Bonsoir,
J'aimerais savoir si vous tenez compte de l'alerte de surexposition.
Elle arrive chez moi très vite.
Souci les photos sont souvent sombres au tirage, trop à mon goût.
A vous lire, merci.
J'ai constaté ca aussi parfois : j'ai parfois des alertes de sur-expo dans certaines zones et au final, sur l'ordi et Lightroom, ces mêmes zones ne sont pas en sur-expo : Certains boitiers déclencheraient-ils des alertes de sur-expo trop tot dans les zones de hautes lumières ?
Bonjour
la surexposition est calculée sur le rendu jpeg, qui a moins d'informations que le RAW (codé sur 8 bits par canal, au lieu de 12 ou 14 selon les RAW). De fait, elle est notifiée plus tôt que la réalité si tu photographie en RAW où tu as encore un peu de marge de manœuvre)
Bonjour,
Si la dynamique de la scène est plus large que celle du capteur (ce qui n'a rien d'exceptionnel comme situation) il y a forcément perte d'information. Soit on préserve les hautes lumières et l'image générale est du coup sous exposée avec de la perte d'info dans les basses lumières. Soit on expose correctement les basses et c'est les hautes que l'on perd. En général ou on fait du HDR en bracketing, ou on fait une image simple exposée sur la moyenne et on aura nécessairement des zones brulées dans les hautes lumières.
C'est le jeu, des pertes d'info dans les hautes lumières sont parfois inévitables compte tenu de la dynamique capteur plus faible que le système perceptif humain.
Avec l'expérience on apprend a reconnaitre les situations ou il faut accepter de perde une partie des extrémités de l'histogramme tout en conservant un rendu acceptable de l'image.
Avec l'expérience, ou l'expérimentation, tu devrais relativement facilement repérer jusqu'où tu peux aller en surexposition. Selon le boîtier, cela peut être surprenant: j'ai déjà eu le cas où j'avais fais une image à l'extérieur en gardant un réglage de l'intérieurs, et une image jpeg blanche que j'ai pu rattraper avec un rendu pratiquement identique à l'exposition normale.
De manière générale aussi, l'exposition a, selon moi, une influence sur les couleurs: une sous-exposition rend les couleurs plus saturées, et une surexposition l'inverse ; surtout si tu ramènes à la même valeur en sortie.
Gauthier
Bonjour,
Je ne serais pas étonné de découvrir que l'alerte de sur-expo est déclenchée dès un seuil de 5% (par exemple) de pixels totalement blancs (R, V et B à 100% soit niveaux 255 en jpeg).
Il se pourrait aussi que le seuil d'alerte soit atteint pour des valeurs RVB inférieures à 255 (jpeg > 8 bits. 0=noir, 255=luminosité max).
D'un boîtier à un autre, d'une marque à l'autre, d'un modèle à l'autre, il se pourrait que le seuil ne soit pas 5% mais 2 ou 3 % voire 6-7% d'où des interprétations différentes à apporter à cette info.
Le mieux est de se faire son expérience sur différents types de scènes typiques (à soi) pour comprendre comment apprécier l'information de sur-expo (en lien avec l'histogramme des luminosités).
L'alerte est une chose, la consultation de l'histogramme est d'utilité plus précise.
Cordialement.
Jérôme
Merci, c'est très intéressant.
Il va falloir expérimenter et trouver des compromis comme vous me l'expliquez.
J'étais intraitable jusqu'à présent avec les hl.
Citation de: smeys le 08 Novembre 2021, 08:39:07
Bonjour,
Si la dynamique de la scène est plus large que celle du capteur (ce qui n'a rien d'exceptionnel comme situation) il y a forcément perte d'information. Soit on préserve les hautes lumières et l'image générale est du coup sous exposée avec de la perte d'info dans les basses lumières. Soit on expose correctement les basses et c'est les hautes que l'on perd. En général ou on fait du HDR en bracketing, ou on fait une image simple exposée sur la moyenne et on aura nécessairement des zones brulées dans les hautes lumières.
C'est le jeu, des pertes d'info dans les hautes lumières sont parfois inévitables compte tenu de la dynamique capteur plus faible que le système perceptif humain.
Avec l'expérience on apprend a reconnaitre les situations ou il faut accepter de perde une partie des extrémités de l'histogramme tout en conservant un rendu acceptable de l'image.
Les performances actuelles des boîtiers en hauts ISO font que, par confort, on a parfois tendance à rester calé sur des valeurs moyennes assez élevées comme 1000 ou 1500 ISO, par exemple. Or, la plage dynamique chute rapidement en fonction de la montée en ISO, même sur les meilleurs boîtiers. En présence de cas critiques, la première chose à faire est de redescendre autant que possible.
Cordialement
Pierre