Les mammifères volants.

[Loïc ROGER]

Un camarade m'avait fait découvrir cette grotte, il y a cinq ans.

J'y étais retourné il y a 3 ans et il y a 3 semaines.

J'ai utilisé un matériel basique. Mon CANON D300, le 18-55 vendu avec et le flash de l'appareil.

C'est maintenant que j'ai besoin de vous. J'attends vos critiques. Où pour une prochaine visite je garde le même systhème ou je le peaufine mais comment?

Autre demande que je formule. J'ai essayé avec ma documentation d'identifier ces petites bêtes mais elles se ressemblent tellement que je ne suis sûr de rien. Alors les spécialistes un petit coup de main serait le bienvenu.

Amitiés photographiques.

Loïc

1 - de dos - Grand Rinolophe ??????



2 - de face - Grand Rinolophe ??????



3 -



4 -



5 - Grand Murin ????




Voilà, voilou c'est à vous de me dire si j'ai commis des erreurs. MERCI;

Loïc

[roudjon]

Bonjour,
je crois que le mieux c'est d'en rester là,tu risquerais de trop pertuber les chauves-souris et de les faire fuir (au mieux).Ces petits animaux sont très fragiles et de plus en plus rares.
Je pense qu'il faut éviter ce sujet(traité de cette manière en tout cas),ce n'est ,bien sûr, qu'un avis personnel.
serge.

[Pudro]

J'aurai tendance à être de l'avis de Roudjon, d'autant que si c'est fait au 18-55 et le flash intégré, c'est que tu était vraiment très très près   
Le risque de dérangement est donc important (à moins que tu n'accompagnes un spécialiste qui te guide sur place ?).
Le seul flash utilisé a tendance à "écraser" les sujets et à générer des ombres portées disgracieuses, un éclairage plus élaboré avec au moins 2 flashes serait utile pour améliorer le rendu (s'entrainer à la maison avec des figurines ou petites poupées pendues au plafond).

Franck

[Chiro]

Je suis du même avis que "roudjon" . Ci les photos en elle même sont assez sympa il y à plusieurs chose qui me gêne: Sur la première photo le Grand rhino à les pattes contractés signe d'un réveil du à un dérangement.  Idem pour la dernière du myotis, qui est certainement un grand murin, l'œil ouvert étant également signe que l'animal est réveillé. Ces animaux sont très sensible au dérangement pendant les phases d'hibernation, un réveil due au stresse procure une importante consommation d'énergie donc diminue grandement ça chance de survie au cours de l'hiver. La photo de chiro en hibernation est possible mais dans des conditions très particulières, dans des cites approprier et surtout en s'imposant des limites très stricte.

Je vois que tu est de Basse-Normandie, ci tu est intéressé tu peu me contacter par MP, pour plus d'info ci tu tien vraiment à mitrailler ces petites bête, ou à mieux les connaître.

Ps les photos 3 et 4 sont des Murin à Oreilles échancrées.

Roald.

[ckonig]

Je rejoint les autres remarques quand au dérangement, il est évident sur la première photo avec la position des genous repliés. De plus le dérangement se fait en début de période d'hibernation, à chaque réveil, ils doivent monopoliser beaucoup d'énergie, si tu comptes y retourner, tu risques d'hypothéquer sérieusement leurs chances d'arriver jusqu'au printemps.
À mon avis avec le matériel que tu utilises, le dérangement n'en vaut pas le coup, la gestion de l'éclairage au flash est assez mauvaise et les angles de pdv en contreplongée sont trop marqués.

[Draner]

Voilà, voilou c'est à vous de me dire si j'ai commis des erreurs. MERCI;
Loïc

Salut loïc,

A la question  "me dire si j'ai commis des erreurs" je te ferais une réponse de normand : p'têt bin qu'non, p'têt bin qu'oui .
En tout cas sur la première, le rhino a les jambes bien fléchies, ce qui est un signe d'inquiétude.

Concernant ma technique, voici le lien d'un ancien post : http://www.beneluxnaturephoto.net/forumf/index.php/topic,9795.0.html  ,dont est tiré cet extrait.

@+ Jacques.

Tres belles images certes,j'espère qu'elles ne suciteront pas de vocation.Reveiller une chauve-souris en hiver équivaut à la tuer.Reservé donc aux véritables spécialistes.

N'exagérons rien !

Bien pratiquée, dans les règles de l'art si je puis m'exprimer ainsi, la photographie des chiroptères en léthargie n'est pas pour eux plus traumatisante ou impactante que toute autre activité exercée à leur contact et/ou dans leur environnement.

J'ai réalisé ces photos au 300mm à environ deux mètres des sujets. Si les conditions techniques photos sont maîtrisées, j'entends par là qu'il ne reste plus qu'à cadrer et presser le déclencheur, cette configuration permet de limiter le temps passé "sous" la bête, donc la possibilité de la réchauffer, ce qui est un des facteurs potentiels de réveil, tout comme le bruit. Il faut donc aussi opérer en silence.

Bien entendu il est vivement conseillé de se documenter avant d'aborder cette pratique et de faire ses premières sorties en compagnie de personnes expérimentées.


:

[ckonig]

N'exagérons rien !
Bien pratiquée, dans les règles de l'art si je puis m'exprimer ainsi, la photographie des chiroptères en léthargie n'est pas pour eux plus traumatisante ou impactante que toute autre activité exercée à leur contact et/ou dans leur environnement.

C'est vrai il n'empèche cependant que la présence d'une activité humaine dans un site d'hibernation de chiroptères est dérangeante, qu'il y ait photos ou pas. Pour ma part j'y vais uniquement lors de visites de recensements indispensables faites par les spécialistes, pour ne pas cumuler les dérangements.

Je suis d'accord avec toi que le travail au 300 voir 450mm est beaucoup moins dérangeant.

[erey]

Tout a déjà été dit. La photo de chiroptère en hiver est délicate. Sensible à la chaleur, au bruit, mais aussi à la lumière. Flasher les bêtes aussi proche n'est pas bon..

A+
Manu

[Draner]

Pour ma part j'y vais uniquement lors de visites de recensements indispensables faites par les spécialistes, pour ne pas cumuler les dérangements.

Bien d'accord Christian,

C'est exactement ce que je fais, où plutôt faisait régulièrement à une certaine période. C'est aussi lors de ces visites que l'on peut acquérir connaissance, expérience et pratique.
Aujourd'hui, je ne pratique plus qu'en février ou mars et encore pas chaque année.

Désolé Loïc de squatter ton fil par ce dialogue......qui me semble toutefois utile.

@+ Jacques.

[Alliez Bernard]

N'exagérons rien !
Bien pratiquée, dans les règles de l'art si je puis m'exprimer ainsi, la photographie des chiroptères en léthargie n'est pas pour eux plus traumatisante ou impactante que toute autre activité exercée à leur contact et/ou dans leur environnement.

C'est vrai il n'empèche cependant que la présence d'une activité humaine dans un site d'hibernation de chiroptères est dérangeante, qu'il y ait photos ou pas. Pour ma part j'y vais uniquement lors de visites de recensements indispensables faites par les spécialistes, pour ne pas cumuler les dérangements.

Je suis d'accord avec toi que le travail au 300 voir 450mm est beaucoup moins dérangeant.

Je pense qu'il est préférable de faire ce genre de photos en fin d'hiver, sans rentrer dans une polémique, je ne suis pas sur que toutes les visites de recensements soient indispensables et offrent toutes les garanties de sécurité pour les chiro. De même pour les opérations de baguages etc, etc...
Pour Loïc : il faudrait utiliser une plus longue focale et un réflecteur. A la date ou tu as fait ces photos la t° était encore haute, d'ailleurs on les voyait encore voler en soirée, je ne pense pas que préjudice ait été commis.

[Acipiter]

+1 pour toutes les remarques. J'ajouterai que tout dépend des espèces. Les rhinos sont extrêmement sensibles à l'inverse des échancrés ou de la plupart des moustaches. J'ai aussi vu des grands murins complètement insensibles. Mais il faut bien marcher sur des oeufs et s'être documenté avant et avoir fait des sorties avec des naturalistes expérimentés.
Et comme cela à aussi été dit, ne faire ces images qu'en février.
Bonne  nuit
Eric