Best off année cincle Maj 19 oct et fin

[anne laure]

aaaahhhh, dimitri,
fan des premieres heures, merci de nous faire partager à nouveaux ces fabuleux clichés, je t'envie......

amicalement,

[Christian Rey]

Très belle série d'un oiseau que je rêve de photographier (pourtant j'en croise régulièrement lors de mes randos en montagne).

[Lili]

très bonne idée le best off, l'occasion de te remercier pour le partage de ces meveilleuses photos et ambiances et d'admirer la sélection
Je ne savais pas cetravail sur le cincle s'était fait en seulement un an, un an pour obtenir une telle qualité! Bravo!
Emilie

[Jerome.S]

Une bonne idée que ce best-off!
Je pense que le choix a dû être difficile.
Bravo pour ces images.

Jérôme

[Val.]

Quand un récit soigné tel que le tien vient souligner de remarquables images où tout les ingrédients sont présents pour un succès garanti, que demander de plus !

Magnifiques images, très fraîches ! 

Val.

[tybalt]

un vrai bonheur , que de la qualité et le récit donne envie d'y aller

[dominique ponthier]

C'est vrai que cet oiseau est fabuleux a observer et a photographier 
C'est difficile de rendre compte des moments inoubliables qu'il nous offre mais tu l'as fait de fort belle manière 




amicalement


dominique

[Edith]

salut Dimitri
un vrai plaisir de parcourir ton fil 
et quand on a eu la chance de voir les tirages papier, on est encore plus impressionné par la qualité de ton travail
le texte est à la hauteur des photos, génial

[DCr]

Bonjour à tous,

Merci merci .... Voici une suite, le texte est un extrais  d'un article que j'ai écrit pou la revue de la LRBPO.  Pour cette année, quelques rêves m'habitent : cincles sous la neige, cincles et filé d'eau, cincle sous l'eau !!

Mon cœur bat de plus belle car une flèche jaune vient de se rajouter au spectacle; la bergeronnette des ruisseaux a fait son apparition.  Telle une danseuse de ballet, elle arpente la petite plage en balançant sa longue queue, s'arrête, me fixe et reprend ses gracieux mouvements en picorant les galets jaunis par quelques feuilles d'automnes.  C'est en émettant un « tsitsitt » puissant que ma belle ballerine, telle une étincelle, prend son envol vers le soleil couchant.
Le soir, au coin du feu, je me remémore ces instants inoubliables en parcourant l'œuvre magistrale de Paul Géroudet, qui nous a malheureusement quitté il y a peu.  J'apprends aux travers des superbes écrits de l'auteur que mon rondouillard des rivières est super équipé pour pouvoir réaliser de telles prouesses.  Grandes griffes sur grandes pattes pour s'accrocher, petites ailes pour ramer et petite queue comme gouvernail.  Son plumage a une apparence écailleuse avec une forte densité de plumes serrées qui lui garantissent une imperméabilité totale.  Quant à ses os, ils sont pleins et c'est ainsi qu'il trouve tant d'aisance à se laisser couler au fond des flots et à prendre des allures de bombardier quand il survole les méandres.









Je suis recroquevillé dans ma cache sur la petite plage de galets.  Au loin le chant mélancolique du rouge gorge accompagne le murmure de l'eau qui glisse dans la campagne figée sous la torpeur hivernale.  Le héron est immobile, telle une sentinelle de glace perdue dans des volutes de brume.  Posé non loin de lui, une boule de plume postée sur une branche scrute inlassablement les flots dans l'attente du grand passage, celui des premiers rayons qui viendront pointer au sommet de la colline avant de descendre doucement et sonner le réveil.  D'un bond, le cincle, que je pensais pétrifié, plonge et se laisse porter par la vague glacée, retrouvant alors toute sa vivacité






Un mois est passé, mais quel mois ! Celui de toute la discrétion car, dans chaque logis, c'est la couvaison et le nourrissage pour certains.
Je suis couché dans mon affût le long de la rivière quelque part au cœur de la forêt ardennaise.  L'ambiance est magique, la rivière a revêtu une robe aux drapés couleur miel, les premiers rayons viennent caresser les feuilles de hêtre.  Face à moi, le cincle est immobile, porté par les ondulations de l'eau, qui se perd dans une forêt aux teintes enflammées.  Ce sont ces instants qui me fascinent, qui m'enivrent, qui éveillent toute ma contemplation,  ces instants de l'éphémère passage du froid de la nuit vers les premières douceurs du jour.
Sorti de sa torpeur, le cincle s'active frénétiquement et amasse une brochette composée de phryganes, de gammares et d'éphémères.  Je l'ai compris, ce petit déjeuner, après avoir été soigneusement lavé, sera destiné à sa progéniture, et quelle est ma surprise quand je vois apparaître deux boules de plumes portées par le courant. D'un bond, le bec grand ouvert, elles se postent sur une pierre face à la délicieuse brochette.



Ma cache s'est transformée en sauna !  Sous mes yeux, les caloptéryx, petites libellules bleues, passent de fleur en fleur sur un tapis ondoyant de renoncules aquatiques.  Quelle merveille d'élégance, d'harmonie, et cependant si simple, si « nature », la vraie nature, la libre, la sauvage.  Je songe à David Thoreau, à John Muir, qui fonda le parc du Yellowstone, le premier parc naturel du monde.  Je songe avec Rousseau herborisant, que la moindre bestiole, la moindre fleurette est un miracle qui nous échappe mais dont nous sommes, selon des voies obscures, les gardiens.



Une année s'est écoulée « au fil de l'eau » ! Plus d'une centaine d'heures passées, recroquevillé dans une cache, alors que dort encore le village.  Des kilomètres de rivières parcourus à la recherche de ses trésors insoupçonnés.  Des heures de contemplation.  Tout cela pour témoigner de la beauté et de la richesse de « l'écosystème » rivière, mais aussi de mon engagement à militer fermement pour la préservation de ces fragiles équilibres.  Tous ces kilomètres parcourus m'amènent également à m'indigner face aux méandres bétonnés, aux immondices flottants, aux vieux ponts détruits....
Les rivières sauvages sont un espace dont le destin est aujourd'hui entre nos mains.



Fin

Merci à tous

Dimitri

[midoohan]

Quel talent!
Bravo Monsieur Dimitri... 

Alain.

[Phil et Mu]

Un livre, un livre, ...tes quelques lignes ici sont insuffisantes, et les photos, bon sang, c'est divin ! Et magnifiquement conté en plus...
Quand tu veux tu djases ben...

A dimanche ?

Phil et Mu

[svt]

Bonsoir Dimitri,

Merci pour cette mise à jour et pour ces textes superbes et authentiques.

Bravo l'artiste!!!

Le livre...le livre...le livre...

Amicalement.

Jean-François

[ITALIASKY]

Whaooo les textes et les images .... j'y etait vraiment ... quel moment
un grand merci 

[jip]

Quel talent!
Bravo Monsieur Dimitri... 

Alain.

midoohan à tout dit.

Bravo.

[Yannick.T]

Je suis a genoux......
Pure  beauté.
J espere te voir demain a Namur.

Yannick

[-Quentin-]

Magnifique ces photos ainsi que le texte qui les accompagnent.

[nica]

le roi du cincle a encore frappé. Magnifique série. Amitiés

[SBH]

du talent, de la maitrise et des conaissances ! bravo pour ces photos qui laissent reveur.

Merci du partage ;)

[Dominique.D]

Dimitri,

J'avais déjà flashé sur les photos des fils d'origine et ce n'était rien par rapport aux développements de certaines que j'ai vus.
Rien à faire, on ne s'en lasse pas. Je dirais même plus : superbe de voir le meilleur du meilleur.

Dominique

[Merops Apiaster]

Je découvre ce fil hors du commun 

Ce n'est pas un hasard si comme toi d'autres photographes de renom (je pense à Fabrice Cahez, Daniel Magnin...) sont tombés sous le charme du cincle et de son biotope: la petite rivière sauvage est un milieu qui nous attire instinctivement, elle nous apaise, elle nous ramène à l'essentiel, au temps qui passe... il faut être complètement insensible pour ne pas respecter ce chef d'oeuvre de la nature

Bravo pour les images, merci pour le récit... chapeau Monsieur Dimitri 

Frédéric

[jmsoulier]

Bonsoir,
série magnifique avec une préférence toute relative pour la première bergeronnette et la dernière du cincle. Bravo! Compositions, attitudes, qualité des prises de vues; rien à redire!
Amicalement  Jean michel

[jpfr]

Salut Dimitri,
Je ne découvre qu'aujourd'hui ta dernière mise à jour et je suis encore sous le choc des photos bien sûr mais aussi du récit que tu en fais. Il y a quelque chose "d'épique" dans ces lignes, un souffle vibrant de passion pour cette rivière et la vie qui y frémit.
Tout cela mérite admiration et respect.
Bravo mon ami
Jean-Pierre

[Alliez Bernard]

De belles photos ça se mérite, ton "investissement" d'une centaine d'heures a été payant. admiratif je suis!