Hello,
J'ai reçu ce mail récemment.
A vos jumelles et télé
A+
Manu
COMPTAGES 2006 du PLUVIER GUIGNARD (Charadrius morinellus) coordonné par François LEGENDRE avec la participation de l’ ALEPE (Association Lozérienne pour Etude et la Protection de l’Environnement).
Pour la cinquième année consécutive (depuis l’automne 2002), trois comptages simultanés du Pluvier guignard, espèce migratrice rare, sont organisés en France : un au passage prénuptial aura lieu le lundi 8 mai et deux auront lieu au passage postnuptial : samedi 26 août et samedi 16 septembre, de façon à être le plus près des pics théoriques et éviter les dimanches, jours de chasses intensives. C’est simple, facile, plaisant, pas contraignant, pas cher et ça peut rapporter de jolis souvenirs.
Quels buts ?
Mieux connaître le statut de cette espèce en France aux passages
migratoires.
Mieux connaître, cibler et identifier les sites d’importance et éventuellement leurs menaces pour le cas échéant fournir un argument de plus pour leur protection.
Mieux connaître son statut en plaine céréalière où il est méconnu bien que présent comme le montrent diverses expériences. Il en est de même pour certains massifs montagneux qui fournissent très peu de données (Alpes, Pyrénées centrales et occidentales…).
Tant qu’à faire, mieux connaître les autres espèces fréquentant les mêmes milieux sous prospectés en faveur des plans d’eaux et du littoral.
Joindre l’utile à l’agréable en créant une occasion pour aller là où on ne va pas habituellement et se faire plaisir avec un oiseau très sympathique à observer et pas très courant !
Qui ?
Qui veut et qui peut. N’importe quel ornithologue compétent peut participer où il veut, où il peut. Depuis le début quelques centaines d’ornithologues s’y sont déjà associés et certains secteurs sont prospectés tous les ans et cela donneune image de plus en plus précise du statut de cette espèce en France. En 2005 quelques belges et espagnols nous ont rejoint.
Où ?
Partout où il y a de grandes étendues planes ayant de la végétation rase (inférieure à 5 cm et avec le moins possible d’arbres ou arbustes) si possibles caillouteux. Cela peut être des champs de pois fanés, des champs de lin récolté, des labours fins, des friches rases, des prairies rases, les sommets les plus plats et étendus en montagne. N’hésitez pas à regarder attentivement les zones piétinées par les randonneurs, avant que ceux-ci n’arrivent bien sûr, ce sont souvent des « milieux » très appréciés par les guignards si autour les herbages ne sont pas ras. En effet le guignard cherchera précisément l’endroit le plus ras possible et en montagne chez souvent les sommets piétinés ou les chemins larges.
Comment ?
Le meilleur est comme pour toutes les autres oiseux, le matin, voire le soir. Être sur place à l’aube ou avant l’aube (pour détecter au cri des oiseaux migrateurs nocturnes). Bien écouter, prospecter en balayant aux jumelles les zones favorables (sans pénétrer dans les champs). Il n’y a aucune méthode particulière si ce n’est d’être patient. En effet le gros avantage du guignard est qu’il n’est pas farouche et a une distance de fuite réduite. Le gros inconvénient est qu’à quelques mètres, il peut ne pas bouger et être très mimétique. Les moments de repos excèdent peu souvent 20 minutes. Rester donc sur chaque site au moins 30 minutes.
Quand ?
En dehors des comptages dont les dates sont indiquées ci-dessus, les périodes favorables sont les suivantes : du 15-20 août à fin octobre, les pics se situant vers le 23-28 août et 12-18 septembre, ainsi que fin septembre et mi-octobre (pics de moindre importance). Pour le passage prénuptial, du 10 avril au 20 mai avec un pic entre le 25 avril et le 10 mai. Attention cela ne veut pas dire qu’il n’est pas possible d’en observer avant ou après chaque date citée.
Comment participer ?
Plusieurs démarches sont possibles :
Joindre son association locale pour savoir si ces comptages sont organisés. Si oui, se joindre aux équipes ou offrir ses services. Si non, prendre les choses en main, seuls ou avec des amis, repérer des secteurs à l’avance sur carte (ou mieux encore sur le terrain), me le faire savoir et se porter éventuellement candidat pour une coordination locale (organiser les prospections, les équipes, recueillir les résultats et renvoyer les résultat).
Là où vous êtes, y compris en vacances, repérer le meilleur secteur à priori, y aller et rendre compte en m’envoyant un courriel à fl1973 *** yahoo.fr avec le maximum d’informations : lieux, communes, lieux dit, milieux, nombre, sexe, âge, alimentation, heures…bref tout ce qui peut être utile, y compris les noms des observateurs (trices) et les courriels que je puisse envoyer à chacun la synthèse des comptages. N’oubliez pas de me renvoyer vos réussites comme vos échecs : une absence d’observation est quand même une information : cela donne une idée de la fréquence, de la répartition, des milieux utilisés…Pour que je puisse faire la synthèse dans des temps corrects je ne prendrai plus les observations parvenues après la fin octobre.
Dans tous les cas se faire connaître à l’avance au coordinateur national c'est-à-dire François LEGENDRE, surtout si vous assurez une coordination, de sorte que l’on puisse éviter les doublons et aiguiller d’éventuels observateurs solitaires vers les responsables de secteurs.
Ces comptages peuvent faire l’objet d’une sortie sur un calendrier associatif. et rappelez vous que même si vous ne voyez pas de guignard vous verrez toujours quelque chose et que vous aurez le plaisir de la convivialité.
Quel retour ?
Comme après chaque période de comptage une synthèse est réalisée et envoyée à tous les participants ainsi que diffusée sur la liste de discussion obsfr de Yahoo. Chaque observateur est cité dans la liste finale. Dans plusieurs années, quand il y aura du recul suffisant, ces comptages feront l’objet d’une synthèse générale et d’une parution dans une revue d’ornithologie. Vous trouverez la synthèse 2005 ci-dessous.
8 . Qui suis-je ?
François LEGENDRE, ornithologue amateur (mais sérieux quand même) depuis 20 ans cette année, passionné par cette espèce, administrateur de l’ALEPE, association naturaliste lozérienne, membre fondateur du CMR et tout un tas d’autres choses.