[Saison 5]Avec un mois d'avance par rapport à la saison précédente… je déterre mon carnet saisonnier dédié à la passion qui continue de m'animer autour de l'étude et de la photographie en lumière naturelle de mon animal favori, le blaireau !
Pas grand chose à voir pour le moment, en ce début avril, car les journées ne sont pas encore suffisamment longues mais après trois affûts en rotation sur trois terriers différents, j'ai à chaque fois aperçu notre ami bien que pour de (trop) courts instants !
Pour info, par deux ou trois fois lors de la mauvaise saison, je me suis même permis de retirer quelques branches gênantes en préparation de ma nouvelle saison : c'est bien moins risqué de le faire (toujours avec une très grande modération) en hiver qu'au printemps !
Juste deux images sans prétention mais tout à fait révélatrices de ces trois affûts précoces…
Des émergences brèves du blaireau, aux environs de 20h30 avant un retour sous terre. La nuit venue ne permettra ni l'observation ni la photographie d'une reprise d'activité intense mais nocturne ! La photo crépusculaire ce sera pour dans quelques semaines ! Espérons…
L'absence de feuillage sur les cimes des grands arbres offre un petit avantage en terme de luminosité du sous-bois, ce qui m'a permis les deux clichés suivants, pris au Nikon D5 avec l'AF-S VR Nikkor 400mm f/2.8G ED à f2.8, au 1/160e pour ISO 5600 : des paramètres qui tiennent du confort royal en ce qui concerne la photo sans flash de Mister Blaireau où le plus souvent le photographe flirte avec des vitesses bien plus lentes et des sensibilités inavouables !
Au milieu du muguet dont certains brins sont déjà en boutons voire fleuris… une nouvelle gueule utilisée sur un réseau de terrier que je connais bien…
Image n°291
Nikon D5 | AF-S VR Nikkor 400mm f/2.8G ED | ISO 5600 | f 2.8 | 1/160e | Dist. 18 mImage n°292
Nikon D5 | AF-S VR Nikkor 400mm f/2.8G ED | ISO 5600 | f 2.8 | 1/160e | Dist. 18 mSi je me permets d'ouvrir la Saison 5 avec un mois d'avance, c'est parce que sous terre l'actualité à cette période est plus que… vivante ! Les petits sont nés il y a deux mois et la première quinzaine d'avril est celle de leurs toutes premières émergences à ciel ouvert, le plus souvent en pleine nuit. Depuis leur naissance mi-février, les blaireautins ont vu leur corps se recouvrir de poils et leurs vue et ouïe se développer (ils naissent sourds et aveugles) ; ils sont aussi passés de cent grammes à trois kilos : impressionnant !
Si la photo en lumière naturelle est exclue en pleine nuit, le suivi en continu de plusieurs sites par piégeage vidéo révèle de vrais trésors comme celui-ci :
Blaireautins : la première sortie du terrier ! Allaitement au grand air… Des mois de suivi par piégeage vidéo 24h/24 et 7j/7 pour saisir cette toute première sortie des blaireautins de leur terrier. Les premières nuits d'activité au grand air : allaitement, toilette, exercice de changement de litière…
Des instants tendres et cocasses, des instants de nature exceptionnels !
Document n°293
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