Bonjour à vous tous!
C'est avec plaisir que je vais vous faire partarger la vie d'un couple de sterne pierregarin après plusieurs mois d'observation avec un récit et une bonne série d'images ( env 50).
Après avoir obtenu les autorisations auprès du président de la société de pêche de l'Essonne et de la mairie, cela va faire maintenant un an que je fréquente ce plan d'eau d’une quarantaine d’hectare. Préférant la billebaude, guidé par le hasard des rencontres, j’ai souvent pris ce qui me tombait sous la main. Prenant mes repères après de nombreuses échappées, la connaissance du terrain commence à se préciser. Je me suis alors concentré sur un couple de sterne pierregarin afin de mieux les comprendre et suivre l’évolution des petits. Une première expérience que je souahite vous faire partager à travers ces images.
Au début de ce printemps, la petite colonie aperçue à la fin de l’été dernier revient occuper leurs aires de nidification de l’année passée pour s'y reproduire. Depuis quelques jours les premières sternes sont là, trois ou quatre d'abord, mais une bonne douzaine maintenant en cette mi-mai. Quelques temps après, je suis le témoin d’un ballet aérien spectaculaire. Les parades commencent et prennent la forme de poursuites délirantes et d'offrandes de petits poissons entre les deux partenaires. Le vol rapide et gracieux de cet oiseau fascinant évoque celui de l'hirondelle, j’apprends par la suite que cette caractéristique lui a valu le nom usuel d'« hirondelle de mer ».
Les sternes sont casanières et, c'est sur cet îlot inaccessible aux prédateurs et aux hautes eaux qu'elles ont choisi de s’installer. Ce qui importe avant tout dans le choix du lieu de reproduction pour les sternes c'est la sécurité. Les premiers couples nicheurs se sont maintenant installés. Peu farouche face à l’AF, il arrive fréquemment que l’un d’eux vienne se poser sur ma toiture. J’avais déjà eu comme visiteur un martin pêcheur, des bergeronnettes de ruisseaux, mais la sterne m’a beaucoup amusée car avec mon index, je lui chatouillais la plante triangulaire de sa patte palmée. Lors de mes observations, j’ai pu constater que j’avais à faire à six couples sur cet îlot de cailloux. Quelle animation au-dessus de l'îlot! Les couples se forment peu à peu, aux longues poursuites succèdent des moments plus calmes.
Attentif à tous ces vas et vient, je m’arrête sur un mâle qui apporte un petit poisson à la femelle. Posée sur l’îlot, il s'installe à côté d'elle en se dandinant, celle-ci prend le poisson et le gobe en quelques secondes puis se soumet, et l'accouplement a lieu. Le temps a passé, le soleil rougeâtre éclaire d’une douce lumière la zone, les photos s’enchaînent sur ce moment d’intimité. La femelle pondra un peu plus tard deux ou trois œufs directement sur l’amas de petits cailloux.
A suivre...Depuis quelques jours les premières sternes sont là, trois ou quatre d'abord, mais une bonne douzaine maintenant en cette mi-mai.
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