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Bonjour,
Pour rappel : la condensation se produit lorsque de l'air relativement humide rencontre une surface froide et matérialise sous forme de gouttelettes sur la surface froide l'eau qui était présente à l'état gazeux à proximité de cette surface (pour ce qui nous intéresse, cette définition approximative est suffisante)
Je ne sais pas s'il y a une recette miracle.
Pour ma part, à l'extérieur, afin de protéger de la pluie/neige, j'utilise soit une housse (ou blimp) de chez Photo & Nature... ou une combinaison lenscover + couvre boîtier de chez Jama.
Je dirais que ces mesures de protection sont quand même utiles, ne serait-ce que pour protéger de l'humidité la baïonnette, et limiter sinon annuler, les risques d'infiltrations d'eau liquide à l'intérieur de l'objectif, voire de l'appareil (même s'ils sont tropicalisés). Pour l'eau à l'état gazeux, voir plus bas.
Maintenant, ça n'empêche pas la formation de buées sur le viseur (via l'air expiré)... ou sur la lentille de mon télé, aux premiers rayons du soleil, lorsque le soleil réchauffe l'air ambiant chargé d'humidité...
Ça n'empêche pas non plus à l'appareil et à l'objectif de givrer en dessous de la housse par temps de blizzard... mais je n'ai jamais connu de problèmes suite à ça, et le matériel est sans doute bien plus résistant qu'on ne l'imagine.
Je n'ai encore jamais eu de buée à l'intérieur de l'objectif... mais ceux ci n'étant pas étanches, il est raisonnable de penser qu'un taux hygrométrique non nul règne à l'intérieur et que dans des conditions ad-hoc, une condensation pourrait se former. Mais je ne vois pas trop comment s'en préserver, si ce n'est en stockant le matériel dans un sac contenant un dessiccant quelconque (voir plus bas).
Mais au delà de ça, la condensation que je redoute le plus est celle qui se produit lorsqu'on a passé plusieurs heures dehors par temps froid à très froid et que l'on rentre au chaud et qui peut alors se former à l'intérieur de l'appareil (sur le capteur, sur les circuits imprimés) et/ou à l'intérieur de l'objectif.
De celle là, on peut se protéger en mettant le sac à l'abri dans un sac (à dos, ou spécifiquement photo), et l'on laisse le tout revenir à température raisonnable, à la cave, ou dans une pièce fraîche, quelques heures avant de faire rentrer l'appareil dans une pièce chaude.
J'ai de plus à l'intérieur de mes sacs plusieurs sachets de silicagel afin de capter l'humidité qui pourrait se former sur ou dans mon matériel, et qui doivent permettre, dans le cadre d'une utilisation raisonnable (matériels essuyés si mouillés), de limiter les condensations internes.
Hélas pas grand chose à faire que limiter les risques, à moins de passer son matos dans une chambre à vide + dessiccant après chaque sortie :lol:
Pour moi la technique est simple, jamais de choc thermique. Je laisse mon sac légerement ouvert sur le balcon pour qu'il prenne doucement la température et transport dans le coffre (toujours pour la même raison) ; au retour je laisse mon matos se réchauffer dans mon sac complétement fermé. Je fais ceci pour que le matos change doucement de température, le sac sert alors d'isolant ; ce qui veut dire que je ne charge pas mes images dès retour d'une sortie ( ou alors tu recupère ta carte avant de rentrer mais perso je ne la manipule jamais). Pour la protection du matos sous la pluie et la neige je trouve que les lens capes sont efficaces, bien qu'assez chères à l'achat ; les versions camo dispo chez jama sont très pratiques.
Pour résumer : jamais de choc thermique.
Eric
Bonjour,
Pour la protection de l'objectif, rien ne vaut un paresoleil.
Je n'ai jamais monté de filtre soit disant de protection sur aucune de mes objectifs et je n'ai jamais eu le moindre problème. Par contre, ils sont tous toujours utilisés avec leur paresoleil.
Ceci limite donc l'appartition de buée à la frontale, comme hier en rentrant le 500 mm à la maison après une journée d'affût.
Je le laisse alors deprendre sa température et la buée disparaît toute seule.
Donc je ne cherche pas à l'essuyer, et surtout ne remets pas son capuchon avant que la buée ait disparue.
Hervé.