Mon affût habituel qui m'avait apporté tant de satisfactions depuis toutes ces années n'a pas donné grand chose. Le lieu est devenu une zone sinistrée. "Ma" clairière magique est devenue, comme l'a si bien dit un de mes amis, la clairière tragique.
Cette année, ils ont ouvert une autre zone. Comme par hasard, c'est un des coins où ça bramait le plus avant l'ouverture.
Maintenant il faut attendre ce qu'ils vont nous inventer pour l'année prochaine. Ce qui m'inquiète le plus, c'est que ces magnifiques places sont suspendues aux décisions de quelques bureaucrates à la solde du lobby forestier. Comme ceux ci ont décrété qu'il fallait réduire drastiquement le nombre de cervidés car "ils détruisent les forêts protectrices", l'avenir est plutôt sombre.
Une chose est sûre, si l'an prochain ils ouvrent la dernière zone qui ne l'a pas encore été, on peut faire une croix sur ces places de brame...
Bon, passons à des choses plus gaies...j'ai quand même réussi à faire quelques photos...
Malheureusement, le grand 14 qui était le maitre de "ma" clairière n'est pas réapparu cette année.
Voilà , je suis fidèle au rendez-vous du 1er novembre sur béné...au moins pour une année encore...
1 ce jour là il pleut, j'aime bien la pluie car ça limite certaines présences...donc je m'installe sous une bonne rincée et le brouillard ne tarde pas à s'inviter. J'avais vécu plusieurs affûts pas très folichon et, cet après-midi là , ça sort...oui mais je ne voyais rien à plus de cinq mètres...ça brame dans la clairière et j'entends courir les animaux mais, aucune visibilité. Et puis, des biches surgissent du brouillard et enfin, un dix cors est là devant moi à quelques mètres
2 Ce matin là , je rejoint un nouvel affût de nuit. il a neigé une petite couche à partir de 2100 m et j'espère que les animaux rejoindront la forêt en passant devant moi. Très vite, je vois des biche dans la petite forêt à ma droite mais il n'y a pas de cerf. Après un peu plus de deux heures d'attente dans le froid, ça brame juste en dessus de moi. Des biches vont descendre, bientôt suivies par un quatorze cors qui était déjà dans ce coin l'an dernier mais il portait douze