Les grébillons sont éclos, nagent, et voyagent à dos de père.

[Jacques2]

Treize jours plus tard, le nid est vide, la famille se cache dans la roselière, les deux grébillons nagent un peu, et se font beaucoup porter. Une vidéo saisit un moment où un petit descend du dos.

Voici une ambiance générale, prise avec une focale équivalente à 486 mm, recadrée à 56 %.



Vous les voyez, les deux grébillons sur le dos ? Et pourtant ils y sont, on les discerne en zoomant fort.

Ça ira mieux en digiscopie, avec une focale équivalente à 2400 mm (pour un film 24 x 36).

Ici dans la roselière, on discerne les dessins de la tête et du cou, et la petite crête rouge




A gauche, un gébillon nage, à côté des deux parents.




Et là c'est à leur droite :




Là tous deux nagent autour du père, mais celui de droite n'est pas net.




Un père porteur d'oisillon :




En pleine eau, mais à moins de vingt mètres de la roselière, voici un adulte chargé de famille :




Vous voyez un bec à droite et un bec à gauche :




Et le ravitaillement d'un poisson par le père, pour un des oisillons affamés :



C'est tout pour les grèbes aujourd'hui.

[Michel d'Oultremont]

belle observation mais question photo pour moi c'est poubelle ou garder pour le souvenir de la rencontre
Michel

[Matys]

Effectivement dommage pour la qualité mais ça fait toujours plaisir de les rencontrer 

Matys

[Thadeus]

bonjour !

une série attendrissante

mais la lumière est un peu dure 

Amicalement

Thierry J.

[Rüdiger]

belle observation mais question photo pour moi c'est poubelle ou garder pour le souvenir de la rencontre
Michel

en effet, mais retourne pour faire autres essais,la matiere il ya.

[Jacques2]

Merci pour les critiques.
Vu le matériel et la M.A.P. manuelle, j'ai peu de marge d'amélioration. Juste avoir un déclencheur à distance, pouvoir supprimer le délai d'amortissage des vibrations.

Etant d'obédience féministe, ma compagne était convaincue d'avance que seule la femelle portait les petits sur le dos. Ces digiscopies prouvent le contraire : le porter est réparti sur les deux parents.
Les deux individus sont distinguables par les plumes de la huppe : l'un les a couchées, l'autre rebiquées en quatre ou six plumets.
Il n'est pas possible d'en déduire le sexe. J'ai juste parié que le mâle ayant eu à se battre, peut avoir la crête plus chahutée.
D'autres photographes ont eu la chance (et le matériel...) pour saisir des batailles de grèbes, c'est ahurissant, en détail.

Comment les grèbes huppés se distinguent respectivement par le sexe, demeure un mystère pour nos yeux.

Jusqu'à ces prises de vue, j'ignorais tout du détail de la robe des poussins, notamment cette tache rouge sur le sommet de la tête.