Le 29/05Aujourd'hui « circuit touristique » : direction le Þingvellir haut lieu du tourisme islandais.
On remonte sur Sellfoss puis on reprend la route la route 35 où nous croisons des courlis, des grands corbeaux, un grand nombre de mouettes rieuses et quelques pipit. Bifurcation sur la 36.
Quelques kilomètres après l'embranchement un lac retient notre attention : Alfavatn. Ce lac accueille pas mal d'espèces (barge à QN, oie, Bécasseau variable, F.milouinan, sterne, mouette rieuses, goéland brun, cygnes ), il est accessible facilement à pied. Je passe un peu de temps à photographier 2 bécasseaux variables assez coopératifs. Un peu plus loin la route suit une rivière et nous y apercevons des c.colvert, des arlequins-plongeurs et sur le bord de la route un ch.gambettes ( sur un poteau de clôture comme il se doit) et des grives mauvis.
Sur la 36 nous croisons de nombreux pipit, des sternes, des cygnes et des mauvis jusqu'au lac utjokovatn. À partir de la le paysage change, il était jusqu'à présent assez vert, assez fleuri, il devient « plus islandais » avec des champs de lave et du lichen et en même temps que le paysage change, le temps aussi se met à changer, depuis ce matin le temps était assez nuageux mais là il devient carrément sombre avec de la pluie. Pas cool pour le tourisme. Sur la route 36 qui mène à notre destination nous croisons des oiseaux devenus habituels : Courlis, pipit, pluvier, grives et quelques lagopèdes (moins blancs que ceux précédemment croisés).
Arrivés à Þingvellir la météo ne s'arrangeant pas, après un arrêt, nous décidons de reprendre la route, nous suivons la 36 vers la route 1, rien de vraiment intéressant, la météo morose doit y être pour beaucoup.
Après avoir potassé nos guides, nous décidons de prendre la direction de Reykjavík pour rejoindre la presqu'ile d'Álftanes.
Álftanes est une presqu'ile assez riche en avifaune, nous y rencontrons entre autres des colverts, harles, fuligules morillons, eiders, sternes, mouettes rieuses, goélands, oies, étourneaux, pluviers, chevaliers gambettes, huitrier gambette, canard chipeau... ceci soit sur les côtes soit au bord du Bessastaðatjörn. Nous rencontrons en particulier quelques grand gravelots sur une plage au sud de Hofðabraut qui nous incitent, malgré la météo un peu grisouille à faire quelque images.
Nous repartons ensuite par la route 41 et nous prenons le premier embranchement à droite pour longer un bras de mer. Nous y rencontrons de nombreux oiseaux (des oies et petits, de nombreuses bernaches cravant, un couple de harle huppé, des sternes, des goélands brun, des étourneaux, des eiders, et les inévitables limicoles : tournepierres, bécasseaux variables, huitrier, pluvier).
Après cette visite rapide d'Álftanes, nous repartons vers keflavik par la route 41 mais nous bifurquons par la route 42 pour traverser du nord vers le sud la péninsule de reykjanes.
Au début de la route 42, nous croisons un gigantesque séchoir à poisson à ciel ouvert, vraiment impressionnant tout ces poissons exposés à l'air (avec l'odeur qui va avec bien sur). On rencontre juste quelques passereaux (Grive mauvis, bergeronnette grise). C'est à ce moment que le 40D de nadia décide de nous gratifier de la célèbre « erreur 99 ». heureusement ceci arrive à la fin du voyage, je passe donc mon 2eme boitier à Nadia. Il y a quand même une certaine injustice que ceci arrive à Nadia qui a pris bien plus soin de son appareil que moi (je rappelle que mon 1dmk3 est tombé 2 fois) Je pense qu'en fait le boitier n'a pas apprécié les routes non revêtues et donc génératrice de vibration, car Nadia conduisant son boitier était souvent entre les 2 sièges alors que le mien était sur mes genoux.
On se rend vraiment compte de la nature volcanique de cette péninsule en la traversant, la route est assez sauvage et les paysage sont superbes. Au fait la météo s'est largement arrangée.
Nous nous arrêtons à Krisuvik pour visiter un champs de fumerolles qui ressemble beaucoup à celui de Namafjall.
Nous reprenons la route 42 pour ensuite suivre la 427 vers grindavik. La route n'est pas très bonne et très poussiéreuse. Une fois à grindavik, on hésite à prendre la route côtière (la 425) mais de peur qu'elle ne ressemble à la 427 nous préférons reprendre la 43 (moins intéressante mais moins fatigante) c'est sur cette route que nous croisons le célèbre « blue lagoon » qui ne paie pas de mine depuis la route : une « simple » usine géothermique.
On arrive sur keflavik et on décide de se rendre à l'hôtel que nous avions pris la première journée (simple, propre et pas cher).
Une fois à l'hôtel, on se restaure pour repartir vers le phare de garður pour aller voir si les piafs du premier jour sont encore là.
Beaucoup de limicoles : tournepierre, bécasseaux (variable, violet et sanderling) huitrier mais aussi eider, goéland, mouette tridactyle, pipit.
Après cette arrêt nous continuons la côte vers Sandgerði les paysages sont assez variés : côte, lande, étangs et les rencontres sont nombreuses : sur la côte des limicoles (bécasseaux, huitrier, grand gravelot) et des sternes, sur les étangs des laridés en grands nombre (goélands, mouettes rieuses) ainsi que quelques canard (colverts, fuligules morillons), sur la lande des passereaux (pipit et bruant des neiges) et des bécassines des marais.
Une journée où nous avons parcouru beaucoup de route, certains endroits seraient à approfondir.
Les images maintenant.
D'abords des paysages (plutôt pris à la fin de la journée) :
Aftanes
(29.1)
Séchoir à poisson
(29.2)
(29.3)
Puis les fumerolles de Krisuvik
(29.4)
(29.5)
(29.6)
A venir quelques oiseaux