Le marché magazine français a une particularité très spéciale, c'est que le copinage et les connaissances sont plus importantes pour publier et être bien payé(doubles pages, couv etc) que vraiment la qualité intrinsèque du travail présenté, contrairement au marché anglo-saxon notamment, tout comme c'est le cas pour le marché du travail en général.
En France, quand on présente un sujet, il est courant de ne pas avoir de réponses si ça n'intéresse pas,même si le sujet est très bon. A l'étranger, même si le sujet n'intéresse pas le mag, on a presque toujours une réponse, avec des conseils, des encouragements etc...
Petit exemple criant: j'ai présenté une fois un reportage à un mag français, sans réponses, malgré mes relances. Quelques mois plus tard, une partie des photos a été primée à un concours, paf nouvelles du mag! Ça reflète bien la mentalité de certains, et alors que ces absences de réponses m'ont longtemps plombé le moral, aujourd'hui je sais un peu plus comment ça marche, et surtout qu'une absence de réponse ne veut rien dire, à part un manque certain de respect.
D'accord aussi avec ce que tu dis makro, les agences ne font pas grand chose pour les photographes qu'ils soient pro ou non. Leur politique actuelle est de compenser la baisse des tarifs de vente en faisant du volume. Malgré la crise, les chiffres d'affaire sont ainsi toujours en progression pour l'agence, et en baisse pour les photographes.
Autre problème conséquent que j'ai constaté, les agences ne tiennent aucunement compte de la rareté de certaines images pour assurer des tarifs supérieurs à la moyenne ou au moins minimaux, en disant que les clients ne tiennent pas compte de cela.
J'ai pourtant eut récemment un client qui me demandait une espèce rare, évidemment au meilleur prix possible. J'ai refusé la vente pour cause de non accord sur ce critère, une semaine plus tard, le client revenait vers moi parce que pas trouvé ailleurs ce qu'il cherchait. Mais là mon tarif n'était plus mon meilleur prix, mais celui de la rareté de l'image.
Comme quoi ce critère peut bien faire jouer les prix à la hausse, même si ça n'est pas souvent. Mais depuis ça, je ne file plus les photos rares aux agences, puisqu'elles ne tiennent pas compte de ce critère.
Le statut d'auteur photographe c'est quand même simple ....
lorsque je suis allez au centre des impots de chez moi pour retirer le dossier , la personne qui m a accueilli n a jamais voulu me le donner car pour elle , je ne dépendais pas du cnetre des impots . je suis reparti sans le dossier j ai été obligé de lui sortir des textes de l upc pour lui faire comprendre .c est quand meme un comble non .
cette histoire est arrivé a un copain egalement recemment .
c est un statut simple c est sur mais meme au centre des impots ce n est pas si clair que ca .
Pas normal du tout ça. Qu'ils ne savent pas, ok vu le bordel administratif français on peut comprendre, mais qu'on fasse du zèle en refusant ce qu'on demande c'est inadmissible.
J'ai eut(et j'ai toujours) des déboires quand j'ai fait mon changement de statut pour passer au régime réel + tva tout en restant auteur. Suite à une erreur de je ne sais qui, je me retrouve avec de la taxe professionnelle à payer, alors que les auteurs en sont exonérés... Les impôts et l'insee( qui attribuent le code d'activité) se renvoient la balle en disant que l'erreur ne vient pas d'eux.
Donc pas toujours si simple le statut d'auteur, et je vous dit pas quand vous cumulez deux statuts d'auteur différents.