Merci Denis, Thierry, kick_15, fsest33, Box47, Alain33, Gauthier, Baussant21, thalios pour vos appréciations et avis critiques.
Merci Dominique de t’être arrêté un instant pour faire part de tes interrogations. Je comprends ton point de vue tout à fait respectable et légitime que je partage en grande partie, et dans l’absolu une « pratique avec mal de dos et vent dans la gueule» sera plus riche en investissement personnel donc sans doute plus marquée sur le plan affectif, encore que le choix de cette pratique puisse aussi être fonction d’un grand nombre de considérations en jeu (âge, temps disponible, région habitée, espèces visées, …).
Ce que je défends c’est l’idée qu’il n’y a pas une seule façon d’envisager la pratique de la photographie animalière et que l’on peut très bien pratiquer les différentes approches. Tout simplement, les objectifs, le degré d’exigence et les résultats recherchés ne seront pas forcément les mêmes. Pour ce qui me concerne, si je n’étais pas allé faire ce séjour chez Bencé, je n’aurais probablement pas été en condition de ramener ce type d’images à partir d'affûts traditionnels. La question n’est pas tant, comme certains ont pu l’écrire, que « tout le monde peut ramener ce type de photos », mais plutôt aurais-je été en mesure de faire de telles photos si je n’avais pas fait ce type d’expériences.
Concernant les conséquences des affûts payants sur la pratique en free lance, je ne suis pas en mesure de les apprécier, et il faudrait avoir des informations documentées si cela est possible. Mais si c’est le cas c’est évidemment regrettable, mais en même temps, il faut aussi considérer que nombre de photographes recherchent à tout prix de ramener des photos inédites, et cela peut se faire au détriment de la tranquillité, voire de la sauvegarde d’individus de l’espèce en période de nidification. Ce que l’on ne peut pas enlever à ces affûts payants, c’est qu’ils font partie du milieu de vie des espèces et qu’ils respectent leur intégrité et leur comportement.
Robert