Bonjour,
Découvre ce sujet, en effet fort étonnant. On trouve parfois des cas, fort rares, chez, par exemples, des chiens, des chats, des cochons, des chèvres, des moutons. Outre une mutation, il peut y avoir d'autres facteurs, physiques ou chimiques, qui interviennent au moment de l'embryogénèse, conduisant à la formation de cas tératologiques. Lorsqu'il s'agit d'une mutation, non létale, et compatible avec la vie, elle peut donc devenir transmissible et passer à d'autres générations, comme c'est le cas pour les chèvres de la race Lamancha.
On sait aussi que dans les populations aux trop petits effectifs, frappés d'une diversité génétique plus réduite, on se retrouve dans une situation où l'on passe vite de l'hétéro- à l'homozygotie, c'est-à-dire sur un terrain génétique plus favorable à l'apparition de problèmes divers se manifestant au niveau du phénotype ou de la physiologie.
Quoi qu'il en soit, belle rencontre !