De retour d’un voyage d'un mois au Québec, principalement en Gaspésie, nous avons été fasciné par cet oiseau emblématique qui est le plongeon Imbrin appelé Huard au Canada.
Des trois plongeons européens, le plongeon imbrin est le plus grand et le plus rare. Difficilement identifiable, il peut être confondu avec le Plongeon arctique. De grande taille, son corps est effilé et son plumage noirâtre nuancé de blanc. Le ventre, le collier ainsi que la tête sont noirs avec des reflets verts. Grosse tête et fort bec noir en poignard relevé obliquement. En été, croissant blanc rayé verticalement de noir de chaque côté du cou. En hiver, parties supérieures foncées et gorge claire. Pattes noires et gris clair. Iris rouge vineux.
Autrefois sa peau servait pour la confection des habits au Groenland.
Au Canada, on connaît deux huards. Le premier vole : il s’agit du plongeon Imbrin, le second sonne et trébuche : un dessin de huard étant gravé sur la pièce de monnaie valant un dollar, on appelle celle-ci, par métonymie, un huard.
En général au Québec on ne rencontre qu’un seul couple de Huard par lac, parfois deux quand le lac est grand.
Son chant est tout à fait particulier, Il lance de longs cris plaintifs et hululants. Ces derniers sont souvent utilisés dans les films pour illustrer le mystère (au même titre que le hurlement du loup ou le hululement de la chouette)., le chant du huard fait partie intégrante de la trame sonore de la nature québécoise. C'est en mai et en juin que l'oiseau vocalise le plus, puisque c'est sa période de reproduction.
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