Parle-t-on de photographes naturalistes ou de photographes amateurs dits "du dimanche" ?
Où "commence" l'appellation de photographe naturaliste ? Il faut arrêter de cracher sur les photographes naturalistes/animaliers systématiquement, car les comportements que vous décrivez sont justement contraires à la définition même de "photographe naturaliste" !
OUI sur le fond, respect de l'animal et de la nature AVANT TOUT (quelque part, le photographe naturaliste est aussi là pour témoigner des exactions humaines sur la nature : c'est en tout cas l'une de mes préoccupations), mais avouez que l'intervention (une première en plus !) de fg sur un post où l'auteur, qui présente de belles photographies réalisées en longue focale (équiv. 480mm ou plus, dont photos d'ambiances) et à priori dans les règles de l'art, s'en prend indirectement plein la tronche, avec le lot de sous-entendus émanant de la prose accusatrice !!!
Le respect passe aussi par les forums et par les personnes. Le débat oui, mais l'accusation indirecte, non. Les naturalistes "professionnels" ou fortement impliqués sont de plus en plus intégristes vis-à -vis des photographes animaliers, et cela se ressent, même dans le milieu des associations de protection de la nature (ps : je participe aussi de plus en plus activement au niveau local... Désormais quand je poste sur un groupe de diffusion une photo sortant un peu de l'ordinaire, la première chose indiquée concerne les conditions de prise de vue, de manière à de suite calmer les ardeurs des plus virulents
)
Concernant la surfréquentation de certains sites, c'est une réalité et indéniablement un problème à moyen terme. Mais maintenant je pose la question : pourquoi les uns, et pas les autres ? Devrons-nous mettre en place des "cartes" estampillées "usager expert de la nature" pour circuler et avoir le droit d'accéder à tel ou tel site ? Attention, je ne cautionne pas du tout ceux qui jouent au photographe et font des conneries, mais je souligne juste le petit problème qui en découle : quelles limites ? Pour qui ? Pour quoi ?
On en arrive à des "solutions" comme des parcs (avec animaux réellement sauvages et libres néanmoins, par ex. Pont de Gau en Camargue) à entrées payantes, ou des réserves naturelles intégrales (le cas dans l'Aube, dans le PNR de la Forêt d'Orient !) où aucune présente humaine n'est tolérée.
Tout ceci ne serait-il pas le résultat d'une politique de loisirs verts "faciles" et de tourisme à outrance ?...