiets. Je commence à shooter. Retrait stratégique en marche arrière pour récupérer mon sac. Une précision, la marche arrière ce n'est pas parce que je suis gros (j'en vois sourire) mais parce que l'affût est petit.
La quiétude des animaux est telle, que j'installe mon siège, mets mon filet, l'appareil sur le monopode. et je reprends mes photos. Les animaux au gagnage continue à viander mais s'éloignant. Maintenant je mets les photos.
Photo 1
Photo 2
Photo 3
Photo 4
Après leurs agapes, les cervidés se sont éloignés et se sont couchés. Pour eux, la période de rumination était arrivée.
Photo 5
Photo 6
Photo 7
Pour moi c'est la nuit qui est arrivée et je suis retiré sur la pointe des pieds avec la satisfaction d'avoir passé une bonne soirée et surtout de ne pas les avoir dérangés.
Vous allez me dire deux daguets et une biche suitée, mais où sont les gros cerfs? C'est 2 jours plus-tard, alors que je trouvais dans mon affût que les premiers raires retentirent. Ils étaient 17 heures 50. Cela va durer toute la soirée. Les cerfs venaient jusqu'à la lisière de ma prairie mais n'y pénétraient pas puis ils s'éloignaient dans le bois puis revenaient. A la nuit, je décide de retourner à ma voiture sans les avoir aperçus et je traverse le bois. Les brames accompagnaient ma progression et alors que je ne m'y attendais pas, un raire plus violent que les autres me fige sur place et un cerf s'éloigne apparemment pas content, un peu plus loin j'aperçois 3 ou 4 animaux (cerfs ou biches, je ne saurais le préciser car il faisait comme on dit chez nous : brun). Le bestiaux peut-être fier car il m'a foutu la trouille de ma vie.
Je voudrais en parler, J'ai eu l'occasion de photographier un combat l'année dernière. J'ai également eu l'occasion il y a quelques années de me trouver entre 5 et 10 mètres d'un cerf et je n'ai jamais ressenti ce que j'ai ressenti ce soir-là . Je pense que la cause se trouve dans l'éclairage. Pour les 2 histoires précédentes c'était en plein jour, pour la semaine dernière, c'était pratiquement la nuit, ce qui change tout.
Que vais-je faire? Je repars cette nuit pour la 2éme semaine. J'ai rendez-vous avec un collègue demain à 7 heures au pied de la forêt. Peut-être d'autres photos la semaine prochaine.
Amitiés photographiques.
Loïc