Pour être plus précis en ce qui concerne l'affût, il faut tenir compte de la problématique de la transpiration...avant !
En effet, s'habiller très chaudement avant de se tenir immobile et donc pendant la marche d'approche, risque de faire transpirer.
Et ça, c'est "la mort".
On arrive sur place bien chaud (trop chaud) et après 1 hr on est frigorifié parce que le corps essaye de se débarrasser de l'humidité qui le couvre.
Il est donc impératif de se déplacer plus légèrement vêtu, en emportant avec soi des couches supplémentaires bien sèches.
Pour les stations immobiles en espaces confinés, les grosses vestes ne sont pas pratiques.
On a pas vraiment besoin d'une couche imperméable, si on est bien protégé dans son affût.
De plus, les revêtements extérieurs de ces vestes, genre nylon, sont très bruyants.
Personnellement, je suis très partisan de la laine polaire en plusieurs couches, ce qui permet de "moduler" l'épaisseur selon les circonstances.
La couche finale étant constituée d'un polar parfaitement silencieux.
Il faut penser à tous les détails, le cou et la tête se refroidissent très vite, cache col et cagoule de rigueur.
Pour les pieds, même principe. J'enlève mes chaussettes humides suite à la marche d'approche et j'en change pour des sèches. Je ne remets pas mes chaussures de marche, mais des gros chaussons en polaire ou en feutre.
Les chevilles, juste sous le bord du pantalon sont aussi un point de rupture thermique et souvent soumises à de petits courants d'air désagréables.
Il faut penser à bien les protéger.
Si on a la place et la possibilité, s'emmitoufler dans un sac de couchage est une très bonne option, mais une simple couverture (même très fine) posée sur les jambes et entourant le bas du dos fera gagner un confort considérable.
Enfin, si les boissons chaudes ont un effet réconfortant incontestable, elles sont aussi la source d'un effet secondaire organique qu'il faut pouvoir gérer, mais ça, c'est une autre histoire...
Franck