Goupil n°85

Démarré par Olivier_S, 09 Mai 2006, 14:30:06

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Olivier_S

Je profite de la sortie de ce numéro consacré à la préservation des chemins pour faire un peu de publicité pour l'ASPAS (que beaucoup d'entre vous connaissent j'imagine). Cette asso n'hésite pas à poursuivre en justice ceux qui bafouent la nature et les lois qui la protègent.

Sachez également que les rédacteurs recherchent des photos bien précises suivant le sujet traité, n'hésitez pas à proposer les vôtres !
Après celui d'octobre (contre la chasse à courre), c'est la 2ème fois qu'un de "mes" cerfs fait la couverture.
Olivier Simon

Cédric Girard

Je connais aussi l'ASPAS (deux collaborations à mon actif pour le même magazine, et une photo dans le calendrier 2006 :wink:)

Leurs actions envers le braconnage sont assez uniques  :shock:
Cédric (Aube, France)
"Quand la pie pète, le geai ricane" (proverbe ornitho) - Le blog photo nature et le livre !

P h o n a l y s

ta photo colle pile poil !

félicitation Olivier, pour la photo et ta démarche :wink:
Cours particuliers et stages www.cours-photo.ch

Olivier_S

Citation de: David G le 09 Mai 2006, 15:21:03
ta photo colle pile poil !

C'est vrai mais ce n'était pas intentionnel  :)

it's a poor lonesome cowboy...
Olivier Simon

bonbadillome

Citation de: Cédric Girard le 09 Mai 2006, 14:43:02

Leurs actions envers le braconnage sont assez uniques  :shock:

c'est quel genre d'action  ?  :o

Sinon super photo et moi je ne connaissais pas cette assos  :grin:

N-D


Olivier_S

Dans le dernier numéro, j'ai lu que l'ASPAS avait fait condamner 2 chasseurs de mon département pour chasse depuis un véhicule avec un projecteur. C'est une petite victoire car l'amende a été modeste mais ces 2 là n'ont plus leur permis de chasse, c'est déjà ça !

Voilà un communiqué reçu ce matin

Avertissement aux anti-ours :
L'ASPAS n'hésitera pas à attaquer en justice

L'ASPAS annonce aujourd'hui aux chefs des extrémistes anti-ours qu'en cas de destruction ou tentative de destruction d'espèce protégée avérée, elle les tiendra pour responsables et portera plainte pour incitation à commettre une infraction par voie de presse. Le Conseil d¹État vient de leur accorder des subventions supplémentaires honorables pour le maintien de la biodiversité, ils ont maintenant le devoir de se conformer à la volonté publique.

"Nous ferons tout pour gêner les futures réintroductions" annonce Francis Ader, président de l'Association de Défense de l'Identité Pyrénéenne.  En réponse à ces intimidations, l'ASPAS prévient les auteurs : tout fait similaire à la récente affaire des pots de miel est passible d'une amende de 9000 euros et de 6 mois d'emprisonnement.

D'autant que ce plan de renforcement des ours prévoit un important dispositif de soutien financier aux éleveurs, qui s¹ajoute à d¹autres, afin qu'ils soient en mesure de protéger leurs troupeaux des attaques : versement de 350 euros par mois pour l'emploi d'un berger salarié pendant la période d'estive, 750 euros si celui-ci procède au regroupement nocturne des bêtes. L'achat de clôtures, d'un chien patou dressé, ses frais de transports, d'entretien et de vaccination sont remboursés à 100 %. La descente des fromages par hélicoptère ou mules est également prise en charge. Chaque bête attaquée est indemnisée selon son âge.
Mais d'où provient l'argent de ces indemnisations ? Du portefeuille des contribuables. Et il est important de rappeler que 77 % d'entre eux sont favorables à l'ours et assument ainsi leur désir de voir des ours repeupler les Pyrénées.

Tout est donc mis en place pour renforcer les aides aux éleveurs, déjà nombreuses, afin qu¹ils travaillent dans de bonnes conditions dans les zones de présence de l'ours, à qui seuls 0,03 % des pertes de bêtes sont imputées.

Malgré cela, une poignée d'éleveurs refuse de renouer avec la tradition pastorale, comme cela se pratique partout ailleurs. Ils doivent accepter de partager la montagne avec les ours comme leurs confrères italiens ou espagnols le font. Ces derniers acceptent volontiers de cohabiter avec les 150 ours espagnols. Certaines associations comme le Fond pour la Protection des Animaux Sauvages vont même jusqu'à planter des arbres fruitiers, semer des parcelles de maïs et installer des ruches en montagne pour améliorer la qualité de vie de l'ours et éviter qu'ils ne s'en prennent aux troupeaux si la nourriture venait à manquer. Un bel exemple à suivre de toute urgence, pour la survie de nos montagnes !

Contact presse : Julie Danet  - Chargée de communication
Tél. : 04 75 25 10 00 - Mail : info@aspas-nature.org
Olivier Simon

christophe

"Nous ferons tout pour gêner les futures réintroductions" annonce Francis Ader, président de l'Association de Défense de l'Identité Pyrénéenne "

le mec il est president d une asso de defense d identite pyreneenne et il ne veut pas de l ours ....
alors que l ours a toujours etait present dans ces montagnes  et fait donc parti de  l identité .....



Carara

Bonjour et bravo pour cette publication Olivier,
J'avais entendiu parler de cette association et je vois qu'ils sont trés actifs.  En tout cas bonne nouvelle pour l'ours. Bizard ces gens qui se disent defendre une identitée!...
Cordialement
Franck
Cordialement
Franck

http://www.animode.net