Merci Gauthier, Daniel.
C'est vrai qu'ils ont pris la bonne pose pour illustrer le propos. Un peu plus tard à la tombée de la nuit à la cabane, j'avais écrit ça.
Après deux journées à crapahuter, une dernière soirée grillade et veillée au coin du feu. Dehors une grise rappelle, dernière sortie de la cabane de berger avant de se glisser dans le duvet à même le sol. L’air est vif et le paysage sublime, du Maubermé (2880 m) au Néouvielle(3192 m) en passant par l’Anéto (3404 m) et le Perdiguère(3222 m). Ces sommets si souvent gravis, évoquent tant de souvenirs. Dans notre dos, un autre spectacle. Il est vingt heure trente, la petite harde nous surplombe dans la semi-obscurité (12800 Iso). Un vrai moment de sérénité et d’harmonie, immergés entre la minéralité des 3000 et cette vie aussi mystérieuse qu’incertaine. Ce ne sont plus que des silhouettes fantomatiques, il fait -4°, nous rentrons dans nos duvets. Eux vont devoir résister une nuit de plus à 1700 mètres d’altitude.
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