La première est une des plus belle photo de brus que j'ai vue
La seconde aspis est un mâle y présume avec des marques aussi nettes?
Pour le risque, on risque souvent plus de se faire mordre par une couleuvre que par des vipères qui sont myopes comme des taupes et qui ne voient net qu'à 1/3 de leur longueur. Conclusion approchez doucement pour ne pas déranger et ne pas le faire si on ne le sent pas. J'ai déjà approché des frelons très très près, des insectes venimeux, si on ne le sent pas, ne pas le faire c'est tout, c'est alors dangereux pour nous et pour l'animal.
Quand à l'emploi d'un longue focale, elle s'impose surtout pour éviter le dérangement, c'est encore plus respectueux. De tout grand photographes de serpents comme rafi Toumayan opèrent eux souvent avec des espèces bien plus redoutables et au macro voire même au super grand angulaire! (ses photos de Naja haje haje par dessous le capuchon avec le soleil qui passe au travers sont à couper le souffle).
Cela me rappelle l'anecdote de Gilles Martin dans son livre sur photographier la nature, il expliquait qu'il avait pris des photos d'une petite petite Bitis caudalis d'abord au 100-400 pour finir par se rendre compte qu'il pouvait terminer au 100 macro en plein désert du Namib sans aucune médicalisation. Cela signifie qu'il ne se sentait pas menacé par une espèce qui est cataloguée comme ayant tout de même un venin cytotoxique très actif.
Certains photographes prennent des précautions pour les Fer de lances (Bothrops et Bothriechis), sorte de crotales sans sonnettes et qu'on trouve depuis l'Amérique centrale jusqu'en Amérique du sud. Il équipent leur objectifs d'un globe en plexiglass pour éviter une attaque sur les mains qui serait désastreuse.
Cela dit dans nos pays les serpents ne sont vraiment pas dangereux. Il convient de se rappeler ceci, celui qui prend des photos d'une vipère au 100 macro à plat ventre, risque sans doute beaucoup moins qu'une personne qui traverse la rue.