Bonsoir à tous,
je me demandais quel genre de sac de couchage vous utilisez pour vos sorties en montagne l'hiver ou dans un environnement enneigé ? Quelle est sa température de confort et température max. acceptable ?
Actuellement j'utilise un Valandré Swing 500 qui est très bien pour les sorties en été et au printemps/automne (quand ces derniers ne sont pas trop froids). Par contre il n'est pas adapté pour les nuits d'hiver avec ses -18°C maximum acceptables.
Pensez-vous que le Swing 900 peut suffire ou reste un peu juste ? Ça serait majoritairement pour une utilisation en moyenne montagne, entre 1000 et 2000m d'altitude.
Je suis preneur de tout bon conseil.
D'avance, merci,
Arnaud
Tâcher de te répondre me semble passablement absurde tant que tu n'as pas décrit ni tes terrains de jeu préférés (alpage ou étage forestier, par exemple), ni ton mode de bivouac.
Tu as une tente ? Simple ou double paroi ? Isotherme avec toiles à pourrir ? Tu as un poêle à bois en titane dans ta tente ? Tu as quoi comme sardine et sac d'ancrage à neige ? Prévois-tu une pelle pour t'enterrer à demi ou en tombeau complet ?
Tu ne vas qu'en refuge ? Tu as déjà des vêtements chauds pour la préparation du bivouac et du repas ? Par exemple un surpantalon thermique et une doudoune ?
Quoi comme matelas isolant du froid ? Quoi comme sursac ? Respirant / pas respirant ? Assez grand pour glisser les vêtements non utilisés entre sac et sursac ?
C'est quoi le bilan poids complet et le détail de ton barda d'hiver ?
J'ai fait la preuve que par tempête de vent et de neige mais froid modéré, environ 0°C, on peut se passer même du pied d'éléphant, que la toile de tente et deux sursacs impers-respi font l'affaire, tant qu'on a de bons capuchons d'anoraks et des bons gants. Oui c'est plus lourd qu'un duvet, à thermicité comparable, mais c'est largement insensible aux conditions dégradées.
En tout cas tu choisis des duvet certes chers, mais de bonne thermicité pour leur poids. Question prix, n'oublie pas de regarder les Cumulus, en Pologne. Mais soigne aussi ton surduvet et ton matelas.
j'utilise le valandre swing 900 pour le boulot il est très confortable, léger et tiens chaud, au mois de d'avril à 2600m pour les comptages lagopèdes c'est le meilleur alliez sous la tente,
mais come le dits jacques, un bon sac n'est pas tout, quel équipement as tu, est ce pour dormir sous tente ou en refuge ...
Merci de vos réponses. C'est vrai que j'ai omis d'apporter qqs précisions.
Ça serait pour une utilisation sous tente à double paroi, isotherme. Pas de poêle à bois prévu en revanche j'aurai avec moi une pelle pour creuser un petit fossé, juste de quoi avoir accès à de la neige un peu compacte pour planter les sardines (cornières à neige) et être un peu isolé. Je n'ai pas de sur-sac. Mon matelas est un Artiach treck mat.
Côté vêtements, je suis bien équipé.
Le lieu de bivouac étant un peu tout ce que l'on trouve en basse et moyenne montagne (i.e. alpages, bords de lac, lisières de forêt, canyons, etc.), pas de cols, sommets ou autres lieux similaires. Pour te faire une meilleure idée, le canyon de Niscle dans les Pyrénées correspond tout à fait au genre d'endroits que j'aimerais fréquenter l'hiver.
Après, je ne compte pas non plus partir les jours de tempête ou de vent fort. C'est juste pour passer la nuit en montagne quand la météo est clémente. Tout ça pour dire que je n'ai pas non plus besoin d'un équipement comme si je partais au fin fond du pôle nord.
Actuellement, l'ensemble tente + swing 500 + matelas + quelques petits accessoires nécessaires pour le campement tourne autour de 4kg (sans prendre en compte les vêtements).
Je serais également intéressé de connaître le matériel utilisé par les photographes qui partent bivouaquer dans la neige dans les Alpes ou Pyrénées, histoire d'avoir qqs références.
Arnaud
Citation de: Henga le 22 Novembre 2011, 13:11:17
Je serais également intéressé de connaître le matériel utilisé par les photographes qui partent bivouaquer dans la neige dans les Alpes ou Pyrénées, histoire d'avoir qqs références.
Le 7D en Antarctique... :wink:
http://www.focales.net/index.php/tag/canon-eos-7d/
:shock: Et il lâche au bout de combien de temps dû à ce traitement de choc ?
Citation de: Cedric68 le 22 Novembre 2011, 16:38:34
:shock: Et il lâche au bout de combien de temps dû à ce traitement de choc ?
Il ne lâche pas, c'est là où c'est fort rytyt
Comme il l'explique dans son article, ni son 1DsIII, ni son 5D2 ni son 7D n'ont eût de souci. En revanche, il avait eût un souci avec le grip du 5D2 précédemment qui avait pris la flotte.
Citation de: S.A.S le 22 Novembre 2011, 14:42:18
Citation de: Henga le 22 Novembre 2011, 13:11:17
Je serais également intéressé de connaître le matériel utilisé par les photographes qui partent bivouaquer dans la neige dans les Alpes ou Pyrénées, histoire d'avoir qqs références.
Le 7D en Antarctique... :wink:
http://www.focales.net/index.php/tag/canon-eos-7d/
Ce que l' histoire ne dit pas, le trépied (photo 3) a t il résisté à la morsure ...? :mrgreen:
Citation de: tom38 le 22 Novembre 2011, 18:47:30
Citation de: S.A.S le 22 Novembre 2011, 14:42:18
Citation de: Henga le 22 Novembre 2011, 13:11:17
Je serais également intéressé de connaître le matériel utilisé par les photographes qui partent bivouaquer dans la neige dans les Alpes ou Pyrénées, histoire d'avoir qqs références.
Le 7D en Antarctique... :wink:
http://www.focales.net/index.php/tag/canon-eos-7d/
Ce que l' histoire ne dit pas, le trépied (photo 3) a t il résisté à la morsure ...? :mrgreen:
Les animaux ne nous facilitent pas la vie ! :mrgreen:
(http://img577.imageshack.us/img577/1262/ojl3b.jpg) (http://imageshack.us//my-images/577/ojl3b.jpg/)
(http://img577.imageshack.us/img577/2474/attaqueaiglecameraman.jpg) (http://imageshack.us//my-images/577/attaqueaiglecameraman.jpg/)
J'en ai aussi une autre d'un ours polaire qui se sauve en emportant un trepied dans sa gueule. ( il me semble que l'apn est toujours monté dessus ) :mrgreen:
Désolé pour le hors sujet mais c'est henga qui a commencé ! :mrgreen:
Petit clin d'oeil à nos amis les animaux farceurs... :wink:
Valandré est une marque qui jouit d'une bonne réputation mais ce ne sont pas les seuls à faire de bons duvets.
Une autre marque française que je te conseille de regarder de près, c'est Triple zéro (http://www.triplezero.fr/duvets_couettes.php (http://www.triplezero.fr/duvets_couettes.php)) qui fait aussi d'excellents produits et dont je préfère la gamme à celle de Valandré par exemple.
Leur créneau de départ c'est plutôt le matos pour la haute montagne (matos pour expédition) mais ils font aussi des duvets pour la rando d'été moyenne montagne.
Un des trucs que j'aime bien par exemple chez TZ, c'est que si après quelques mois tu trouves que ton duvet n'est pas assez chaud ou que ton besoin évolue, tu peux leur renvoyer pour qu'ils te remettent du duvet dedans (moyennement finance évidemment), et ça je trouve que c'est vraiment un plus pour un produit où souvent on hésite sur le poids du duvet et vu le prix c'est préférable de ne pas se tromper.
Ils ont des modèles prédéfinis avec différents poids de duvet, mais si toi tu veux un modèle avec un poids de duvet entre 2 modèles prédéfinis, pas de soucis, tu leur demandes et ils te mettent le poids que tu veux (si c'est compatible avec la structure du sac évidement).
Pour ma part j'ai un Ansabère 500 et j'en suis très content. Je ne m'en sert pas tous les jours, mais je l'ai depuis quelques années et j'ai jamais vu une plume sortir (ce n'est pas le cas de toutes les marques même si sur un bon duvet ce n'est qu'occasionnel, connais pas pour Valandré).
Le tissu extérieur n'est pas traité déperlant, mais le tissage doit être vraiment très fin car les gouttes du matin qui peuvent tomber du toit d'un abri restent un moment à la surface du sac à l'état de goutte...(protège aussi un peu des courants d'air du coup).
Le modèle que j'ai est assez grand, genre pour une taille d'1.90m, voir 1.95m, du coup ça m'est déjà arrivé de mettre un plus petit sac dedans (genre 300g de duvet pour une taille d'environ 1.80m-1.85m. Je fais 1.82m).
Je trouve que c'est une option intéressante pour de l'occasionnel ou si tu n'as pas trop les ronds, ça t'évite d'acheter un très gros sac et tu gagnes en polyvalence. L'inconvénient de cette solution, c'est qu'à poids égal de duvet, l'ensemble est plus lourd qu'un seul sac et c'est peut-être un poil moins confort, donc à voir si c'est pour de l'occasionnel ou pas.
Perso je bivouac rarement l'hiver, et au pire en refuge par des conditions que je choisi pas trop extrème (-10 max), mais j'ai déjà dormi par exemple dans mon Ansabère seul par -4°c sous tente (sans double toit et sans bavette) et j'ai bien dormis.
Chez Triple Zéro par exemple je pense que le Petit Astazou est typiquement le modèle qui correspondrait à ton besoin.
Par contre pour le poids de duvet à choisir, c'est un peu plus délicat car il n'y a que toi qui sache à quoi tu destines ton sac et on est plus ou moins frileux, ça dépend aussi si tu as l'habitude de dormir à poil ou avec tes fringues, etc...
En montagne il faut être quand même méfiant, même à 1500m si ça tourne nord en plein hiver dans un endroit exposé, ça peut vite descendre sérieux (j'habite à 1000m et tous les ans on a au moins quelques jours à -15°, et même à -20 suivant les endroits).
Température extrême à -18 pour ton Swing 500 :shock: ?? Je pense que -18 avec 500g de duvet tu risques de passer une sale nuit quand même...
Ça va dépendre aussi du CUIN de ton duvet et de la structure alvéolaire des compartiments (27 sur le Petit Astazou contre 17 sur le Swing ça fait forcément une différence) et bien que Valandré doit être compétent dans le domaine, j'avoue que j'aurais plus confiance au compartimentage de TZ.
A noter que TZ garantissent leur duvet >800 CUIN et sans additif (peu de fabricant communique sur ce dernier point, apparemment certains fabricants imbibent les flocons de silicone pour augmenter leur pouvoir gonflant, sauf qu'avec le temps le silicone se casse et le duvet perd de son gonflant de manière irréversible et à terme il est moins gonflant que le flocon brut. Je ne sais pas si c'est utilisé aussi pour des sacs de ces catégories).
Ps : Je n'ai aucune action chez TZ :mrgreen:, c'est juste que je trouve qu'ils ont de très bons produits et que c'est une petite boite qui mérite d'être connue (bien qu'ils existent depuis très longtemps). En plus ils sont sympas.
Citation de: Henga le 22 Novembre 2011, 13:11:17
.. C'est juste pour passer la nuit en montagne quand la météo est clémente.
C'est vrai que si la météo reste clémente et le ciel clair, il peut faire grand froid la nuit...
Il y aura à lutter le matin contre le givre dans la tente intérieure. Balayette pour faire tomber ailleurs que sur le duvet.
Le surduvet léger que j'avais acheté à Oslo avait juste un nylon léger et perméable serré dessus, parfaitement efficace pour maintenir le givre et la glace à l'extérieur.
La première nuit en grande cabane par -20 ou -25 °C avait montré qu'il faudrait pouvoir récupérer à l'inspiration suivante une partie de sa chaleur et de son humidité expirées. On n'avait pas ça en cabane, mais tu l'auras en tente, si le vent ne s'en mêle de trop. Ça peut s'améliorer si on a un tissu très perméable à 10-15 cm du nez. Une serviette ou un cache-nez, mais bien décollé et du nez, et du duvet pour ne pas mouiller le duvet.
Lorsque j'ai taillé et cousu un surduvet biplace, j'en ai assez bien tenu compte, avec deux pans quasi-moustiquaires, un venant de la capuche, l'autre du corps :
(http://jacques.lavau.perso.sfr.fr/mission_parricide/Alpes/sac_bivouac_R.jpg)
Citation de: Henga le 22 Novembre 2011, 13:11:17
Pour te faire une meilleure idée, le canyon de Niscle dans les Pyrénées correspond tout à fait au genre d'endroits que j'aimerais fréquenter l'hiver.
J'ignore tout du site.
Il me semble toutefois nécessaire de rappeler ce qu'est la montagne en hivernale.
Il ne suffit pas d'être hors pentes avalancheuses pour être hors de danger. Il suffit d'être dans la trajectoire d'une avalanche pour "gagner" à ce jeu de hasard. Et même sur le versant opposé parfois, comme l'accident du chalet de l'UCPA à Val d'Isère nous l'a montré. "
Jamais je n'avais vu des morts en aussi bonne santé", confiait Jacqueline B. C'était de la poudreuse, qui entre dans les poumons à 250 km/h.
Quand j'étais jeune homme, les skieurs de printemps attendaient que la couverture neigeuse ait suffisamment tassé et fondu, soit consolidée, avant de partir chausser les skis. La mode a changé, les accidents hivernaux ont augmenté.
Des avalanches qui tuent, il y a en même dans les Vosges et le Massif Central. Et même des guides expérimentés.
Même sur terrain plat comme les Hauts Plateaux du Vercors, loin des "pas" escarpés, le diable peut surgir des détails : Jean-Claude laisse échapper son gant, il ne l'a jamais retrouvé, dans un mètre de poudreuse. Heureusement il avait un rechange. Quand j'étais minot, bien des mamans attachaient les gants de leurs petits par des cordons qui passaient dans les manches. Refaire de même pour les grandes personnes qui ont des problèmes de gants à retirer pour photographier. J'ai du reste beaucoup apprécié les mitaines transformables, sauf sur un point : leurs velcros font des ravages sur tout ce qui s'accroche dessus.
Merci Reg pour ce complet compte rendu et pour le lien vers Triple Zéro. Je ne connaissais pas du tout et ça à l'air effectivement de qualité.
Citation de: Reg le 22 Novembre 2011, 22:28:55Température extrême à -18 pour ton Swing 500 :shock: ?? Je pense que -18 avec 500g de duvet tu risques de passer une sale nuit quand même...
En effet... il y a qqs jours, j'ai justement bivouaqué à un peu plus de 2000m d'altitude, la température devait oscillée entre -5 et -8°C. Bien que la température était tout à fait supportable, ça ne m'a pas empêché de me réveiller dans la nuit pour mettre la polaire en supplément...
Citation de: Jacques2 le 22 Novembre 2011, 23:01:45
Citation de: Henga le 22 Novembre 2011, 13:11:17
.. C'est juste pour passer la nuit en montagne quand la météo est clémente.
C'est vrai que si la météo reste clémente et le ciel clair, il peut faire grand froid la nuit...
Quand je dis "clémente", je veux dire "pas un temps de tempête". En général j'essaie de partir quand il y a une couche nuage la nuit pour profiter de qqs degrés de plus dû à la diffusion par les nuages du rayonnement terrestre.
Arnaud
Je ne peux que dire +1 pour triple zéro. J'ai un ansabère 800 qui je pense serait top pour ton utilisation. J'ai des collègues qui ont tenu le -16°C dedans.
Triple zéro l'avantage c'est que tu as un contact direct avec eux, que tu as un lavage gratuit et que tu peux rajouter du duvet après.
Tu peux prendre un ansabère 600 et en faire un 700 ou un 800 après.
Mais à la fin c'est ton expérience qui parle, ta capacité à te connaître et connaître ton sac. Pour gagner quelques ° tu peux rajouter des sous vêtements et au top du top avoir du mérinos ;)
Tout ça me fait penser à aller rechercher le mien car le froid arrive :D
Je suis même intéresser par ce sujet, Triple zero à bonne réputation, mais a modèle équivalent avec le swing 900, l'ansabère 800 à un zip qui ne couvre pas toute la longueur du duvet.
Perso c'est un paramètre que je prend en compte car j'ai bien ouvrir le sac intégralement lorsqu'il fait une température clémente. Ce qui ne semble pas possible avec l'ansabère 800
Pierre
Citation de: Pierre.B le 23 Novembre 2011, 18:55:32
Je suis même intéresser par ce sujet, Triple zero à bonne réputation, mais a modèle équivalent avec le swing 900, l'ansabère 800 à un zip qui ne couvre pas toute la longueur du duvet.
Perso c'est un paramètre que je prend en compte car j'ai bien ouvrir le sac intégralement lorsqu'il fait une température clémente. Ce qui ne semble pas possible avec l'ansabère 800
Pierre
Il me semble avoir vu des posts sur des forums de randos que certains dormaient à +10°/+15° avec le 800 ouvert comme couette en fait. Après je ne sais pas, je le prends pas si je sais qu'il fait pas moins de -5°C
Citation de: Pierre.B le 23 Novembre 2011, 18:55:32
Je suis même intéresser par ce sujet, Triple zero à bonne réputation, mais a modèle équivalent avec le swing 900, l'ansabère 800 à un zip qui ne couvre pas toute la longueur du duvet.
Perso c'est un paramètre que je prend en compte car j'ai bien ouvrir le sac intégralement lorsqu'il fait une température clémente. Ce qui ne semble pas possible avec l'ansabère 800
Pierre
Le miens a un zip tout le long si je me souviens bien, peut-être ont ils changé pour gagner encore quelques grammes.
Si c'est un critère pour toi je pense qu'en les appelant ils pourront t'en faire un avec un zip intégral.
L'Ansabère peut aussi être un bon choix effectivement, moins confort et moins performant qu'un Petit Astazou surement, mais moins chère aussi. Disons que le Petit Astazou si tu veux descendre encore plus bas en t° tu auras de la marge, alors qu'avec un Ansabère tu as un compartimentage un peu moins isolant et tu es bloqué à 800g de duvet, à toi de voir suivant ton besoin et ton porte monnaie.
Ps : Content de voir que tu as TZ aussi Cédric et que tu en es content également :wink:.
Perso j'ai un swing 900 pour les 3 saisons mais pas pour l'hiver, trop juste surtout si le ciel est clair, au dessus de 1500m, tu arrives très vite à-15 / -20° (Haute-Savoie)....vu que tu as un swing 500, tu devrais prendre à mon avis un freja de valandré pour dormir tranquille l'hiver ;)
a+
Chris
Citation de: Reg le 24 Novembre 2011, 00:09:47
Citation de: Pierre.B le 23 Novembre 2011, 18:55:32
Je suis même intéresser par ce sujet, Triple zero à bonne réputation, mais a modèle équivalent avec le swing 900, l'ansabère 800 à un zip qui ne couvre pas toute la longueur du duvet.
Perso c'est un paramètre que je prend en compte car j'ai bien ouvrir le sac intégralement lorsqu'il fait une température clémente. Ce qui ne semble pas possible avec l'ansabère 800
Pierre
Le miens a un zip tout le long si je me souviens bien, peut-être ont ils changé pour gagner encore quelques grammes.
Si c'est un critère pour toi je pense qu'en les appelant ils pourront t'en faire un avec un zip intégral.
L'Ansabère peut aussi être un bon choix effectivement, moins confort et moins performant qu'un Petit Astazou surement, mais moins chère aussi. Disons que le Petit Astazou si tu veux descendre encore plus bas en t° tu auras de la marge, alors qu'avec un Ansabère tu as un compartimentage un peu moins isolant et tu es bloqué à 800g de duvet, à toi de voir suivant ton besoin et ton porte monnaie.
Ps : Content de voir que tu as TZ aussi Cédric et que tu en es content également :wink:.
Yop collègue TZ ))))
Si je me souviens bien tout les ansabère ont le zip qui ne va pas tout le long et c'est pas changeable car cela provient de la coupe du duvet. pour avoir le zip tout le long faut voir l'astazou à 100€ de plus.
Mais pour dormir quand il fait plus chaud j'utilise un autre duvet alors je comprend pas pourquoi n'en prendre qu'un seul surtout que ceux pour dormir à 0°C sont pas cher du tout.
En fait, j'ai trois duvet. un 1° limite, un -6° limite et l'ansabère que j'évalue autour des -10°/-15°. Je prends celui qu'il faut. Les deux premiers m'ont pas couté la moitié du second :mrgreen:
A noter aussi que le matelas est aussi important ! Ne lésinez pas aussi pour ça et si il le faut, rajoutez une couverture de survie ;)
P.S. : Flo je croyais que tu était en TZ. C'est pas toi qui me l'avais conseillé ? :mrgreen:
Tu m'as mis le doute pour le zip alors j'ai été vérifié et c'est effectivement un 1/2 zip, comme quoi ça ne m'a jamais géné.
Ceci dit, plus le duvet est chaud, et plus il est utilisé quand il fait froid et ouvrir un sac de couchage s'il fait 0 ou moins dehors, on hésite en général à moins d'avoir vraiment très chaud.
Moi je serais un peu de l'avis de Chris, bien que je connaisse peu ces t° pour dormir, pour une utilisation hivernale je me dirigerais plus sur un duvet mieux compartimenté je pense (mais chez TZ évidement :mrgreen: et notamment pour avoir la possibilité de rajouter du duvet après).
j'ai actuellement un duvet d'été -8° extrême mais qui est super léger qui et ne prend pas de place.. et je me demandais si acheter un autre duvet similaire suffirait pour dormir en période hivernal a l'intérieur de deux duvet ..
Certains ont essayé cette solution ? qu'en avez vous pensé ? ou avez vous simplement acheté un nouveau sac de couchage pour l'hiver bcp plus chaud mais plus cher aussi ..
Citation de: vic le 29 Novembre 2011, 22:08:28
j'ai actuellement un duvet d'été -8° extrême mais qui est super léger qui et ne prend pas de place.. et je me demandais si acheter un autre duvet similaire suffirait pour dormir en période hivernal a l'intérieur de deux duvet ..
Certains ont essayé cette solution ? qu'en avez vous pensé ? ou avez vous simplement acheté un nouveau sac de couchage pour l'hiver bcp plus chaud mais plus cher aussi ..
Ta solution du 2e sac externe est valide, et du reste pratiquée par les militaires, US et allemands.
Quelques conditions et quelques "mais" toutefois :
Il faut une nette différence de diamètre entre le sac interne et le sac externe, qui n'est pas évidente à trouver "comme ça" dans le commerce.
Seuls les sacs déjà annoncés pour moins que -20°C confort sont justement déjà prévus assez larges pour que tu entres dedans avec déjà ta doudoune épaisse, sans comprimer la doudoune.
Seuls les ensembles militaires ont prévu des attaches (4 : 2 aux pieds, 2 aux épaules) entre le duvet interne et le duvet externe. Or c'est bel et bien indispensable pour garder l'ouverture pour le nez en face de l'ouverture pour le nez entre les deux sacs, quand tu gigotes et te retournes. Et gare les dégâts si tu respires dans le duvet !
En l'absence des dites attaches, s'enfiler dans l'ensemble est beaucoup plus compliqué et long. Et si au petit matin tu te lèves pour faire pipi, rebelote...
A titre personnel, j'ai pratiqué une seule fois une telle superposition : les 18 et 19 février 1998, dans mon fourgon sur le parking de Corrençon en Vercors. Il faisait en gros dans les -15°C. Toute eau douce à bord du camion était gelée. Je n'ai pu me laver le zizi le matin qu'à l'eau gazeuse, et je te jure que ça brûle.
La couche interne était le duvet de montagne "Lionel Terrray" fabriqué par Moncler, de 1273 g environ, petite taille, cloisonné sauf aux coutures des côtés, aucun zip, s'enfile comme une chaussette. Il m'avait suffi autrefois en randos d'été en Laponie, puis raids à skis dans les Alpes, y compris bivouacs sur neige (mais avec doudoune). Wi wi, sauf que là j'avais vingt-neuf ans de plus, pas la même musculature, pas la même résistance au froid...
La seconde couche était le "One kilo" de Lafuma, en synthétique.
La troisième couche était un sac de bivouac de l'armée, en coton, craignant peu le sol sur lequel j'étais.
Et en dessous ?
Je crois que j'avais une mousse, et surtout le plancher de tôle du fourgon était surmonté d'un excellent plancher de contreplaqué de 15 mm.
Et ? Je n'ai pas eu chaud, c'était une combinaison insuffisante pour un homme de 54 ans.
Sur la Baie, j'ai vu passer brièvement des surduvets imper-respi, et moyennement ouatinés, pour gagner quelques 8°C.
Sinon tu peux au moins regarder comment sont conçus les combis militaires :
http://www.ebay.de/itm/GI-Modular-Schlafsack-System-innen-Petrol-Neu-46-C-/320676481128?pt=DE_Sport_Camping_Outdoor_Schlafs%C3%A4cke&hash=item4aa9cec868
http://www.ebay.de/itm/GI-Modular-Schlafsack-System-aussen-Petrol-Neuwertig-/320676476416?pt=DE_Sport_Camping_Outdoor_Schlafs%C3%A4cke&hash=item4aa9ceb600
Evidemment le poids ni l'encombrement ne sont ce que tu voudrais.
A 2,8 kg, c'est plus pour une pulka que pour le sac à dos.
Remarquez j'ai ici pire : 3,5 kg pour un -44°C de chez Nordisk. Non comprimé, il prend un sac de 120 litres.
http://www.globetrotter.de/de/shop/detail.php?mod_nr=132168
Sinon je réitère mon conseil donné plus haut : regardez en Pologne chez Cumulus, ils ont des sacs grand froid à des prix loin de la concurrence. Si j'avais à refaire un achat pour moi, ce serait là que je m'adresserais.
http://www.sacs-de-couchage-cumulus.fr/Alaska-1100,sacs-de-couchage,7.html
Et en plus, la couleur n'arrache pas les yeux !
Et il y a un point à ne vraiment pas négliger, mais là je sais que je prêche dans le désert : le surduvet et le matelas de mousse ou autogonflant doivent être étudiés ensemble, afin que le matelas tienne
dans le surduvet , tout en laissant toute la place pour le duvet et le dormeur. J'ai ainsi dû pratiquer de la haute chirurgie, d'abord sur des exemplaires bon marché, loupés de conception, puis sur un exemplaire Gore-Tex : http://citoyens.deontolog.org/index.php/topic,1116.0.html
C'est triste à dire mais aucun surduvet civil n'a la largeur nécessaire. On trouve des surduvets militaires tout Gore-Tex, modèle Guerre des Malouines, qui sont au dessus de tout reproche avec une largeur de 1 m et une longueur de 250 cm, mais ça fait 865 g. Voir encore plus lourds pour des modèles Bundeswehr, inutilement perfectionnés et blindés.
J'oubliais : tout Gore-Tex qu'il soit, le surduvet militaire, je l'ai entièrement traité au sirop de silicone. La tente aussi du reste, et je n'ai eu qu'à m'en féliciter, malgré des conditions parfois dures. Rien n'a pénétré, rien ne s'est accroché. Je n'avais pas traité la housse de pulka, ni celui des sacs que j'avais pris en raid cet hiver, et j'ai eu à le regretter.
Merci de ton retour Chris.
Citation de: Jacques2 le 30 Novembre 2011, 19:24:29Sinon je réitère mon conseil donné plus haut : regardez en Pologne chez Cumulus, ils ont des sacs grand froid à des prix loin de la concurrence. Si j'avais à refaire un achat pour moi, ce serait là que je m'adresserais.
http://www.sacs-de-couchage-cumulus.fr/Alaska-1100,sacs-de-couchage,7.html
Et en plus, la couleur n'arrache pas les yeux !
C'est vrai qu'ils ont l'air sacrément biens et le prix est top. Malheureusement, il y a des chances que je me sente un peu trop à l'étroit, je fais un 1,95m... snif :sad:
Sinon, qqun connaît un peu des marques canadiennes ? En général, ils ont du bon matos de montagne là-bas et comme j'ai de la famille qui y vit, ça peut être intéressant point de vue financier de me le faire expédier.
Arnaud
Citation de: Henga le 30 Novembre 2011, 20:26:09
C'est vrai qu'ils ont l'air sacrément biens et le prix est top. Malheureusement, il y a des chances que je me sente un peu trop à l'étroit, je fais un 1,95m... snif :sad:
Soluce:
Faire un trou au fond du sac de couchage afin de laisser sortir vos pieds recouverts de chaussettes en fibre isolante de duvet de yack !
Là, plus de problème d'être à l'étroit dans le sac de couchage....uy8 :mrgreen:
Citation de: Henga le 30 Novembre 2011, 20:26:09
Citation de: Jacques2 le 30 Novembre 2011, 19:24:29Sinon je réitère mon conseil donné plus haut : regardez en Pologne chez Cumulus, ils ont des sacs grand froid à des prix loin de la concurrence. Si j'avais à refaire un achat pour moi, ce serait là que je m'adresserais.
http://www.sacs-de-couchage-cumulus.fr/Alaska-1100,sacs-de-couchage,7.html
Et en plus, la couleur n'arrache pas les yeux !
C'est vrai qu'ils ont l'air sacrément bien et le prix est top. Malheureusement, il y a des chances que je me sente un peu trop à l'étroit, je fais un 1,95m...
Demande un modèle sur mesures.
Tu verras combien c'est simple.
Ils ont même depuis peu une adresse mail en France, donc zéro pour les problèmes de traduction : http://www.sacs-de-couchage-cumulus.fr/sacs-de-couchage.html
Mais en fait c'est le même site, la même direction, à Gdynia.
Citation de: Jacques2 le 30 Novembre 2011, 19:24:29
J'oubliais : tout Gore-Tex qu'il soit, le surduvet militaire, je l'ai entièrement traité au sirop de silicone. La tente aussi du reste, et je n'ai eu qu'à m'en féliciter, malgré des conditions parfois dures. Rien n'a pénétré, rien ne s'est accroché. Je n'avais pas traité la housse de pulka, ni celui des sacs que j'avais pris en raid cet hiver, et j'ai eu à le regretter.
J'ai une petite question,
C'est quoi du "sirop de silicone", ça s'achète ou ça se fabrique?
Citation de: carvi le 30 Novembre 2011, 21:48:13
Citation de: Jacques2 le 30 Novembre 2011, 19:24:29
J'oubliais : tout Gore-Tex qu'il soit, le surduvet militaire, je l'ai entièrement traité au sirop de silicone. La tente aussi du reste, et je n'ai eu qu'à m'en féliciter, malgré des conditions parfois dures. Rien n'a pénétré, rien ne s'est accroché. Je n'avais pas traité la housse de pulka, ni celui des sacs que j'avais pris en raid cet hiver, et j'ai eu à le regretter.
J'ai une petite question,
C'est quoi du "sirop de silicone", ça s'achète ou ça se fabrique?
Ingrédients :
1. La résine silicone, qui va réticuler sur le tissu : du mastic silicone
translucide en cartouche pour sanitaires. Prendre le moins cher, celui qui n'a aucun additif antifongique. Soit 3 roros le prix de base pour 310 g chez C*st*r*m*, ou 2 roros chez Lidl (mais seulement deux ou trois fois l'an).
Vous pouvez prendre en tube, mais c'est bien plus cher du gramme.
2. Le solvant qui va rendre ça fluide - en touillant beaucoup beaucoup beaucoup.Classiquement, les autres préconisent le white-spirit. Au moins deux roros le litre, voire davantage.
Il m'est arrivé d'y mélanger un peu d'essence F, dans l'espoir de gagner sur les temps de touillage. Bôf.
Démarche inverse, prendre, au moins au début du touillage, du kérosène domestique, qu'en ce moment on peut acheter dans les bonnes surfaces à un roro le litre. Avantage : la qualité finale est nettement plus régulière, plus fine. Inconvénient : il va prendre deux à trois fois plus de temps pour évaporer complètement.Correction : j'avais tout faux, je m'étais laissé gouverner par mon avarice. Les résultats au kérosène sont moins protecteurs qu'au white-spirit, et bien moins protecteurs qu'au carburant SP95 : il en faut bien moins, la dissolution est bien plus rapide, le sirop peut être nettement plus concentré, les taches blanches de gel désolvanté ne se produisent plus. La pollution finale est bien moindre, quoique plus rapide. Les problèmes de sécurité sont multipliés par quatre au moins. Uniquement en extérieur bien ventilé.
Il m'est arrivé de réussir aussi avec de l'alcool à brûler à 96%, surtout quand je mélangeais au silicone un colorant à bois en solution alcoolique. Cela pour un blouson de cuir aspect suède, dont je trouvais la couleur d'origine bien trop
flashy. Mais c'est fini, on ne trouve plus de colorants en solutions autres qu'aqueuse.
Dans quoi touiller ?Un boîte de salade au thon, ça n'est pas mal. Je préfère la partie en PE d'une boîte de Paëlla ou de couscous. Environ 350 ml de contenance maxi.
Avec quoi touiller ?Une cuiller à dessert, si elle est assez forte. Celles que j'ai spécialisées pour ça sont très épaisses, à effets de bords carrés.
Combien touiller ?Un seul coup de gâchette, soit qqs 8 cm de boudin, dans le fond de la boîte à riz ou semoule, avec déjà 2 ou 3 cm de kérosène.
Ajouter du kérosène à mesure que la solution s'épaissit, et que les grumeaux diminuent de volume. On peut commencer à appliquer le sirop supérieur quand il reste encore des grumeaux au fond, on rajoutera du kérosène à mesure, en retouillant régulièrement.
Avec quoi appliquer ?Les pinceaux les plus durs que vous trouverez, à poils en nylon ou polypropylène blanc bien épais et raides.
Dans quoi mettre le pinceau entre deux travaux ?Dans un petit pot de kérosène (pétrole lampant) : il est bien moins volatil que le white. Et vous recouvrez avec un sachet plastique, ou autre moyen. A placer là où vous ne le renverserez pas accidentellement...
Conseils : Ne laisser traîner aucune surépaisseur non bue. Si le pinceau n'amincit pas assez la couche, bouchonner avec une autre partie du tissu non encore traitée, ou déjà traitée la veille et séchée depuis.
Sur un tissu fin tel qu'une toile de tente en 70 à 80 g/m
2, une couche suffit.
Sur le Cordura d'un sac à dos, monter au minimum à deux couches. A trois couches si c'est du Cordura militaire aux normes OTAN.
Sur la housse de pulka, je me suis arrêté à deux couches, on verra...
Il faut prévoir un espace de travail bien dégagé, en plein air mais à l'abri de la pluie, où vous pourrez étaler votre tissu traité au fur et à mesure. Piège typique : une manche se recolle au corps de l'anorak si vous ne les avez pas bien écartés.
Ne pas hésiter à fragmenter le travail jusqu'à trois reprises pour un seul anorak, mais vous pouvez enchaîner des reprises en une seule session sur plusieurs pièces différentes. Ce qui va vous limiter est la place de séchage... Et en plus vous aurez constamment dû ruser pour ne jamais renverser votre précieuse mixture dans vos divers brassages de tissus.
Et si vous avez laissé des surépaisseurs, et que ça fait des taches blanches de gel désolvanté ?
A ce moment là je rajoute sur les taches blanches un peu de graisse à cuir (souvent siliconée) qui a le bon goût de remplir les pores. Et le milieu redevient optiquement homogène et transparent.
Quand j'ai découvert le début de la méthode sur le Net, je cherchais de la graisse à coton, genre Barbour. Au final le siliconage est très supérieur : ça réticule, il ne traine plus d'odeurs suspectes après départ du solvant.
Vertu principale de cette manip ouvrageuse : vous obtenez d'un vêtement à vingt roros le service d'un vêtement à cent roros, d'une tente à cent roros le service d'une tente à quatre cents roros.
Merci pour cette recette et ces conseils Jacques mais j'ai une question un peu idiote peut être ; la mixture s'applique sur l'endroit ou l'envers des tissus?
Je pencherai pour l'envers... :?
Et en ce qui concerne le temps de séchage j'ai entendu parlé de 4-5 jours avant de remballer le matériel... c'est vrai?
Uniquement extérieur, le siliconage ; contre la pluie ou la neige fondante.
Ou contre les herbes mouillées quand tu marches en prairie (siliconage de bas de jambes de pantalon).
Vieux principe en fabrications mécaniques : la qualité locale.
On ne durcit l'acier que là où sa dureté est nécessaire à la fonction de la pièce.
Si tu vas en mer faire une marée sur chalutier, pas d'histoires, les cirés ont l'enduction en PVC épaisse à l'extérieur. Sur les chantiers en plein air aussi.
Tandis que sur les stations de ski ou les terrains de golf, les femmes ont l'oeil et la coquetterie : pas question d'avoir du PVC extérieur. Rien que des tissus et coloris chatoyants. Thorstein Veblen nous l'a bien précisé : dans les classes les plus favorisées, on ne badine pas avec les certificats de désoeuvrement. Le PVC apparent, c'est juste bon pour les travailleurs manuels... Pouah !
Sélection sexuelle oblige (et comme elle dirige la sélection sociale...), les mâles aussi ont dû se faire coquets, au détriment de la fonctionnalité des vêtements que les marchands leurs proposent.
C'est ce lourd défaut de conception imposé par la mode, que le siliconage externe corrige.
Sur un smock britannique très coupe-vent, la respirabilité du tissu est amoindrie, mais encore non négligeable, après deux couches de siliconage.
Les quelques grammes "de trop" que l'on doit ajouter au vêtement ou au sac à dos ou à la tente se traduisent en kilogrammes d'eau en moins sur ton dos lors des mauvais moments du mauvais temps.
La limitation à cette démarche, de n'apporter que la qualité locale, la grande déperlance externe, est que si tu te vautres lors d'un passage de gué, ou si un pont de neige s'écroule dans le torrent de fonte en dessous, tu vas réellement être très alourdi par l'eau dans tes vêtements et ton barda, et remonter sur la berge sera bien une lutte contre la mort, exactement comme si tu n'avais rien prévu...
Citation de: carvi le 02 Décembre 2011, 07:34:40
Et en ce qui concerne le temps de séchage j'ai entendu parler de 4-5 jours avant de remballer le matériel... c'est vrai ?
C'est un minimum. Mais ça dépend de la saison, température, vent, ventilation, exposition au Soleil...
C'est environ ce que j'avais pour le "sac-à-vent" (
vindsekk, på norsk) décrit là :
http://citoyens.deontolog.org/index.php/topic,1433.0.html
C'était trop court. Le kérosène dégageait encore dans la tente la première nuit
Et si c'est du camo pour affuter du cerf ou du sanglier, prévois très très large, comme ventilation préalable. Un bon mois.
Avec de la graisse Barbour, le problème serait le même, sauf que l'odeur ne part jamais vraiment.
Nous avons aussi traité des copies de cartes IGN, pour emmener en kayak. J'ai fait une seule couche, uniquement recto. Plus expérimenté, Alain avait fait les deux couches, sur recto et sur verso. L'expérience est irremplaçable... Là, le temps de ventilation est sans grande importance. Pour un sac à dos aussi, on peut raccourcir le temps entre la dernière couche, et le moment où l'on prend le train avec : de toutes façons il va continuer de ventiler d'ici le premier campement.
Citation de: carvi le 30 Novembre 2011, 21:48:13
Citation de: Jacques2 le 30 Novembre 2011, 19:24:29
J'oubliais : tout Gore-Tex qu'il soit, le surduvet militaire, je l'ai entièrement traité au sirop de silicone. La tente aussi du reste, et je n'ai eu qu'à m'en féliciter, malgré des conditions parfois dures. Rien n'a pénétré, rien ne s'est accroché. Je n'avais pas traité la housse de pulka, ni celui des sacs que j'avais pris en raid cet hiver, et j'ai eu à le regretter.
J'ai une petite question,
Ah c'est malin, ça, de me rebrancher le soir sur le dernier raid de mars !
A cause de toi, j'ai skié la fin de la nuit dans la bouillasse avec des pelles de terrassement aux pieds !
Les fixations sur les manches de pelles devaient être magiques, car elles ne m'ont pas gêné...
Dans l'urgence du réveil, je n'ai malheureusement pas eu le temps d'en détailler la technologie, toute magique...
Citation de: Henga le 22 Novembre 2011, 13:11:17
Je serais également intéressé de connaître le matériel utilisé par les photographes qui partent bivouaquer dans la neige dans les Alpes ou Pyrénées, histoire d'avoir qqs références.
Bonsoir
Pour info dans le magasine I&N n°38 ( Janvier Mars 2011 ) 6 pages guide pratique Froid Extreme, " les photos du grand blanc "
D'autant plus que l'article est de Franck Renard ( pudro ) et Emmanuel Boitier ( emmari ) ))))
:wink:
Citation de: Jacques2 le 02 Décembre 2011, 12:11:00
Uniquement extérieur, le siliconage ; contre la pluie ou la neige fondante.
...
Les quelques grammes "de trop" que l'on doit ajouter au vêtement ou au sac à dos ou à la tente se traduisent en kilogrammes d'eau en moins sur ton dos lors des mauvais moments du mauvais temps.
Précision : jusqu'à un kilogramme de surpoids d'eau sur un sac à dos de 38 litres, lors de randonnées avec pluie continuelle.
Liens :
http://www.randonner-leger.org/forum/viewtopic.php?pid=225433#p225433
http://www.randonner-leger.org/forum/viewtopic.php?pid=194082#p194082
Citation de: Jacques2 le 30 Novembre 2011, 21:35:21
http://www.sacs-de-couchage-cumulus.fr/Alaska-1100,sacs-de-couchage,7.html
Citation de: Henga le 30 Novembre 2011, 20:26:09
C'est vrai qu'ils ont l'air sacrément bien et le prix est top. Malheureusement, il y a des chances que je me sente un peu trop à l'étroit, je fais un 1,95m...
Demande un modèle sur mesures.
Tu verras combien c'est simple.
Confirmation :
Cumulus prend bien des commandes de sacs à mesures rallongées.
La preuve : http://www.randonner-leger.org/forum/viewtopic.php?id=15187
Citation de: Jacques2 le 02 Décembre 2011, 12:11:00
Uniquement extérieur, le siliconage ; contre la pluie ou la neige fondante.
Ou contre les herbes mouillées quand tu marches en prairie (siliconage de bas de jambes de pantalon).
Vieux principe en fabrications mécaniques : la qualité locale.
On ne durcit l'acier que là où sa dureté est nécessaire à la fonction de la pièce.
Si tu vas en mer faire une marée sur chalutier, pas d'histoires, les cirés ont l'enduction en PVC épaisse à l'extérieur. Sur les chantiers en plein air aussi.
Tandis que sur les stations de ski ou les terrains de golf, les femmes ont l'oeil et la coquetterie : pas question d'avoir du PVC extérieur. Rien que des tissus et coloris chatoyants. Thorstein Veblen nous l'a bien précisé : dans les classes les plus favorisées, on ne badine pas avec les certificats de désoeuvrement. Le PVC apparent, c'est juste bon pour les travailleurs manuels... Pouah !
Sélection sexuelle oblige (et comme elle dirige la sélection sociale...), les mâles aussi ont dû se faire coquets, au détriment de la fonctionnalité des vêtements que les marchands leurs proposent.
C'est ce lourd défaut de conception imposé par la mode, que le siliconage externe corrige.
Sur un smock britannique très coupe-vent, la respirabilité du tissu est amoindrie, mais encore non négligeable, après deux couches de siliconage.
Les quelques grammes "de trop" que l'on doit ajouter au vêtement ou au sac à dos ou à la tente se traduisent en kilogrammes d'eau en moins sur ton dos lors des mauvais moments du mauvais temps.
La limitation à cette démarche, de n'apporter que la qualité locale, la grande déperlance externe, est que si tu te vautres lors d'un passage de gué, ou si un pont de neige s'écroule dans le torrent de fonte en dessous, tu vas réellement être très alourdi par l'eau dans tes vêtements et ton barda, et remonter sur la berge sera bien une lutte contre la mort, exactement comme si tu n'avais rien prévu...
Plusieurs corrections à apporter aux messages précédents.
Quand avez-vous atteint l'objectif : obtenir l'étanche du tissu ?
Aspect et toucher.
La raideur doit avoir sensiblement augmenté, typiquement de 50 %.
Sur un tissu fin, tel qu'un double-toit de tente , un tarp, un poncho léger ou une cape légère, l'aspect visuel doit avoir changé : couleur plus profonde, moindres reflets sur les sommets de fils.
Sur un tissu épais, tels que des Cordura de sac à dos, ou une vieille veste canadienne tout gros coton, ou une
Feldparka de la Bundeswehr, ou un
smock britannique, il faudra monter à trois couches pour avoir l'étanche et non plus seulement un retard à la pénétration de la pluie. Le toucher sera alors devenu caoutchouteux. A ce moment là seulement c'est bon, vous avez un étanche fiable.
Ce changement de toucher est vérifié aussi sur des cuirs retournés, aspect suède, dont la plage d'utilisation progresse nettement à cette occasion, qu'il s'agisse de chaussures ou d'un blouson de cuir suédé. Ils demandent juste moins de couches pour ce résultat : une à deux.
Mais alors le
windproof smock dont je vantais plus haut qu'il demeurait perméable à l'air à deux couches de silicone, ne l'est pratiquement plus à trois couches, et plus du tout à quatre couches, comme je l'ai fait pour les épaules et le capuchon. C'est à choisir. Mon propre choix est que j'augmentais la plage d'utilisation d'un vêtement qui de toutes façons a beaucoup de qualités (dont le camouflage si apprécié du photographe animalier) et qui pèse son poids avec ses six vastes poches, en le menant vers plus d'imperméabilité. Bien sûr une solution valide est de renforcer de silicone surtout les parties les plus exposées, les plus hautes et les plus horizontales, notamment les épaules et les avant-bras. Autre raison de pousser le
windproof smock vers plus d'imperméabilité finale : ses poches saillantes et son vaste capuchon raidi d'un fil d'inox passent très mal en superposition sous un autre vêtement, à l'exception d'une pélerine de pluie à capuchon élargi, qu'hélas on trouve très difficilement dans le commerce (personnellement, j'ai dû coudre pour l'obtenir).
Assurément le poids du vêtement ou du sac a augmenté, quand vous le pesez au sec chez vous avant le départ. Mais il n'augmentera pas dans le maudit mauvais temps, quand tout est devenu difficile et glissant, et vos gestes mal assurés à cause du froid, car il ne prendra pas d'eau, or cette prise de poids d'eau évitée est sans commune mesure avec le poids du silicone protecteur. La sécurité globale a nettement progressé.
Je profite que le fil est remonté pour dire que j'ai finalement craqué pour le Petit Aztazou 800FL et l'Ibon de l'Hurs 200M de Triple 0 que je recommande fortement à mon tour !
Un service et des produits de qualité qui nous montrent que l'on a affaire à de vrais pros.
Plus qu'à attendre l'hiver maintenant ! J'ai hâte :mrgreen:
Arnaud
Bonjour!
Pour ma part c'est un Sac de couchage duvet Pyrenex (http://www.brandarex.fr/marque-pyrenex-428/1-1) Prolight, il me tient chaud et très confortable, je trouve aussi que les prix sont abordables.
(http://www.extreme-latitude.com/media/catalog/product/cache/7/thumbnail/600x/9df78eab33525d08d6e5fb8d27136e95/c/o/cou-1101-sac-de-couchage-duvet-pyreex-prolight800-gris.jpg)