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Images - Ne postez qu'un fil par semaine et par galerie ! => Mammifères => Discussion démarrée par: HYLA le 13 Avril 2017, 19:16:55
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On en finit pas de raconter des âneries sur cet animal et ça m'exaspère au plus haut point : il n'y a pas plus sociable et plus placide que le sanglier !
Sauf que pour les esprits chagrins, il a une sale gueule et génère de ce fait toutes sortes de tartarinades.
En quarante années d'images et de rencontres, je n'ai jamais vu un sanglier s'attaquer à qui que ce soit, aussi bien dans mon entourage que parmi mes amis photographes. Il ne faut pas interpréter les quelques pas de charge que certains sangliers effectuent à l'approche d'un intrus comme une tentative délibérée de foncer sur un homme.
Les seuls cas avérés de charges réelles avec contacts physiques sont le fait d'actes de chasse : soi d'animaux poursuivis par des chiens, ou lardés de coups de piques par des chasseurs et qui, blessés et aveuglés par l'instinct de survie, foncent sur tout ce qui se met en travers de leur route, comme un cerf chassé, ou comme n'importe quel autre animal.
Moi je les aime bien ces "bêtes noires", je les ai rencontré à de très nombreuses occasions, sans jamais avoir d'aprioris négatifs sur leurs comportements : j'estime en avoir été largement récompensé....
Un gros pépère ( souvent appelé à tort "solitaire") qui traverse une allée forestière au moment du rut : c'est un des rares moments où les mâles adultes peuvent se présenter seuls, car le reste du temps il ferment la marche des compagnies menées par les vieilles laies, ou se tiennent au sein de groupes de classe d'âge équivalente.(image réalisée avec un Novoflex 400/5,6 sur Kodachrome 200 scannée)
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à l'autre bout de la pyramide des âges : un marcassin en livrée.
Si l'on peut en voir aujourd'hui à tous moments de l 'année, c'est que des lâchers de "cochongliers" ont été effectués pendant de nombreuse années, polluants la souche de sangliers sauvages avec des animaux issus d'élevages peu à cheval sur la déontologie...Certaines laies à l'apparence pourtant "pure" peuvent avoir deux portées par an, ( trois pour les porcs domestiques dont elles peuvent être génétiquement issues par croisement) .
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Une laie qui mène une compagnie peut se présenter de cette manière devant une personne debout et immobile ! Ce n'est pas une charge, car la laie fera un petit crochet au dernier moment, certainement alertée par l'odeur du photographe, car, pour ce qui est de sa vue, elle semble moins avantagée qu'un cerf ou un chevreuil...
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La fameuse grégarité qui réunit les sangliers: dès qu'ils en ont l'occasion ils se tiennent les uns sur les autres, ça ne vous rappelle rien ?
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Image typique de ce qui a souvent été interprété comme une charge : un sanglier surpris par une approche se lève brusquement et effectue quelques pas rapides vers l'intrus en grondant. Il ne s'en retournera que plus vite vers la sylve protectrice, lorsqu'il aura compris l'origine du dérangement...
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Je sens qu'on va se régaler avec ce fil...
Laissons parler le spécialiste et admirons !
Merci pour ces exceptionnelles images... et ce savoir accumulé.
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Super sympa toutes ces images ! Elles ont chacune quelque chose de super !
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C'est superbe, quelle entrée en matière, un vrai régal toutes ces images !
Encore un fil où on va se régaler par les clichés présentés et les commentaires les accompagnants rytyt
Anthony
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Bon ben comme d'hab c'est...du lourd ! :P
Encore une belle série d'images avec un super texte explicatif...
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Encore un fil auquel je m'abonne de suite! Merci René pour toutes ces belles images!!
Un animal qui ne mérite certainement pas sa réputation tu as 150% raison...
Arnaud.
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bel hommage à cet habitant d nos forêt trop souvent ramené à ce qu'il n'est pas (comme tellement d'espèce ....)
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Un très bel hommage, c'est le bon mot!
Gauthier
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passionnant comme fil !
de superbes scènes de vie accompagnées d'une expérience qui sent le vécu.
merci pour ce partage.
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Son surnom de "bête noire" peut à l'occasion s'avérer une réalité : selon l'éclairage et les moments de l'année, son pelage peut prend une dominante noire. Cette laie présente des allaites bien visibles en poil d'été.
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En réalité son pelage est globalement brun gris, avec un "charbonnage" des extrémités assez prononcé en hiver chez certains individus, moins chez d'autres, sans que cela n'ait de rapport avec son "cochonnage"
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les marcassins passent d'une livrée rayée et colorée, à une robe de transition rousse à crinière foncée, en attendant leur poil de jeune bête de compagnie :
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ce poil de"bête rousse" va subsister jusqu'à la fin de l'été, en s'estompant progressivement : ici on voit distinctement les attributs sexuels d'un jeune mâle, ainsi que son pinceau pénien. Maculé de boue, ce jeune est représentatif de l'espèce en matière de comportement : les sangliers sont dépendants de souilles et de point d'eau, où ils viennent régulièrement se débarrasser des parasites qui infestent leur pelage.
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Avec un peu d'habitude, et du temps passé sur le terrain, on arrive à reconnaître les sexes par les signes distinctifs qui les caractérisent et aussi par les comportements qu'ils adoptent à certaines occasions: ici la laie meneuse est suivie par ses marcassins, d'autres laies et un gros mâle en queue de compagnie.
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En automne, les bêtes rousses voient leur pelage muer lentement vers celui des jeunes bêtes de compagnie :
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Chouettes moments naturaliste que tu nous propose là.
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Super fil toutes tes images ont quelques choses.
Tu as dû passer du temps sur le terrain à les attendre...
Bravo et merci pour le partage.
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Superbes les photos il y a dû lourd .
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Superbe suite ! On imagine le temps passé sur le terrain pour obtenir ces résultats.
Anthony
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Merci pour ce fil instructif qui réussit avec bonheur à expliquer autant qu'il donne à voir.
Ma connaissance de l'espèce est surtout issue du piégeage vidéo... Toi tu as la chance et le savoir faire pour réaliser de très belles observations en direct que tu réussis en plus à mettre en image. Ce partage est bien intéressant !
Le dérèglement du calendrier des mises bas est aussi à mon avis dû à l'agrainage ! Des laies suitées sont visibles à des moments de l'année où l'on ne s'y attend pas !
C'est avec grand plaisir que je suivrai la suite de ton documentaire ! Bravo.
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Un fil comme je les aime : de très bonnes photos avec des comportements différents et surtout un texte explicatif enrichissant, qui sont la conséquence de nombreuses journées passées sur le terrain )))) ))))
Merci d'avoir partager ta passion et tes connaissances,
Vivement la suite
Emmanuel
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superbe images et tres sympa tout ses conseils , merci :wink:
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Le dérèglement du calendrier des mises bas est aussi à mon avis dû à l'agrainage ! Des laies suitées sont visibles à des moments de l'année où l'on ne s'y attend pas !
Les études réalisées par l'ONC n'ont pas démontré que l'agrainage et le nourrissage avaient une influence sur le nombre de portées annuelles des laies, mais plutôt sur le nombre de marcassins par laie gestante: en croissante augmentation dans les zones où la nourriture agricole disponible est importante.
Cela dit, certains domaines de chasse français ont joué aux apprentis sorciers pendant des décennies, en nourrissant leur sangliers "cochonnés" à grand renfort de remorques de patates, de betteraves, et de maïs, ce qui n'a pas arrangé les choses.
L'agrainage n'a pas pour objectif de nourrir les sangliers mais de les concentrer sur un point donné : en éparpillant du maïs sur une zone éloignée des cultures, on maintient artificiellement les animaux sur un secteur où ils seront chassés plus facilement.
On attribue souvent au sanglier un comportement vagabond : hors, il est volontiers casanier s'il trouve le gîte et le couvert en un endroit précis.
Comme pour les cerfs, on remarque que lorsque les dynamiques de populations de sangliers sont à leur apogée, des mises bas peuvent avoir lieu sur une période plus étalée que d'ordinaire : les densités importantes font que les jeunes laies sont plus facilement en contact avec des mâles, ce qui déclenche leur oestrus plus tôt et on peut voir des jeune laies primipares mettre bas en hiver (la gestation dure trois mois, trois semaines et trois jours).
Ainsi pour une fécondation précoce en septembre, d'une jeune laie de 14 mois, on aura une mise bas en janvier !
A suivre quelques images de ce phénomène : une jeune laie de moins de quarante kilos qui a mis bas en hiver, plus précisément le 20 janvier !
A une saison où il n'y pas de végétation pour dissimuler les marcassins, inutile de préciser que le moindre chien de chasse passant par là...
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un chaudron de feuilles morte et d'humus pour ces marcassins : d'ordinaire les chaudrons sont constitués de fougères, de joncs, ou bien dissimulés dans les buissons.
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la survie de cette portée est compromise : l'hiver avec sa météo et ses chasses en battues aura peut-être le dessus...
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Minuscule et dépendant de sa mère, le marcassin doit apprendre très tôt à trouver sa nourriture : le groin de la laie retourne l'humus forestier, découvrant les glands, les faînes, et les insectes, dont il se nourrira en complément du lait maternel.
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Très très belle suite!
Gauthier
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merci pour toutes ses info et ses superbes images :wink:
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superbe série avec des images étonnantes .
bravo
mb
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Génial tout cela René, merci beaucoup pour ce beau partage...
Arnaud.
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Des images et des explications vraiment au top .... bravo et merci.
Bernard
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Une belle suite de photos merci pour les commentaires
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Bonjour René,
Je confirme : me concernant, depuis 25 ans, j'ai cotoyé des milliers de sangliers, et probablement des centaines de laies suitées de marcassins <=> jamais la moindre menace ou aggressivité. Tout au plus, des grognements et des pas en avant, révélateurs d'inquiétudes (de la part de la meneuse, généralement) et de signaux transmis aux jeunes.
J'hallucine de voir tous ces récits soulignant la dangerosité de l'animal, émanant presque toujours de néophytes ; comme quoi, la réputation de l'animal est surfaite et bien ancrée dans l'inconscient collectif !
En revanche, j'ai connaissance de plusieurs témoignages dignes de foi, comtant de véritables attaques de sangliers (sur la défensive, dans un contexte de chasse - cf. poursuites ou animaux blessés). Avec même des aggressions, au sens strict, et des hospitalisations à la clé...
Thomas
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Bonjour,
Effectivement le fil est intéressant, merci !
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Bonjour ,préférence pour le marcassin,trop craquant...bravo.
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Bonjour René,
Je confirme : me concernant, depuis 25 ans, j'ai cotoyé des milliers de sangliers, et probablement des centaines de laies suitées de marcassins <=> jamais la moindre menace ou aggressivité. Tout au plus, des grognements et des pas en avant, révélateurs d'inquiétudes (de la part de la meneuse, généralement) et de signaux transmis aux jeunes.
J'hallucine de voir tous ces récits soulignant la dangerosité de l'animal, émanant presque toujours de néophytes ; comme quoi, la réputation de l'animal est surfaite et bien ancrée dans l'inconscient collectif !
En revanche, j'ai connaissance de plusieurs témoignages dignes de foi, comtant de véritables attaques de sangliers (sur la défensive, dans un contexte de chasse - cf. poursuites ou animaux blessés). Avec même des aggressions, au sens strict, et des hospitalisations à la clé...
Thomas
Salut Thomas,
C'est effectivement une habitude relevée chez les néophytes : avec des commentaires du style" j'ai eu chaud quand la laie s'est levée !" et tout le monde de féliciter le valeureux photographe....
Allons un peu de modestie, s'il en faut !
La plupart des laies sont d'une placidité déconcertante : lorsqu'on les dérange elles viennent jeter un oeil sur l'intrus lorsqu'elle n'ont pas pu avoir son odeur, puis retournent à leur sieste ou grognent et s'éloignent avec leur suite.
J'ai passé de bons moments au beau milieu de compagnie de sangliers, sans que leur réaction soit adapté à la circonstance : il en effet assez étonnant de pouvoir rester dans un périmètre occupé par une compagnie au repos. On se dit que normalement une odeur humaine devrait pousser tout sanglier à fuir, mais ce n'est pas toujours le cas, et ça c'est vraisemblablement dû au nourrissage ou à l'agrainage, et aux différents produits répandus dans l'environnement de ces animaux ( goudron de norvège et molécules de synthèse destinées à attirer les sangliers et créer des souilles, répandus avec la nourriture par les chasseurs ).
Une laie qui vient voir l'intrus : au beau milieu des buissons d'épines, je suis à quatre pattes avec les marcassins sur ma gauche.
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Avec les marcassins :
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l'un d'eux est même sacrément curieux :
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Je le répète : le sanglier est victime du délit de "sale gueule" et des préjugés liés à ses caractéristiques morphologiques, comme cet "armement" que l'on peut apprécier sur ce crane de sanglier mort.
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Pourtant, quelle bonne bouille ce bestiau !
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Une belle image cette laie avec ses marcassins.
A+
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Super, encore merci pour ces témoignages fort bien documentés et illustrés !
Anthony
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Merci pour cette MAJ. Toujours aussi passionnante ))))
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Très chouette ce fil! :)
Jean
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Et ça continue de plus belle!
Gauthier
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je suis bien content de te lire car je fais maintenant depuis 3 ans bcp de mammifères en foret et j'avoue qu'avec les sangliers j'avais toujours une petite crainte , bin oui a force de lire ou d'entendre des bobards comme tu dit on se méfie , bon j'y vais quand même mais en restant sur mes gardes lol , la dernière fois que j'ai discuté avec un garde qui faisait son tour de 4x4 pour agrainer dans une des parcelles , il ma dit qu'ils y en avaient dans les 80 et que sa monté dans les 200 au moment des jeunes sur cette parcelle , avant de partir il ma dit de faire attention car il y avait 2 très gros , 1 dans les 150kg et un autre de 180kg et qu'ils étaient pas bon , le lendemain je suis retourné dans ce coin car j'en avais aperçu 2 blancs , j'ai tenté une petite approche et la une 15aines de sangliers sont venu me voir a une 10aines de mètres , j'avoue que sur le coup j’étais pas très rassuré mais bon ils ont rien fait de spécial a part un ou une qui est venue plus prés et ma contourné un peu en dressant le poil et des petits grognements , après ils sont reparti plus loin et je les regardé manger quand d'un coup ils ont pris la fuite , j’étais surpris et je me suis posé la question de qu'est ce qui peut les faire fuir comme ça quand j'ai vu un gros sanglier sortir de leurs droite , j'ai eu le temps de prendre qu'une image car il a fait que traverser le chemin et je venais de virer mon trépied mais il était énorme et très musclé , d’après le garde que j'ai revu au même endroit quelques jours plus tard il s'agirait du 150 kg , j'y suis retourné plusieurs fois pour essayer de faire les 2 blancs mais j'ai jamais osé approcher trop car ils y avaient trop de sanglier dans ce chemin , le plus que j'en ai vu c'est une bonne quarantaines dont les 2 gros au loin qui se chamaillé lol , je serais maintenant plus en confiance quand j'en ferais , merci a toi :wink:
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je suis bien content de te lire car je fais maintenant depuis 3 ans bcp de mammifères en foret et j'avoue qu'avec les sangliers j'avais toujours une petite crainte , bin oui a force de lire ou d'entendre des bobards comme tu dit on se méfie , bon j'y vais quand même mais en restant sur mes gardes lol , la dernière fois que j'ai discuté avec un garde qui faisait son tour de 4x4 pour agrainer dans une des parcelles , il ma dit qu'ils y en avaient dans les 80 et que sa monté dans les 200 au moment des jeunes sur cette parcelle , avant de partir il ma dit de faire attention car il y avait 2 très gros , 1 dans les 150kg et un autre de 180kg et qu'ils étaient pas bon , le lendemain je suis retourné dans ce coin car j'en avais aperçu 2 blancs , j'ai tenté une petite approche et la une 15aines de sangliers sont venu me voir a une 10aines de mètres , j'avoue que sur le coup j’étais pas très rassuré mais bon ils ont rien fait de spécial a part un ou une qui est venue plus prés et ma contourné un peu en dressant le poil et des petits grognements , après ils sont reparti plus loin et je les regardé manger quand d'un coup ils ont pris la fuite , j’étais surpris et je me suis posé la question de qu'est ce qui peut les faire fuir comme ça quand j'ai vu un gros sanglier sortir de leurs droite , j'ai eu le temps de prendre qu'une image car il a fait que traverser le chemin et je venais de virer mon trépied mais il était énorme et très musclé , d’après le garde que j'ai revu au même endroit quelques jours plus tard il s'agirait du 150 kg , j'y suis retourné plusieurs fois pour essayer de faire les 2 blancs mais j'ai jamais osé approcher trop car ils y avaient trop de sanglier dans ce chemin , le plus que j'en ai vu c'est une bonne quarantaines dont les 2 gros au loin qui se chamaillé lol , je serais maintenant plus en confiance quand j'en ferais , merci a toi :wink:
Salut jacquo,
avec les animaux nourris régulièrement, on peut assister à des comportements étonnants : il m'est arrivé de voir des dizaines de faisans se jeter sur moi à mon arrivée sur un point de nourrissage !
je te conseille de rester à distance des animaux nourris, car leur comportement n'a plus rien de naturel.
si l'agressivité envers l'homme ne pose pas de problème, en revanche la concurrence entre les sangliers sur un point de nourrissage peut générer des bousculades entre des animaux qui, n'ayant plus peur de toi, risquent de te passer entre les jambes !
Et lorsque des sangliers de 150 kg se bousculent, ça déménage :
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Photographiquement parlant le sanglier n'est pas très facile à appréhender: sa taille et ses moeurs font qu'il est rarement à découvert pour être mis en image de plein pied. L'hiver demeure la saison la plus propice pour faire de images, car la végétation a disparu, les compagnies sont en mouvement pour se nourrir ou pour échapper à la chasse.
Une très grosse laie à l'arrêt devant moi : elle a entendu le clic du boitier, mais ne sait pas d'où ça vient, elle écoutera longuement avant de reprendre sa route.
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On peut aussi faire des images à l'affût sur les postes d'agrainage, mais le rendu n'est pas terrible : on voit que l'environnement est piétiné par les animaux, et ça ne fait pas très naturel...
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Une image obtenue dans un environnement végétalisé est plus esthétique, à mon sens :
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les zones humides sont très prisées par les sangliers : ils y trouvent gîte et couvert facilement.
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C'est vrai que ce n'est pas un animal facile à mettre en valeur ...la laie dans les fougères sèches est très réussie.
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C'est vrai que ce n'est pas un animal facile à mettre en valeur ...la laie dans les fougères sèches est très réussie.
Oui, bien jolie! L'avant-dernière est superbe également!
Gauthier
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toujours aussi passionnant ce fil. et les photos sont très réussies. uy8
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jolie suite d'image , j'aime bcp celui dans les herbes et la derniere avec les oies ou canards en vol :wink:
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Toujours un vrai plaisir de passer voir tes mises à jour, encore une belle suite ))))
Anthony
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Quelques images à suivre de ce que j'ai réussi à obtenir avec cette espèce :
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un jeune :
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à l'arrêt : c'est une attitude caractéristique des sangliers qui se déplacent, ils s'arrêtent régulièrement pour écouter.
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un mâle :
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une scène hivernale :
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Superbe cette mise à jour!
Gauthier
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Terrible ces ajouts encore une fois!!!! Génial. Au niveau photographique, je trouve la laie dans les fougères et cette dernière de toute beauté!!
Arnaud.
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Une vraie mine d'information pour ce fil et je plussoie à cent pour cent sur ce qui a été dit sur la (non) dangerosité de cet animal .
Le premier reflex de cet animal quand il tombe nez à nez avec un photographe sera de regagner une zone ou il se sait en sécurité et en aucun cas de charger.
Au début ou j'ai commencé la photo on me disait "surtout ne jamais se mettre entre une laie et ses marcassins".
Plusieurs fois en dix ans le cas c'est présenté et bien après m'être fais éventé (j'ai bien dis éventé et pas éventré) après un grognement pour avertir le reste de la troupe, chacun rentrait de son coté dans le sous bois.
Une fois seulement j'ai eu le palpitant qui est monté dans les tours...
Je longeais avec mon chien ( un jeune golden retriever) un roncier et le chien a eu la mauvaise idée d'aller voir à l'intérieur ce qu'était cette odeur qu'il ne connaissait pas encore.
Sauf qu'à l'intérieur de ce roncier il y avait une laie suitée qui lui a aussitôt montré le chemin de la sortie, apeuré le chien est venu se réfugier entre me jambes avec la laie pas contente du tout 5 mètres derrière lui.
J'ai levé les bras et j'ai gueulé un grand coup et au dernier moment la laie a fait demi-tour mais dans ce cas c'est au chien qu'elle en voulait et pas à moi.
Encore bravo pour ces superbes photos et ce fil très instructif que je vais suivre de près.
Philippe
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Une vraie mine d'information pour ce fil et je plussoie à cent pour cent sur ce qui a été dit sur la (non) dangerosité de cet animal .
Le premier reflex de cet animal quand il tombe nez à nez avec un photographe sera de regagner une zone ou il se sait en sécurité et en aucun cas de charger.
Au début ou j'ai commencé la photo on me disait "surtout ne jamais se mettre entre une laie et ses marcassins".
Plusieurs fois en dix ans le cas c'est présenté et bien après m'être fais éventé (j'ai bien dis éventé et pas éventré) après un grognement pour avertir le reste de la troupe, chacun rentrait de son coté dans le sous bois.
Une fois seulement j'ai eu le palpitant qui est monté dans les tours...
Je longeais avec mon chien ( un jeune golden retriever) un roncier et le chien a eu la mauvaise idée d'aller voir à l'intérieur ce qu'était cette odeur qu'il ne connaissait pas encore.
Sauf qu'à l'intérieur de ce roncier il y avait une laie suitée qui lui a aussitôt montré le chemin de la sortie, apeuré le chien est venu se réfugier entre me jambes avec la laie pas contente du tout 5 mètres derrière lui.
J'ai levé les bras et j'ai gueulé un grand coup et au dernier moment la laie a fait demi-tour mais dans ce cas c'est au chien qu'elle en voulait et pas à moi.
Encore bravo pour ces superbes photos et ce fil très instructif que je vais suivre de près.
Philippe
Salut Paulo,
merci pour ta contribution, avec ce récit qui retranscrit très bien le ressenti que peuvent avoir eu des personnes en contact avec ces animaux.
Personnellement j'ai vécu à peu près la même expérience, et c'est ce qui m'a encouragé à persévérer avec les sangliers : tout jeune photographe j'avais été mis en garde contre les laies et leurs petits, qu'il fallait absolument se garder de côtoyer, au risque d'être chargé par leur mère ( un discours largement véhiculé par le milieu de la chasse....).
Alors que j'approchais silencieusement un brocard qui brouttait dans une queue d'étang, je suis arrivé tout droit sur un chaudron occupé par une laie et ses marcassins. A mon arrivée ils sont sortis en éventail du tas de joncs où ils se tenaient au chaud. L'un des marcassin est venu se caler dans mes bottes : il était minuscule et cherchait à se frayer un chemin dans la végétation dense de l'étang en poussant sur mes pieds ! Ma réaction fut de le repousser gentiment de la main pour qu'il rejoigne sa fratrie partie en sens inverse avec la laie, il couina très fort lorsqu'il sentit ma main sur son dos. La laie vint aussitôt en grondant, décrivant des cercles autour de moi. Impressionné par la situation, je décidai tout naturellement de faire marche arrière en repartant dans mes pas. A peine reculé de quelques pas, je fis la découverte de toute une compagnie qui était couchée autour de moi ! Il y avait des sangliers couchés partout dans un rayon d'une dizaine de mètres, des laies, des mâles, des jeunes, tous pourtant susceptibles d'avoir eu mes effluves dans le groin à un moment donné !
Cloué là debout et immobile, je fis quand même quelques images, à vrai dire les toutes premières d'aussi près, et je finis par être complètement rassuré de cette promiscuité avec ces animaux soi-disant agressifs : la compagnie s'est rassemblée autour d'une grosse laie qui s'est immobilisée, a écouté longuement, soufflé très fort plusieurs fois de suite, pour finalement décider de quitter les lieux. J'ai pu compter plus de vingt sangliers qui sont passés à la queue leu leu devant moi, sans les marcassins que je ne pouvais apercevoir, car la végétation les dissimulait, mais que les tiges des joncs remuantes trahissaient.
Par la suite et en une bonne quarantaine d'années, j'ai eu de nombreuses fois l'occasion de me trouver auprès de compagnies fréquentant les étangs, avec la certitude de me trouver auprès d'animaux placides et sociables, malgré les bousculades et les grognements qui font partie du quotidien de ces bêtes:
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Quels témoignages! Le palpitant devait être malgré tout haut dans les tours, autant pour une pointe d'appréhension, mais surtout l'émotion d'être si proche.
Gauthier
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Quels témoignages! Le palpitant devait être malgré tout haut dans les tours, autant pour une pointe d'appréhension, mais surtout l'émotion d'être si proche.
Gauthier
Salut Gauthier,
Hélas pour les sangliers : les réputations se font sur les aprioris circonstanciés de personnes qui "montent vite dans les tours", comme tu le soulignes si justement !
En réalité, quasiment toutes les histoires d'agressivité concernant cette espèces sont relatives à des charges d'intimidations; ces réactions sont justifiée de la part d'animaux dérangés ou de laies suitées, qui ne l'oublions pas, sont traqués à longueur d'année par des gens animés d'intentions peu louables....La "victime" est toujours persuadée qu'elle a échappé au sanglier parce qu'elle s'est enfuie, alors que si elle n'avait pas bougé il ne se serait rien passé ( un photographe m'a dit avoir eu de la casse sur son matériel à la suite d'une charge de sanglier ! Après discussion avec lui, c'est un évènement qu'il faut traduire par : "j'ai fait tomber mon matériel en m'enfuyant..."
Sur l'image suivante un gros pépère est venu me voir pour s'assurer que je ne représentais pas de danger : c'est toujours un grand moment d'émotion !
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J'aime bien les vues dans les fougères sèches, "la rencontre hivernale", et merci pour toutes tes anecdotes de terrain.
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Encore et toujours de très belles images.
Anthony
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toujours aussi belle tes images , je sais pas pour toi mais moi j'en vois pas un en ce moment dans la foret ou je vais , je pense a un manque d'eau car je vois plus une seule flaque :sad:
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très intéressant ce fil avec de nombreuses anecdotes que l'on devrait se charger de véhiculer plus souvent...
et bien sur , des images terribles! bravo.
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Je souscris pleinement à ce qui est dit dans ce fil.
Dans mon coin les sangliers sont peu nombreux, d'acquisition récente mais mes rencontres sont bien dans la lignée des contats faie,nt sur ce fil
Tes images sont superbes
un grand bravo
mb
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toujours aussi belle tes images , je sais pas pour toi mais moi j'en vois pas un en ce moment dans la foret ou je vais , je pense a un manque d'eau car je vois plus une seule flaque :sad:
Salut Jacquo,
Les sangliers sont intimement liés à leur souilles: la sécheresse les oblige donc à trouver de nouveaux points d'eau où faire de la boue. Trouves les et tu trouveras les sangliers...
Des images faites en juillet, vers 10 heures du matin , en pleine canicule : ces jeunes sangliers sont venus se souiller dans une mare, las de se faire agresser par des insectes.
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les sangliers sont souvent couverts de boue :
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la boue forme même quelquefois une croûte épaisse et durable :
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presque une carapace :
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si bien qu'en apercevoir un de propre et en milieu dégagé est un vrai régal :
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De sacrés morceaux dans cette mise à jour !
Anthony
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De sacrés morceaux dans cette mise à jour !
Anthony
Salut Anthony,
oui j'ai eu la chance d'en croiser de très gros : celui-ci ( un scan de diapo ) s'était arrêté à côté de mon affût, il était énorme !
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Merci pour le partage de ton expérience . Sur ce, je file sur ton blog qui est juste passionnant ! Bravo ))))
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De beaux pépères!
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Un super fil avec de belles images.
Merci pour le partage...
Ne t'arrête pas Hyla.
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Merci pour ce partage , superbes photos
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toujours aussi belle tes images , je sais pas pour toi mais moi j'en vois pas un en ce moment dans la foret ou je vais , je pense a un manque d'eau car je vois plus une seule flaque :sad:
Salut Jacquo,
Les sangliers sont intimement liés à leur souilles: la sécheresse les oblige donc à trouver de nouveaux points d'eau où faire de la boue. Trouves les et tu trouveras les sangliers...
Des images faites en juillet, vers 10 heures du matin , en pleine canicule : ces jeunes sangliers sont venus se souiller dans une mare, las de se faire agresser par des insectes.
oui c'est bien ce que je pensais , par contre je savais pas qu'ils etaient lié a leurs souille donc merci pour ce renseignement , pour l'eau il en annonce bcp cette semaine par chez moi donc sa devrait revenir :wink: , jolie images , la derniere je la verrais bien en n/b :grin:
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Oui, de magnifiques bêtes!
Gauthier
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Ah oui de bons gros pèpères! Superbe l'image avec celui recouvert de boue et la lumière pile ou il faut!
Arnaud.
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Effectivement balaise celui-là :shock:
Anthony
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Que de belles bêtes sur ce fil !
...c'est vraiment un animal fascinant bravo !
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Merci pour le partage de ton expérience . Sur ce, je file sur ton blog qui est juste passionnant ! Bravo ))))
Salut Pierrot,
Merci pour le compliment,
Un suite avec des marcassins au chaudron, bien cachés dans les buissons :
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un sanglier à six pattes :grin: !
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un gros mâle qui écoute :
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une ribambelle :
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une nurserie sylvestre : les compagnies menées par des grosses laies expérimentées regroupent ainsi leurs marcassins.
La grégarité qui réunit généralement ces animaux, prend ici tout son sens, en faisant bénéficier les marcassins d'une protection collective, plus efficace que celle d'une laie isolée.
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Encore une super suite, génial les marcassins au chaudron.
Anthony
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superbe images :)
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Merci pour toutes les MAJ avec des explications bien illustrées ))));
Un plus pour "la ribambelle" Très photogénique et pour "la nurserie sylvestre" car ce n'est jamais facile de faire la Mise au point sur ces petits en raison de la végétation qui les masque souvent en partie.
Merci pour le partage et vivement la suite
Emmanuel
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La suite est intéressante, comme toujours !
En arrivant en forêt ce matin j'en ai croisé quatre d'ailleurs, mais vus depuis la voiture au bord de la route...
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Belle mise à jour! Excellent, le sanglier à six pattes! :mrgreen: :mrgreen:
Gauthier
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Super René, encore de chouettes partages!! J'aime beaucoup les marcassins bien à l'abri au chaudron! Fallait la faire cette image!!
Arnaud.
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Superbe reportage uy8
Merci du partage
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Merci pour vos impressions et commentaires,
la vie des sangliers n'est pas de tout repos, comme tous les grands animaux soumis à la pression de chasse : aussi s'il m'arrive de voir survenir un sanglier affolé, je n'en conclu pas pour autant qu'il me charge...celui-ci a fait un rapide crochet lorsqu'il a aperçu ma silhouette à la lisière du bois.
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Cette laie meneuse vient droit sur moi avec sa compagnie de jeunes : inutile d'avoir peur et de se signaler pour éviter un contact, ces animaux feront un petit crochet au dernier moment, alertés par mes effluves. La vue n'est pas le sens le plus affûté chez les sangliers, ils sont beaucoup plus sensibles aux odeurs.
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Un affût d'hiver en sous-bois peut être l'occasion de voir arriver en trombe des sangliers chassés : ils viennent se réfugier dans des zones de remises habituelles, et se tiennent immobiles de longs moments, à l'écoute des trompes et des chiens.
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Pas plus de "bêtes noires"que de "cochons", mais de bien réels êtres sauvages, sociables et sensibles, toujours enclins à chercher le secours de leur groupe.
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Meneuse et responsable, cette laie conduit sa compagnie à travers les pièges de l'automne...
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Encore une bien jolie suite!
Gauthier
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Quel superbe fil, les images sont vraiment magnifiques et commentées en plus, on apprend beaucoup de choses. Merci
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Encore un superbe témoignage à travers tes images, merci.
Anthony
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Terrible cette dernière compagnie, avec la lumière pile ou il faut!
Arnaud.
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toujours des tres jolies images , j'aime bcp l'avant derniere :)
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un fil de grande qualité dédié à un superbe animal.
un grand bravo pour l'ensemble
mb
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Merci pour vos appréciations et commentaires,
Voici quelques images réalisées sur des remises utilisées régulièrement par une compagnie de sangliers, elles illustrent un des comportements typique du sanglier : le "baugeage".
Si la "souille" sert à se couvrir de boue, la "bauge" est une dépression creusée dans le sol pour se tenir au chaud, partiellement à l'abri du vent, et éventuellement profiter de la chaleur dégagée par la décomposition des végétaux.
Cette laie vient d'arriver devant mon affût, et semble inspecter les environs : je suis à bon vent et bien camouflé.
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Elle entreprend de creuser du groin sa bauge dans l'humus forestier et la molinie :
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la tâche est aisée car le sol est relativement meuble : elle tasse de son arrière train l'humus déjà décompressé.
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Puis s'allonge dans sa bauge pour une sieste digestive qui durera vraisemblablement toute la journée : le sanglier est monogastrique, omnivore et donc ne rumine pas.
On se rend compte également que cette habitude de creuser une dépression au sol facilite grandement la dissimulation du sanglier dans son environnement:
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En hiver et dans certains milieux pierreux, la bauge est plus difficile à creuser et nettement moins efficace, en terme de dissimulation :
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Tiens, je ne connaissais pas la nuance entre la bauge et la souille... Très instructif, encore, et toujours aussi joliment illustré!
Gauthier
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Ah oui, pas aussi bien planqué sur cette dernière!! ; )
Excellents documents, merci du partage!!
Arnaud.
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Tiens, je ne connaissais pas la nuance entre la bauge et la souille... Très instructif, encore, et toujours aussi joliment illustré!
Gauthier
Salut Gauthier,
la bauge est une "construction" effectuée sciemment par le sanglier, tout comme le chaudron, qui sert à abriter une portée et sa laie. la souille est une dépression de terrain ( fossé, ornière, mare ou étang) naturellement humide, dans laquelle ils aiment à se rouler.
une bauge improvisée entre les racines d'un épicéa : le travail est moins complexe pour les sangliers, ils leur suffit juste de bouter un peu d'humus dans ce cas !
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Merci pour vos appréciations et commentaires,
Voici quelques images réalisées sur des remises utilisées régulièrement par une compagnie de sangliers, elles illustrent un des comportements typique du sanglier : le "baugeage".
Si la "souille" sert à se couvrir de boue, la "bauge" est une dépression creusée dans le sol pour se tenir au chaud, partiellement à l'abri du vent, et éventuellement profiter de la chaleur dégagée par la décomposition des végétaux.
Cette laie vient d'arriver devant mon affût, et semble inspecter les environs : je suis à bon vent et bien camouflé.
Ca me rappelle une anecdote, un matin de février avec une belle gelée, je fais le tour d'une meule de foin disposée là afin d'apporter un peu de nourriture aux cervidés. Arrivé à 2 mètres un sanglier sort de là comme un diable de sa boite, tout fumant. A l'intérieur de la meule il devait bien faire une dizaine de degré alors que tout était gelé alentour.
Merci du partage.
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Aussi bien pour ton fil de chevreuil que celui ci, c'est un régal pour moi de lire tes commentaires et de visualiser tes superbes photos.
Et comme le dit Daguet, merci pour ton partage HYLA et surtout CONTINUE :grin:
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Tu arrives à avoir une belle proximité et avec des animaux sereins ))))
Anthony
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Tu arrives à avoir une belle proximité et avec des animaux sereins ))))
Anthony
Salut Anthony,
Il n'y a pas de mystère : la billebaude à l'arrache ne permet que très rarement ce genre d'images ; seul l'affût en milieu connu, ou préalablement repéré, reste une valeur sûre pour obtenir des résultats réguliers.
Quelquefois c'est même trop près...
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Pas assez d'espace autour de l'animal , ou pas de quoi faire un cadrage harmonieux, car le sanglier s'arrête brusquement et tourne la tête au dernier moment : c'est l'inconvénient de l'affût permanent ! les animaux s'en approchent trop rapidement et trop facilement, ça laisse peu de marge de manoeuvre.
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quelquefois ça passe trop vite, sans marquer d'arrêt : pas le temps de peaufiner....
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ou alors c'est la végétation qui vient compliquer la pdv : il faut composer avec.
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C'est avec grand plaisir et grand intérêt que je suis les ajouts sur ton fil thématique. Merci René. J'apprécie ce type de monographie étayée par l'observation-recherche pendant des années étant moi-même auteur d'un fil de cette nature sur le blaireau. C'est incroyable ce que l'expérience sur une espèce particulière peut apporter de connaissances mais aussi d'incertitudes que l'on a plaisir à tenter de lever, sans forcément y arriver !
À te lire je me dis sans doute comme beaucoup "c'est pas possible" autant de rencontres avec un animal réputé méfiant et à l'odorat réputé ! Bravo.
Précisément au sujet de l'odorat… Tu évoques les affûts. Comment tenir compte du vent, les sangliers pouvant arriver sans doute de n'importe où dans la majorité des cas (sauf géographie des lieux particulière) et ainsi se trouver sous le vent de l'affût ? La prise en compte du sens du vent, lorsqu'il est stable en direction, est plutôt le propre de l'approche. N'en fait-on pas trop au sujet de leur odorat ? Tu as un peu abordé le sujet dans les pages précédentes mais j'aimerais que tu en dises davantage sur leur odorat… Merci encore !
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Citation de roboisdesbains
"À te lire je me dis sans doute comme beaucoup "c'est pas possible" autant de rencontres avec un animal réputé méfiant et à l'odorat réputé ! Bravo.
Précisément au sujet de l'odorat… Tu évoques les affûts. Comment tenir compte du vent, les sangliers pouvant arriver sans doute de n'importe où dans la majorité des cas (sauf géographie des lieux particulière) et ainsi se trouver sous le vent de l'affût ? La prise en compte du sens du vent, lorsqu'il est stable en direction, est plutôt le propre de l'approche. N'en fait-on pas trop au sujet de leur odorat ? Tu as un peu abordé le sujet dans les pages précédentes mais j'aimerais que tu en dises davantage sur leur odorat… Merci encore !
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Salut camarade des bois ,
Pour répondre à ta première interrogation : le sanglier, s'il fait bien partie des grands animaux que je photographie le moins, reste cependant pour moi assez facile à appréhender. Si quelques unes des ces images sont issues de rencontres fortuites lors d'affûts destinés à d'autre espèces, la grande majorité de mon stock d'images provient d'affûts réalisés sur des zones de passages ou de remises préalablement repérées.
Je pense qu'il est moins difficile d'approcher et de photographier un sanglier qu'un cerf mâle en dehors du brame, mais que sa relative petite taille et sa discrétion le font passer inaperçu aux yeux de la plupart des photographes occasionnels.
Pour qui n'est pas spécialisé sur l'espèce, il ne doit pas être rare de passer devant un buisson de lisière sans soupçonner le moins du monde qu'il soit l'abri d'une petite compagnie, ou d'une laie suitée. Qui d'ailleurs, comme le font souvent les cerfs ou les chevreuils, ne bougeront pas d'un pouce si l'intrus ne vient pas droit sur eux !
Comme pour beaucoup d'autres espèces animales, la connaissances des moeurs, de la biologie et des comportements, mais aussi une parfaite connaissance des lieux de pdv, sont déterminants pour réussir des images régulièrement.
Lorsqu'il détecte la présence des hommes le sanglier adopte des comportements différents selon les situations.
En forêt de plaine et en hiver, comme chez moi par exemple, les sangliers sont confrontés à deux types de situations:
l'une est classique et correspond à une lutte permanente pour échapper aux traques organisées sur des lots de chasse forestiers et aux tirs de bordure des riverains opportunistes.
Dans ce cas les sangliers bougent beaucoup, afin de se soustraire aux risques associés aux odeurs des hommes et des chiens, et la moindre effluve est alors immédiatement interprétée comme un danger potentiel imminent, générant une fuite systématique. Sauf dans les zones non chassées, où leur comportement est alors différent : ainsi, des sangliers chassés peuvent se réfugier dans un secteur escarpé, une grande plaine cultivée ou une zone péri-urbaine, et ne plus réagir du tout de la même façon aux odeurs d'hommes et de chiens, qui dans ce cas ne seront plus forcément associées à un danger. On oublie souvent que ces animaux connaissent parfaitement leur territoire et les habitudes des hommes qui y vivent, qu'il savent reconnaitre s'ils sont chassés ou non, que le bucheron et l'agriculteur, malgré le bruit et la circulation de leurs machines, ne sont pas dangereux.
J'écarte volontairement de mon propos le chapitre des sangliers nourris, car il ne correspond plus à quoi que ce soit, en terme de comportement naturel : sur des sites entretenus par des chasseurs, j'en ai vu qui venaient vers l'intrus, et attendaient la distribution de nourriture, ou qui suivaient les quads et les 4X4 pour grapiller des grains de maïs....
L'autre situation correspond aux sangliers vivants hors des zones de chasses organisées : en milieu bocager, étangs ou plaine cultivée. Là encore, l'animal adapte son comportement face aux effluves humaines, qu'il ne fuira que lorsque la proximité sera trop gênante pour lui ! Et ce n'est encore qu'une généralité, car j'ai eu l'occasion de me trouver au milieu de troupes entières dans des roselières de queue d'étangs sans provoquer de fuite.
Pour ce qui est de l'odorat, et des postes d'affût en général, ne pas tenir compte du vent c'est compromette sérieusement ses chances de réaliser des images.
Pour ma part j'ai utilisé pendant de nombreuses années des caches permanentes, réalisées avec des branches mortes au pied de certains arbres, et construites sous une grande futaie de chênes où les sangliers passaient régulièrement le matin pour " glander", avant d'accéder à des zones de remises situées dans des buissons épineux.
Bien entendu, ces caches étaient disposées en différents endroits de cette futaie, afin de pouvoir être choisies en fonction du vent.
Pour moi, le sanglier n'est pas plus affûté au niveau de l'odorat qu'un cerf ou un chevreuil, mais comme il semble nettement moins bon en capacité visuelle et qu'il ne réagit bien souvent qu'à l'odeur de l'intrus, cela a suffi à en tirer des conclusions.
Attitude typique d'une meneuse qui a capté une miette d'effluve : elle va souffler fort pendant de longs moments afin de bien dégager ses sinus encombrés par l'humus et essayer de capter d'autres odeurs, avant de prendre une décision. Les autres membres de la compagnie ne réagiront pas forcément à ces souffles puissants et continuent leurs activité de "glandage" sous le grand chêne.
Pour faire simple, je dirai que les sangliers utilisent mieux leur odorat que leur vue pour évaluer une situation. Il faut donc en tenir compte.
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Passés du mauvais côté de l'affût, ces trois pépères vont accélérer le train !
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Cette laie meneuse est du bon côté de l'affût, pas de problème :
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Quelle collection d'images sur le sujet, en tout cas! C'est un régal!
Gauthier
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Encore de très jolies images, merci pour ces mises à jour régulières.
Anthony
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superbe images et un grand merci pour toutes tes explications :wink:
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Super ces images René, et merci pour le partage de ta vision et de ton expérience!
Arnaud.
-
Merci pour vos appréciations et commentaires,
On sent bien que le sanglier n'est pas à l'aise avec la vue : cette laie passe devant le poste l'affût, mais semble incapable d'identifier l'opérateur immobile, pourtant vêtu d'une simple tenue de camouflage !
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Pareil pour ce mâle surpris à l'approche dans une remise située en environnement broussailleux : il a bien entendu quelque chose, mais est incapable de discerner le photographe qui se tient debout devant lui.
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L'immobilité du photographe est un gage de réussite, avec cette espèce : cette laie baugée a été surprise par l'arrivée de l'intrus, mais après seulement quelques foulées elle s'est arrêtée en plein élan pour tenter de comprendre l'origine du dérangement. En restant immobile j'ai réalisé plusieurs images, certes imparfaites, mais si j'avais tenté de bouger l'entrevue n'aurait pas eu lieu !
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Une attitude caractéristique d'un animal qui cherche à comprendre l'origine des clics, pourtant feutrés, d'un appareil dissimulé sous une housse anti-bruit :
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les sangliers laissent beaucoup de traces : ils ne sont pas franchement difficiles à repérer !
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Les traces, certes. Mais ils parviennent quand même à être très discrets la plupart du temps: difficile de les voir par hasard au détour d'un chemin. Très belle mise à jour encore.
Gauthier
-
C'est ça, plus facile à voir les traces que les bestiaux en question :)
Très belle l'avant-dernière image.
Anthony
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C'est ça, plus facile à voir les traces que les bestiaux en question :)
Très belle l'avant-dernière image.
Anthony
Salut Anthony,
Pourtant en terme de repérage le sanglier ne présente aucune difficulté ! Avec le cerf élaphe, ils fait partie de ceux qui laissent le plus d'indices visuels dans la nature, suivi d'assez près par les chevreuils.
Toujours est-il qu'une fois repéré, le sanglier s'affûte comme n'importe quel autre animal, avec son lot de déconvenues et de réussites, sans plus.
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Les traces, certes. Mais ils parviennent quand même à être très discrets la plupart du temps: difficile de les voir par hasard au détour d'un chemin. Très belle mise à jour encore.
Gauthier
Salut Gauthier,
C'est certain : compter sur le hasard pour rencontrer régulièrement le sanglier est risqué ! Rien ne vaut un bon affût naturel et une bonne tenue de camouflage, pour le croiser sur le chemin de ses remises.
Comme ce mâle, peu armé, qui s'est arrêté intrigué par le clic du D200 : il ne me verra ( il n'y a pas de jeu de mot :grin: ) pas et continuera sa route.
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Mais le hasard sait aussi récompenser le naturaliste discret, notamment celui qui marche lentement pour se rendre à son affût : de temps en temps une rencontre fortuite vient gratifier l'effort de discrétion.
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Toujours très didactique.
J'aime bien cette ambiance dans les fougères givrées.
A+
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Trop craquant le petit marcassin.
Il est vrai que l'on entend tellement de choses sur eux que j'ai toujours une appréhension d'en croiser un.
Merci ,me voici rassurée si l'occasion se présente un de ces jours.
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Bien belle l'ambiance de cette dernière, j'aime beaucoup!
Arnaud.
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Bien belles ces deux dernières!
Gauthier
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Encore une bien belle mise à jour, top la dernière !
Salut Anthony,
Pourtant en terme de repérage le sanglier ne présente aucune difficulté ! Avec le cerf élaphe, ils fait partie de ceux qui laissent le plus d'indices visuels dans la nature, suivi d'assez près par les chevreuils.
Toujours est-il qu'une fois repéré, le sanglier s'affûte comme n'importe quel autre animal, avec son lot de déconvenues et de réussites, sans plus.
Je trouve quand même que c'est beaucoup plus difficile, je retrouve aisément et à intervalle de temps très régulier chevreuils et même biches aux mêmes endroits alors que pour le sanglier c'est beaucoup plus rare, ils se déplacent plus.
Anthony
-
Encore une bien belle mise à jour, top la dernière !
Salut Anthony,
Pourtant en terme de repérage le sanglier ne présente aucune difficulté ! Avec le cerf élaphe, ils fait partie de ceux qui laissent le plus d'indices visuels dans la nature, suivi d'assez près par les chevreuils.
Toujours est-il qu'une fois repéré, le sanglier s'affûte comme n'importe quel autre animal, avec son lot de déconvenues et de réussites, sans plus.
Je trouve quand même que c'est beaucoup plus difficile, je retrouve aisément et à intervalle de temps très régulier chevreuils et même biches aux mêmes endroits alors que pour le sanglier c'est beaucoup plus rare, ils se déplacent plus.
Anthony
Salut Anthony,
comme je l'ai déjà indiqué plus haut dans ce fil, les moeurs du sanglier sont très différents des autres ongulés de nos régions, vraiment rien à voir en terme de comportements !
la principale différence vient du mode d'alimentation, et elle est fondamentale : ce n'est pas un herbivore et il est monogastrique, il ne sort donc pas à heures régulières comme un cerf ou un chevreuil pour brouter dans un gagnage, et n'est pas non plus tenu de ruminer.
mais il profite de mannes en lien avec des éclosions d'insectes, de la variation du niveau d'eau des rivières, des étangs et des mares, pour glaner des amphibiens ou des poissons, du mûrissement de certains fruits ou cultures, et enfin de la méteo pour fouiller le feutrage racinaire des prairie et des bois, ameubli par les pluies, afin d'y consommer des vers et des larves.
Son régime omnivore l'amène également à profiter de tout ce qu'il peut trouver comme proies au sol, que ce soit des oiseaux, nids et oeufs, ou petits mammifères, jusqu'au portées de lapins et levreaux, avec les charognes en prime !
On se rend bien compte qu'il se comporte en chasseur cueilleur, et que ce mode d'alimentation/prédation nécessite forcément un vagabondage certain !
Par chance, c'est le plus souvent en groupes assez bruyants que ces déplacements s'effectuent : pour le repérage c'est intéressant, pour les images c'est plus compliqué...
-
le passage d'une compagnie en hiver :
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un mâle solitaire au moment du rut : pendant cette période on voit plus fréquemment des grands mâles se déplacer seul en quêtes de femelles. On leur attribue le qualificatif de "solitaire", alors qu'ils rechercheront la compagnie de leurs semblables dès la fièvre du rut retombée...
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J'aime bien la première de cette mise à jour.
Belle bête, sur la dernière!
Gauthier
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Sacrés images , encore une fois tu maitrises parfaitement le sujet et tes explications sont au top, bravo...
Bernard
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vraiment des belles images et les commentaire sont très instructif , merci . :wink:
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Merci pour cet excellent reportage sur cette espèce méconnue.
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Voilà, j'arrive au terme de ce fil consacré au sanglier : avec ces quelques images et ces commentaires j'espère avoir convaincu ceux qui étaient restés jusqu'ici sur les commérages inhérents à cette espèce.
Le sanglier mérite un autre regard que celui qui est porté habituellement sur sa plastique peu engageante et ses moeurs discrètes.
Un grand mâle surpris au milieu d'un layon :
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Une laie aux allaites bien visibles :
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Une laie qui écoute : les bruits d'obturateurs, même feutrés, sont quasiment toujours détectés par les grands mammifères, mais pas forcément associés à un danger immédiat. Cette laie va chercher à prendre le vent derrière le poste d'affût pour en être certaine :
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une compagnie en hiver : une image tristounette, qui illustre bien ce que vivent ces animaux pendant la saison de la chasse. l'absence de règlementation particulière fait que ces animaux sont un gibier accessible au plus grand nombre...et traqués sans cesse sur tous les territoires. Inutile de préciser que dans ces conditions les dimanches sont des jours où ils n'ont guère l'occasion de se bauger...
-
Ben un immense merci pour tout ce partage de connaissances, ce fil va resté dans ma liste de favoris !
...et n'hésite pas à nous faire part de tes prochaines rencontres !
Les sangliers et nous te remercions !!!! !!!! !!!!
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Ben un immense merci pour tout ce partage de connaissances, ce fil va resté dans ma liste de favoris !
...et n'hésite pas à nous faire part de tes prochaines rencontres !
Les sangliers et nous te remercions !!!! !!!! !!!!
Salut Maxime,
Merci pour tes appréciations,
Je prépare un fil sur le cerf : une espèce qui cette fois-ci, à défaut d'avoir mauvaise presse, fait l'objet de nombreuses "approximations" dans la description de ses comportements et de sa biologie.
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Très chouette épilogue. Merci pour le partage de ces très belles images, et surtout toutes ces infos!
Gauthier
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Grand merci pour ce fil magnifique, comme toujours accompagné de très belles images et très bien documenté!
Arnaud.
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Voilà, j'arrive au terme de ce fil consacré au sanglier : avec ces quelques images et ces commentaires j'espère avoir convaincu ceux qui étaient restés jusqu'ici sur les commérages inhérents à cette espèce.
Le sanglier mérite un autre regard que celui qui est porté habituellement sur sa plastique peu engageante et ses moeurs discrètes.
Cent fois remettre sur le métier son ouvrage...
http://www.beneluxnaturephoto.net/forumf/index.php/topic,177207.0.html
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Salut Daguet,
Merci d'avoir fait suivre ce lien,
Comme tu le soulignes : il y a encore du chemin à faire avant que le sanglier soit considéré comme un animal sauvage ordinaire!
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Une bien belle mise à jour...
Super sachant que cet animal n'est pas facile à approcher....
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merci pour ce jolie fil . ))))
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Une bien belle mise à jour...
Super sachant que cet animal n'est pas facile à approcher....
Salut Mickael,
Bien d'accord, c'est pour cette raison que 95% de ces images sont faites à l'affût !
Approcher des sangliers peut s'avérer assez fastidieux en effet : c'est surtout dû au fait qu'ils vivent au sein de compagnies la majorité de l'année ( plusieurs paires d' yeux et d'oreilles valent mieux qu'une seule !), et qu'ils sont souvent cachés par la végétation lorsqu'ils se reposent.
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Un superbe fil, d'excellentes images accompagnées de textes toujours très instructifs.
Merci pour ce très beau partage,
Anthony
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Bonsoir,
On sent bien la puissance de l'animal sur cette première image. De belles prises dans le lot.
Bonne soirée.
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Bonjour Hyla,
je viens de dévorer ton fil, un régal pour les yeux et pour l'esprit.
J'y reviendrais, pour le plaisir et pour l'inspiration.
Merci à toi.
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Merci d'exprimer ton point de vue sur ce fil .
S'il y a encore des septiques pour croire que les sangliers sont des animaux dangereux ce ne sera pas faute d'avoir démontré le contraire...
Plus de quarante années de rencontres et d'images, avec et dans des situations décrites comme soi-disant "dangereuses" par les détracteurs de cette espèce, et pourtant jamais une seule bousculade, même lorsque j'ai mis le pied dans un chaudron de fougères où se trouvaient baugés plusieurs sangliers !
Malheureusement, au vu des commentaires qui accompagnent régulièrement les images de sangliers, les réputations ont la vie dure : comment faire admettre naturellement que le sanglier est un animal comme les autres, simplement doté par la nature d'une plastique peu engageante.
Il n'y a pas besoin d'être courageux pour se mettre à l'affût sur des sangliers, ni même pour tenter une approche sur des individus isolés. Il faut arrêter une bonne fois pour toutes ces tartarinades qui ne grandissent personne.
Ce grand sanglier mâle, croisé au moment du rut sur un versant de forêt escarpé, s'est juste arrêté un instant pour m'évaluer, puis a reprit sa route comme l'aurait fait un cerf ou un chevreuil....
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Oui, j'ai souvent croisé certaines de ces "légendes rurales" qui font de l'animal un danger à éliminer. On pourrait parler de la couleuvre qui tète les vaches, du blaireau qui attaque avec ses griffes, du corbeau qui ravage les récoltes, etc...
Il m'est arrivé de discuter de ces sujets avec des gens d'ici, à la campagne, en avançant avec des arguments solides (qui ne manquent pas) et de la diplomatie. Mais ma parole n'a aucune légitimité et, au final, elle est balayée d'un haussement d'épaules ou d'un revers de la main. Et pas seulement de la part des anciens, la relève est malheureusement assurée !
Grrr...
Dans le cas du sanglier c'est aussi, il me semble, un faire valoir pour "les hommes, les vrais, ceux qui bravent le danger au péril de leur vie"...
Quand à la plastique peu engageante de l'animal, regardons Lascaux, par exemple... Ils ne s'y sont pas trompé à l'époque !
Bref,
un des petits remèdes à cette ignorance crasse est la photo.
Alors photographions et diffusons ! :)
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Il m'est arrivé de discuter de ces sujets avec des gens d'ici, à la campagne, en avançant avec des arguments solides (qui ne manquent pas) et de la diplomatie. Mais ma parole n'a aucune légitimité et, au final, elle est balayée d'un haussement d'épaules ou d'un revers de la main. Et pas seulement de la part des anciens, la relève est malheureusement assurée !
Salut David,
On s'est dit un peu la même chose à propos du milieu cynégétique dans les années 80 : on a cru qu'avec l'évolution des moeurs, les jeunes allaient naturellement se désintérésser d'une activité "sportive" qui consiste à truicider des animaux....
Aujourd'hui nous voyons bien que c'est pire qu' à l'époque où beaucoup de pratiquants opéraient prioritairement et simplement pour la venaison :
ils sont moins nombreux actuellement mais font beaucoup plus de dégâts dans la nature, car aujourd'hui ce sont les grands trophées et les gros tableaux de chasse, qui dominent les intentions de personnes disposant, en plus d'une meilleure représentation auprès des politiques, de moyens financiers importants.
Mais comme tu le soulignes : devant l'obscurantisme qui ne reculera jamais, il nous reste à montrer sans cesse la richesse, la diversité et la beauté naturelle, en espérant convaincre plutôt que convertir...
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Un grand merci pour ce fil superbe, d'un animal que j'adore !
Je ne comprends pas qu'il ne soit ni aimé, et encore moins craint par les gens... Aucun animal n'est méchant ou dangereux, ce sont parfois les situations qui peuvent être dangereuses mais en aucun cas l'animal lui-même.
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Un très beau fil (reportage) sur le sanglier !
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Super comme d'habitude, je suis content, j'ai repéré un endroit par chez moi où il y en a beaucoup.
L'agriculteur n'est pas très copain avec eux parce qu'ils lui ont retourné en tout 1 hectare de maïs.
Ils sont bien présents toute l'année me dit il....
Je ne pouvais pas espérer mieux, maintenant contenu de la difficulté de la pdv il faut arriver à la mettre dans le viseur...
J'y vais demain.
Bravo pour ton fil, ça fait rêver....
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Salut Mickael,
J'espère que tu vas pouvoir réaliser quelques images de sangliers !
D'abord un poste à bon vent et ensuite pour les images, c'est un peu la chance: car un sanglier en période de pleine végétation peut très bien passer tout près de toi, sans que tu ne puisses rien faire...comme sur la deuxième image ci-dessous !
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Bonjour
je viens de découvrir ce dossier, hyper intéressant et franchement bravo pour le partage de ton expérience.
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Salut Pascal,
J'espère simplement avoir contribuer à faire avancer les choses, sachant "qu'en face" les rumeurs et informations négatives vont bon train !
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Merci HYLA, c'est toujours passionnant d'écouter les personnes qui ont cette belle expérience d'une espèce animale.
Christian
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Merci HYLA, c'est toujours passionnant d'écouter les personnes qui ont cette belle expérience d'une espèce animale.
Christian
Salut Christian,
Hélas, l'expérience est dépendante du temps passé... L'idéal serait d'avoir le souffle d'un homme de 30 ans et l'expérience d'un sexagénaire :grin: !
René.
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Mignon ce marcassin.
Anthony
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Une MAJ, qui permet de remonter ce fil extra )))) )))) )))),
je ne regrette pas de le revoir
Jamais facile à prendre ces marcassins en raison de leur taille et de la végétation, belle proximité pour ces dernières.
Merci encore pour ce partage varié et enrichissant
Emmanuel
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Que de belles photos sur ce fil, on devine une belle connaissance du terrain et surement beaucoup de temps d'affût.
j'ai vu celui des chevreuils qui tout aussi beau.
Merci pour le partage de cette expérience.
Bernard
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Merci pour vos commentaires sympas,
C'est encourageant et incite à poster ce genre de dossier !
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superbe fil instructif
mb
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Super fil, j'en ai beaucoup appris.
Là y a du métier!
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Merci pour l'intérêt que vous avez porté à ce fil :
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Extra, cette dernière!
Gauthier
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Merci Gauthier,
Cette image est issue d'une longue série faite au lever du jour : la compagnie de cette laie glanait sous un gros chêne, la bonne glandée de cette année là fut une aubaine pour tous les animaux de la forêt !
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Bonsoir HYLA,
J'ai parcouru votre fil avec beaucoup d'intérêt et je vous rejoins complètement dans vos explications.
De mon côté je m'évertue à dire et à expliquer que le sanglier n'est pas un animal dangereux, en principe c'est lui qui craint l'homme et fait en sorte de l'éviter.
Merci beaucoup pour toutes vos explications et vos superbes photos qui ont fait mon bonheur, moi qui comme vous aime les sangliers :)
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J'adore l'avant dernière!!!! Extra René, le groupe au complet!!!
Arnaud.
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Une préférence aussi pour l'avant-dernière :)
Anthony
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Belle ambiance pour ces deux dernières
Bravo
Denis
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Merci pour vos appréciations,
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Une série récente, réalisée sur un jeune mâle qui se rembuchait suite à un dérangement en plaine :
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Au passage du layon:
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Excellent! La dernière est un peu serrée, mais le p'tit filé est extra!
Gauthier
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Préférence pour la première de ces ajouts René!!!
Arnaud.
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mais le p'tit filé est extra!
p'tit Flié de sanglier avec des carottes ?
Plus séreusement… Bravo ! Encore de belles images avec une sacré proximité !
HILA aurais-tu dans ton stock colossal de photos des exemples de marquage de sanglier avec les glandes métacarpiennes ?
infos ici http://www.beneluxnaturephoto.net/forumf/index.php/topic,120629.msg2169717.html#msg2169717 (http://www.beneluxnaturephoto.net/forumf/index.php/topic,120629.msg2169717.html#msg2169717)
Merci !
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Jolie mise à jour, j'ai une préférence aussi pour la première image :)
Anthony
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J'avais pas osé faire ce mauvais jeu de mots, JP! :mrgreen:
Gauthier
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mais le p'tit filé est extra!
p'tit Flié de sanglier avec des carottes ?
Plus séreusement… Bravo ! Encore de belles images avec une sacré proximité !
HILA aurais-tu dans ton stock colossal de photos des exemples de marquage de sanglier avec les glandes métacarpiennes ?
infos ici http://www.beneluxnaturephoto.net/forumf/index.php/topic,120629.msg2169717.html#msg2169717 (http://www.beneluxnaturephoto.net/forumf/index.php/topic,120629.msg2169717.html#msg2169717)
Merci !
Salut,
Je n'ai pas d'image précise correspondant à ce comportement, hélas !
Pour la proximité avec ce jeune mâle j'ai pas eu le choix, il venu droit sur mon affût en lisière : d'abord en fort contre jour dans le champ de céréales, puis est entré dans le bois très près de moi à l'ombre, c'est donc une série faite à l'arrache...
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Pour une série "à l'arrache" elle est quand même de très bonne qualité, un bon moment !
Anthony
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Oui, très sympa également, ces dernières!
Gauthier
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Une bien belle mise à jour...
Magnifique....