Microstocks, parce qu'il faut en parler...

Démarré par Cédric Girard, 07 Mai 2008, 10:57:02

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0 Membres et 1 Invité sur ce sujet

ckonig

Le rêve, c'est justement de pouvoir en vivre, ce n'est pas que faire de belles images.
Christian König
http://www.konig-photo.com

Herschelle

#26
Citation de: Herschelle le 07 Mai 2008, 14:39:30
Tout commercialisation mérite une juste rémunération Nathan, on en parlera la semaine prochaine si tu veux  :wink:

Herschelle, y'a plein de domaine ou cela n'est pas (plus) vrai !

En exemple tout bête : Combien payes-tu pour utiliser ce forum ? Crois-tu payer le juste prix ? Tu vas me dire que c'est maintenu par des bénévoles (si je fais abstractions des frais des machines qui sont bien réel).
[/quote]

Je ne savais pas que Bénélux était un site commercial  :roll: :wink:
Et ce n'est pas les petites pub ça et là qui le rendent commercial, pour moi, c'est du sponsoring.

Effectivement, je ne paie rien pour Bénélux. Mais je suis modo sur un autre petit forum qui regroupe des copains, je fais parti du tout petit noyau dur qui participe financièrement au serveur, je connais donc la question  :wink:

Faut pas confondre bénévolat (et les forums ne sont qu'une nouvelle forme d'association, ça aussi je pense très bien connaitre) et site commercial. Il ne faut pas non plus sous estimer les capacités des bénévoles, je connais pas mal d'humanitaires qui font du boulot très... pro  :wink: et pas que dans le domaine médical (je parle des capacités des bénévoles et rien d'autre, merci de ne pas surinterpréter).

Désolée de diverger par rapport au fil mais on m'interpèle directement alors je réponds  :wink:

gde

Citation de: Herschelle le 08 Mai 2008, 21:25:00
Je ne savais pas que Bénélux était un site commercial  :roll: :wink:

Benelux n'est pas commercial, mais géré comme il est (c'est à dire par des amateurs) ont pourrait très bien dire qu'il enlève du boulot à des professionels d'Internet. De la même manière qu'un photographe amateur enlève du boulot à des photographes professionel quand il donne ses photos !

Je parle donc d'un phénomène qui va au dela des microstocks, mais quand en est en partie la cause : c'est à dire la facilité de "concurrencer" avec des très petits moyens et un minimum de connaissance.

TOPOLINO

CitationA mon avis, c'est le numérique qui est venu tout chambouler en mettant à la portée de tous ce qui était réservé à une élite auparavant.

Quand on parle de numérique, il faut penser que c'est toute la chaine numérique, de la production a la diffusion. Je pense qu'avant le numérique, il y a avait deja pas mal de monde dans la place ( animalier ou autres). Mais tous le monde n'avait pas les mêmes contacts pour vendre. Et la un pro fait(faisait) toute la différence, car il a un impératif de vente donc de trouver un éditeur, un diffuseur, et de se faire connaitre aux agences.
Maintenant internet permet cette diffusion massive, et en 2 clics une photo est diffusée, et peut être achetée ( site perso, forum, et bien sur pour revenir au sujet des banques d'images, agences).
Mais coté qualité pure sur une photo, l'amateur peut se classer tout de suite au niveau du pro.

Ces banques de photos sont généralistes. On y trouve de tout.

Concernant le matériel plus accessible ( surtout depuis le numérique dans son ensemble), il faut rappeler que la chasse photo, n'est pas si onéreuse que ça pour la plupart des sujets.  Un gros boitier et qq objectifs. ( et un ordi, ou une tireuse ( pas a biere!!)). Les affuts ne coutent presque rien, les sujets ne sont pas soumis aux droits...  Normal que l'amateur puisse arriver a de bons résultats avec un peu ( beaucoup ) de temps. Bref coté thunes , c'est pas forcement très cher ( même si c'est qq milliers, une dizaine de  milliers d'euros. ( D3 + 500 F4).

Par contre si on prend en compte le reste de la population de photographe pro, c'est une autre histoire et difficilement accessible pour les amateurs: événement sportif au premières loges, photo de mode, de presse, etc.  Pour de nombreuses photos, c'est un photographe, un assistant, du matos photo, de la lumière, des mannequins , des acteurs, un chef op, une location, des accréditations, un maquilleur etc etc etc. Et la le budget journalier peut être faramineux. Cédric parlait d'une photo d'un jeune cadre avec un téléphone portable,  moi je dirais qu'elle a peut être couté plus cher qu'il n'y parait. Et elle ne sera peut etre pas aussi diffusé qu'il n'y parait: une boite n'a pas forcément envie d'acheter la même photo a 1 euro que son concurrent . L'image de marque est en jeu.

Mon boulot ( enfin un de mes boulots) est de réaliser des films d'entreprise. Ckonig parlait des associations qui peuvent se permettre de réaliser certaines "tâches". On a le même problème dans la profession. Je me suis fait encore piqué un contrat de film il y a 2 semaines pour une grosse boite. Notre budget tourné autour de 3000 euros pour 2 jours de tournages + 2 jours de montages. On est pas les plus chers , ni les moins chers sauf quand une asso d'étudiants en cinéma a envie de se faire qq euros....
Ils ont du vendre ca 1/3 de notre prix. fhfh La qualité était peut etre au rendez vous, mais ca la fout mal.
Et c'est pas la première fois. Dans ce type de tournage, c'est pareil qu'en photo, l'amateur peut avoir le meme matos. Par contre , coté SAV, suivi, conseil etc, beaucoup d'assocs ne font pas le poids. Par contre qu'en on passe a la grosse artillerie, ( film publicitaires, tournages un peu plus long avec prod conséquentes, la pas d'assoc qui te piquent le boulot.)

J'aimerais connaitre le nombre de ventes de ces microstocks et surtout qui sont les acheteurs. Est ce vraiment les TPE?







Cédric Girard

Je dirais que l'essentiel des acheteurs sont des TPE ou des indépendants (webdesigners pour la plupart, associations qui montent un site web, etc...)

Dans le lot évidemment des web agencies de plus grande taille, qui pour serrer leur budget s'approvisionnent dans ce nouveau marché.


Le hic vient des GROSSES agences de comm' ou de pub (connues) qui tapent à tout va, divisant leur budget de manière drastique (car elles peuvent même se permettre des achats exclusifs le cas échéant, dont les tarifs restent bien en deça de ce qui est pratiqué par les pros)

Tant que ce sont des petits (sous-entendu : ceux qui n'ont pas "vraiment" les moyens d'acheter 10 photos à 50 ou 100€ pour développer un site web par exemple... ce qui se comprend quand on connait les tarifs actuels des webagencies !) ce n'est pas réellement un problème. Et je dirais même que je n'hésite pas à m'adapter au client (dans une certaine mesure, hein  :mrgreen: ) quand le cas se présente (mais toujours avec mon minimum forfaitaire de 50 € !)

Mais quand ce sont des grosses boites qui font des millions de profit qui s'achalandent dans ces marchés discount, là ça me bouffe.
Cédric (Aube, France)
"Quand la pie pète, le geai ricane" (proverbe ornitho) - Le blog photo nature et le livre !

livartow

Ben on en avait parlé à l'expo de Drancy avec le rédacteur d'un grand magazine français (terre sauvages ?) et M. Tony Crocetta et ils disaient que même les revues ont du mal à vivre alors que le nombre de pratiquants explose !!! :-(
Il y a vraiment des problèmes qui nous dépassent... ou c'est simplement la faute d'internet. :?
Amicalement
Nathan

Lumières éternelles

#31
Mouais,

Les revues qui ont du mal à vivre, ça j'y crois pas trop, surtout pour Terre Sauvage qui est un titre soutenu depuis longtemps par Bayard éditions. Par contre une chose est sûre, la vente de magazines a chuté en grandes proportions depuis quelques années, l'effet internet sans doute...

Le photographe est comme le producteur de tomates qui a un coût de production de 20 centimes et qui est vendue un euro sur le marché - tous les intermédiaires se mettent de l'argent dans les poches, la société est comme ça. Le problème c'est que le coût de production de la tomate est de plus en plus élevé et si on vend toujours la tomate 20 centimes, elle va en coûter 25 à être produite.

Bon on fait une manif, c'est mai 2008 il me semble non - ça me rappelle quelque chose  rytyt

daguet

La différence avec le producteur de tomate, c'est qu'il ne laisse pas ses tomates en dépôt vente dans la grande surface du coin. Pourquoi est ce que les photographes ne vendent pas leurs productions aux agences, charge à elles de trouver des clients, revendre, et faire un bénéfice si elles le peuvent ?  Qu'est ce qui empêcherait ce style de contrat ?  L'agence tartenpion achète 100 photos à Mr Bidule pour la somme de 100 euros pièces, pour une durée d'usage de 1 , 5 ,10 ans  et  elle en fait ce qu'elle veut après. Ou elle prend 10 000 images au même Mr bidule pour 1 euros l'image. Charge à elle de faire prospérer son investissement.
Là on serait dans le même genre de relation que le producteur de tomates avec les grossistes et les distributeurs. J'ai l'impression que ce mode de fonctionnement limiterait la surproduction photographique et la chute des prix de la photo.
Mais je ne suis pas un économiste, plutôt café du commerce...alors ce que j'en dis.
A+

Cédric Girard

Le problème Daguet, c'est que certaines utilisations peuvent être négociées à des tarifs très sensiblement supérieurs à 100 € pour une même image. Ce serait quelque part même "pire" que le système actuel des microstocks.


Céder des droits "exhaustifs" sur une image pour 100 €, même par an, est économiquement non viable car d'une part le photographe animalier arrivera un jour ou l'autre à une "masse critique" d'images sans pouvoir se renouveler (ou presque), et d'autre part, une cession d'image stricto sensu n'est et ne peut pas être forfaitaire (en tout cas d'après le droit français...)

Une photo pour une campagne de pub mondiale sur un grand groupe international ne sera pas cédée au même tarif qu'une photo destinée à illustrer un autocollant d'association tiré à 500 exemplaires (rapport de prix pouvant aller jusqu'à x1000 !)
Cédric (Aube, France)
"Quand la pie pète, le geai ricane" (proverbe ornitho) - Le blog photo nature et le livre !

gde

Citation de: Cédric Girard le 09 Mai 2008, 15:25:31
Une photo pour une campagne de pub mondiale sur un grand groupe international ne sera pas cédée au même tarif qu'une photo destinée à illustrer un autocollant d'association tiré à 500 exemplaires (rapport de prix pouvant aller jusqu'à x1000 !)

Cédric, tu conviendras quand même que le système de tarification actuel n'est PAS basé sur la charge de travail effectuée par le photographe ! En quoi la même photo peut être vendu 1000x plus à un client qu'a un autre ? Le travail est à prioris le même ? Je pense que cela pourrait être autant décrié que le système des microstocks ? Non ?

daguet

 OK Cédric. Je ne connais pas le monde de la photo professionnelle et j'ai mis des chiffres au pif.  Tu raisonne sur le potentiel de vente d'une image, mais si tu fait la moyenne, rapporté sur toutes les images que tu as en agence, est ce que c'est toujours vrai ? 
Rapport d'une image = sommes perçues/nombres d'images
Bon, mais je m'éloigne peut etre du sujet.
A+


ckonig

#36
Citation de: gde le 09 Mai 2008, 16:35:52
Cédric, tu conviendras quand même que le système de tarification actuel n'est PAS basé sur la charge de travail effectuée par le photographe ! En quoi la même photo peut être vendu 1000x plus à un client qu'a un autre ? Le travail est à prioris le même ? Je pense que cela pourrait être autant décrié que le système des microstocks ? Non ?

Pas forcément car grosso-modo et sans investir d'énergie supplémentaire en démarchage, je compte une vente pour 1000 photos faites, celà signifie que 999 sont faites en pur investissement, mais ces 999 photos il faut aussi les amortir car elles ont coûté de l'essence en déplacements et en temps de prise de vue. Le photographe animalier ne peut pas faire que des photos qui se vendront et c'est bien dommage, c'est pourquoi il faut en tenir compte sur les prix de vente. Ici on entre dans des considérations de taille de nombre de tirages, de rééditions et bien sûr de prise en compte du budget du client.
Une photo n'est pas une baguette qu'on achète chez le boulanger, car ce dernier compte bien, en fin de journée, avoir vendu sa fournée. S'il devait faire 1000 baguettes pour en vendre une, son prix monterai certainement, c'est la situation du photographe, il ne faut pas oublier qu'une image vendue est achetée pour donner de la plus-value à un support virtuel (pub, journaux, magazines) et que ce support est à son tour vendu. Si les prix d'une photo étaient fixes, et ne tenaient pas compte des variables d'utilisation, ce ne serait pas juste pour le client restaurateur qui achète une photo pour  décorer un menu et un autre client dans la  publicité qui va utiliser la photo pour une campagne qui, au final génèrera une masse d'argent bien plus importante. C'est parallèlement aussi une des raisons de l'effondrement du marché, les photographes ne savent pas calculer le prix de vente d'une photo, ils attendent de leur client qu'il fixe les prix, c'est pour ce dernier une situation idéale, trop souvent d'ailleurs le client escamote une partie de l'utilisation de l'image vendue, ça m'est arrivé dernièrement avec un quotidien Zurichois qui m'avait acheté une image pour son édition dominicale, il l' a aussi utilisée sur son site web pour l'édition en ligne du journal..... Par chance je travaille toujours sur devis et les conditions d'utilisations sont très précises, il m'a payé ce qu'il n'aurait poas donné à un autre photographe, normal à mon avis.
La photo est un produit réutilisable, pas la baguette, on ne peut donc pas raisonner pareil avec l'un ou l'autre.

Les Microstocks ne tiennent pas compte des invendus et jouent sur la quantité, (une vente sur 1000) c'est pourquoi ils ont des prix de vente peu élevés, mais ils ne comptent pas les coûts réels de production, parceque les photographes qui ,les fournissent n'en tiennent pas compte à leur tour. Les microstocks ont raison de faire comme ça, car leurs frais sont bien moindres ainsi, la gestion est certainement automatisée et les royalties tombent régulièrement. Une des conséquences est que le marché est tiré par le bas, la qualité aussi.
Christian König
http://www.konig-photo.com

Cédric Girard

Gde, le prix de cession d'une photo a un minimal : son coût de production (bien que cela soit contestable en la matière...)

Mais à côté de cela, vient de prix de la cession de droits d'auteurs pour l'utilisation qui en est faite : c'est ça qui fixe le tarif pour une photo en illustration, pas la nature même de la photo !


Plus le format est grand, plus le prix est élevé.
Plus la "volumétrie" (nombre d'apparitions) est grande, plus le prix est élevé.
Plus la diffusion géographique est large, plus le prix est élevé.

Ajoutons à cela la notion d'exclusivité (photo qui ne sera pas utilisable par ailleurs, avec toutes les déclinaisons possibles : exclu total, exclusivité géographique, exclusivité dans le type de support, etc...)


Mettre un tarif sur une photographie et l'utilisation qui en sera faite est extrêmement complexe ! On ne vend pas qu'une photo, on vend ce qui en est fait après  :)  (et ça les microstocks ne l'ont visiblement pas compris !)
Cédric (Aube, France)
"Quand la pie pète, le geai ricane" (proverbe ornitho) - Le blog photo nature et le livre !

GLaG

 J'en rajoute sur ce dernier point en précisant/redonnant les trois raisons pour lesquelles je pense que fournir des images à un prix forfaitaire est un système peu intéressant pour le photographe :

- le fait que le prix des droits de reproduction dépende de l'usage final n'a rien de choquant : c'est le principe du droit d'auteur, ce n'est pas un travail de commande ou salarié (tant d'heures passées + tant de frais = un montant), mais une production d'oeuvres de l'esprit. Dans l'édition, pour un auteur (romancier ou photographe) on touchera un pourcentage (5%, 10%, ...) du prix de vente. En illustration ou en presse le système est semblable...mais simplifiée (payer au % les dizaines et dizaines de photographes qui collaborent à une revue serait difficile à gérer).

De plus un autre système est en France illégal (on ne peut céder tous les droits sur une image pour une durée illimitée et des usages illimités).

En enfin, il ne serait pas franchement intéressant pour le photographe : j'ai plusieurs fois vendu pour ~1000 euros au final des droits pour un ensemble d'usages la même images (plusieurs utilisations sur plusieurs supports, ..). Et cela restait régional et de type "institutionnel", pas "purement commercial"...le montant peut facilement être multiplié par 10 pour certains usages !
Lumières de l'Alpe, le site : http://www.tetras.org/
...et le blog : http://guillaumelaget.wordpress.com

gde

#39
Citation de: Cédric Girard le 09 Mai 2008, 20:08:50
Gde, le prix de cession d'une photo a un minimal : son coût de production (bien que cela soit contestable en la matière...)

Mais à côté de cela, vient de prix de la cession de droits d'auteurs pour l'utilisation qui en est faite : c'est ça qui fixe le tarif pour une photo en illustration, pas la nature même de la photo !


Plus le format est grand, plus le prix est élevé.
Plus la "volumétrie" (nombre d'apparitions) est grande, plus le prix est élevé.
Plus la diffusion géographique est large, plus le prix est élevé.

Ajoutons à cela la notion d'exclusivité (photo qui ne sera pas utilisable par ailleurs, avec toutes les déclinaisons possibles : exclu total, exclusivité géographique, exclusivité dans le type de support, etc...)


Mettre un tarif sur une photographie et l'utilisation qui en sera faite est extrêmement complexe ! On ne vend pas qu'une photo, on vend ce qui en est fait après  :)  (et ça les microstocks ne l'ont visiblement pas compris !)

Merci, je sais comment fonctionne le marché de la photo, mais merci d'en faire un résumé pour ceux qui ne connaissent pas !

Toutefois, le seul argument que je retiens, c'est le coup de l'exclusivité qui joue une rôle dans le prix que tu peux vendre une photo (car elle ne sera plus utilisable, donc rentabilisable). Les autres ne sont que des arguments articificiels destiné à augmenter les revenus sans pour autant que cela soit corrélé au travail à effectuer !

Maintenant, je suis d'accord qu'on peut imaginer vendre une photographie et son utilisation. Toutefois, c'est une approche qui est valable quand le travail est suffisement pertinent (ou original) pour que cela en vaille la peine pour le client. Il y a des cas ou c'est très valable mais il y a en d'autres ou cela n'a plus aucun sens (le cas du martin pêcheur de ckonig par exemple), l'offre étant tellement vaste que la plupart du temps la photo en elle-même ne vaut quasi plus rien. C'est ce que les microstocks ont bien compris ! Ce qu'ils ont aussi compris, c'est que dans certains cas, une photo peut se vendre plus, c'est le cas pour des photos d'actualités (type fais divers) : pourquoi ? Simplement parce que les pros ne peuvent pas être partout, donc les microstocks peuvent (grace aux amateurs qui sont, eux, partout) proposer des photos vraiment exclusive et donc en demander un prix supérieur ! C'est toujours la loi de l'offre et de la demande !

bouguy

#40
Faites vous sponsoriser par Canon, Nikon,...Lowepro... Au prix où est leur matériel !  :mrgreen:
Supprimons les  concours photos et les festivals, plus de compétition pour la plus belle photo ou le meilleur matériel... la photographie naturaliste intéressera de moins en moins de monde ( qui se voyait déjà...) et les pros pourront de nouveau en vivre.

:arrow:  :feu: Je vais me faire tuer !  :mrgreen:

Amicales salutations naturalistes, Guy.



Amicales salutations naturalistes, Guy.

Cédric Girard

Pas bête  :mrgreen:



Gde, ce n'est pas moi qui choisit la manière de rémunérer les droits d'auteur, c'est la loi française  :)

Et personnellement elle me va TRÈS bien ! Parce que dans le cas contraire, je ne me serais JAMAIS lancé comme auteur photographe  fhfh  (pour gagner des clopinettes ??? Alors AUTANT DONNER SES PHOTOS ! Au moins ça fera clairement chier ceux qui s'engraissent sur le dos des amateurs en leur faisant miroiter des fortunes à coup de centimes  rytyt )

Ce que je demande juste, c'est que ces sociétés s'acquittent de la loi française (et européenne). Mais pour cela il faudrait déjà qu'elles renoncent à forfaitiser leurs cessions d'images  8)
Cédric (Aube, France)
"Quand la pie pète, le geai ricane" (proverbe ornitho) - Le blog photo nature et le livre !

gde

Citation de: Cédric Girard le 10 Mai 2008, 08:48:49
Alors AUTANT DONNER SES PHOTOS ! Au moins ça fera clairement chier ceux qui s'engraissent sur le dos des amateurs en leur faisant miroiter des fortunes à coup de centimes 

C'est sans doute ce qu'il faudrait faire :)

Cedric Jacquet

Je suis entièrement d'accord avec Cédric (l'autre ;) ) et Christian !

Citation de: gde le 08 Mai 2008, 11:30:35
... Si je diffuse gratuitement, je n'ai pas de charge sociale à payer ... Il est très facile d'utiliser des logiciels gratuits, à terme, il ne sera plus possible de vendre des logiciels, en bonne partie à cause de la concurence du "gratuit" ... Ils rendent un service dont la valeure est inestimable ! ... for free !

Pour moi, ces quelques phrases illustrent la déchéance non seulement du secteur de la photo, mais aussi du software, des services en général, et à terme, de nos modes/qualités de vie à tous : 'gratuit' n'existe pas, on paye toujours d'une façon ou d'une autre.

A force de ne plus payer 'le prix juste' (= rémunération du travail), les producteurs ne sont plus payés 'le prix juste'. Or, les producteurs, c'est nous (dans le meilleur des cas) - ou d'autres, auquel cas on se retrouve avec des taux de chômage croissants ... on pense être malin en consommant pas cher ou 'gratuit', en réalité, on se tire dans les pieds en le faisant !!!

Et les récents microstocks & autres magasins hard discount ? Ils peuvent se permettre ces prix uniquement parce qu'ils sont initialement dans un quasi monopole. A terme, ces pionniers auront de gros problèmes lorsque le marché se sera adapté, et qu'ils ne seront plus en situation de monopole/oligopole (==> chute des revenus de pub (cfr. Yahoo & co)/dilution des clients/...). A leur tour, plus de revenus pour le travail à effectuer, ce qui entraine inéluctablement initialement une baisse de qualité, puis un déclin / disparition du secteur. Un exemple - le CD-ROM culturel - fut un marché florissant il y a 12 ans, puis sont apparus des titres bon marchés (et de basse qualité) bien vendus initialement. Les maisons produisant de la qualité ont du s'adapter ou fermer. Mais ensuite les clients ont moins achetés car insatisfaits de la qualité, et le marché s'est effondré.

Je crains que les microstocks engendrent la même déchéance ...

gde

#44
Citation de: Cedric Jacquet le 10 Mai 2008, 21:59:48
Citation de: gde le 08 Mai 2008, 11:30:35
... Si je diffuse gratuitement, je n'ai pas de charge sociale à payer ... Il est très facile d'utiliser des logiciels gratuits, à terme, il ne sera plus possible de vendre des logiciels, en bonne partie à cause de la concurence du "gratuit" ... Ils rendent un service dont la valeure est inestimable ! ... for free !

Pour moi, ces quelques phrases illustrent la déchéance non seulement du secteur de la photo, mais aussi du software, des services en général, et à terme, de nos modes/qualités de vie à tous : 'gratuit' n'existe pas, on paye toujours d'une façon ou d'une autre.

Attention, je n'ai jamais dis que je soutenais ces pratiques, je le constate, c'est tout. Mais je pense que toutes ces entreprises ne sont pas forçement à blamer ! Les premiers responsables sont les consomateurs, c'est à dire nous-même ! Combien de Beneluxien achète leurs matos au USA ou en Allemagne ou à Hong-Kong, etc... ? C'est pas mettre la pression sur les vendeurs locaux ?

D'aute part, reprenons Google (Que Cedric Jacquet à savamment éliminé en me citant). Les algorithmes qui pilote ce moteur de recherche frisent la perfection (toujours perfectible), et ont donc de fait une grande valeure mais qui, QUI ? aurait payer pour un tel service ? Je vous le demande ? L'outil est génial, mais le service est invendable, il fallait donc trouver une autre source de revenu et c'est ce qu'ils ont fait !

Maintenant, je pense que les services en général ne sont pas vraiment touché par cette course au gratuit tant que ces services ne sont pas mieux effectué par des stupides ordinateurs que par des humains (moteur de recherche, gestion de stock photographique (j'ai pas dis iconographie, juste gestion), ...). Au contraire, plein de service payant existent maintenant que grace aux logiciels gratuits (Combien facturerait l'hébergeur si Benelux s'il ne tournait pas sous Linux (gratuit) + Apaches (gratuit) avec PHP (gratuit) sur MySQL (gratuit)...) Et Cédric G, tu l'as payé combien DotClear (et Linux, Apache, Php, MySQL) qui fait tourner ton blog qui te sert à râler sur ceux qui veulent rendre la photo gratuite ? Ce qui c'est passé dans l'industrie du logiciel arrive dans d'autres domaines (et n'allez pas me dire que, par exemple, que Apache n'est pas de qualité, c'est sans doute le meilleur serveur Web existant, même les payants (il en existe encore ?) ne font pas mieux.)

Quant aux prix de vente des photos, je pense que si les associations professionnelles de la photo n'avaient pas gardé jalousement les tabelles des prix de vente, beaucoup d'amateur ne seraient pas tombé dans le panneau du microstock ! Je pense qu'elles payent maintenant le protectionnisme qu'elles ont voulu imposer !

Citation de: Cedric Jacquet le 10 Mai 2008, 21:59:48
on pense être malin en consommant pas cher ou 'gratuit', en réalité, on se tire dans les pieds en le faisant !!!

Ca, je suis 100% d'accord ! Pensons-y lors de notre prochain achat, et pas seulement à cause d'une hypothétique garantie qui pourrait ne pas être prise en compte !!!!


ckonig

Citation de: gde le 11 Mai 2008, 03:14:56
Quant aux prix de vente des photos, je pense que si les associations professionnelles de la photo n'avaient pas gardé jalousement les tabelles des prix de vente, beaucoup d'amateur ne seraient pas tombé dans le panneau du microstock ! Je pense qu'elles payent maintenant le protectionnisme qu'elles ont voulu imposer !

Pas d'accord, si un amateur veut se renseigner sur un prix de vente correct, (on me l'a déjà demandé)  il peut soit demander à d'autres photographes de le conseiller, soit faire une recherche sur le net, j'ai vu circuler sur Benelux des tarifs de vente d'images (Sofam). C'est vrai que ce n'est pas évident, mais ça existe. j'utilise les tarifs de SAB-ASBI (suisse) c'est 25 chf pour les obtenir ils sont disponibles depuis une quinzaine d'années au minimum, http://www.sab-photo.ch/index.cfm?/start_FR une adresse que je donne toujours pour répondre à ce genre de demandes
Christian König
http://www.konig-photo.com

gde

Citation de: ckonig le 11 Mai 2008, 07:27:47
Citation de: gde le 11 Mai 2008, 03:14:56
Quant aux prix de vente des photos, je pense que si les associations professionnelles de la photo n'avaient pas gardé jalousement les tabelles des prix de vente, beaucoup d'amateur ne seraient pas tombé dans le panneau du microstock ! Je pense qu'elles payent maintenant le protectionnisme qu'elles ont voulu imposer !

Pas d'accord, si un amateur veut se renseigner sur un prix de vente correct, (on me l'a déjà demandé)  il peut soit demander à d'autres photographes de le conseiller, soit faire une recherche sur le net, j'ai vu circuler sur Benelux des tarifs de vente d'images (Sofam). C'est vrai que ce n'est pas évident, mais ça existe. j'utilise les tarifs de SAB-ASBI (suisse) c'est 25 chf pour les obtenir ils sont disponibles depuis une quinzaine d'années au minimum, http://www.sab-photo.ch/index.cfm?/start_FR une adresse que je donne toujours pour répondre à ce genre de demandes

On est d'accord  :mrgreen: C'est possible de trouver, mais il faut chercher longtemps et l'on trouve de tout et n'importe quoi ! Une politique transparente (et gratuite.. qui va payer 25.- pour des tarifs (je ne connais aucune autre entreprise au monde qui facture sa liste de prix) ! ! !) aurait largement été à mon avis largement plus profitable au métier, peut-être pas il y a 10 ans, mais aujourd'hui ! Les microstocks donnent des prix, dérisoires, mais c'est une valeur claire !

J'ajouterais encore que c'est pas forcement les microstocks qui ont commencé à tabler sur les amateurs pour réduire leurs coûts et arrondir leurs marges. (C'est le cas d'une trés connue agence nature française qui accueil beaucoup d'amateurs !). Il n'y a pas si longtemps, il y avait encore des agences avec des photographes salariés pour remplir les stocks !

Cedric Jacquet

Citation de: gde le 11 Mai 2008, 03:14:56
... reprenons Google (Que Cedric Jacquet à savamment éliminé en me citant) ...

Google est - pour l'instant et certainement pour encore quelques années - une success story, basée non pas sur le fait d'offrir gratuitement la même chose que les payants, mais bien sur une offre à vraie valeur ajoutée, sur l'innovation. Mais dès lors que leurs innovations sortiront de leur position de monopole, les revenus publicitaires sur lesquels est basé leur business model décroisseront fortement.

C'est exactement ce qui c'est passé avec Yahoo - société que tu aurais cité en exemple si tu avais écrit ta réponse il y a 10 ans ! Or avec des revenus en baisse, les services sont en baisse ... Je crois que c'est ce qui se passera pour Google au fur et à mesure que des 'imitateurs' les copieront. Maintenant, s'ils continuent à créer plus vite que leurs concurrents de les imiter, ils pourront tenir.

Citation de: gde le 11 Mai 2008, 03:14:56
... même les payants (il en existe encore ?) ne font pas mieux.

A nouveau, je suis d'accord avec toi sur les faits, mais pas sur l'analyse : si les payants n'existent plus ou ne parviennent pas à faire mieux, c'est que faute de revenus suffisants, ils ne peuvent plus innover, et nous sommes tous perdants car on se retrouve dans un système de (quasi-) monopole. Tu dis que cela ne touchera pas la majorité des services ? A mon avis, tu te trompes : même l'industrie à forte valeur ajoutée est touchée ! Exemple : nous - poussés par des politiques à vision à très court terme et très locale - consommons de plus en plus de médicaments génériques (comparables aux microstocks). Les génériques sont nettement moins chers, mais la seule recherche effectuée est de copier ce qui se fait par les autres. Résultat : ceux qui faisaient de la recherche diminuent ce centre de coûts car leurs ressources diminuent, ce qui résulte en moins de médicaments efficaces. Le lien est direct. Qui en souffrira ? Nous ! Et on le payera très chèrement (en vies !) quand les antibiotiques ne fonctionneront plus ... mais la, je dévie un peu du sujet initial  :?

Cedric

gde

Citation de: Cedric Jacquet le 11 Mai 2008, 11:33:09
C'est exactement ce qui c'est passé avec Yahoo - société que tu aurais cité en exemple si tu avais écrit ta réponse il y a 10 ans !

Pas sûr, j'ai jamais été convaincu par Yahoo...

Citation de: Cedric Jacquet le 11 Mai 2008, 11:33:09
Maintenant, s'ils continuent à créer plus vite que leurs concurrents de les imiter, ils pourront tenir.

Je crois qu'ils ont bien compris et s'y emploient ! Tu innoves pas, tu crèves si je résume le lot quotidien du high-tech, c'est pas nouveau !

Citation de: Cedric Jacquet le 11 Mai 2008, 11:33:09
A nouveau, je suis d'accord avec toi sur les faits, mais pas sur l'analyse : si les payants n'existent plus ou ne parviennent pas à faire mieux, c'est que faute de revenus suffisants, ils ne peuvent plus innover, et nous sommes tous perdants car on se retrouve dans un système de (quasi-) monopole.

Je suis assez d'accord. Le problème, c'est bien quand même le consommateur qui veut toujours plus pour toujours moins ! Les gros qui peuvent ce permettre de faire du pas cher font disparaître les autres qui ne peuvent pas suivre. Il m'empêche que le modèle de logiciel open-source fait du tord à bien des éditeurs mais l'innovation continue et la qualité de fait qu'augmenter ! Le manque d'argent n'est pas forcement un frein à l'innovation ! En résumé, il faut tout acheter au juste prix et tout reviendra dans l'ordre ! Qui commence ?

Citation de: Cedric Jacquet le 11 Mai 2008, 11:33:09
Exemple : nous consommons de plus en plus de médicaments génériques (comparables aux microstocks). Les génériques sont nettement moins chers, mais la seule recherche effectuée est de copier ce qui se fait par les autres. Résultat : ceux qui faisaient de la recherche diminuent ce centre de coûts car leurs ressources diminuent, ce qui résulte en moins de médicaments efficaces. Le lien est direct. Qui en souffrira ? Nous ! Et on le payera très chèrement (en vies !) quand les antibiotiques ne fonctionneront plus . . . mais la, je dévie un peu du sujet initial  :?

Je pense que c'est un mauvais exemple, pour 2 raisons :

- les génériques ne peuvent pas exister avant que le brevet qui couvre le médicament original n'expire, libre donc à l'entreprise originale d'amortir sur ce laps de temps (en vendant plus cher le plus souvent, donc le bilan après x années est nul (plus chère sous protection et moins cher après)

- les entreprises qui vendent les génériques sont parfois les mêmes que celles qui font l'original ! C'est donc devenu un argument commercial et politique, rien d'autres.

Donc, heureusement, la recherche n'est sans doute pas trop touchée par le manque d'argent ! (C'est en tout cas pas ce qui ressort des bilans des pharmaceutiques !)

Bref, revenons à la photo ! Aidons Cedric G à faire son buzz  :mrgreen: Comment faire pour contrer l'offre des microstocks ? Pour moi, 2 options :

- faire connaître aux photographes amateurs ET aux clients le VRAI prix d'une photo en commençant par diffuser largement des tarifs officiels ! ! ! Il y a un GROS manque de culture photographique chez les utilisateurs de photo. Exemple : J'ai acheté ce compact 200€ et vous voulez me vendre cette photo pour le prix de l'appareil... vous voulez rire ? Et ce n'est pas rare selon les milieux ! Il faut dire que chacun est capable de donner une fourchette de prix pour une maison, une voiture, mais pour une photo : nada ! Alors quand qqn crie haut et fort que c'est 1€, tout le monde le crois ! Au final, c'est un travail de longue halène qu'il aurait sans doute fallu commencer il y a 10 ans. Mais qui aurait pu prévoir ?

- faire moins cher ! En donnant par exemple ! Les microstocks ne tiendrons pas :) Ils sont là pour les bénéfices :) Le problème, c'est que les photographes ne tiendront pas non plus...

Vous voyez d'autres solutions ? (A part admettre et disparaître ? Plus personne ne peint sur les murs des grottes... une culture et un savoir-faire perdu à jamais... ce n'est qu'un recommencement !)

ckonig

Citation de: gde le 11 Mai 2008, 11:06:40
On est d'accord  :mrgreen: C'est possible de trouver, mais il faut chercher longtemps et l'on trouve de tout et n'importe quoi ! Une politique transparente (et gratuite.. qui va payer 25.- pour des tarifs (je ne connais aucune autre entreprise au monde qui facture sa liste de prix) ! ! !) aurait largement été à mon avis largement plus profitable au métier, peut-être pas il y a 10 ans, mais aujourd'hui ! Les microstocks donnent des prix, dérisoires, mais c'est une valeur claire !

Tu as mal regardé leur site, il ne s'agit pas d'une entreprise qui fait payer ses tarifs, mais d'une association de professionnels qui a édité des barèmes en fonction de l'expérience de ses membres et de la réalité du marché. Ils ne font pas payer le montant auxuel tu devrais vendre ton image, mais la façon de pouvoir le calculer dans n'importe quelle situation.
Dans la mesure où ils mettent à disposition des demandeurs leur liste complète de barèmes, je trouve normal qu'ils facturent ce qu'ils te fournissent, pour te reprendre, (avec le sourire), je ne connais pas de prestataire dans le monde qui ne fait pas payer ses prestations :grin:, c'est ce type de raisonnement qui tire les prix vers le bas. Tu mélanges devis et liste de prix. Réfléchis à ce que tu racontes: à l'heure actuelle beaucoup d'entreprises établissent des devis payants, on est bien loin de la situation que tu décris.
Payer 25.00 CHF pour apprendre que la photo que l'on veut vendre à 50 euros se négocie à 180 euros, et qu'à ce tarif on peut aussi faire la vente, c'est un tout petit investissement très rapidement amorti.
Quand à trouver de tout et n'imporet quoi, je possède 4 tarifs établis par 4 organismes différents, ils sont certes complexes, en cela ils s'adaptent le mieux possible à la vente envisagée, mais ils sont loin d'être du n'importe quoi, un prix calculé avec un barème se retrouve sur un autre barème à +ou- 15%.
Quand à passer du temps pour trouver les infos sur un prix celà me semble la moindre des choses si tu espères en retirer du profit, sinon il faut les donner à une agence qui se chargera de faire les ventes pour toi et se fera payer pour sa prestation. Faire une photo est un métier, la vendre est un autre métier bien différent, le prix de vente d'une photo en tient compte, certains photographes font uniquement la prise de vue et délèguent les ventes à d'autres personnes, certains photographes font les deux. On ne peut pas espérer gagner pareil si on ne fait que la prise de vue. C'est ce qu'ont compris bien des magazines en s'ouvrant aux amateurs ils ne payent pas le travail que représente la vente, la diffusion d'une image. De mon côté je trouve le côté vente très intéressant car je suis certainement le mieux placé pour vendre mes images.
Christian König
http://www.konig-photo.com