La sortie suivante a lieu un samedi...comme c'est souvent du grand n'importe quoi le week end, je m'étais dit que je resterais en forêt. Et puis, le temps se gâte et la pluie menace. S'i vient à pleuvoir, ça va freiner beaucoup d'importuns. Je monte donc, dans l'après midi, sur les hauts. Je n'aurais pas à le regretter.
Je m'installe contre un caillou presque au fond de la grande combe où je vais régulièrement. Après un moment, des biches sortent en dessous de moi. Elles traversent la combe en venant du côté où je suis, donc elles me tournent le dos. J'attends le cerf, le doigt sur le déclencheur, mais il n'y en a pas. Les biches rentrent dans la petite forêt eu milieu de la combe, font demi tour et ressortent en face de moi. Elles ne s'attardent pas et montent rapidement très haut dans la combe. Je sais à quoi m'en tenir...quelques minutes après, un gars arrive du même côté que sont sorties les biches...il s'avance dans la combe mais, heureusement, il revient en arrière et je ne le verrai plus.
Le temps passe, enfin des biches sortent au fond de la combe, là où je les attendais.
Je suis en train de viser un faon quand, mon œil est attiré par quelque chose à ma hauteur dans la combe. Un quatorze cors est là, sorti de nulle part...je tourne l'objo vers lui, mouvement qui ne lui échappe pas. Il a vu bouger quelque chose mais il ne sait pas ce que c'est.
23 Il regarde un moment dans ma direction puis descend en sautant à pieds joints, comme les faons
24 il s'arrête et regarde à nouveau dans ma direction