Une semaine plus tard, je retourne donc avec ma compagne sur les terres de ces aristocrates anti-chasse (la légende dit que le précédent propriétaire chassait les touristes du brame lorsque trop bruyants ou irrespectueux de la voie pourtant publique et mieux, qu'il n'hésitait pas à sortir son arme pour chasser les ... chasseurs qui oseraient menacer sa harde
). La veille, à proximité, mais au milieu des bois, nous nous sommes baladés et les raires n'avaient pas arrêté. Et le soir, nous avions écouté le concert depuis une route en cul-de-sac au milieu des bois, en restant appuyés sur la voiture. La chouette hulotte nous avait aussi longuement gratifié de son chant. C'est aussi pour ce genre de moments magiques que j'adore cette période de l'année! Bref, la matinée se présentait sous les meilleurs augures et n'a pas déçu!
Nous arrivons bien entendu avant l'aube sur le GR qui traverse les prairies, les raires ne cessent pas mais nous ne voyons pas grand-chose jusqu'à ce que je nous découvre une trouée dans la haie qui donne, à travers un petit sous-bois large de 15-20m sur l'une des "crêtes" de la prairie. Respectueux du lieu, nous restons sur le GR et observons à travers cette trouée et ce sous-bois les silhouettes des membres de la harde qui se montrent assez vite. Les possibilités de cadrages à travers le feuillage sont donc limitées, d'autant plus que la trouée dans la haie est très étroite... Mais personnellement, j'aime bien voir ainsi les animaux à travers une fenêtre.
Les trois premières photos sont traitées un peu différemment, entre forte sous-exposition en NB, NB plus clair et couleurs. Elles sont consacrées aux dames.
11. et 12. (oui, elle se demande s'il n'y a pas quelque chose de louche, mais elle conclura que non et retournera à son herbe)