Bon, je sais ... Vouloir photographier un insecte en vol, à main levée, sans une batterie de flashes scientifiquement disposés, c'est une affaire ratée d'avance.
Surtout un Frelon patrouillant le long d'une touffe d'asters. C'est que la bestiole pourchasse mouches, bourdons et abeilles d'un vol impétueux et faussement rectiligne. Et que je te croise et recroise une trajectoire ondulante, et que je te décroche un virage sur l'aile droite en lâchant un vrombissement de Formule 1 et que je reparte – pleins gaz arrière toute – après avoir heurté une fleur désertée, et loupé d'un millième de millimètre, une proie sur ses gardes. A l'œil nu, on peine à suivre ces évolutions de rapine. Alors derrière un viseur, autofocus débrayé et molette sur priorité diaphragme, c'était même pas la peine d'essayer.
Quoique...
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la 3 est pas mal, malgré une lumière fort dure. Amitiés