Bonjour Sam, l'effet Schwartzschild ou non réciprocité, se traduit par des modifications plus ou moins importantes d'expositions aux vitesses lentes à très lentes et très rapides. Pour les vitesses normales (entre 1/2 s et 1/1000s) on a l'équivalence parfaite : ouvrir d'un diaphragme compense une vitesse deux fois plus lente, c'est la loi réciprocité. Aux vitesses extrêmes ça ne fonctionne plus, et il faut changer le temps d'exposition. Ces corrections dépendent des films, et les zones de réciprocité ont tendance à être de plus en plus importantes avec les films modernes. Les corrections sont fournies par les constructeurs, rarement sur la doc grand public, il faut aller chercher les docs techniques, la plupart sont sur le web.
J'inclus ici une explication de Pierre Pallier qui si elle est cocasse n'en est pas moins plutôt correcte.
Maudit soit-Il, schwartzschild. Voici donc un descriptif, jus de crâne tiréde lectures diverses. Le but ultime de la cohorte de photons frappant notre film, c'est depénétrer des cristaux composés en grande partie d'argent, et de chasserquelques électrons de l'orbite douillette où ils feignassaient, lesbougres. Ces électrons, furieux d'être ainsi dérangés, se regroupent surune partie de chaque cristal et là ils manifestent comme des anti-pacs...A partir de ce moment, 2 solutions :1/ Les électrons décident de faire une occupation définitive du lieu où ilsse sont retrouvés pour manifester, et dans ce cas l'image latente serastable (on pourra compter éventuellement quelques défections, maisultra-minoritaires), et le développement de l'image pourra se fairenormalement.2/ Les électrons, finalement pas si en colère que ça, décident d'un communaccord de réintégrer les atomes dont ils avaient été chassés. Presque toutle monde rentre chez soi, et l'image latente n'apparait pas. C'est parceque les photons n'étaient pas assez nombreux, et pas assez musclés...Le niveau de colère des électrons dépend donc directement des facteurs"nombre" et "puissance" des photons. Autrement dit, moins y'a de lumière,plus il en faut... Là où ça se corse, c'est que chaque type de film a son "seuil de colère",et rares sont les indications de corrections de temps de pose. En gros, audelà de quelques secondes, il faut multiplier les temps entre 1,5 et 2fois... Et, une fois pour toute, les cellules donnant des couplages au delà dequelques secondes disent n'importe quoi ! Elles ne tiennent absolument pascompte de Schwartzschild... Donc c'est du pipeau !
Donc, celà explique la forte sous exposition permanente (même en numérique parfois) sur des temps de pose longs entre 5 et 30 secondes en A et plus en B.
Vala vala, donc avec du film, faites gaffe ! Je crois que pour la Velvia 50, base du paysagiste couleur, les données technique sont présentes sur les packs de 5 films, elles sont en tous els cas disponibles sur le site fuji.
Amitiés, Cédric.