Merci à vous tous !
Ce sont des digiscopies, Cormajo. Ces images sont bien prises avec le Coolpix P5100 mais au bout, il y a une longue-vue... ce qui explique le rapprochement.
Suite encore avec l'accouplement qui n'est jamais facile chez les oiseaux et plus encore chez les échassiers, suit toujours le même rituel: la femelle fait la "planche", c'est à dire qu'elle se met à l'horizontale, tête et bec tendus, pour signifier son consentement. Le mâle lui tourne autour en piochant parfois l'eau avec son bec. Il passe ensuite derrière la femelle qui garde la posture et, sans élan, pattes jointes, saute sur le dos de la femelle. Il bat des ailes ou les garde grandes ouvertes, s'en servant comme balancier. Il doit néanmoins posséder un bon sens de l'équilibre car, avec ses longues pattes, l'acte, même s'il est bref, n'est pas pour lui des plus aisés. Ensuite et contrairement aux autres oiseaux qui, une fois l'accouplement terminé, font comme si de rien n'était et n'ont plus aucun contact, les échasses blanches prolongent un peu l'instant par un moment de tendresse, qu'on a l'habitude d'appeler le "câlin final".
Une fois redescendu, le mâle étend ses ailes sur la femelle, la serre contre lui comme pour la protéger. Les deux oiseaux croisent leurs becs. Ils restent ainsi serrés l'un contre l'autre pendant une quinzaine de secondes. C'est manifestement un comportement volontaire. Puis ils s'éloignent lentement, les becs toujours croisés pendant quelques secondes encore.
Même si on peut le prévoir et s'y préparer, c'est un instant difficile à saisir car bref, et également difficile à cadrer, du moins en digiscopie, car deux échassiers l'un sur l'autre ça prend de la place sur l'écran du Coolpix... Pardonnez donc les ailes coupées et les mauvais cadrages.
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La femelle en position26
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L'accouplement30
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