Ma première contribution ici...
Un parasite???
(http://farm8.staticflickr.com/7214/7187371798_6fe03a29c7_c.jpg) (http://www.flickr.com/photos/jefchamber/7187371798/)
Bizarre... (http://www.flickr.com/photos/jefchamber/7187371798/) par Jean-François Chamberlan (http://www.flickr.com/people/jefchamber/), sur Flickr
Tout d'abord bienvenue!
Pour la photo, c'est une sorte de galle (excroissance de la plante en réponse à l'attaque d'un parasite). Ici le parasite est probablement une espèce d'acarien. Puisque le parasite est ici un insecte, on parle de zoocécidie.
Etienne
Merci Etienne !
Gale du tilleul ?
Oui !
La galle cornue.
Merci !
oui c'est une galle autrement dit un insecte qui a pondu dans les nervures de la feuille et qui pousse celle-ci à s'équiper de ces excroissances. C'est un exemple de parasitisme bizarre parce que le chêne met vraiment beaucoup du sien pour son parasite (une petite guêpe solitaire). Ce qui est fascinant c'est que si c'est du parasitisme, alors il faut admettre que l'injection de l'oeuf dans la feuille provoque un piratage du code génétique de celle-ci parce que le chêne par exemple concentre du tanin autour de la larve ce qui rend la galle immangeable. C'est peut être aussi une manière de se défendre, mais alors comment expliquer ceci, l'insecte adulte de saurait sortir si le chêne ne fabriquait pas dans sa galle, un endroit où il y a une paroi fine afin que l'insecte puisse la percer. Si c'est du parasitisme, on est presque à la limite de la symbiose, mais pourquoi le chêne y met t'il tant du sien alors! mystère qui est loin d'être résolu.
Donc oui tout à fait exact. Juste pour faire mon chieur, les acariens ne sont pas des insectes mais des chélicérates puisqu'ils ont des chélicères et huit pattes. :mrgreen:
Merci Oxie pour ces précisions. Dieu merci, on est en train d'abandonner la notion de parasitisme pour celle de coévolution, qui cadre mieux avec la réalité car, dans un genre opposé, la soi-disant symbiose du lichen est surtout intéressante pour le champignon. Personnellement, je préférerais même qu'on abandonne l'idée de coévolution, trompeuse, pour celle de relations (ou corelations), tout simplement, lesquelles relations comportent toutes les formes et tous les degrés et ne sont pas forcément fixées.