Le docu de France 2 fait par YAB était effectivement trèd bon avec des images fortes et des chiffres qui font mal, très mal même.
il faut toutefois faire un distingo qui est rarement fait : réchauffement climatique et activité humaine.
Le réchauffement climatique actuel fait partie d'un processus naturel dans lequel alterne périodes froides et périodes plus chaudes. Ces fluctuations vont au delà des grandes fluctuations glaciaires/interglaciaires qui se déroulent sur des échelles de temps d'environ 100 000 ans. Depuis le fin de la dernière période glaciaire (le Würm, il y a environ 15 000 ans), plusieurs phases chaudes et froides sont intervenues avec un optimum climatique il y a environ 8000 ans.D'autres phases de réchauffements marqués se sont produites à l'époque romaine (Hannibal franchi les alpes) et au XII et XIII ème siècle (la position actuel de la langue terminale de la mer de glace était une prairie d'alpage). Il y a eu aussi des phases froides dont la dernière fut le Petit Age de Glace, de 1650 à 1860 environ, durant lequel les glaciers ont avancés et on débitait le vin à la hache en hiver à Paris. Suite à cette période froide, ça se réchauffe, avec cependant des petits coups de froid (années 60 à début 80). Ce qui inquiéte, c'est la rapidité de ces changements. De nombreuses études montrent toutefois que des changements brutaux peuvent intervenir sur des périodes de quelques dixaines d'années.
Et l'impact de l'homme là -dedans. Eh bien, malgré l'apparente unanimité que l'onpeut entendre partout, il n'est pas estimé avec certitude. les chercheurs admettent que le modéle le plus précis ne peut rendre compte que des paramétres qu'ont lui intégre et les interactions entre les paramètres peuvent être plus subtiles (boucles de rétro-action...). Il est donc trop tôt et en partie injuste d'imputer le réchauffement climatique à la seule activité humaine. Ex : la fonte du glacier du Kilimandjaro : de nombreuses études prouvent que la fonte des glaciers en milieu intertropical est du à une augmentation de la quantité de vapeur d'eau dans la couche 500 mbars.
Ceci étant dit ça ne signifie pas qu'il faut faire n'importe quoi et ce dire que nos actes n'ont que peut de conséquences. il n'est pas improbables qu'aussi petit que puisse être notre impact il peut suffir à engendrer une cactastrophe (effet papillon). Il est donc primordial de mieux gérer les ressources, de prendre garde à préserver les écosystèmes, de produire plus propre, de limiter les emballages qui ne se dégradent que très lentement. Il est plus que probable que les espèces animales auraient le temps de s'adapter aux changements climatiques (elles l'ont déjà fait) si l'homme ne venait pas en plus détruire les écosystèmes qui leurs sont nécessaires pour leur survie pour faire des pâturages extensifs ou planter du maïs dans des zones nécessitant son irrigation massive. On ne verrait pas d'ours polaire cadaverique s'il y avait des phoques et il y aurait plus de phoques s'il n'y avait pas de surpêche et de rejet de poluants.
J'ai été choquer par le comportement des forestiers tasmaniens qui brule des pans entiers de forêt au napalme pour de l'argent. Idem en ce qui concerne la destruction des hippos pour quelques kilo d'ivoire. La cupidité rend inhumain.