non car les mouches sont des insectes élaborés à l'inverse des libellules mantes et autre, attention dans leur genre les libellules ont poussé les limites très loin aussi.
Mais les libellules on un système de contrôle des ailes à commande directe, un muscle pour abaisse, un pour relever, donc des muscles directs et énormes ce qui explique la taille de leur synthorax.
Chez les mouches le système est indirect. Les muscles ne sont pas reliés au ailes mais au thorax et celui ci élastique entre en raisonnance un peu comme une corde de piano ou de guitare, une seule pincée de temps en temp suffit à entretenir la vibration. La mouche ne produit donc pas autant d'impulsions nerveuses que de battements comme la libellule qui en produit de 15 à 30 à la seconde, mais seulement 3 ou 4 et tout ça suffit à produire 150 à 200 battements pour la mouche et jusqu'à 1000 battements d'ailes par seconde (
!!il n'existe presque aucun mobile humain qui fait aussi bien) pour les ceratopogonidae mouche minuscule.
Bien entendu ce système ne pouvait fonctionner qu'avec des ailes à l'inertie très faible et de poids infîme car l'énergie développée est bien moindre puisqu'en bout de raisonnance le système diminue d'intensité, mais là aussi des capteurs indiquent lorsqu'il est temps de redonner une petite impulsion nerveuse pour entretenir une vibration continue et presque d'énergie constante.
C'est pourquoi au cours de l'évolution la nervuration des ailes s'est simplifiée car les grandes ailes des libellules sont lourdes, fortement nervurée et ont une inertie importante.
Les ailes des mouches et des abeilles (diptères et hyménoptères) sont réduites à des membranes (à tel point qu'on a nommé un ordre d'insecte de cette manière hyménoptère veut dire aile membraneuse)
A ces condition, les mécanismes de sélection évolutive ont doté ces insectes des moyens les plus sophistiqués observable chez les insectes.
Attention que les performances de libellules sont ahurissantes quand on sait que tout ça n'est pas parfaitement synchrône et que leur battements d'ailes sont contrôlés par un ganglion cerébroîde relayé par le ganglion du thorax on en reste baba. Ce système oscillant offre à ces animaux l'équipement de vol le plus improbable existant (les calculs des ingénieurs n'ont pas encore résolu toutes des variables permettant aux libellules de décoller tant leurs ailes aux battements assynchrônes et parfois même irrégulier sont générateur de turbulences, de trainée de problèmes aérodynamiques presque insolubles!)