Bonsoir, c'est bien volontiers que je te réponds, focale 600 mm (100/600 Sigma) boitier Canon 7D première génération. A main libre car nous avions oublié la tête pendulaire et le pied en France!!! Donc BCP d'images ratées promis on ne recommence pas. Distances variables au plus proche 30 m et au plus loin environ 100/150 m mais c'est de mémoire, en faisant un calcul sur l'envergure moyenne de l'oiseau et la focale il est possible de retrouver la distance, mais ce n'est pas mon but. Avant toute chose pour observer le Gypaète, il me semble utile de bien connaitre l'aérologie du lieu (donc tenue stricte d'un cahier d'observation avec, jour, heure, vent et direction, température, ensoleillement, conditions nuageuses, si possible identité de l'oiseau et surtout une montre ou un réveil) car le Gypaète est un métronome sur sa zone (variable selon les saisons).
Pour l'histoire nous avons croisé un couple de profs de SVT Français et nous leur avons dit que nous venions de rater le passage de 15:30 en leur recommandant de s'arrêter à leur retour vers 16:30 ce qu'ils firent et la miracle le Gypa d'environ 16:30, suivi d'un autre et encore un autre et cela toutes les heures, heures et demi, ils en sont tombé bluffé croyant à une blague au départ.
Voila donc, regarde sur internet ce qu'est "le vol de gradient" et essaye de transposer la théorie à ton lieu d'observation, si la zone est bonne tu pourras anticiper les trajectoire de l'oiseau, valable avec le Milan, le Percnoptère (la saison touche à sa fin tardive cette année). Pour les Vautours c'est autre chose, BCP plus du "vol de pente", regarde d'ailleurs leurs profils d'ailes qui n'ont rien à voir, un profil presque "Falciforme pour le Gypa" avec grand allongement genre Albatros et un profil rectangulaire pour le Vautour avec des "Winglets en bout d'aile". Par ailleurs si tu observe un Gypaète tu ne le verras que battre très rarement des ailes (hors décollage et atterrissage) et cela très peu de temps, il exploite ensuite les deux techniques, vol de pente pour quitter la zone et vol de gradient pou patrouiller avant de se poser pour récupérer un os. Je dois cela à environ 23 ans d'observation et surtout à la mise en oeuvre de ma spécialité d'Ing Aéro depuis ma jeune retraite, mon seul regret étant de faire des images pas toujours nettes. Autre considérations essayer d'être en binôme un observateur et un photographe car l'oiseau est surprenant de vitesse, respecter l'animal inutile d'être trop proche, car il finit toujours par vous faire un spectacle en étant trop proche, respecter les interdictions, éviter les scoops (sévèrement punis en Espagne), certains semblent reconnaitre les véhicules et les observateurs, à démontrer. Pour du très gros plan privilégie la DMAH en Catalogne (procédure longue) et Birding in Spain également en Catalogne, les deux sont biens, si ce n'est que les premiers sont une réserve d'état et le second un privé Steve West au demeurant très compétent, mais dans son cas l'argent ne vas pas aux oiseaux. J'allais oublier, le Néouvielle très bel endroit, mais pas le top pour le Gypa bien qu'il y en est;
En peu de mots respectez les, protégé les ils sont tellement rares
A+ En mp